Archives par mot-clé : situation

Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Variants anglais et sud-africain : quelle est la situation mondiale ?

Alors que l’épidémie  de Covid-19 a déjà fait plus de deux millions de morts dans le monde, l’apparition de nouveaux variants suscite toutes les interrogations. Variant britannique, variant sud-africain, variant brésilien…  On fait le point sur la situation des nouveaux variants du coronavirus dans le monde.

Plus de 2 millions de morts de la Covid-19 dans le monde

Ce mercredi 20 janvier 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de plus de deux millions de morts de la Covid-19 dans le monde. Les Etats-Unis étant le pays le plus touché avec au moins 401 361 décès, suivis du Brésil  avec 211 491 morts, de l’Inde avec 152 556 décès, du Mexique avec 141 248 et du Royaume-Uni avec 91.470 personnes décédées de la Covid-19 selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 11h00 GMT.

Par ailleurs, l’Agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique note une augmentation de 9% du nombre de décès au cours de la semaine se terminant le 17 janvier par rapport à la semaine précédente, pour atteindre le nombre record de 93.000 décès. 

Le variant anglais identifié dans 60 pays et territoires contre 23 pour le variant sud-africain

Alors que le variant britannique signalé en mi-décembre dernier est considéré 50 à 70 % plus contagieux, sa présence a été identifié dans les 6 zones géographiques de l’OMS contre 4 zones pour le variant sud-africain. S’ils ne sont, à priori, pas plus dangereux que le nouveau coronavirus originel, ces variants étant plus contagieux, augmentent la pression sur les systèmes de santé. 

Selon les données de l’OMS, le variant britannique a été identifié, la semaine précédente, dans 60 pays et territoires. C’est 10 zones géographiques de plus qu’au 12 janvier dernier. Quant au variant  sud-africain qui se diffuse plus lentement, l’OMS a tout de même déclaré l’avoir identifié dans 23 pays et territoires, soit 3 de plus que la semaine précédente. 

Apparition de deux autres variants au Brésil

L’OMS a également mentionné l’apparition de deux autres variants apparus au Brésil dont le P1 qui a été identifié à l’aéroport de Haneda au Japon, lors d’un dépistage sur des personnes en provenance de Manaus au Brésil, le 15 décembre dernier. Selon l’agence onusienne, « Il y a actuellement peu d’informations disponibles pour évaluer si la transmissibilité ou la sévérité sont modifiés par ces nouveaux variants ». Ces variants ayant des caractéristiques génétiques similaires aux variants britannique et sud-africain réclament des études plus poussées pour comprendre leur impact. 

Pour l’heure, l’efficacité des vaccins anti-Covid-19 contre ces variants n’est pas encore établie même si des laboratoires ont assuré être capables de fournir rapidement de nouvelles versions de leur  vaccin si besoin.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Coronavirus : quelle situation dans les établissements scolaires ?

Les établissements scolaires continuent d’accueillir les élèves, grâce à la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé. Cependant, au vu de la circulation du coronavirus, les mesures sont ajustées.

Des écoles fermées

En cette période épidémique, le Ministère de l’Éducation détaille les procédures à appliquer en cas de suspicion ou de contamination confirmée à la Covid-19. Une salle de classe peut être fermée à partir de 3 cas de Covid. Lorsque la circulation du coronavirus est très active et localisée, le ministère préconise de fermer l’établissement scolaire. C’est le cas de l’école Louisette Wattiez du Plessis-Belleville, sur ordre de la préfecture de l’Oise, du 18 au 26 janvier 2021. En effet, 27 cas de Covid-19 ont été détectés, dont 22 élèves et 5 adultes. Ce n’est pas la seule structure éducative fermée en France. A ce jour, le 20 janvier :

  • 22 structures scolaires sont fermées sur 61 500, soit 0,03 % des établissements, dont 20 écoles, 1 collège et 1 lycée ;
  • 138 classes sur 528 400 sont fermées dans des structures scolaires ouvertes, soit 0,02 %.

Sur les sept derniers jours :

  • 7 782 cas de Covid-19 chez les élèves sont confirmés sur 12 400 000 élèves, soit 0,06 % (+ 1 238 en 24h) ;
  • 1 136 personnes ont contracté sur 1 162 500 personnels éducatifs, ce qui représente 0,09 % (+ 198 en 24h).

Le protocole dans les établissements et les cantines

Le protocole sanitaire dans les établissements scolaires est en application depuis plusieurs mois déjà. Il repose sur de grands principes :

  • respect des gestes barrière ;
  • port du masque pour les adultes et les élèves dès le CP ;
  • hygiène des mains ;
  • nettoyage et aération des locaux ;
  • limitation du brassage.

Depuis jeudi dernier, de nouvelles règles sont en vigueur également dans les cantines scolaires, pour éviter la fermeture des établissements, comme lors du premier confinement en France. La cantine est considérée comme « le maillon faible », favorisant le mélange des élèves de différentes classes. C’est pourquoi les enfants d’une même classe doivent désormais prendre leur repas chaque jour ensemble, sur la même table. Pour ce faire, le temps de service du déjeuner est allongé dans les écoles et pourra l’être dans les collèges. Par ailleurs, les activités sportives extra-scolaires et scolaires en intérieur sont suspendues pour quelques semaines.

Les tests de dépistage renforcés

Pour faciliter le dépistage de la Covid-19, les élèves et le personnel peuvent bénéficier d’un accès prioritaire aux tests RT- PCR en laboratoire de biologie médicale. Aussi, les tests antigéniques peuvent être réalisés au sein des structures scolaires ainsi que des campagnes, en cas d’apparition de cas, grâce à 1 million de tests qui leur sont dédiés. Le gouvernement a pour objectif de faire 300 000 tests par semaine pour les élèves et le personnel et d’arriver à 1 million d’ici la fin du mois de janvier.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Coronavirus : situation en France

Santé publique France a mis à jour, le 29 février, une page d’information sur la situation épidémiologique des infections au Covid-19 en France.

Alors qu’au 29/02/20, 85 203 cas étaient confirmés dans le monde dont 79 251 en Chine, à 13 heures, 73 cas étaient recensés dans 11 régions de la France métropolitaine :

Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Grand-Est, Hauts de France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence Côte d’Azur.

Deux décès ont été rapportés en France depuis le 14/02/20 : un homme de 81 ans qui était hospitalisé à Paris, et un homme de 60 ans diagnostiqué fin février 2020 et hospitalisé à Paris.

« La période de suivi pour une personne en contact avec un cas confirmé est de 14 jours à partir de la date de son dernier contact avec un cas confirmé », précise Santé publique France.

« Des mesures spécifiques (appel téléphonique pour évaluation des symptômes, prise de température) sont définies selon la conduite à tenir en vigueur tenant compte du niveau d’exposition (faible, modéré/élevé). »

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Trop de bébés naissent en situation d'alcoolisation foetale

Trop de bébés naissent en situation d'alcoolisation foetale

Le 7 septembre 2018. 

Une étude de Santé publique France vient de dévoiler des chiffres alarmants pour la santé des bébés. Un enfant naît chaque jour en France avec des troubles causés par une alcoolisation foetale.

L’alcoolisation foetale, un problème sous-estimé

L’enquête menée par Santé publique France nous permet de mieux dessiner les contours de ce problème de santé des bébés. En France, chaque jour, un enfant naît avec des troubles liés à une alcoolisation foetale. Plus concrètement, le bébé montre des dysfonctionnements à cause de la consommation d’alcool de sa mère durant les neuf mois de sa vie intra-utérine. 

Naissance prématurée, dysmorphie faciale, retard de croissance, troubles du développement neurologique et même retard mental : voilà les risques encourus par le bébé exposé à l’alcool. Sous-estimé ou du moins encore largement  méconnu, l’enquête de Santé publique France permet de sensibiliser la population au syndrome d’alcoolisation foetale.

Zéro alcool pendant la grossesse

En chiffres, nous savons désormais qu’entre 2006 et 2013, 3.207 nouveau-nés présentaient au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale. Cela représente une naissance par jour. Et pourtant, il est plutôt rare qu’une femme ne soit pas avertie des risques liés à la consommation d’alcool. Les autorités de santé publique le martèlent : il n’y a pas de consommation d’alcool sans risques pour le bébé et ce, quelle que soit la période de la grossesse.

Malgré ces consignes strictes, une femme sur dix avoue avoir consommé occasionnellement de l’alcool, et six sur dix en connaissaient pourtant les risques. Loin de jeter la pierre, cette enquête souhaite avant tout sensibiliser les femmes pour qu’elles adoptent un comportement plus responsable afin de protéger les plus petits et limiter les handicaps mentaux non-génétiques des enfants.

Maylis Choné

Vous pouvez lire aussi : Zéro alcool pendant la grossesse ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La varicelle continue de se propager : le point de la situation

whitesessions/Pixabay

La varicelle est une maladie très contagieuse. Elle est le plus souvent bénigne chez l’enfant, mais les risques de complications sont importants chez le nourrisson et chez les personnes fragiles.

Comme chaque année à la même époque, elle atteint son pic durant les mois de juin et juillet. Et 2018 n’échappe pas à la règle comme le précisent les médecins du Réseau Sentinelles Inserm dans leur dernier bulletin épidémiologique. L’activité est d’ailleurs jugée modérée selon les informations collectées auprès de 1300 médecins généralistes répartis un peu partout en France Métropolitaine.

Ainsi la semaine dernière en France l’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimée à 19 cas pour 100 000 habitants. 8 foyers d’activité régionale ont été notés.

– Activité forte en Bretagne et Normandie
– Activité modérée en Hauts-de-France, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, et Centre-Val de Loire.

D’autres régions françaises sont concernées mais dans une moindre mesure…

Rappelons pour l’occasion que la varicelle est maladie virale très contagieuse qui touche principalement les enfants. Même si elle est généralement bénigne, elle peut parfois entraîner des complications en particulier lorsqu’elle survient à l’âge adulte. Dans la plupart des cas il s’agit de complications d’ordre respiratoire. la varicelle peut également se révéler redoutable chez les femmes enceintes et entraîner un risque pour l’embryon ou le foetus.

Si la vaccination n’est pas recommandée de façon systématique, elle reste préconisée pour des personnes en contact avec des sujets immunodéprimés et chez certains professionnels de santé.

Varicelle : le vaccin

En France, la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants de plus de 12 mois n’est pas recommandée. Les recommandations actuelles de vaccination concernent les personnes sans antécédent de varicelle ou dont l’histoire est douteuse, dans les circonstances suivantes : adolescents de 12-18 ans, femmes en âge de procréer, adolescents et adultes en contact avec un cas, professionnels de santé et professionnels en contact avec la petite enfance, personnes en contact étroit avec des personnes immunodéprimées et enfants candidats receveurs à une greffe d’organe solide. Un contrôle sérologique préalable à la vaccination peut (ou doit selon les circonstances) être effectué (source Santé Publique France)

Le vaccin contre la varicelle c’est 2 doses espacées de quatre à huit semaines ou de six à dix semaines, selon le vaccin utilisé. Aucun Un rappel est le renouvellement de l’administration d’un vaccin, destiné à maintenir un bon niveau de protection. » data-original-title>rappel n’est nécessaire.

La varicelle en quelques chiffres

Chaque année, en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés.

– plus de 90 % des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans ;
– environ 3 000 hospitalisations ;
-20 décès (70 % des personnes décédées ont plus de 10 ans) ;
– plus de 90 % de la population est immunisée après l’âge de 10 ans.

Pour limiter les risques de transmission

– apprenez à votre enfant, lorsqu’il éternue ou tousse, à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable. S’il n’a pas de mouchoir, apprenez-lui à se couvrir la bouche et le nez avec sa manche (au niveau du pli du coude) ;
– à partir de deux ans, apprenez à votre enfant à se laver les mains correctement et fréquemment ;
– quand vous lui lavez les mains, pensez à frotter entre ses doigts ;
– coupez souvent ses ongles pour qu’ils restent propres ;
– lavez-vous les mains à l’eau et au savon, avant et après chaque contact avec votre enfant;
– n’échangez pas les biberons, les sucettes et les couverts au sein de votre famille ; nettoyez-les et séchez-les tout de suite après les avoir utilisés ;
– évitez d’embrasser votre enfant et dissuadez-en ses frères et sœurs ;
– aérez la chambre de votre enfant tous les jours et maintenez une température à 19 °C ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que les lésions soient au stade de croûtes ;
– évitez d’emmener votre enfant dans des lieux publics (transports en communs, centres commerciaux, hôpitaux…) ;
– évitez que votre enfant malade ne s’approche trop près de personnes fragiles : malades, femmes enceintes.

Quelques conseils pratiques si votre enfant souffre de la varicelle

– prenez rendez-vous chez votre médecin ;
– informez la crèche, la personne qui garde votre enfant, l’établissement scolaire ou votre lieu de travail afin que des mesures puissent être prises pour les personnes à risque (femmes enceintes…) ;
– gardez votre enfant à votre domicile jusqu’à ce que la varicelle en soit au stade de croûtes ;
– prenez soin de la peau de votre enfant pour éviter le grattage des boutons et prévenez les surinfections avec des règles d’hygiène appropriées :
– utilisez un savon doux pour laver votre enfant ; lavez fréquemment ses mains,
– séchez soigneusement en tamponnant la peau de votre enfant après la douche ou le bain et évitez de frotter,
– coupez ses ongles et brossez-les au savon. En cas de grattage, les cloques pourraient s’infecter et laisser des cicatrices,
– essayez, éventuellement de lui faire porter des gants,
– n’utilisez jamais de talc, poudres ou crèmes : ils favorisent les surinfections,
– utilisez un antiseptique liquide local (demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin).

Crédit/Source Ameli.Fr


News Santé

Plus de mortalité chez les femmes en situation de précarité économique et sociale (Haut Conseil à l’égalité)

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) a publié, le 7 juillet, un rapport (1) portant sur la santé et l’accès aux soins des femmes en situation de précarité. Le texte a été remis à la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa.

L’étude rappelle que les femmes constituent la majorité des personnes en situation de précarité.

Elles représentent 70 % des travailleurs pauvres et occupent 82 % des emplois à temps partiel. Et, « depuis 15 ans, les maladies professionnelles, les accidents de travail et de trajet sont en forte augmentation chez les femmes, en particulier dans des secteurs à forte précarité ».

La mortalité prématurée liée aux maladies cérébro-cardio-vasculaires chez les ouvrières est en moyenne trois fois supérieure à celle des cadres et professions intermédiaires.

Leur situation sociale explique cette situation. Les conditions de travail « stressantes » et « pénibles » seraient à l’origine de maladies professionnelles, d’accidents du travail ou de trajet. Le manque de moyens financiers représente également un obstacle aux soins. Il rend aussi plus difficile l’accès à un logement, à une bonne alimentation et à des activités sportives et culturelles.

D’autres facteurs sont les « difficultés de compréhension et de connaissance du milieu médical » et le sexisme que subissent les femmes, précaires ou non. Également, la « charge mentale » les priverait de disponibilité et encouragerait les mères de famille à faire passer la santé de leur entourage avant la leur. Elles sont également plus sujettes aux violences dans leur vie familiale et professionnelle.

Enfin, le rapport dénonce un monde de la médecine qui « peut nier certaines spécificités des femmes, au détriment d’un dépistage et d’un traitement efficace de certaines pathologies ».

Le Haut Conseil à l’Egalité appelle à « une politique volontariste » et « encourage le développement de dispositifs spécifiques à destination des femmes en situation de précarité », notamment par :

  • « une meilleure évaluation, dans le compte prévention pénibilité, du caractère usant et pénible des postes majoritairement occupés par des femmes en situation de précarité ;

  • une simplification de l’accès aux prestations sociales en matière de santé (fusion de la CMU-C, de l’AME et de l’ACS) et la mise en place d’un accompagnement pour faciliter les démarches ;

  • la formation des professionnel.le.s de santé à l’accueil des personnes en situation de précarité, au dépistage systématique des violences dans le cadre familial ou professionnel et aux symptômes spécifiques aux femmes pour certaines pathologies, cardiaques par exemple. »

Il recommande par exemple de modifier par décret les seuils des critères de pénibilité, notamment pour reconnaître dans le niveau élevé la manutention de charges peu importantes mais répétées et souhaite que les critères soient complétés pour inclure la station debout parmi les « postures pénibles », considérer les produits ménagers parmi les « agents chimiques dangereux » et prendre en compte les horaires atypiques.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) La santé et l’accès aux soins : Une urgence pour les femmes en situation de précarité.

Psychomédia avec sources : HCEFH, TV5 (AFP), Le Monde.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les cancers en France : état de la situation (rapport annuel interactif de l’INCa)

L’Institut national du Cancer (INCa) vient de publier son rapport annuel « Les cancers en France 2016 ». Nouveauté cette année, la présentation interactive du rapport qui en facilite la consultation selon les intérêts.

En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancer est estimé à 384 442. Chez l’homme, les trois tumeurs solides les plus fréquentes restent celles de la prostate (53 913 nouveaux cas), du poumon (30 401) et du côlon-rectum (23 535).

Chez la femme, il s’agit des cancers du sein (54 062), du côlon-rectum (19 533) et du poumon (14 821).

Chez l’homme, le cancer du poumon demeure le plus meurtrier. Et chez la femme, celui du sein continue de faire le plus de victimes, même si le cancer du poumon continue sa progression.

La consommation d’alcool est la 2e cause de mortalité évitable par cancer en France après le tabac.

La France se situe parmi les pays à forte incidence et mortalité en Europe.

Consulter le rapport : Les cancers en France.

Psychomédia avec source : InCa.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Maladie de Lyme : une « situation explosive » en France

Le congrès annuel de l’International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS) se tient à Paris les 19 et 20 mai, rapporte Sciences et Avenir. Cette association lutte notamment pour la reconnaissance de la forme chronique de la maladie de Lyme.

En France et dans plusieurs pays, selon les normes en vigueur (dites de la conférence de consensus de 2006), le diagnostic de la maladie ne peut être posé que si les tests de dépistage – Elisa et Western Blot – sont positifs.

Or ces tests sont considérés comme inefficaces par plusieurs experts. Un grand nombre de malades, avec des symptômes tels que fatigue, migraines, douleurs articulaires, paralysie faciale, etc. ne peuvent ainsi bénéficier d’un traitement antibiotique.

« Ce que nous demandons », explique le Pr Christian Perronne, chef du service d’infectiologie de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et organisateur de la conférence, « c’est que le diagnostic puisse être posé même si les tests sont négatifs. On peut faire un diagnostic à partir des signes cliniques. Les médecins pourront alors prescrire des cures d’antibiotiques, ce qu’ils n’ont pas le droit de faire aujourd’hui. »

Le 18 mai, une réunion portant sur une éventuelle révision des normes du consensus de 2006 s’est tenue à la Haute autorité de santé (HAS) avec les experts de Lyme et les représentants de malades. Certains experts s’opposent vivement à cette révision, rapporte Sciences et Avenir.

Les malades « manifesteront leur colère ce samedi dans les jardins du Luxembourg à Paris. Une protestation en forme d’avertissement car, selon le Pr Christian Perronne, “aujourd’hui, la situation est explosive” ».

Sciences et Avenir : Maladie de Lyme : « La situation est explosive », Olivier Hertel.

Livre : « La vérité sur la maladie de Lyme » de Christian Perronne

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Emploi : les solutions pour personnes en situation de handicap

Le 30 août 2016.

Souffrir d’un handicap est une chose, mais ne pas trouver de travail en raison même de ce handicap, c’est la double peine. Heureusement, certaines structures accueillent ces personnes et leur permet une véritable insertion professionnelle.

Retrouver leur place dans le monde du travail

Toutes les personnes souffrant de handicap ne peuvent pas travailler au sein d’entreprises dites classiques. C’est pourquoi l’État a mis en place le travail en établissement et service d’aide par le travail (Ésat), qui « permet à une personne handicapée d’exercer une activité dans un milieu protégé si elle n’a pas acquis assez d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire ou dans une entreprise adaptée ».

Nos confrères d’Allodocteurs.fr se sont rendus dans l’Esat « Le Marouillet », un centre équestre qui fait travailler des palefreniers déficients intellectuels, afin qu’ils retrouvent progressivement leur place dans le monde professionnel. Au-delà de la simple satisfaction personnelle, ces emplois permettent aux personnes en situation de handicap d’être autonomes financièrement.

Aider les personnes en situation de handicap

Dans ce centre équestre, la vraie valeur ajouté, c’est le contact des palefreniers avec les clients qui, pour certains, souffrent aussi d’un handicap mental et qui suivent des séances d’équithérapie. « D’habitude la personne en situation de handicap est toujours dans l’attente qu’on l’aide. Et là, ce sont eux qui aident les autres, qui ont le savoir. C’est enrichissant pour eux, et valorisant », explique Céline Grelet, monitrice d’équitation au centre.

Pour être accueillie en Ésat, la personne handicapée doit avoir au moins 20 ans et doit soit avoir une capacité de travail inférieure à 1/3 de la capacité de gain ou de travail d’une personne valide, soit avoir besoin d’un ou plusieurs soutiens médicaux, éducatifs, sociaux ou psychologiques. Elle sera alors payée entre 5,32 € et 10,64 € de l’heure, dans la limite de la durée légale de 35 heures de travail par semaine.

À lire aussi : Maladie grave ou handicap : comment l’annoncer ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La CMU-C étendue aux étudiants isolés en situation précaire…

Crédits photo : ©Fotolia

Comme nous vous l’avons déjà annoncé sur News Santé,   le nombre de bénéficiaires de la CMU, la couverture maladie universelle, devrait être en 2014 deux fois plus important qu’en 2013. En cause la revalorisation prochaine du plafond d’accès.

Nouvelle étape en ce début du mois de juin puisque Marisol Touraine vient de décider d’étendre la CMU-C aux étudiants isolés en situation précaire. Explications…

Dans un arrêté publié ce mardi 3 juin 2014 au Journal officiel, la ministre des affaires sociales et de la Santé, étend la possibilité de bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) aux étudiants isolés en situation précaire.

L’objectif est clair : améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins. On sait en effet que de nombreux étudiants, faute de moyens suffisants, négligent leur santé en renonçant ou reportant des soins dont ils auraient pourtant besoin.

Les étudiants isolés en situation précaire vont pouvoir bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) indépendamment du foyer de leurs parents. En effet, les jeunes de moins de 25 ans sont rattachés au foyer de leurs parents pour l’attribution de la CMU-C.

Or, dans les situations d’isolement ou de rupture familiale, les étudiants peuvent ne pas bénéficier de la CMU-C du fait de la situation financière de leurs parents, mais sans pour autant bénéficier des ressources de leurs parents.

C’est pourquoi, dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014, Marisol Touraine a souhaité prendre en compte ces situations : ces étudiants peuvent désormais déposer une demande individuelle de CMU-C, sans tenir compte de la situation de leurs parents.

L’arrêté publié hier précise ces conditions, et permet ainsi à ces dispositions d’entrer en vigueur.

Les étudiants qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU), attribuées au regard des difficultés financières qu’ils rencontrent, pourront bénéficier de la CMU-C à titre individuel.

Au total ce sont 2600 étudiants qui devraient pouvoir bénéficier de la CMU-C grâce à cette mesure.

CMU-C ou CMU Complémentaire : donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire des dépenses de santé (y compris à l’hôpital). Elles sont donc prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale.


News Santé