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18 smartphones qui ne peuvent être portés sécuritairement près du corps (Anses)

« L’excès d’ondes émises par des mobiles mis sur le marché avant 2017 peut présenter des risques pour l’utilisateur » lorsque gardés dans une poche, selon un avis de l’Agence française de sécurité de l’environnement (Anses) publié en octobre.

« Au moins 18 modèles sont concernés », rapporte le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

« Un nombre important de téléphones conformes à la précédente réglementation encore utilisés présentent des niveaux d’exposition élevés lorsqu’ils sont placés près du corps », estime l’Agence qui s’est penchée sur le sujet suite à la publication par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de tests réalisés sur près de 300 téléphones entre 2012 et 2016.

60 Millions explique :

« À l’époque, l’ANFR avait pris en compte les nouveaux usages des mobiles, portés plus près du corps. Elle avait notamment mesuré le débit d’absorption spécifique (DAS, l’indicateur d’exposition aux ondes) à 0,5 cm du corps, alors que la réglementation prévoyait uniquement des mesures à 2,5 cm maximum.

Depuis, les mesures sont obligatoirement faites à 0,5 cm maximum, comme le prévoit la directive européenne RED. »

À partir des résultats de l’ANFR, 60 Millions a identifié 18 modèles qui ne sont pas conformes à la norme actuelle (à laquelle ils ne sont pas soumis). Leur DAS excède en effet la limite réglementaire de 2 watts par kilogramme (W/kg) à 0,5 cm du tronc.

  • Blackberry : Q10 et Z10
  • Honor: 7 Premium Or et X5
  • Huawei: Ascend G300 et P9 (EVA-L09)
  • HTC: One SV
  • Lazer: Smartphone 3.0
  • Motorola : Motoluxe et Razr i
  • Nokia: Lumia 520
  • Orange: Neva 80 (ZTE Blade V770)
  • Polaroid: Pro 881A
  • Samsung: Wave Y GT-S5380
  • SFR : StarTrail 2
  • Sony : Xperia E5 F3311 PM-0960-BV ; Xperia S Citizy LT26i ; Xperia T3

« Il est à noter que l’ANFR ne teste pas tous les mobiles, et que d’autres modèles sont donc potentiellement concernés », souligne 60 Millions.

« Dans leur rapport, les experts sollicités par l’Anses ont analysé la littérature scientifique sur le sujet afin d’évaluer les risques sanitaires et biologiques liés à une exposition supérieure à 2 W/kg.

À défaut de l’existence d’études solides sur l’humain, ils se sont appuyés sur les récentes études – en faible nombre – réalisées in vivo chez des rongeurs ainsi que sur des cultures cellulaires.

Ils en concluent qu’un DAS supérieur à 2 W/kg peut notamment entraîner “des effets biologiques, en particulier sur l’activité cérébrale”. »

« L’Agence ajoute que les mesures de vérification de conformité du DAS des mobiles, pour être plus réalistes, devraient s’effectuer au contact du corps et non à 0,5 cm. Sur ce critère, plus de 200 téléphones testés par l’ANFR excèdent 2 W/kg… »

« L’Anses recommande aux fabricants de procéder à la mise à jour des logiciels des appareils concernés, pour qu’ils réduisent leur DAS, ou d’organiser leur rappel auprès des consommateurs. »

Téléphone : 6 comportements pour réduire l’exposition aux ondes (gouv. français)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Anses.
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Des bactéries pathogènes dans les hôpitaux à cause des smartphones

Des bactéries pathogènes dans les hôpitaux à cause des smartphones

Le 27 juin 2019

Des bactéries ont été retrouvées sur des smartphones d’étudiants en santé. Des chercheurs brésiliens, qui ont découvert ces nids à microbes, ont fait le lien avec les nombreuses infections dans le milieu hospitalier.  

Des microbes résistants aux antibiotiques  

Des scientifiques brésiliens ont mis en évidence des staphylococcus aureus sur des smartphones. Ces staphylocoques dorés présents sur les écrans de téléphones portables seraient responsables d’infections hospitalières. Les chercheurs de l’Université de Sao Paulo au Brésil ont présenté à San Francisco leurs résultats à l’occasion de la réunion annuelle tenue par la Société américaine de Microbiologie.  

Les scientifiques ont relevé des échantillons sur 100 téléphones d’étudiants en nutrition, dentisterie, pharmacie, infirmerie et biomédecine. Selon l’étude, 40% des smartphones de ces étudiants étaient infectés de germes extrêmement résistants aux antibiotiques. De plus, 70% des bactéries ont été trouvés sur les smartphones de futurs infirmiers qui effectuent un grand nombre de stages en milieu hospitalier. Les chercheurs ont également noté que 85% des bactéries sont résistants à la pénicilline.  

Les bactéries à l’origine d’infections nosocomiales  

Les agents pathogènes présents sur les écrans d’appareils se retrouvent au sein de l’hôpital et contaminent notamment le matériel. Ces bactéries sont responsables d’infections nosocomiales, en particulier lorsqu’elles se retrouvent dans les salles d’opération.  

Les infections nosocomiales contaminent 470.000 individus par an en milieu hospitalier. De plus, 4.000 personnes décèdent chaque année. Les smartphones pourraient ainsi jouer un rôle dans la transmission de ces infections aux patients. Toutefois, les chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont noté que ces outils sont essentiels au quotidien afin de soigner les patients. Ils permettent également aux médecins de mieux communiquer entre eux en cas d’urgence.

Stéphanie Haerts

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Smartphones : près de la moitié des jeunes risquent à terme de souffrir de pertes auditives

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte sur les dangers d’une utilisation excessive des écouteurs et casques sur smartphones : les jeunes sont exposés à des volumes de son trop élevés et risquent des pertes auditives importantes.

L’exposition « prolongée et excessive » des jeunes à des sons forts pointée du doigt

Les smartphones et nous, c’est une véritable histoire d’amour… Principalement les jeunes, qui passent parfois une partie de la journée les écouteurs vissés aux oreilles pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. Cette pratique inquiète L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui tire la sonnette d’alarme dans un communiqué publié le 12 février dernier.

« Près de 50% des personnes âgées de 12 à 35 ans, soit 1,1 milliard de jeunes, risque une déficience auditive due à une exposition prolongée et excessive à des sons trop forts, parmi lesquels la musique écoutée au moyen des appareils audio personnels », c’est-à-les smartphones ou les lecteurs MP3. Voici la conclusion alarmante de l’OMS.

Une nouvelle norme pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels

Afin de protéger l’audition et sécuriser l’écoute principalement des jeunes, l’OMS s’est associée à l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour publier une nouvelle norme internationale pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels. Les jeunes « doivent comprendre que s’ils perdent l’audition, elle ne reviendra plus. Cette nouvelle norme OMS-UIT permettra de bien mieux préserver ces jeunes consommateurs pendant qu’ils profitent de quelque-chose qu’ils aiment beaucoup. » explique le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’OMS rappelle que c’est une urgence, car plus de 5% de la population mondiale – soit 466 millions de personnes – souffre de déficience auditive incapacitante, dont 34 millions d’enfants et on estime que d’ici 2050, plus de 900 millions de personnes, 1 sur 10, auront une déficience auditive incapacitante. Toujours selon l’OMS, adopter des mesures de santé publique, notamment à travers cette nouelle norme, permettrait d’éviter la moitié des cas de déficience auditive.

Ondes des smartphones : des effets néfastes pour la mémoire

Ondes des smartphones : des effets néfastes pour la mémoire

Le 20 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) à Bâle, les ondes électromagnétiques des smartphones seraient néfastes pour la mémoire.

Des zones de la mémoire affectées

Les jeunes ont désormais quasiment tous un smartphone, un petit objet qui ne les quitte plus. Mais ce qu’ils ne savent pas c’est que ces téléphones peuvent affecter leur mémoire. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives. Selon ces travaux, certaines zones du cerveau seraient affectées par les radiations émises par les téléphones portables.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 700 jeunes de 12 à 17 ans pendant un an. Ils ont observé comment réagissaient leurs cerveaux aux champs électromagnétiques à hautes fréquences de leurs smartphones quand ils passaient des appels, naviguaient sur Internet ou envoyaient des messages. Ils ont ainsi pu observer une « baisse significative » de performance de la « mémoire figurale » chez ceux qui utilisaient leur téléphone sur l’oreille droite.

Des effets néfastes pendant les appels

La mémoire figurale « est régie par une aire cérébrale située à droite de la tête », a précisé Martin Röösli, le professeur responsable de la recherche, dans les colonnes du journal helvétique Le Temps. « Les tests que nous avons fait passer aux jeunes portaient soit sur des groupes de mots, soit sur des formes abstraites à mémoriser », ajoute-t-il. « Ce sont les résultats relatifs aux formes » qui ont été les plus détériorées par les ondes.

Les chercheurs ont par ailleurs constaté que seuls les appels téléphoniques entraînaient ces effets sur la mémoire. Les appels constitueraient en effet 80% des radiations reçues. Envoyer des messages ou regarder des vidéos sur Internet avec son smartphone ne provoquent qu’une faible irradiation. Il serait donc opportun d’utiliser le plus fréquemment possible ses écouteurs ou un kit mains-libres pour passer des appels. 

Marine Rondot

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Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Le 6 mars 2017.

Les jeunes n’ont pas encore assez conscience des risques auxquels ils exposent leur système auditif lorsqu’ils écoutent de la musique, via des oreillettes, sur leur smartphone. Et pourtant, nombre d’entre eux ont déjà ressenti les premiers signes d’une baisse de l’audition.  

Les oreillettes, un accessoire dangereux pour la santé auditive

Il est de plus en plus rare de croiser, dans les transports en commun, un jeune sans son téléphone à la main, écouteurs bien fixés dans les oreilles. Cet appareillage est devenu indispensable au quotidien des adolescents et cette habitude pourrait bien être dangereuse pour leur santé. C’est ce qui inquiète l’association Journée nationale de l’audition (JNA), qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur le sujet.

Selon cette enquête, menée par l’institut Ifop, 100 % des jeunes de 15 à 17 ans possèdent et utilisent un smartphone. Un objet du quotidien devenu leur premier support pour écouter de la musique qu’ils écoutent, pour 65 % d’entre eux, avec des oreillettes. Et c’est d’ailleurs ce détail qui alerte les autorités sanitaires, puisque la dangerosité de cette habitude réside, notamment, dans le fait d’introduire des oreillettes dans le creux du conduit auditif.

De nombreux jeunes avouent écouter leur musique trop fort

Les chiffres indiquent par ailleurs qu’un quart des jeunes reconnaissent écouter de la musique avec un volume sonore élevé, notamment lorsqu’ils prennent les transports en commun qui, parce qu’ils sont généralement très bruyants, obligent à monter encore davantage le volume, augmentant alors encore le risque de lésion du système auditif.

Pour une grande partie d’entre eux, ces jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent. Et pourtant, ils sont nombreux à avoir déjà éprouvé les dangereux effets d’une écoute prolongée et trop puissante de musique. 39 % des moins de 35 ans auraient déjà ressenti des acouphènes, soit des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles, après avoir écouté de la musique. Et parmi eux, ils sont 26 % chez les 15-17 ans, révèle encore cette étude.

Sybille Latour

À lire aussi : Près de trois enfants sur 10 s’endorment avec un casque audio

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Voilà pourquoi smartphones et tablettes sont mauvais la nuit

Le vendredi 11 novembre 2016.
 

Vous le savez déjà, smartphones et tablettes perturbent votre sommeil, si vous avez le malheur de vous coucher tard avec l’un ou l’autre en main, ou encore de vouloir gérer une insomnie avec un écran. 

On incrimine réguliérement la lumière bleue émise par les écrans, et d’ailleurs, Apple, dans la dernière livraison de son système d’exploitation iOS 10, supprime au maximum la lumière bleue de l’affichage avec la fonction Nightshift, si vous activez la fonction.
 

Il n’y a pas que la lumière bleue qui perturbe votre sommeil

Mais cela ne suffit pas à supprimer l’effet indubitablement néfaste de la lumière émise par ces écrans sur votre sommeil, pour une raison toute simple : votre cerveau confond la lumière de l’écran avec la lumière du jour, très exactement comme si la lumière du jour, même, celle du crépuscule, passait par la fenêtre de votre chambre à travers des volets ou des rideaux trop fins.

Le smartphone la nuit bloque la production de mélatonine

A cause de cette lumière, votre cerveau arrête la production de mélatonine, ce qui empêche votre organisme de passer en mode « repos ». Si l’on ajoute qu’en consultant votre smartphone ou votre tablette, vous éveillez votre cerveau, en le faisant jouer à un jeu, ou en lui faisant lire des e-mails importants ou stressants, ce n’est vraiment pas une bonne idée que de l’allumer au lit.

Un conseil donc : si vous le pouvez, chargez votre smartphone dans une autre pièce, ne le laissez pas posé sur la table de nuit, si c’est trop tentant ! 

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Un caleçon pour lutter contre les ondes des smartphones

Le 16/03/2016,

Des études ont montré que les ondes émanant des téléphones portables jouaient un rôle sur la fertilité masculine en diminuant la teneur en spermatozoïdes du sperme (1).

Pour contrer ce problème, des étudiants-chercheurs allemands ont inventé le « Crown Jewels Underwear » (le sous-vêtement joyaux de la couronne), un caleçon a environ 30 euros, partiellement tissé de fils d’argent, qui repousserait les ondes des téléphones portables.

L’argent est un métal conducteur qui a l’avantage d’être doux pour la peau tout en offrant un certain degré de protection contre les ondes.

L’efficacité du caleçon reste encore à démontrer.

(1) Jessica A. Adams,Tamara S. Galloway, Debapriya Mondal, Sandro C. Esteves et Fiona Mathews, Effect of mobile telephones on sperm quality: A systematic review and meta-analysis, 2014

Source : dailymail.co.uk

Crédit photo : Exclusive Visual – thinkstockphotos.fr

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