Archives par mot-clé : sodas

Obésité : les députés s’attaquent une nouvelle fois aux sodas

Obésité : les députés s’attaquent une nouvelle fois aux sodas

Le 27 octobre 2017.

En France, 15 % de la population est obèse. Pour lutter efficacement contre ce fléau, les députés ont voté une loi qui vise à taxer une nouvelle fois les sodas. Plus la boisson sera sucrée, plus elle sera taxée.

Une nouvelle taxe pour lutter contre l’obésité

Les boissons sucrées sont responsables de nombreux cas d’obésité et de surpoids dans le monde. Pour réduire ce risque, notamment chez les enfants, les députés viennent d’adopter un texte qui met en place une nouvelle taxe sur les sodas : la taxation se déclenchera à partir de 1 gramme de sucre pour 100 ml. Cet amendement a été voté dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Actuellement, l’ensemble des boissons contenant des sucres ajoutés sont taxées à hauteur de 7,53 € par hectolitres. Une formule qui n’était pas assez contraignante selon le législateur. Avec ce nouvel amendement, la taxe passera à une vingtaine d’euros par hectolitre. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est félicité de l’adoption de cette nouvelle taxe et a déclaré partager « pleinement » l’objectif de cet amendement.

15 % à 27 % des sucres ajoutés proviennent des boissons sucrées 

Et de rappeler que cette mesure « ne vise pas à gagner de l’argent » mais qu’il s’agit d’une « simple reformulation d’une taxe pour la rendre plus efficace ». Le rapporteur général du projet de loi, Olivier Véran (LREM, ex-PS), s’est lui aussi montré très satisfait de l’adoption de ce texte. Selon lui, une récente étude de l’INRA a montré que « 15 à 27 % des sucres ajoutés proviennent des boissons sucrées ».

« Les consommateurs excessifs de ces sucres doivent réduire leur consommation de boissons sucrées de 66 % pour atteindre les recommandations nutritionnelles de l’Organisation mondiale de la santé », a-t-il ajouté. Bien évidemment, cette recommandation ne concerne pas les jus de fruits. Consommer du sucre en excès est dangereux pour la santé. Cela augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’arthrose ou encore de certains cancers.

Marine Rondot

À lire aussi 8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Restauration : les sodas à volonté, c’est terminé !

Restauration : les sodas à volonté, c’est terminé !

Le 27 janvier 2017.

Selon un arrêté publié jeudi 26 janvier au Journal Officiel (JO), il est désormais interdit de mettre à disposition du public gratuitement et à volonté des boissons sucrées.

Prévenir les risques d’obésité, de surpoids et de diabète.

Des chaînes de restauration rapide, des centres de vacances ou encore des établissements scolaires, mettaient à disposition des jeunes des fontaines de sodas qui permettaient de se servir à volonté. Un service désormais interdit, conformément aux dispositions de la loi Santé de janvier 2016, qui cherche notamment à prévenir les risques d’obésité, de surpoids et de diabète.

Sont touchés par cette interdiction les « boissons gazeuses et non gazeuses aromatisées, les concentrés comme les sirops de fruits, les boissons à base d’eau, de lait, de céréales, de légumes ou de fruits y compris les boissons pour sportifs ou les boissons énergisantes, les nectars de fruits, les nectars de légumes et produits similaires, dès lors que ces boissons contiennent des sucres ajoutés ou des édulcorants de synthèse », précise l’arrêté.

Boire 1 litre de soda revient à manger 20 morceaux de sucre

Ces fontaines à sodas étaient dans le viseurs des nutritionnistes depuis des années. Ces derniers réclamaient leur suppression pure et simple, car selon eux, elles poussaient les populations les plus défavorisées et par conséquent les plus touchées par l’obésité, à boire trop de boissons sucrées. Quand on sait que boire 1 litre de soda revient à manger 20 morceaux de sucre, on comprend mieux les enjeux.

Dans un rapport, publié mardi 24 janvier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) invitait justement les consommateurs à limiter la prise de boissons sucrées (sodas, mais aussi nectars et jus de fruits) « à moins d’un verre par jour ». Selon ces travaux, consommer du sucre sous forme liquide aurait tendance à tirer l’ensemble de l’apport énergétique vers le haut.

Marine Rondot

8 bonnes raisons d’abandonner les sodas

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Les sodas light pour éviter diabète et prise de poids ? Des experts influencés par Coca-Cola

Les sodas light (« diète ») aident-ils à éviter le diabète et la prise de poids ou au contraire, comme certaines études l’ont suggéré, augmentent-ils le risque de diabète et de prise de poids ? Il est très difficile de le savoir, car Coca-Cola finance plusieurs études et experts qui se prononcent sur le sujet.

L’ONG allemande Foodwatch a obtenu une liste des projets et organismes subventionnés en France par Coca-Cola qui, estime-t-elle, « illustre comment les près de 7 millions d’euros injectés par le géant du soda sont savamment employés à brouiller le débat sur l’obésité et le diabète ».

« Chercheurs, médecins, nutritionnistes, diététiciens ont empoché des sommes rondelettes et prétendu que les boissons light seraient finalement plutôt bénéfiques pour la santé. »

En 2015, rapporte Foodwatch, malgré les fortes pressions des lobbies, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié un rapport qui concluait que les édulcorants intenses n’ont pas d’effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques.

En 2013, une étude de l’Inserm, menée avec plus de 66 000 femmes, montrait que, contrairement aux idées reçues, le risque de diabète de type 2 est plus élevé lorsqu’on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées « normales ».

« Qu’à cela ne tienne », écrit Foodwatch, « Coca-Cola a mis les moyens pour faire croire aux consommateurs que ses produits à base de “faux sucres” – light, zéro, life (stévia) – font partie de la solution. Pour le géant des sodas, des scientifiques français ont ainsi sillonné congrès et conférences et multiplié les publications en chantant les louanges des édulcorants. »

La liste des organismes français financés par Cocal-Cola est la suivante :

  • Fédération française des diabétiques : 268 552 € au moins ;
  • Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719 200 € ;
  • Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1 118 926 € ;
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 € ;
  • Dietecom, 1er salon de la nutrition destiné aux professionnels de la santé : 124 450 € ;
  • CreaBio : 653 798 € ;
  • Université de Poitiers : 228 104 € ;
  • Institut Pasteur de Lille : 22 500 € au moins ;
  • Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85 000 € ;
  • International Prevention Research Institute, IPRI : €690,000.

Pour plus de détails sur les messages livrés au public par ces organisations, voyez le site de Foodwatch.

En août 2015, le New York Times, révélait une stratégie similaire aux États-Unis visant notamment à brouiller la compréhension des rôles respectifs de l’alimentation et de l’exercice dans l’obésité.

Les édulcorants, du moins certains d’entre eux, déclencheraient notamment une réponse de l’insuline, estiment des experts. C’est ainsi qu’ils contribueraient au développement du diabète et à l’obésité (l’insuline ayant pour fonction de favoriser l’utilisation du glucose par les cellules pour produire de l’énergie ou son stockage).

Un article de février 2016 du New York Times citait la professeure Yanina Pepino, de la Washington University School of Medicine’s Center for Human Nutrition, dont une étude, publiée en 2013, montrait une réponse de l’insuline au sucralose (Splenda) : « Jusqu’à ce que nous en sachions plus, nous devrions utiliser des édulcorants non nutritifs (zéro calories) avec modération. Un soda light devrait être une gâterie occasionnelle et non pas quelque chose que vous buvez toute la journée. »

Psychomédia avec sources : Washington University, Foodwatch.
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Obésité : le gaz carbonique des sodas est-il pire que le sucre ?

Les sucres présents dans les sodas sont pointés du doigt comme les principaux responsables du diabète et de l’obésité. Mais une nouvelle étude laisse entendre qu’il y a aurait un autre coupable dans votre canette…

Les sodas sont depuis longtemps dans le collimateur des nutritionnistes pour leur impact très sensible sur la hausse de l’obésité dans tous les pays occidentaux. Principaux responsables pointés du doigt : les sucres (fructose, glucose) présents en grande quantité dans les boissons à bulles.

Mais une nouvelle étude italienne, publiée dans la revue médicale Gastroenterology, suggère que le gaz carbonique des sodas est tout aussi coupable de provoquer le surpoids et le diabète.

«Le CO2 a tendance à interférer et à altérer notre perception du sucre : en perturbant le cerveau, le gaz carbonique l’empêche d’avoir une perception exacte du volume de sucre que nous consommons et nous pouvons avoir envie d’en consommer plus qu’il ne faudrait » explique le Dr Rosario Cuomo, professeur de gastro-entérologie à l’Université de Naples, en Italie. Bref, le gaz carbonique aussi, ferait grossir.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé l’imagerie à résonance magnétique (IRM) pour surveiller les zones du cerveau qui envoient les signaux de satiété. Les conclusions tendraient à expliquer pourquoi il y a une prévalence de l’obésité et des désordres métaboliques chez les buveurs de sodas. De nombreuses études récentes se sont intéressées à l’impact de la consommation quotidienne de sodas sucrés sur notre santé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis, les sodas sont vendus en canettes XXL et représentent 17% des apports caloriques des adolescents. Soit près de 4,5 fois plus que la consommation des ados français !

Pour poursuivre ses recherches sur le lien entre obésité, diabète et consommation de sodas, le Dr Cuomo va étudier les effets sur le cerveau et sur l’organisme du mélange gaz carbonique-édulcorants.

Les sodas nuiraient à la fertilité

Les sodas nuiraient à la fertilité

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Une étude sur l’impact des boissons très sucrées sur l’organisme réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Utah et de l’Institut de l’enfance en Californie (USA), confirment que les sodas pourraient provoquer des problèmes de fertilité et affecter l’instinct de survie.

On savait que la consommation de boissons gazeuses, à raison de 30 à 40 grammes de sucres par canette, peut engendrer des problèmes de santé (cancer, diabète, asthme, obésité,…). Une étude de l’Université de l’Utah et de l’Institut de Californie montre que les sodas ont un effet négatif sur la reproduction et la survie.

D’autres études montrent que les hommes qui consomment l’équivalent d’une canette de soda par jour sont sujets à un risque accru de cancer de la prostate, indique une étude médicale suédoise publiée lundi.

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Calculs rénaux : le risque augmente pour les amateurs de sodas

Des adolescents australiens, en voyage scolaire en Indonésie, ont été drogués par un cocktail à base de méthanol. Hospitalisés d'urgence, deux d'entre eux ont perdu la vue. Le méthanol est régulièrement utilisé dans ce pays pour augmenter le degré d'alcool des boissons ou pour droguer les gens. Les effets peuvent pourtant être grave, allant du simple vomissement, à une cécité définitive ou même un coma conduisant au décès.

Des adolescents australiens, en voyage scolaire en Indonésie, ont été drogués par un cocktail à base de méthanol. Hospitalisés d’urgence, deux d’entre eux ont perdu la vue. Le méthanol est régulièrement utilisé dans ce pays pour augmenter le degré d’alcool des boissons ou pour droguer les gens. Les effets peuvent pourtant être grave, allant du simple vomissement, à une cécité définitive ou même un coma conduisant au décès.

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Outre les effets néfastes sur la santé en terme de surpoids, la consommation de sodas augmenterait de 25 % les risques de calculs rénaux, selon une nouvelle étude américaine. Cette recherche, parue dans la revue Clinical Journal of the American Society of Nephrology, montre également que d’autres boissons comme le café ou encore le thé réduiraient ce risque. Le développement ou non de calculs rénaux serait donc lié au type de boissons consommées.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont invité près de 200 000 personnes à répondre à un questionnaire sur leurs habitudes en terme de consommation de boissons. L’analyse des données recueillies sur près de 8 ans a permis de montrer que les personnes consommant au moins une boisson très sucrée comme par exemple du soda par jour avaient un risque de calculs rénaux de 23 % plus élevé que les personnes qui buvaient ce type de boisson moins d’une fois par semaine. A l’inverse, la consommation de boisson comme le thé, le café ou encore le jus d’orange réduirait ce risque au niveau rénal.

>>>A LIRE AUSSI : Calculs rénaux et sodas, une association à haut risque

Selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui ont travaillé sur cette étude, la survenue de calculs rénaux pourrait dépendre du type de boisson consommé, le risque étant le plus élevé pour les boissons les plus sucrées.

Des études antérieures avaient déjà établis l’association entre la consommation de sodas et la survenue de calculs rénaux. Mais ce n’est pas tout. La consommation excessive et/ou régulière de ces boissons très sucrées pourraient aussi contribuer au développement de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer de la prostate et même… augmenter le risque de dépression. Ce serait aussi pas moins de 180 000 décès dans le monde qui surviendraient en raison de l’absorption de sodas, selon une étude de l’École de Santé publique de l’Université de Harvard dont les résultats ont été présentés en mars 2013 dans le cadre du congrès de l’Association américaine des maladies du cœur.

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Calculs rénaux : le risque est accru pour les amateurs de sodas

Selon une méga étude réalisée auprès de 200 000 personnes, le risque de calculs rénaux serait augmenté de 23 % pour les personnes buvant régulièrement des sodas

Selon une méga étude réalisée auprès de 200 000 personnes, le risque de calculs rénaux serait augmenté de 23 % pour les personnes buvant régulièrement des sodas

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Outre les effets néfastes sur la santé en terme de surpoids, la consommation de sodas augmenterait de 25 % les risques de calculs rénaux, selon une nouvelle étude américaine. Cette recherche, parue dans la revue Clinical Journal of the American Society of Nephrology, montre également que d’autres boissons comme le café ou encore le thé réduiraient ce risque. Le développement ou non de calculs rénaux serait donc lié au type de boissons consommées.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont invité près de 200 000 personnes à répondre à un questionnaire sur leurs habitudes en terme de consommation de boissons. L’analyse des données recueillies sur près de 8 ans a permis de montrer que les personnes consommant au moins une boisson très sucrée comme par exemple du soda par jour avaient un risque de calculs rénaux de 23 % plus élevé que les personnes qui buvaient ce type de boisson moins d’une fois par semaine. A l’inverse, la consommation de boisson comme le thé, le café ou encore le jus d’orange réduirait ce risque au niveau rénal.

Selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui ont travaillé sur cette étude, la survenue de calculs rénaux pourrait dépendre du type de boisson consommé, le risque étant le plus élevé pour les boissons les plus sucrées.

Des études antérieures avaient déjà établis l’association entre la consommation de sodas et la survenue de calculs rénaux. Mais ce n’est pas tout. La consommation excessive et/ou régulière de ces boissons très sucrées pourraient aussi contribuer au développement de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer de la prostate et même… augmenter le risque de dépression. Ce serait aussi pas moins de 180 000 décès dans le monde qui surviendraient en raison de l’absorption de sodas, selon une étude de l’École de Santé publique de l’Université de Harvard dont les résultats ont été présentés en mars 2013 dans le cadre du congrès de l’Association américaine des maladies du cœur.

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Les sodas à l’origine de 180 000 morts par an ?

Obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancer de la prostate sont quelques unes des pathologies pouvant survenir en raison de la consommation excessive et/ou régulière de sodas.

180 000 décès surviendraient dans le monde en raison de la consommation de sodas, selon une nouvelle étude présentée au congrès de l’Association américaine des maladies du cours. Cette recherche est la première à établir de façon exacte le nombre de morts qui auraient pour origine l’absorption de ces boissons sucrées et très caloriques.

Cette nouvelle étude de l’Ecole de Santé publique de l’Université de Harvard permet de mettre en évidence qu’à travers le monde, ce sont les Sud-Américains qui sont les plus amateurs des boissons sucrées et plus particulièrement les Mexicains qui détiennent le record du plus grand nombre de sodas consommés par habitant, les moins friands de ces boissons sucrées étant les Japonais. Les chiffres d’ailleurs ne trompent pas puisque les sodas engendrent 318 morts pour les premiers contre 10 morts seulement pour les derniers (pour 1 million d’habitant)

Une étude a permis d'établir que les boissons gazeuses sucrées feraient 180 000 décès dans le monde par an

Une étude a permis d’établir que les boissons gazeuses sucrées feraient 180 000 décès dans le monde par an

Et qu’on ne s’y trompe pas, même s’il ne s’agit pas de sodas, une étude a montré que 4 sur 5 des smoothies du commerce qu’on croyait loin de tout soupçon au niveau calorique contiendraient plus de sucre qu’une bouteille de 250 ml de Coca-Cola.

Or, les recommandations sont claires : une seule canette de boisson sucrée contiendrait déjà le maximum de sucre ajouté qu’il ne convient de ne pas dépasser par jour.

Une conclusion à cette étude ? Il vaut mieux garder les boissons sucrées pour les jours de fêtes et se contenter de vivre d’amour et… d’eau fraiche ! C’est en effet bien meilleur pour la santé, qu’on se le dise.

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