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Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Lundi 12 novembre 2018.

La maladie de Parkison est un véritable fléau qui touche au minimum 10 millions de personnes dans le monde. Ou plus exactement, 10 millions de malades ont été dépistés, car dans les pays où le système de soins n’est pas suffisament développé, les victimes de cette dégénérescence neuronale sont tout simplement considérées comme séniles.

La thérapie génique à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des dizaines d’équipes de par le monde tentent donc de trouver le remède miracle, capable au moins déjà de ralentir voire de stopper le développement de la maladie. D’autres s’orientent plutôt vers une autre voie : celle consistant à réparer les dommages provoqués par Parkinson. 

Au Japon, une équipe de chercheurs a initié un protocole expérimental d’un genre nouveau. Après manipulation génétique, elle est parvenue à transformer des cellules d’un patient malade en cellules souches pluripotentes. Ces cellules ont ensuite été injectées directement dans le cerveau malade d’un patient atteint de Parkinson. 

Des cellules souches pour réparer le cerveau

Le pari des chercheurs, audacieux, est que les cellules ainsi injectées vont aller directement s’installer dans les zones endommagées par la maladie et contribuer à réparer, restaurer, les fonctions cognitives détruites. 

Pour l’instant, l’équipe n’a communiqué que sur le succès de l’intervention et de la transformation des cellules du malade en cellules souches pluripotentes. Il faudra attendre plusieurs mois avant de savoir si l’injection a amélioré l’état de santé du malade. 

À lire aussi : À propos de la maladie de Parkinson

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Les sirops contre la toux pourraient aussi soigner les AVC

Les sirops contre la toux pourraient aussi soigner les AVC

9/06/2017

Des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Caen (Normandie) ont récemment fait une découverte intéressante : certains sirops contre la toux auraient aussi pour effet de diminuer les risques d’accident vasculaire cérébral (AVC). 

150 000 Français par an font un AVC

Premiers responsables des handicaps à l’âge adulte et deuxième cause de mortalité en France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent 130 000 à 150 000 Français chaque année. À eux seuls, les AVC représentent 10 % des décès annuels. Pourtant, ils sont quasiment imprévisibles. 

Un AVC est en effet provoqué par l’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang, qui empêche le cerveau de s’irriguer correctement. Les AVC ont pour principale conséquence, si ce n’est la mort, des dommages neurologiques irréversibles. Une découverte scientifique récente pourrait permettre d’en prévenir les risques. 

Le sirop contre la toux limite les risques d’AVC

Aussi surprenant que cela puisse paraître, certains sirops contre la toux auraient pour effet secondaire de diminuer les risques d’AVC. Cette découverte, réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Caen (Normandie), se base sur un constat scientifique simple mais efficace. 

Certains sirops contre la toux tels que le Mucosyst, l’Exomuc et le Fluimicil, contiennent une molécule ( N-acétylcystéine) qui a pour effet de casser les liaisons moléculaires du mucus (sécrétions du rhume) et de fluidifier les sécrétions bronchiques. Or, les caillots sanguins qui provoquent les AVC sont composés des mêmes liaisons moléculaires que le mucus. Par conséquent, les sirops contre la toux auraient pour effet secondaire de fluidifier le sang, empêchant alors la formation de caillots sanguins et diminuant donc ainsi les risques d’AVC. 

Marie-Hélène Hérouart 

À lire aussi : AVC : les gestes qui sauvent

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Des cellules souches pour soigner la DMLA, une première au Japon

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie courante chez les personnes âgées. Une maladie qui pourrait sans doute bientôt être soignée grâce à des cellules souches. La science progresse et une nouvelle étape vient d’être franchie en ce sens au Japon.

Des chercheurs transforment des cellules de la peau en cellules rétiniennes

Les exploits scientifiques réalisés grâce à des cellules souches se multiplient dans le monde et une dernière prouesse, réalisée au Japon, vient récemment d’être relayée par Le Figaro Santé. Le quotidien révèle en effet que des chercheurs sont parvenus à transformer des cellules prélevées sur un donneur en cellules rétiniennes, pour soigner un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Cette intervention chirurgicale s’est déroulée dans les locaux du Centre de biologie du développement de l’institut Riken, au Japon, le 28 mars 2017, et selon les premières conclusions des médecins, cette transplantation s’est déroulée avec succès, bien que le patient qui avait accepté de se faire opérer ait été atteint d’une DMLA bien trop avancée pour espérer un quelconque changement.

15 % des plus de 80 ans présentent les symptômes d’une DMLA grave

Bien avant cette opération – et c’est là la réelle prouesse technique de cette opération -, les chercheurs sont parvenus à créer des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) à partir de cellules souches, elles-mêmes créées depuis les cellules matures de la peau d’un donneur anonyme. Cette étude permet à la science de faire un pas de plus dans le domaine. Il y a trois ans, une précédente intervention avait en effet permis la réalisation d’une greffe identique sur une femme de 77 ans, également atteinte de DMLA, mais les cellules utilisées ne provenaient pas d’un donneur extérieur mais d’elle-même.

La prochaine étape de cette étude clinique devra désormais prouver que ces cellules transformées peuvent améliorer la vue des personnes atteintes de DMLA à un stade où des progrès peuvent être réalisés. La dégénérescence maculaire liée à l’âge est la principale cause de malvoyance chez l’adulte de plus de 50 ans et actuellement, selon les chiffres de l’Assurance maladie, environ 15 % de la population de plus de 80 ans présentent une DMLA grave.

 

Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

 Certains médecins refusent de soigner les patients pauvres

Le 6 février 2017.

Certains médecins n’hésitent pas à afficher clairement leur refus de prendre en charge des patients bénéficiant de l’Aide médicale de l’État (AME) ou de la couverture maladie universelle (CMU). Un comportement dénoncé par l’Ordre des médecins.

Refus de soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU

Certains médecins refuseraient de soigner les patients pauvres. C’est en tout cas ce que dénonçaient, début janvier, trois associations : La Fédération des acteurs de la solidarité, le Collectif interassociatif sur la santé et Médecins du monde. Afin de mettre un terme à ces « pratiques illégales et discriminatoires de refus de soins », elles avaient saisi le Défenseur des droits, Jacques Toubon.

Les associations pointaient du doigt spécifiquement douze médecins et dentistes. À côté de leurs noms, sur Doctolib, un site de prise de rendez-vous médical sur Internet, était affiché : « pas de CMU acceptée ». Cette mention serait proprement illégale dans la mesure où la loi oblige les médecins à soigner les patients bénéficiant de l’AME ou de la CMU, et à leur appliquer les tarifs conventionnés, sans dépassements d’honoraires.

Un comportement inacceptable selon l’ordre des médecins

« Un tel comportement est absolument inacceptable, tant sur le plan déontologique que moral », a fait savoir, jeudi 2 février, l’Ordre des médecins, dans un communiqué. L’Ordre a par ailleurs annoncé qu’il allait « saisir les chambres disciplinaires de plaintes à l’encontre de ces médecins ». Un avis encouragé par le Défenseur des droits sur son site Internet qui dénonce avec fermeté les « refus de soins illégaux auxquels sont exposés les bénéficiaires de la CMU-C, de l’Aide à la complémentaire santé (ACS) et de l’AME ».

De son côté, Jean-Paul Ortiz, le patron des syndicats médicaux français, a condamné ces refus mais a cherché à les expliquer : « Beaucoup prennent un rendez-vous chez leur médecin et ne viennent pas », a-t-il estimé au micro d’Europe 1. « Ce sont des populations défavorisées qui n’ont pas ces attitudes de bonne organisation dans leur vie quotidienne ou qui n’ont pas ces réflexes-là. »

Marine Rondot

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Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Le 22 décembre 2016.

Des chercheurs français viennent de mettre en lumière le rôle d’une molécule anti-inflammatoire dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

L’interleukine-2 pour restaurer les connexions neuronales

L’immunothérapie comme réponse à la maladie d’Alzheimer ? L’expérience vient d’être menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui sont parvenus à montrer l’efficacité d’une molécule, l’interleukine-2 (IL-2) sur le rétablissement des capacités cognitives de souris.

Dans la maladie d’Alzheimer, la démence est provoquée par une inflammation des neurones, associée à la formation de plaques d’amyloïdes dans le cerveau. L’administration de cette protéine aux souris qui ont servi à cette expérience, ont permis la réduction de ces plaques et, au bout de quelques semaines, le retour de certaines connexions neuronales.

900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France

« Ce travail fait la preuve de l’intérêt des immunothérapies pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, et notamment de l’intérêt de l’interleukine-2. Ce traitement s’attaque aux conséquences de la maladie, la perte des synapses et les symptômes cognitifs qui l’accompagnent », expliquent leurs chercheurs dans les conclusions de leur étude publiées dans la revue Brain.

Les recherches de ces chercheurs doivent désormais faire l’objet d’investigations supplémentaires, pour déterminer quel pourrait être l’effet de l’interleukine-2 (IL-2) sur l’être humain. La maladie d’Alzheimer touche 900 000 personnes en France. On compte 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 7,7 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

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Extinction de voix : les astuces pour se soigner rapidement

Le 8 décembre 2016.

Avec l’installation du froid, les laryngites débarquent. Pour éviter de perdre sa voix, voici quelques conseils.

Pensez à boire beaucoup

En cas de laryngite, il n’y a pas grand-chose à faire. Un virus ne disparaît pas avec des antibiotiques. En revanche, pour éviter une extinction de voix, il faut adopter quelques bons réflexes. Quand on est malade, il faut éviter à tout prix de hausser la voix, de chanter ou de hurler. Les cordes vocales étant fragilisées, il faut en prendre soin. Dans la mesure du possible, chuchotez ou parlez doucement.

Il est par ailleurs nécessaire de se reposer et de bien dormir, car la fatigue causera aussi des dommages à votre voix en cas d’inflammation du larynx. On vous recommandera également de boire beaucoup. Pour que cela soit encore plus protecteur pour les cordes vocales, buvez des infusions à l’eau tiède et non brûlante, mais aussi du lait avec du miel ou des bouillons.

Humidifier l’air de vos lieux de vie

Quand vous sortez dehors, pensez à bien couvrir votre gorge. Selon Corinne Loie, orthophoniste, vocologiste et chargée de la prévention de la voix à la mutuelle MGEN, « la soie est particulièrement bonne pour protéger le cou car elle permet aussi de détendre le larynx », explique-t-elle dans les colonnes de 20 minutes.

On vous recommandera aussi de bien humidifier l’air de vos lieux de vie grâce à des humidificateurs d’air. Cela vous apportera un vrai confort respiratoire. Enfin, sans surprise, les fumeurs devront impérativement arrêter de fumer. Remplacez vos cigarettes par des pastilles pour la gorge ou des chewing-gums. Ces derniers font saliver et cela soulage les maux de gorge.

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L’étoile de mer, la clé pour soigner la mucoviscidose ?

Le 7 décembre 2016.

L’étoile de mer pourrait être à l’origine d’un traitement pour soigner la mucoviscidose. Une étude clinique est en cours après qu’une molécule a été découverte dans les œufs de cet animal marin.

La roscovitine, une molécule miracle

Un nouvel espoir pour tous les patients atteints de la mucoviscidose vient sans doute d’être découvert chez un animal assez inattendu : l’étoile de mer. Une protéine extraite des œufs de ces animaux marins aurait le pouvoir de renforcer le système immunitaire déficient des personnes touchées par cette maladie génétique rare.

Un chercheur français du CNRS, Laurent Meijer, est à l’origine de cette découverte. Ce dernier est parvenu à prélever, chez l’étoile de mer, de la roscovitine, une molécule qui, depuis, fait l’objet d’une étude clinique dirigée sur 36 patients, dans neuf hôpitaux français.

Des vertus anti-inflammatoires et antibactériennes

Cette molécule a montré ses vertus antibactériennes et anti-inflammatoires. Elle favoriserait également l’efficacité du système immunitaire chez ces patients. Les chercheurs à l’origine de cette découverte ont également montré que la roscovitine était un formidable inhibiteur de protéines kinases, ces mêmes protéines qui sont anormalement actives chez les patients atteints de mucoviscidose.

L’essai clinique, dont l’objectif est de tester la résistance des patients à ce nouveau médicament potentiel, pourrait offrir de nouvelles perspectives de traitement aux 6 000 patients français. La mucoviscidose est considérée comme une des maladies génétiques les plus fréquentes en France. Elle touche principalement les fonctions digestives et respiratoires de ceux qui en sont atteints et les complications qui en découlent impactent leur espérance de vie. De nombreux espoirs thérapeutiques ont été soulevés ces dernières années.

À lire aussi : Dépistage néonatal de la mucoviscidose

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Des cellules souches pour soigner le cœur

Le 13 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université Shinshu de Matsumoto au Japon est parvenue à greffer à des singes des cellules souches de cœur issues d’autres primates. Une première.

Pas de rejet par le système immunitaire

Régénérer des cœurs endommagés de singes en leur greffant des cellules cardiaques dérivées de cellules souches d’un autre primate. Telle est la prouesse scientifique que viennent d’accomplir des chercheurs japonais. Selon leurs travaux, parus dans la revue Nature, cette greffe n’entraînerait pas de rejet par le système immunitaire des singes.

Cette expérience ouvre de belles perspectives pour les scientifiques. Certains envisagent en effet déjà le développement de banques de cellules souches humaines, compatibles avec la majorité de la population pour réparer un cœur après un infarctus, par exemple. Cette découverte permettrait, par ailleurs, d’éviter « le long processus qui consiste à reprogrammer les cellules du patient », selon le Pr Sian Harding, un spécialiste de la médecine régénératrice de l’Imperial College de Londres.

Le cœur pompait en moyenne 8 % de sang en plus

Dans le détail, les chercheurs ont prélevé des cellules de peau chez un singe, qu’ils ont reprogrammées pour obtenir des cellules de muscle cardiaque. Ces cellules ont été ensuite « implantées dans le cœur de cinq macaques souffrant d’un infarctus artificiellement provoqué ». 12 jours après la greffe, le cœur des singes était en meilleure santé et pompait en moyenne 8 % de sang en plus. Petite ombre au tableau : des tachycardies ont été observées chez les animaux greffés.

Il est encore trop tôt pour espérer voir se développer ces banques de cellules souches humaines, cependant les chercheurs japonais espèrent pouvoir tester leur découverte chez l’homme d’ici quelques années. « Nous avons encore quelques obstacles, comme le risque de formation d’une tumeur ou encore d’arythmie (rythme cardiaque irrégulier) », a fait savoir le Pr Yuji Shiba, l’un des co-auteurs de l’étude.

À lire aussi : AVC : des cellules souches pour retrouver ses fonctions motrices

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La France veut s'inspirer des Suédois pour soigner ses prématurés

Le 30 septembre 2016.

En matière de néonatalité, la Suède fait figure de modèle. Dans son hôpital de Huddinge, des médecins ont récemment accueilli des députés français, pour leur faire visiter cet établissement où les parents sont totalement impliqués dans le parcours de santé de leur enfant.

Deux députés français veulent prendre la Suède comme modèle

Pour soigner ses bébés prématurés, la France veut s’inspirer du modèle suédois. Et pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour permettre aux parents d’accompagner le parcours médical de leur enfant né trop tôt, elle peut compter sur l’acharnement d’associations qui se mobilisent en faveur d’une refonte de notre système d’accueil des familles à l’hôpital.

Il y a quelques jours, l’association SOS Préma a ainsi fait découvrir à deux députés français, Isabelle Le Callennec et Arnaud Richard (Présidente, et membre du Groupe d’Études « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale), les coulisses d’un hôpital suédois à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Durant leur visite du service de néonatologie de l’hôpital Karolinska de Huddinge, dans l’agglomération de Stockholm, ces deux députés ont eu le loisir de découvrir un bâtiment fait pour les familles.

Un hôpital où tout tourne autour des familles

« Ici, tout est pensé pour des familles qui resteront parfois des mois », présente ainsi, la présidente de l’association SOS Préma, Charlotte Bouvard, dans des propos repris par Le Parisien. Dans cet hôpital, les parents des bébés soignés peuvent vivre un semblant de vie quotidienne. Des lits sont mis à leur disposition, une buanderie a été créée uniquement pour eux. Dans ce service, les parents sont totalement impliqués dans le parcours de soin de leur enfant, car, comme l’explique le professeur Björn Westrup, interrogé par le quotidien français, « qui mieux que des parents peut prendre soin du prématuré et l’aider à se développer ? ».

Chaque année en France, 60 000 bébés prématurés passent les premières semaines de leur vie dans un hôpital. Ce nombre tend à augmenter, puisqu’on a assisté à une explosion de 25 % de naissances prématurées depuis 1995. Un chiffre qui illustre l’importance d’établir, dans les hôpitaux, des dispositifs qui impliquent davantage les parents, acteurs à part entière de la bonne santé de leur enfant.

À lire aussi : L’accouchement prématuré

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