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Erreurs médicales et autres préjudices lors des soins : conseils aux patients (OMS)

À l’occasion de la première Journée mondiale de la sécurité des patients, qui se tient le 17 septembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance une campagne de prévention.

« Dans les pays à revenu élevé, jusqu’à un patient sur 10 est victime d’effets préjudiciables pendant qu’il reçoit des soins à l’hôpital », indique l’OMS.

La moitié d’entre eux sont considérés comme pouvant être évités.

Dans les pays de l’OCDE, les préjudices causés aux patients pourraient entraîner plus de 6 % des journées d’hospitalisation.

« Les erreurs les plus importantes sont liées au diagnostic, aux prescriptions et à l’utilisation des médicaments. (…) Jusqu’à 25 %, des patients souffrent de complications provoquées par des soins chirurgicaux à risque et, chaque année, un million de personnes décèdent pendant un acte chirurgical ou immédiatement après. »

Aux États-Unis, par exemple, « environ 5 % des adultes sont confrontés à des erreurs de diagnostic, c’est-à-dire une incapacité à identifier la nature d’une maladie de manière précise et rapide. Environ la moitié de ces erreurs risquent de provoquer de graves préjudices ».

« Aux États-Unis, des travaux de recherche approfondis sur les autopsies menés ces dernières décennies ont montré que les erreurs de diagnostic intervenaient dans environ 10 % des décès. »

« La promotion de la sécurité des patients doit passer par la participation de ces derniers et par la possibilité pour les agents de santé de signaler des erreurs, d’en tirer les enseignements et de travailler dans un climat de bienveillance », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Les agents de santé doivent être davantage responsables et bénéficier de la formation nécessaire pour réduire les erreurs. »

« La participation des patients est cruciale pour renforcer la sécurité des soins. On peut ainsi réduire de 15 % la charge des préjudices. »

L’OMS incite les patients et leurs aidants à :

  • participer activement à leurs propres soins ;

  • poser des questions : la sécurité des soins de santé commence par une bonne communication ;

  • s’assurer de donner des informations exactes sur leurs antécédents de santé

Le 17 septembre, plusieurs villes du monde afficheront leur soutien à ce thème en éclairant certains de leurs monuments en orange : le jet d’eau de Genève, les pyramides du Caire, la tour Menara de Kuala Lumpur, l’Opéra royal de Mascate et le pont Zakim de Boston en font partie.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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Investir dans les soins à domicile plutôt que dans les maisons des aînés, conseille un démographe (Québec)

 », estime le démographe Jacques Légaré, professeur à l’Université de Montréal.

Il vient de faire paraître dans les Cahiers québécois de démographie, avec Michaël Boissonneault et Yann Décarie, un article qui propose divers scénarios de projections concernant la population canadienne âgée d’ici 2051, rapporte un communiqué de l’université.

Les babyboumeurs qui s’approchent de l’âge où ils présenteront des problèmes de santé liés au vieillissement représentent un « défi démographique sans précédent », souligne le chercheur.

Selon des projections, les besoins en hébergement pourraient quadrupler d’ici le prochain quart de siècle au Canada. « Étant donné le contexte politique, je ne crois pas qu’un gouvernement quel qu’il soit puisse multiplier par quatre le nombre de lits disponibles dans les établissements publics de santé pour les personnes âgées », indique le démographe.

Par ailleurs, les projections « n’ont pas suffisamment tenu compte de l’évolution de certaines caractéristiques, notamment du fait que de plus en plus de gens âgés souhaitent demeurer chez eux ».

« Chose certaine, l’accroissement de la population vieillissante hébergée dans des centres de soins infirmiers comporte un coût qui continuera de croître. Durant la campagne électorale provinciale qui a porté François Legault au pouvoir le 1er octobre dernier, la Coalition Avenir Québec s’est engagée à remplacer les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) par des “maisons des aînés” comptant de 70 à 130 lits. La première phase du projet prévoit à elle seule la construction de 30 immeubles au coût de un milliard de dollars. »

« Vous savez, il en coûte beaucoup moins cher de laisser les aînés chez eux que de les envoyer dans un CHSLD, fait observer M. Légaré. Mais actuellement, on met trop peu d’efforts et d’argent dans ce secteur. »

La recherche en démographie montre que les ressources consacrées aux soins et services prodigués à domicile « devront prendre en compte une augmentation possiblement plus importante que prévu du nombre de personnes requérant des soins et des services à domicile ».

L’argent devrait être investi davantage dans les ressources humaines affectées au soutien à domicile que principalement dans les ressources immobilières, estime-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Précarité : de nombreuses femmes n’ont pas accès aux soins

Le 7 juillet 2017.

Dans un rapport remis à la secrétaire d’État en charge de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, le Haut conseil à l’Égalité a tenu à alerter sur la situation de femmes en grande précarité en France qui renoncent à se faire soigner faute de moyens.

Les femmes plus touchées par la précarité que les hommes

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes vient de remettre au gouvernement un rapport sur le difficile accès aux soins des femmes qui vivent dans une grande précarité. Selon ce rapport, que nos confrères de BFM TV ont pu consulter, les progrès accomplis en matière de santé « ne profitent pas à toutes et tous et les inégalités sociales perdurent ». Et il se trouve que les femmes sont plus touchées par la précarité que les hommes.

Le Haut conseil à l’Égalité rappelle en effet que les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres et 62 % des emplois non qualifiés. Mais comment expliquer cette différence ? Les femmes sont plus souvent isolées, seules à s’occuper des enfants, avec des horaires de travail contraignants et de faibles moyens financiers, notent les auteurs du rapport. Elles seraient aussi plus nombreuses à souffrir de troubles psychologiques.

Le cercle vicieux de la précarité

Pour donner quelques exemples, les ouvrières meurent plus de maladies cérébro-cardiovasculaires que le reste des femmes : leur taux de mortalité est en moyenne trois fois supérieur à celui des cadres et professions intermédiaires. Cette précarité les enferme dans un cercle vicieux puisque plus elles sont pauvres, plus elles sont en surpoids, plus elles fument et plus elles boivent de l’alcool.

Sans compter qu’une femme qui ne se rend plus chez le gynécologue, faute de moyens, ne se fera pas dépister régulièrement pour les cancers du sein et de l’utérus et mettra ainsi davantage sa santé en danger. Pour limiter ces inégalité le rapport recommande notamment de rembourser à 100 % les soins dispensés aux victimes de violences de genre, mais également une automatisation de l’accès à la CMU complémentaire pour les bénéficiaires du RSA.

À lire aussi : Accès au soin : la « fracture sanitaire » s’aggrave

Marine Rondot

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La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

La justice britannique ordonne l’arrêt des soins d’un bébé atteint d’une grave maladie

Le 13 avril 2017.

Au Royaume-Uni, la vie d’un bébé atteint d’une grave maladie incurable a été placée entre les mains de la Justice. Cette dernière a ordonné l’arrêt des soins du petit Charlie mais la famille de l’enfant pourrait bien faire appel.

Le juge veut laisser Charlie « mourir dans la dignité »

C’est une décision très difficile et d’une extrême gravité qu’a dû prendre un tribunal britannique, mardi 11 avril, en se penchant sur le cas du petit Charlie, un bébé de 8 mois atteint d’une maladie mitochondriale rare qui a tellement endommagé son cerveau que, selon les médecins qui le soignent, il ne pourra jamais guérir. Dans ce dossier, ces derniers ont plaidé pour un arrêt des soins tandis que les parents se battent pour tout tenter pour sa guérison.

Contre l’avis des parents, le juge Nicholas Francis a décidé que les médecins pouvaient arrêter les traitements pour laisser Charlie « mourir dans la dignité ». Avant de rendre sa décision, ce juge s’était déplacé au Great Ormond Street Hospital de Londres pour constater de lui-même l’état de santé du bébé.

Les parents de Charlie pourraient faire appel de la décision de la Justice

Les parents de Charlie pourraient désormais faire appel de cette décision. Ces derniers ont mené une grande campagne sur Internet, qui leur a permis de récolter près de 1,4 million d’euros. Avec cette somme d’argent, ils comptaient jusqu’ici faire transférer leur enfant aux États-Unis où une thérapie innovante est pratiquée. Mais selon des informations du Guardian, le cas de Charlie serait aujourd’hui trop avancé pour que même ces traitements laissent espérer une chance de guérison.

Sur BBC Radio 4, l’avocate de la famille de Charlie a évoqué une décision qui avait anéanti les parents du bébé. Ces derniers ont quelques jours pour décider s’ils feront appel ou non. Sur Internet, ils avaient toutefois affirmé qu’en cas d’arrêt des soins de leur enfant, tout l’argent récolté serait donné à la recherche médicale.

À lire aussi : Mourir dans la dignité: une vraie réflexion

Sybille Latour

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Nouveaux tarifs pour les soins dentaires : ce qui va changer

Nouveaux tarifs pour les soins dentaires : ce qui va changer

Le 17 mars 2017.

Le ministère de la Santé a dévoilé le 9 mars dernier la réforme des tarifs des soins dentaires. À quoi faut-il s’attendre ? Les dentistes ont déjà fait part de leur mécontentement.

Plafonner le tarif des prothèses

Marisol Touraine a fait savoir que le gouvernement avait validé la nouvelle grille tarifaire qui devrait entrer en vigueur à partir de 2018. Des tarifs qui devraient permettre aux patients de dépenser moins en se rendant chez le dentiste. Le tarif des prothèses, notamment, va être plafonné progressivement. Aujourd’hui, le prix d’une couronne dentaire, par exemple, peut coûter entre 400 € et 1 000 €, selon le praticien ou la région.

En 2018, la pose d’une couronne ne pourra plus dépasser les 550 €. Un plafond qui devrait passer à 510 € en 2020. Par ailleurs, la base de remboursement de ces couronnes passera de 107,5 € à 120 € en 2019. Pour les 5,52 millions de patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), le prix maximal pour une couronne passera de 230 € à 250 €.

Les soins conservateurs et de prévention seront revalorisés

Pour calmer la colère des dentistes, le gouvernement a fait savoir que les soins conservateurs et de prévention seront revalorisés : un chirurgien-dentiste pourra facturer 67 € la restauration d’une dent sur un type de carie, contre 41 € actuellement. Mais que le patient se rassure, il n’aura pas à dépenser plus. Les frais supplémentaires seront pris en charge par la Sécurité sociale et la mutuelle.  

En revanche, les tarifs de la consultation (23 €), du détartrage (28,92 €) ou des radiographies dentaires ne changeront pas. Le gouvernement a par ailleurs annoncé la « création d’examens bucco-dentaires de suivi pour les jeunes à 21 ans et à 24 ans, pris en charge à 100 % ». Selon Marisol Touraine, un chirurgien-dentiste devrait gagner en moyenne 7 600 € d’honoraires supplémentaires d’ici à 2021. 

Marine Rondot

À lire aussi : Accès au soin : la « fracture sanitaire » s’aggrave

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Maladie de Lyme : inquiétudes concernant le nouveau protocole de soins à venir (France)

Un nouveau protocole de soin pour la maladie de Lyme devrait être présenté par la Haute autorité de Santé (HAS) en juillet, a annoncé, le 19 janvier, la Direction générale de la Santé à l’issue du premier « comité de pilotage du plan de lutte contre la maladie de Lyme » mis en place après la présentation d’un plan national 29 septembre, rapporte Le Figaro.

Un dépliant d’information portant sur la prévention sera aussi diffusé en mars.

Pour l’heure, rapporte Le Figaro, les médecins doivent appliquer les conclusions d’une conférence de consensus datant de 2006. Cela suppose notamment qu’ils doivent utiliser le test de diagnostic Elisa très largement reconnu comme peu fiable, notamment par le Haut Conseil à la Santé publique dans un avis émis en 2014.

De plus, la conférence de consensus ne reconnaît pas l’existence d’une forme chronique de la maladie et limite les cures d’antibiotiques à trois semaines maximum, ce que contestent certains experts, dont le Pr Christian Perronne (Hôpital de Garches), qui s’appuient sur plusieurs études scientifiques pour considérer que des cures d’antibiotiques prolongées peuvent être nécessaires chez certains patients.

Le protocole de diagnostic et de soins annoncé pour juillet dépendra « de la composition du groupe » chargé d’élaborer ce nouveau protocole, s’inquiète Marie-Claude Perrin, présidente de l’association de malades Lyme Sans Frontières.

Elle redoute, a-t-elle mentionné à l’AFP, le poids qu’y prendra la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), majoritairement favorable au protocole officiel actuel. « La présence de la SPILF dans les réunions de travail, sans que la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques) ne soit conviée, est inacceptable. Les membres de la SPILF sont à la fois juge et partie », estime France Lyme.

Quant au dépliant d’information, il déçoit les associations qui réclamaient une « vraie campagne » d’information nationale, avec des spots télévisés notamment.

« C’est en effet le seul point sur lequel s’accordent toutes les parties concernées par Lyme : il est tout à fait possible de se prémunir efficacement contre les morsures de tiques à l’origine de la maladie, notamment en adoptant une tenue adaptée pour aller en forêt (bottes, vêtements couvrants, éventuellement répulsif, et au retour surveillance attentive de la peau avec arrachage précautionneux des tiques qui y seraient éventuellement accrochées) », résume Le Figaro.

Pour plus d’informations concernant la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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Quels tarifs pour les soins dentaires sur 5 ans ?

Les dentistes ne sont pas chirurgiens esthétiques

Les dentistes et l’Assurance Maladie ont entamé des discussions pour définir les tarifs des soins dentaires pour les 5 prochaines années. Une importance capitale pour les Français qui doivent assumer un important restant à charge.

Les soins dentaires sont mal remboursés

Les soins dentaires ne sont pas bien pris en charge. Il reste en effet en moyenne 25 % du moment des dépenses dentaires (10,6 milliards en tout) pour la poche des assurés, alors que l’assurance Maladie prend en charge 33 % et 39 % pour les mutuelles santé.

A Paris, les tarifs d’une couronne sont assez disparates, de 327 euros pour les praticiens les moins chers à 686 euros pour les plus onéreux. L’Assurance Maladie ne prend en charge que 75,25 euros. Les Français qui n’ont pas les moyens – et ils sont nombreux – renoncent aux soins.

Vers un changement dans le remboursement des soins dentaires

Actuellement le remboursement des soins dentaires dépend d’un accord d’une trentaine d’années  assurance des remboursements moindres sur les traitements de base (comme le soin des caries), et permettant aux dentistes de fixer librement leurs tarifs sur les soins prothétiques.

De nouvelles négociations sont en cours, quasiment à l’inverse des premiers accords. En effet, l’Assurance Maladie accepterait de mieux rembourser les soins de base contre un plafonnement des couts des prothèses.

Les syndicats de dentistes demandent une revalorisation des actes et le remboursement des nouveaux soins en raison des évolutions techniques. Les syndicats sont ainsi prêts à réclamer 2,5 milliards d’euros supplémentaires au régime général, contre un plafonnement des soins comme pour la pose de couronne.

La question est encore de savoir jusqu’à combien les dentistes sont prêt à plafonner ce type de soins. Les négociations sont en cours jusqu’à fin janvier. Sans accord d’ici là, la ministre de la Santé a promis de trancher début février.

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En raison de soins dentaires trop chers, 38% des français finissent par y renoncer

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Parce que les soins dentaires sont bien trop chers et surtout bien mal remboursés – le restant à charge étant hors de portée de nombreux foyers – ils sont de plus en plus nombreux à y renoncer de manière totale ou partielle. Une nouvelle étude menée par Santéclair ne fait malheureusement que le confirmer. Elle a consisté en l’analyse des cas patients ayant fait établir un devis dentaire. Un an plus tard, Santéclair a vouly avoir si les traitements avaient ou non été engagés. Et les résultats sont formels :un reste à charge élevé constitue un véritable frein pour l’accès aux soins. Pour info cette enquête a porté sur 500 dossiers d’assurés – collectés de façon aléatoire hors bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) .

Et il en ressort qu’un renoncement au soin a été constaté dans 38% des cas. Autre constat : dans 17,6% des cas, les patients n’ont donné qu’une suite partielle à leur traitement. Et plus c’est cher plus le taux de renoncement est important. Près d’un patient sur deux passe en effet son chemin en cas de reste à charge supérieur à 1000 €. Au-delà de 2000 € de reste à charge, seul un patient sur 5 les mène jusqu’à leur terme.


News Santé

Un meilleur remboursement des audioprothèses pour l’accès aux soins

Les appareils d'audio prothèse coûtent cher

L’accès aux soins est en dangers en France, et notamment pour les postes de santé les plus onéreux, comme l’audioprothèses par exemple. Un récent rapport préconise une meilleure prise en charge de ce type de soins pour améliorer l’accès aux soins.

Vers un meilleur remboursement de l’audioprothèse ?

Le syndicat national des audioprothésistes, l’UNSAF vient de remettre un rapport sur la situation française en matière de couverture d’audioprothèse. Ce rapport amène à la conclusion selon laquelle un meilleur remboursement de l’audioprothèse  améliorerait le nombre de personnes appareillées, et devant l’être.

Le rapport précise que 2 millions de personnes portent un appareil alors que 3 millions devraient en porter. En raison, un cout élevé des appareils auditifs, approchant les 1 500 euros par oreille selon le rapport. Son objectif est d’interpeller les pouvoirs publics.

Mieux prendre en charge l’audioprothèse

Pourquoi mieux prendre en charge ? Parce que les Français les plus modestes ont difficilement accès à ce type de soins. Selon le rapport, le restant à charge avoisinerait 1000 euros par oreille, l’assurance maladie ne prenant en charge que 120 euros par oreille. Même avec une bonne complémentaire santé, la prise en charge n’est pas assez élevée.

Pour les spécialistes du secteur, il s’agirait de discrimination sociale, réclamant ainsi une prise en charge plus élevé de la part du régime obligatoire. Mais les mutuelles santé ont également leur rôle à jouer.

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Soins palliatifs: Touraine annonce 40 millions d’euros supplémentaires en 2016

SANTE – La ministre de la Santé veut mettre fin à l’inégalité dans l’accès aux soins, une «injustice, tant sociale que territoriale, inacceptable»…

Une réponse aux «inégalités» qui «persistent» dans l’accès aux soins palliatifs. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé samedi une enveloppe de 40 millions d’euros supplémentaires en 2016 pour les développer.

>> A lire aussi: Les meilleurs soins palliatifs du monde sont prodigués au Royaume-Uni

Cette augmentation, «prévue par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l’année 2016, s’inscrit dans le plan triennal pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie» que le président de la République avait annoncé en décembre 2014 et que Marisol Touraine «présentera en détail prochainement».

«Un progrès majeur de notre médecine contemporaine»

Ce plan vise quatre objectifs: «développer les prises en charge de proximité» via les équipes mobiles de soins palliatifs, créer de «nouvelles unités de soins palliatifs dans les territoires les plus dépourvus», mieux informer les patients et «accroître les compétences des professionnels en donnant priorité à la formation, en soutenant la recherche et en renforçant la culture palliative».

«Les soins palliatifs, qui permettent d’apaiser les souffrances des personnes en fin de vie, constituent un progrès majeur de notre médecine contemporaine. Mais l’accès à ces soins reste aujourd’hui très inégal selon les territoires. Cette injustice, tant sociale que territoriale, est inacceptable», commente la ministre.

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