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Voyez comment votre durée de sommeil influence le risque d’attraper le rhume au contact du virus

Les personnes qui manquent de sommeil ont un risque beaucoup plus élevé de contracter le rhume que celles qui dorment plus, selon une étude publiée dans la revue Sleep.

Le psychiatre Aric Prather et le psychologue Sheldon Cohen, respectivement des universités de Californie à San Francisco et Carnegie Mellon, ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 164 volontaires âgés de 18 à 55 ans, qui ont accepté d’être exposés à un virus du rhume. Ils ont répondu à différents questionnaires et leur sommeil était mesuré au moyen d’un actigraphe porté au poignet et d’un journal quotidien durant la semaine précédant l’étude.

Ils sont ensuite restés cloîtrés pendant cinq jours dans une chambre d’hôtel où le virus du rhume leur a été administré par le biais de gouttes nasales. Des échantillons étaient prélevés quotidiennement pour mesurer la réponse au virus.

Voici la proportion des participants qui ont eu le rhume selon leur temps de sommeil :

  • plus de 7 heures : 17,2 % ;
  • 6 à 7 heures : 22,7 % ;
  • 5 à 6 heures : 30 % ;
  • moins de 5 heures : 45,2 %.

Le manque de sommeil était un facteur plus déterminant que tout autre facteur considéré dans l’étude : âge, niveau d’anticorps au début de l’étude, variables psychologiques, stress, éducation, revenus, tabagisme, indice de masse corporelle…

Psychomédia avec sources : UC San Francisco, Sleep.
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Cinq conseils concernant le sommeil pour diminuer les migraines

Par Dr Elizabeth Leroux, M.D., FRCPC, auteure de La Migraine, Au-delà du mal de tête

Les liens entre la migraine et le sommeil sont multiples. Le sommeil peut soulager ou déclencher une crise, ce qui constitue un des grands paradoxes apparents relatifs aux migraines.

Le manque de sommeil est un déclencheur fréquent et puissant des crises identifié par plus de 40 % des patients. À l’inverse, le fait de dormir plus tard qu’à l’habitude peut aussi contribuer aux fameuses migraines de fin de semaine – une forme détestable de la migraine qui empêche de profiter des jours de congé. Les horaires irréguliers, sur appel ou comptant des gardes de nuit, ainsi que le fait d’avoir de jeunes enfants ou un partenaire dont le sommeil est agité sont des situations susceptibles d’augmenter la fréquence des migraines.

Dormir reste un des traitements classiques pour soulager une crise. Les patients rapportent souvent que les médicaments aident, mais tant qu’ils n’ont pas dormi, la crise n’est pas vraiment terminée. Cependant un pourcentage important des migraines survient durant le sommeil profond ou au petit matin. Ces crises nocturnes ou présentes au petit matin sont souvent difficiles à traiter, car la douleur est déjà bien installée au réveil. Cette tendance des migraines à survenir durant le sommeil s’accentue avec l’âge, puisque le pourcentage de migraineux rapportant de telles crises passe de 16 % dans la vingtaine à 58 % après l’âge de soixante ans.

Plusieurs théories pourraient expliquer ce lien entre migraine et sommeil. Durant le sommeil profond, il y a un certain degré de rétention de gaz carbonique, puisque la respiration ralentit. Le CO2 est un vasodilatateur puissant des artères cérébrales. Il est donc possible que la vasodilatation survenant naturellement durant certains stades du sommeil induise des migraines. Par ailleurs, le sommeil est géré par plusieurs zones du tronc cérébral situées à proximité des noyaux responsables des crises migraineuses. Il est possible qu’une activité électrique plus importante de ces centres déclenche des crises.

Peut-on réduire la fréquence des crises en modifiant les habitudes de sommeil ? Une étude très intéressante menée par le Dr Anne Calhoun a tenté de répondre à cette question. Un groupe de patients souffrant de migraine chronique a fait l’objet d’une intervention sur le sommeil. Le groupe actif a reçu cinq conseils « réels » et le groupe placebo a reçu des conseils « neutres » qui ne devaient pas, en théorie, améliorer la qualité du sommeil des sujets. Le résultat a été encourageant ! En tout, 35 % des patients qui avaient reçu les conseils réels avaient eu moins de crises, alors qu’aucun patient du groupe contrôle ne s’était amélioré. Par la suite, les deux groupes ont reçu les conseils réels et, six semaines plus tard, près de la moitié des patients s’étaient améliorés dans chaque groupe.

Cinq conseils concernant le sommeil pour diminuer les migraines

1. Horaire de sommeil régulier qui prévoit de sept à huit heures de sommeil par nuit.

2. Cesser de lire, d’écouter la télévision ou de regarder un écran au lit.

3. Utiliser une technique de visualisation pour faciliter l’endormissement.

4. Souper quatre heures ou plus avant de se coucher et limiter les boissons à deux heures avant le coucher.

5. Cesser de faire des siestes le jour.

En conclusion, il est possible de réduire ses migraines en améliorant la qualité de son sommeil. Une bonne hygiène de sommeil peut être rétablie en quelques semaines, mais dans certains cas un encadrement professionnel (thérapie cognitivo-comportementale) et l’utilisation temporaire de médicaments sont nécessaires. L’utilisation chronique de somnifères est à proscrire tant que les habitudes de sommeil ne sont pas corrigées. Comme pour tout essai thérapeutique, un calendrier devrait être tenu pour observer l’effet des modifications apportées.

 

Pour plus de conseils concernant la migraine, lire La Migraine, Au-delà du mal de tête

Aussi disponible en format numérique 

 

Nombre de pages : 192

Année d’édition : 2015

ISBN : 9782895686743

 

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le sommeil : gage d’une bonne santé

Pour vivre en bonne santé, il est fondamental de bien dormir. La 15e journée du sommeil qui a eu lieu le 27 mars a été l’occasion de le rappeler une nouvelle fois. La plupart des insomniaques ont en fait perdu l’habitude de dormir. Il leur faut donc réapprendre à dormir dans des centres spécialisés, souvent très prisés, comme celui de l’Hôtel Dieu à Paris. Les patients participent à un atelier sophrologie pour apprendre à lâcher prise. « C’est souvent lié au trop plein de stress accumulé, on apprend les techniques pour évacuer les tensions », explique Caroline Rome, sophrologue.

Thomas a été confronté à l’insomnie pendant de nombreuses années. Il ne dormait que quelques heures par nuit. « Je devenais irritable, associable, j’avais des problèmes de relation avec les autres. Je ne tenais pas, je me faisais licencier au bout de quelques mois », se souvient-il. Un entrepreneur a eu l’idée de lancer un service de coaching en ligne pour aider ceux qui ont des difficultés à dormir. Un Français sur trois dit souffrir d’insomnie.

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News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Un sommeil de qualité pour une meilleure libido ?

Crédits photo : © Fotolia

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Une solution pour booster votre libido ? Dormez mieux et plus longtemps ! Voilà la conclusion d’une étude américaine menée durant 14 jours sur 171 femmes.

Elle révèle que la qualité et la durée du sommeil peuvent influer sur le désir féminin du lendemain.

«Dans le domaine de la recherche, peu d’attention a été portée sur l’influence du sommeil sur le désir sexuel et l’excitation. Mais ces résultats indiquent qu’un manque de sommeil peut diminuer le désir sexuel et l’excitation chez les femmes» a déclaré le Docteur David Kalmbach, principal auteur de l’étude.

Les chercheurs ont ainsi constaté que, pendant une nuit donnée, les femmes ayant dormi un peu plus avaient un désir sexuel plus élevé le lendemain. Pour chaque heure de sommeil supplémentaire, la probabilité d’avoir des rapports intimes le lendemain serait supérieure de 14%.

Les scientifiques ont toutefois préciser que trop de sommeil pouvait aussi atténuer la sensibilité génitale au lendemain.


News Santé

Boostez votre peau pendant votre sommeil avec Boots

Boostez votre peau pendant votre sommeil avec Boots
Pendant le sommeil, la peau répare les dégats causés durant la journée par les stress extérieurs. Mais avec le temps, ce travail de régénération intensive est moins efficace.Boots Laboratories a donc développé l’Huile de Nuit Active, un soin spécifique qui apporte à la peau la nuit tout ce dont elle a besoin pour se renouveler et être plus jeune, plus éclatante et plus saine au réveil.

Dans cette texture huile légère et non grasse, Boots Laboratories a réuni des vitamines antioxydantes, 9 huiles naturelles et un cocktail d’actifs anti-âge.

A commencer par des cellules souches de framboise qui activent les gènes de l’hydratation, la synthèse d’acide hyaluronique et des lipides de la peau tandis que la Radiance Boosting Technology permet de réduire la surproduction de mélanine et de combattre ainsi les taches.

Les huiles naturelles (amande douce, olive, fruit de la passion, macadamia, argan…) ont quant à elles été sélectionnées une à une pour leurs propriétés nourrissante, hydratante, adoucissante, repulpante ou encore anti-âge.

Rapidement appliquée et absorbée, utilisée seule ou sous les Crèmes de Nuit Serum7, l’Huile de Nuit Active est un véritable soin booster de peau à adopter dès 30 ans, quel que soit son type de peau.

(Huile de Nuit Active Serum7, Boots Laboratories. Disponible en pharmacies et parapharmacies. Flacon stiligoutte 30ml, prix indicatif : 29,90 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Apnée du sommeil: pour être remboursés, les malades devront accepter le télé-flicage…

Pour la première fois en France, le remboursement d’un traitement par la Sécurité sociale est fonction du comportement du malade assuré social. Un comportement surveillé à distance par la télémédecine. «Télé-flicage», dénoncent ceux qui voient ici un premier exemple des futures menaces sanitaires pour les libertés individuelles. Simple cohérence, répond l’assurance maladie.

L’affaire a été récemment révélée sur le site automesure.com par le Dr Nicolas Postel-Vinay. Elle concerne les personnes souffrant d’«apnée du sommeil». Il s’agit ici de pauses respiratoires  dues à une obstruction de la gorge au niveau du pharynx. Ces arrêts de la respiration de plusieurs  secondes peuvent se répéter jusqu’à une centaine de fois (ou plus) durant la nuit. Cette maladie chronique est un handicap majeur.

Source d’inconfort durant la nuit, elle a diverses conséquences durant la journée (fatigue chronique, somnolence) et peut être la cause, au fil du temps, de  pathologies cardiovasculaires. Entre un et trois millions de personnes concernées en France.

Il existe aussi un traitement salvateur de référence: la pression positive continue (PPC). Son principe est d’administrer un flux d’air qui maintient la gorge ouverte et prévient ainsi les apnées. Il faut pour cela accepter (et ce n’est pas toujours simple) le port d’un masque qui doit impérativement rester appliqué sur le nez durant la nuit. Principe: administrer un flux d’air qui maintient la gorge ouverte et prévient ainsi  les apnées. Aujourd’hui en France, environ 500.000 personnes sont équipées à leur domicile d’un appareil à PPC.

Ce matériel est installé gratuitement au domicile via un système de location. Coût moyen d’environ 20 euros par semaine. Les caisses d’assurance maladie prennent en charge 60% de cette somme, le reste l’étant par les assurances complémentaires. Ce n’est pas le patient qui bénéficie du remboursement, mais le prestataire qui a installé l’appareil.

Jusqu’à présent, les malades disposaient de machines qui étaient contrôlées deux fois par an par le prestataire.  Puis vint un arrêté du ministère de la Santé. Il prévoit, en substance, que seuls les patients qui suivent bien leur traitement continueront à être pris en charge par l’assurance-maladie. 

Une dépense non justifiée de 80 millions

La puissance publique leur laisse trois mois pour parvenir à mieux respirer. Si ce n’est pas le cas, deux mois supplémentaires sont pris en charge à 50%. Puis l’appareil est retiré au malade sauf s’il prend en charge le coût de son fonctionnement.

Depuis le 1er octobre, ces nouvelles règles sont obligatoires pour les patients qui démarrent un traitement. A partir de 2016, elles s’imposeront à tous les malades. Dans une réponse écrite au Sénat en avril 2013, le ministère de la Santé soulignait que les remboursements pour ces traitements avaient atteint 360 millions d’euros en 2011, soit une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente. Or, dans 20% des cas, le patient n’est pas observant et n’utilise pas le matériel de PPC mis à sa disposition. Le ministère évoquait alors une «dépense non justifiée» de près de 80 millions d’euros par an.

Ces machines sont équipées de systèmes de télémédecine qui permettent d’analyser les flux d’air que reçoit le malade –ce qui permet de savoir avec précision s’il utilise bien son appareil et pour quelle durée. «C’est la première fois en France que la prise en charge d’un traitement se fait sur des critères d’observance des patients», déclarait mi-janvier au quotidien La Croix le Dr Marc Sapène, responsable du pôle «apnée du sommeil» à la clinique Bel-Air de Bordeaux. «Ces nouvelles règles instaurent un “flicage” des patients par le biais de la télémédecine», s’insurge de son côté Alain Murez, président de la Fédération française des insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR) qui a engagé une action devant le Conseil d’Etat. Un jugement sur le fond est  attendu après un rejet du référé-suspension.

L’apnée du sommeil, puis les hypertendus, les cirrhotiques?

Tout le monde n’est pas opposé au nouveau système parfois qualifié de «politique du bâton». «Une vaste majorité des patients traités par PPC pour un syndrome d’apnée obstructive du sommeil se déclarent « globalement satisfaits » du télésuivi de l’observance thérapeutique», vient ainsi de se féliciter la fédération des prestataires de santé à domicile (PSAD), qui réunit huit entreprises privées ou associatives qui installent et assurent la maintenance des appareils, sondage à l’appui.

La plupart des pneumologues concernés estiment normal de responsabiliser les patients dès lors que le traitement est remboursé par la collectivité. D’autres considèrent aussi que ces nouvelles règles ont été instaurées de manière précipitée et dans le plus grand secret. «Est-ce que demain, on cessera de rembourser les hypertendus qui ne prennent pas leurs médicaments, demandent certains médecins. Ou les cirrhotiques qui continuent à boire?»

«Depuis 2004, on constate une tendance visant à mieux rembourser les patients vertueux, ceux qui respectent les règles du médecin traitant ou qui acceptent les médicaments génériques, explique Claude Le Pen, économiste de la santé à l’université Paris-Dauphine. Mais, à ma connaissance, c’est la première fois qu’on conditionne une prise en charge à une observance médicale. Cela ouvre un débat sur la responsabilisation financière des patients qui, en France, a toujours été sensible.»

JeanYves Nau

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Le sommeil, plus actif que le Prozac pour lutter contre la dépression?

Alors que la dépression concerne plus de 350 millions de personnes dans le monde selon les données de l’OMS, les recherches d’un laboratoire américain sur ce trouble mental pourraient bien aboutir au traitement, «le plus efficace depuis l’introduction du Prozac en 1987», rapporte le New York Times. Et ça passe par le traitement de l’insomnie.

Les personnes dépressives sont en général sujettes à l’insomnie. En 2012, le Figaro Santé notait, qu’entre insomnie et dépression, «plus qu’un lien de cause à effet, il s’agirait d’une association, d’une comorbidité».

Par exemple aux Etats-Unis, la dépression touche 18 millions de personnes chaque année, et plus de la moitié d’entre elles ont des insomnies, rapporte le NYT. En France, près de 9 millions de personnes ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie, selon des chiffres de l’INPES de 2005. On ne sait pas combien d’entre eux sont insomniaques. En revanche, de manière plus générale, selon le Figaro, un Français sur cinq souffre d’insomnie chronique, dont 9% d’insomnie sévère.

L’idée est simple:

«Soigner des personnes dépressives de leur insomnie pourrait doubler leur chance de guérir complètement.»

Le Dr Colleen E.Carney, l’auteure du rapport présentant les premiers résultats d’une série de quatre études, explique sur son blog:

«Améliorer le sommeil chez les personnes atteintes de dépression produit de bien meilleurs taux de guérison de la dépression que notre approche actuelle de la dépression qui consiste à ne traiter que la dépression, nos résultats pourraient donc améliorer concrètement le traitement de la dépression.»

La thérapie utilisée par Carney s’appelle la Cognitive behavioral therapy for insomnia (thérapie cognitive et comportementale pour l’insomnie). Elle consiste à apprendre aux patients à respecter un horaire fixe de lever, à sortir de leur lit pendant les périodes d’éveil, éviter des activités comme manger, lire ou regarder la télévision dans son lit, et éliminer les siestes pendant la journée.

Et les premiers résultats sont probants:

«87% des patients qui ont résolu leur insomnie en quatre sessions de “talk therapy”, à raison de deux par semaine, ont aussi vu les symptômes de la dépression disparaître après 8 semaines de traitement, que ce soit avec des antidépresseurs ou un placebo, soit à peu près deux fois la proportion de ceux qui n’ont pas réussi à venir à bout de leur insomnie.»  

Pour l’instant pourtant ces conclusions sont à relativiser, puisque l’enquête du Dr Carney n’a été menée que sur 66 patients. Il va donc falloir attendre les résultats des autres équipes de scientifiques (Stanford, Duke et l’université de Pittsburgh) pour avoir une idée plus précise de l’efficacité réelle du dispositif.

Pour patienter, il y a toujours les pâtisseries qui semblent être assez efficaces. 

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Coucher son enfant à heures fixes contribue à un bon développement cérébral

Des recherches anglaises montrent que le développement cérébral des jeunes enfants peut dépendre d’un horaire de coucher régulier.

Des scientifiques de l’University College de Londres ont trouvé que le manque de rigueur sur l’heure du coucher au quotidien pouvait avoir des effets sur l’horloge biologique de l’enfant et par conséquent les aptitudes cérébrales à se souvenir et à enregistrer de nouvelles informations.

Leurs résultats ont montré que les effets étaient particulièrement frappants chez les petits de trois ans. Les enfants de cette classe d’âge avaient de moins bons résultats en math, en lecture et en repérage dans l’espace que les petits du même âge qui se couchaient tous les jours à la même heure.

« Trois ans semble être l’âge où l’on perçoit les effets les plus importants », a noté la chercheuse Amanda Sacker.

« Si un jeune enfant se couche à des horaires irréguliers, il ne synthétise pas toutes les informations autour de lui et aura plus de difficultés lorsqu’il sera plus grand », et d’ajouter, « cela lui fait prendre une direction plus compliquée ».

Amanda Sacker et son équipe ont analysé des données de 11.178 Anglais alors âgés de sept ans qui entrent désormais dans l’adolescence.

Alors que l’heure à laquelle les enfants se couchaient n’avait que très peu voire aucune conséquence sur leur performance à différents tests, le fait de ne pas avoir d’horaire de coucher fixe influait grandement sur les résultats.

Les résultats étaient plus significatifs pour les filles. En effet lors de tests passés à l’âge de trois, cinq et sept ans, les filles ayant des horaires de couchers moins fixes enregistraient de moins bons résultats que leurs camarades. Pour les garçons moins bien réglés, leurs résultats aux tests étaient moins bons dans deux catégories d’âge sur trois.

Cette étude est parue en ligne le 8 juillet dans Journal of Epidemiology and Community Health.