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Des cellules souches greffées sur un cœur d’une femme, une avancée française

Elle va bien, deux mois et demi après l’opération : « Tout se passe bien, je suis calme ». Une patiente de 68 ans qui souffrait d’une altération de sa fonction cardiaque a subi une greffe de cellules cardiaques, dérivées de cellules souches embryonnaires, a été réalisée le 21 octobre 2014 par le professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Les médecins français parlent d’un essai novateur, une importante avancée médicale. .

Les jeunes cellules cardiaques obtenues à partir des cellules souches embryonnaires en laboratoire ont posées sous forme de patch sur la zone malade du cœur de la patiente. Un « tri » a été auparavant effectué en laboratoire pour développer un concentré de jeunes cellules cardiaques, en écartant les cellules restées au stade embryonnaire qui comportent un risque de tumeur.

Les cellules souches embryonnaires dites « pluripotentes », représente un fort potentiel thérapeutique car elles sont capables de fabriquer toutes sortes de tissus (cardiaques, musculaires, etc.). Il y a un an, un patient de 77 ans, « en bout de course », intransplantable et « très demandeur », avait également été traité, mais n’a pas survécu en raison de son mauvais état général et de multiples pathologies, sans que le patch ne soit en cause

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Des ‘mini-cerveaux’ créés en laboratoire à partir de cellules souches

Des chercheurs sont parvenus à concevoir des « mini-cerveaux » à partir de cellules souches. Grâce à cette incroyable réussite, les scientifiques espèrent pouvoir étudier des maladies et les premières étapes de développement du cerveau.

Alors que le cerveau cache encore bien des mystères, malgré toutes les études dont il fait l’objet, c’est une avancée majeure qu’ont réalisée des chercheurs de l’Institute of Molecular Biology (IMB) de Vienne en Autriche. Pour la première fois, ils sont parvenus à créer dans des boîtes de Petri des « organoïdes cérébraux », c’est à dire des amas de tissus cérébraux en trois dimensions.

Ce « mini cerveau » comprend même des parties du cortex ou encore de l’hippocampe. Et ces structures présentent toutes les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont utilisé des cellules souches pluripotentes induites (iPS) qu’ils ont mis en contact avec des nutriments considérés comme essentiels pour le développement cérébral. Grâce à cela, les cellules se sont peu à peu changées en cellules nerveuses.

Puis ce « tissu » a été suspendu sur une structure en gel qui a permis aux cellules de s' »auto-organiser » en organoïdes de la taille d’un pois, aboutissant à une structure en 3 dimensions. « Si vous fournissez les bons nutriments, les cellules ont une incroyable capacité de s’auto-organiser », a commenté Madeline Lancaster du IMB citée par The New Scientist.

Un aperçu de cerveau précieux pour les chercheurs

Ces « mini-cerveaux », dénués de circulation sanguine, ont ensuite survécu plusieurs mois dans un bioréacteur, grâce à l’oxygène et aux nutriments fournis. « Ce système de culture en 3D développe une variété de régions cérébrales capables d’influer les unes sur les autres », indique un résumé de l’étude repris par l’AFP.

Grâce à cela, les auteurs de cette étude espère bien (…)

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Création de cellules souches embryonnaires humaines : une première !

Une équipe américaine vient de réaliser l'exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

Une équipe américaine vient de réaliser l’exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

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Des scientifiques américains viennent de réussir un exploit. Ils sont parvenus à créer, grâce au clonage, des cellules embryonnaires à partir de cellules adultes et non plus à partir de cellules d’embryon. Jusqu’à présent, cette technique qui avait été utilisée avec succès chez les animaux, donnant naissance à la première brebis clonée de l’histoire appelée Dolly avait toujours échoué chez les êtres-humains.

L’équipe de Shoukrat Mitalipov de l’Université des sciences et de la santé et du Centre national de recherche sur le primate de l’Oregon viennent de montrer qu’il est possible de créer des cellules souches embryonnaires à partir de donneurs humains adultes. La technique qui est la même que celle qui avait été utilisée pour créer la brebis Dolly, a consisté à transplanter du matériel génétique d’une cellule de peau adulte dans un ovocyte dont l’ADN avait été retiré. En cultivant les cellules obtenues à partir de cet embryon cloné et en les cultivant dans un milieu adapté, les scientifiques ont été capables de les transformer en cellules cardiaques qui se sont mises à battre spontanément.

Grâce à ce procédé, il devient donc possible de « refabriquer » des neurones, des cellules de muscles ou de coeur à partir de cellules souches d’un individu adulte. L’espoir est de remplacer les cellules endommagées ou détruites par les accidents de la vie ou la maladie par de nouvelles cellules issues du clonage et d’éviter également le phénomène de rejet comme c’est le cas lors d’une greffe.

Pour des raisons éthiques, la plupart des laboratoires avait abandonné cette technique de création de cellules souches à partir du clonage.

Une autre approche pour créer des cellules souches existe. Elle a été mise au point par le Pr Shinya Yamanaka de l’université de Kyoto, qui a obtenu le Prix Nobel de médecine en 2012. Il a réussi à fabriquer chez la souris à partir de cellules de la peau, des cellules souches nommées iPS (induced Pluripotent Stem cells). L’approche est différente puisque ce procédé ne passe pas par le clonage mais grâce à la mise en présence de cellule de la peau et de certains gènes, les cellules adultes redeviennent des cellules souches. Cette nouvelle cellule pourra ensuite se transformer en d’autres cellules.

Alors, cellules souches iPS ou cellules souches issues du clonage ? En l’état actuel des recherches, ni l’une ni l’autre des approches n’a fait ses preuves en clinique. D’un côté comme de l’autre, il faut s’assurer que ces cellules souches fabriquées « artificiellement » puissent se développer normalement et ne présentent aucun danger sur le long terme. Ces deux techniques sont toutefois porteuses d’espoir au niveau thérapeutique mais aussi de craintes principalement au niveau du clonage. Si on parvient en effet à fabriquer de nouvelles cellules de foie, de coeur, etc à partir du clonage, pourra-t-on un jour créer un être-humain entier cloné comme pour la brebis Dolly ? Pour le moment, cela semble digne d’un bon film de science-fiction… mais jusqu’où ira-t-on et quels en seront les conséquences ?

Une équipe américaine vient de réaliser l'exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

Une équipe américaine vient de réaliser l’exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

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