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61 % des hommes souffrent de troubles de l’érection

61 % des hommes souffrent de troubles de l'érection

Le 22 avril 2019.

Les Français victimes de troubles de l’érection se multiplient. D’après une étude publiée par l’Ifop ce 22 avril, 61% des hommes sont concernés. 

Multiplication des troubles de l’érection

En 2015, 44% des Français déclaraient déjà rencontrer des troubles de l’érection. Quatre ans plus tard, ce sont désormais six hommes sur dix qui peinent à épanouir leur sexualité. 

Ces chiffres révélés dans une étude publiée  par l’Ifop le 22 avril, s’expliqueraient par la relation croissante des Français aux écrans et à la pornographie, deux éléments détruisant la libido. Un phénomène inquiétant : chez les Français de moins de 35 ans, les abonnés à Netflix et les plus friands de réseaux sociaux ou de pornographie sont majoritairement touchés par des troubles de l’érection. 

Un sujet tabou pour les patients

Les chercheurs ayant réalisé cette étude pour l’Ifop constatent également que les citadins (46%) sont plus sujets aux troubles de l’érection que les campagnards (36%). Deux tiers des hommes ayant expérimenté ce souci reconnaissent par ailleurs qu’il s’agit d’un véritable complexe. 

Bilan : le sujet est tabou. 72% des hommes victimes de troubles de l’érection n’en parlent pas à un professionnel de la santé et 33% d’entre eux mentent à leur partenaire, prétextant la fatigue, pour masquer leur impuissance. Cesser de regarder les écrans dans son lit et consulter un médecin peut favoriser la reprise d’une activité sexuelle normale. 

Flore Desbois

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Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Le 18 janvier 2018.

Une nouvelle étude scientifique s’est intéressé aux méfaits des boissons énergisantes. Des chercheurs canadiens viennent d’illustrer le danger de ces substances en révélant que plus de la moitié des jeunes qui en consomment en ressentent les effets néfastes sur leur santé.

Palpitations cardiaques, nausées, voire même convulsions

Les jeunes qui consomment des boissons énergisantes sont très nombreux à ressentir les effets négatifs des ingrédients qu’elles contiennent. C’est le constat dressé par des chercheurs de l’université de Waterloo, au Canada, dans une récente étude publiée dans la revue de l’Association Médicale canadienne, CMAJ Open.

Les auteurs de cette étude affirment en effet que pas moins de 55,4 % des jeunes, amateurs de ces boissons, ressentiraient des effets néfastes sur leur organisme. La taurine, la caféine ou toute autre substance contenue dans tous ces breuvages sont responsables de ces effets, qui peuvent se traduire par divers symptômes.

Les boissons énergisantes sont particulièrement déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes

Dans le détail, les jeunes qui ont été interrogés au cours de cette étude ont remarqué avoir ressenti des tremblements, des nausées, des palpitations cardiaques, voire même des convulsions pour certains. S’ils sont nombreux à ne pas avoir réagi à ces manifestations, plus de 3 % d’entre eux ont déclaré être allé voir un médecin à la suite d’une réaction anormale de leur organisme.

Les boissons énergisantes font régulièrement l’objet d’études scientifiques qui sont unanimes pour déconseiller leur consommation, surtout lorsque celles-ci sont mélangées avec de l’alcool. Elles sont en outre particulièrement nocives chez les enfants et les femmes enceintes.

Gaëlle Latour

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67 % des moins de 50 ans souffrent d’herpès selon l’OMS

L’herpès de type 1 (HSV-1) toucherait plus de 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans dans le monde, selon des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui viennent d’être publiés dans la revue scientifique Plos One. Plus de la moitié des moins de 50 ans, soit 67 % serait ainsi affecté par cette maladie sexuellement transmissible qui est la plus répandue dans les pays développés.

L'herpès touche 2/3 des moins de 50 ans dans le monde

L’herpès peut être de deux types : l’herpès de type 1 et l’herpès de type 2 dont les différences se situent principalement dans le mode de transmission et la zone de contamination.

Si L’herpès de type 1, une maladie liée au virus herpes Simplex de type 1 (HSV-1),  se manifeste par des poussées de “boutons de fièvre” autour de la bouche et se transmet principalement par contact avec les muqueuses buccales, la salive, les surfaces labiales ou péri-orales, l’herpès de type 2 (HSV-2), se transmet, quant à lui, lors d’une relation sexuelle. La transmission du virus dans ce dernier cas conduit à une infection caractérisée par l’apparition de petites vésicules douloureuses sur les parties génitales. Il toucherait 417 millions de personnes de moins de 50 ans dans le monde,

Les frontières entre les deux catégories d’herpès sont cependant étroites puisque  l’OMS rappelle à juste titre que l’herpès de type 1 peut également causer des infections au niveau génital lors de rapports sexuels oraux. 140 millions de personnes entre 15 et 49 ans seraient ainsi infectées par l’herpès génital à cause du virus de type HSV 1 et ceci principalement sur le continent américain, en Europe et dans le Pacifique occidental.

Le virus de type 1 toucherait en Afrique et dans la région de la Méditerranée orientale 87 % et 75 % des moins de cinquante ans respectivement. En Amérique, 49 % des femmes et 39 % des hommes en dessous de 50 ans seraient affectés par le virus, contre 69 % des femmes et 61 % des hommes en Europe.

La maladie est très contagieuse, et particulièrement pour le cas de l’herpès génital qui peut être asymptomatique, augmentant le risque de transmission de façon importante, raison pour laquelle l’OMS a souhaité alerter sur la nécessité de communiquer à l’égard des jeunes pour les inciter à se faire dépister avant d’avoir le premier rapport sexuel non protégé.

Selon la directrice du département de santé reproductive de l’OMS : ” L’accès à l’éducation et à l’information sur l’herpès et les MST est crucial pour protéger la santé des jeunes avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs”.

Une préoccupation d’autant plus grande qu’aucun traitement ne permet actuellement de guérir de la maladie.Une fois affectée, une personne devra suivre un traitement antiviral, pour limiter les symptômes et éviter les poussées. Les scientifiques cherchent actuellement à développer des vaccins pour prévenir de futurs infections.

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Les employés-modèles souffrent d’addiction à Internet hors du temps de travail

La British Psychological Society a publié les résultats d’une recherche qui prouve que les personnes qui se sentent surchargées par leur travail et sous pression, utilisent internet de manière compulsive pendant leur temps libre comme une stratégie d’adaptation.

Cette recherche présentée à la Conférence annuelle à Brighton a été menée par le Docteur Cristina Quinones-Garcia de la Northampton Business School et le professeur Nada Korac-Kakabadse de la Henley Business School. Ils ont demandé à 516 individus de 18 à 65 ans, employés ou non, de répondre à un questionnaire qui évalue leur stabilité émotionnelle, leur charge de travail, leur satisfaction dans la vie et leur utilisation compulsive d’internet.

60% d’entre eux ont répondu utiliser internet de manière compulsive, se connectant par exemple fréquemment à leur boîte mail professionnelle en dehors de leur temps de travail: une habitude directement liée à une surcharge de travail. Un usage d’internet qui pourrait se révéler malsain et contreproductif, rapporte le quotidien néo-zélandais le Timaru Herald, puisque responsable de symptômes mesurables de manque. Des symptômes qui peuvent mener à terme à un isolement, à la dépression et à l’anxiété.

Les chercheurs ont remarqué que les personnes sans emploi passaient également beaucoup de temps en ligne, leur addiction n’étant tout de même pas aussi forte que celle des travailleurs. Selon le site Science Daily, qui rapporte les propos des chercheurs:

«Ces personnes qui utilisent la technologie pour pouvoir travailler en dehors des heures de travail ont tendance à avoir beaucoup de succès dans leur travail, mais ont un risque élevé de développer d’autres problèmes

Le Telegraph s’est concentré sur les dangers de cet usage compulsif d’internet et cite un professeur d’éthique de la Henley School of Business: 

«Ce comportement compulsif arrive quand les travailleurs franchissent une frontière invisible et que leur usage d’internet devient malsain […] Ils passent de plus en plus de temps en ligne, se réveillent trois fois par nuit pour vérifier leurs e-mails, leurs habitudes alimentaires deviennent irrégulières, les relations souffrent et ils deviennent totalement absorbés et se sentent anxieux quand ils sont séparés de l’ordinateur.»

Les chercheurs ont demandé aux employeurs et entreprises de ne pas sous-estimer les risques d’une surcharge de travail, tels que des burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel).

Pour Sara Chatwin psychologue néo-zélandaise, il est important de combattre l’intrusion du travail pendant son temps libre. Les stratégies de ce combat devraient être personnelles mais le site Timaru Herald propose ici quelques solutions: être honnête avec son boss sur le travail en dehors des heures de bureau, installer une réponse automatique après réception de mails qui précise son absence du bureau. L’idée serait aussi d’éviter les conversations sur le travail et les deadlines et d’organiser ses temps libres comme on organise son temps de travail. Le Timaru Herald propose également de créer des environnements et des espaces sans technologie, particulièrement dans la chambre.

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