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Smartphones : près de la moitié des jeunes risquent à terme de souffrir de pertes auditives

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alerte sur les dangers d’une utilisation excessive des écouteurs et casques sur smartphones : les jeunes sont exposés à des volumes de son trop élevés et risquent des pertes auditives importantes.

L’exposition « prolongée et excessive » des jeunes à des sons forts pointée du doigt

Les smartphones et nous, c’est une véritable histoire d’amour… Principalement les jeunes, qui passent parfois une partie de la journée les écouteurs vissés aux oreilles pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. Cette pratique inquiète L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui tire la sonnette d’alarme dans un communiqué publié le 12 février dernier.

« Près de 50% des personnes âgées de 12 à 35 ans, soit 1,1 milliard de jeunes, risque une déficience auditive due à une exposition prolongée et excessive à des sons trop forts, parmi lesquels la musique écoutée au moyen des appareils audio personnels », c’est-à-les smartphones ou les lecteurs MP3. Voici la conclusion alarmante de l’OMS.

Une nouvelle norme pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels

Afin de protéger l’audition et sécuriser l’écoute principalement des jeunes, l’OMS s’est associée à l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour publier une nouvelle norme internationale pour la fabrication et l’utilisation des appareils audio personnels. Les jeunes « doivent comprendre que s’ils perdent l’audition, elle ne reviendra plus. Cette nouvelle norme OMS-UIT permettra de bien mieux préserver ces jeunes consommateurs pendant qu’ils profitent de quelque-chose qu’ils aiment beaucoup. » explique le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’OMS rappelle que c’est une urgence, car plus de 5% de la population mondiale – soit 466 millions de personnes – souffre de déficience auditive incapacitante, dont 34 millions d’enfants et on estime que d’ici 2050, plus de 900 millions de personnes, 1 sur 10, auront une déficience auditive incapacitante. Toujours selon l’OMS, adopter des mesures de santé publique, notamment à travers cette nouelle norme, permettrait d’éviter la moitié des cas de déficience auditive.

Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

Nous serions très nombreux à souffrir d’hallucinations

Le 16 février 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Royal College of Surgeons, en Irlande, de très nombreuses personnes souffriraient d’hallucinations.

Les hallucinations ne sont pas réservées aux schizophrènes

Les patients souffrant de troubles affectifs bipolaires, de schizophrénie ou d’autres psychoses sont souvent victimes d’hallucinations. Mais ils ne seraient pas les seuls. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry. Selon ces travaux, nous serions très nombreux à avoir des hallucinations sans même nous en rendre compte.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 7 400 personnes au Royaume-Uni, pendant un an. Ils ont ainsi pu constater que 4,3 % des participants avaient eu des hallucinations visuelles ou auditives, pendant cette expérience. Certains souffraient de troubles mentaux, mais à l’évidence, pas tous. Les hallucinations pouvaient arriver dans les cas de dépression ou de fortes anxiétés.

La dépression et l’anxiété peuvent conduire à des hallucinantions

« Nous considérons, en psychiatrie, que les hallucinations sont une des caractéristiques de la psychose », a commenté le Pr. Léa Surugue, dans l’International Business Times « Mais après avoir examiné toute une gamme de maladies mentales, nous avons constaté que les hallucinations pouvaient être des symptômes qui se produisent dans un large éventail de troubles mentaux, à l’instar de la dépression ou l’anxiété. »

Forts de ce constat, les chercheurs ont estimé qu’il ne fallait pas trop rapidement ranger les personnes qui avaient souffert d’hallucinations dans la case des patients atteints de troubles mentaux graves. Ces expériences sont extrêmement perturbantes et ne doivent pas être stigmatisantes pour les patients. On peut être en bonne santé et entendre des voix. Ces travaux devraient être utiles pour le personnel soignant, qui saura mieux accompagner les personnes qui auraient à en souffrir

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires

Le 7 octobre 2016.

Selon une enquête de l’Ifop pour l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), la fondation Arthritis et la Société française de rhumatologie, 1 jeune sur 3 souffre de douleurs articulaires.

1 Français sur 2 souffre de douleurs articulaires

Le 12 octobre se tiendra la journée mondiale contre les rhumatismes. Une occasion de faire le point sur un phénomène qui touche de plus en plus de personnes. Une étude menée par l’Ifop pour l’Inserm révèle en effet qu’un Français sur deux souffre de douleurs articulaires. Et trop peu nombreux sont ceux qui savent mettre des mots sur ces douleurs.

« La plupart d’entre eux n’associent pas leurs douleurs ostéo-articulaires avec la possibilité d’être soigné pour des rhumatismes », explique l’Inserm, dans un communiqué. Pourtant « les maladies articulaires sont des maladies dont l’impact sur la qualité de vie, le sommeil, mais aussi la mortalité est majeur. » La douleur articulaire est par ailleurs la cause principale d’arrêts maladie.

Les jeunes ne sont pas épargnés

Mais ce qui interpelle dans cette étude, c’est l’âge de plus en plus jeune des personnes qui souffrent de rhumatismes. Souvent associée aux grands-parents, une douleur articulaire « n’est pas forcément une problématique de personnes âgées », rappelle Lionel Comole, directeur de la fondation Arthritis. Selon l’étude de l’Ifop, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24  ans, souffre de rhumatismes.

Et ces maux ne sont pas sans conséquences pour la santé. Saviez-vous, par exemple, que souffrir d’arthrose du genou augmente votre risque de mortalité cardiovasculaire de 50 % ? « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins », explique Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ». Des traitements existent, demandez conseil à votre médecin.

Pour en savoir plus : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

Les Nouvelles de PasseportSanté.net