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Source de calcium, de fibres… : attention à l’influence des mentions valorisantes des emballages de mauvais aliments

« La Commission européenne aurait dû établir en 2009 un système de profil nutritionnel des aliments, destiné à encadrer les allégations nutritionnelles et de santé parfois fallacieuses affichées par les fabricants sur les aliments transformés », selon une législation votée par l’Union européenne en 2006.

« Mais les travaux ont pris du retard », 10 ans de retard…, dénoncent des associations de consommateurs européennes, relayées par l’UFC-Que Choisir.

Ces associations, par la voix du Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), demandent depuis des années un encadrement de ces pratiques afin « qu’un aliment globalement peu intéressant du point de vue nutritionnel (trop gras, trop sucré, trop salé) ne puisse afficher des mentions valorisantes du type “source de calcium”, “pauvre en gras”, “riche en fibres” ou encore “renforce le système immunitaire” ».

Le système de profil nutritionnel attendu « empêcherait l’industrie alimentaire de fabriquer des aliments et des boissons mauvais pour la santé qui paraissent plus sains qu’ils ne le sont », rappelle le BEUC dans un communiqué.

« Seuls les produits sains méritent une allégation. »

« Le Beuc exige donc que Bruxelles publie un rapport avant les prochaines élections européennes, en mai 2019. »

Pour plus d’informations sur les aliments ultra-transformés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, BEUC.
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L’activité sexuelle, source de santé et de longévité… même chez les mouches

Publiée dans Science, une étude expérimentale américaine montre que chez la mouche drosophile, la frustration sexuelle entraîne stress, problèmes de santé et raccourcissement de la durée de vie.

Des chercheurs de l’Université du Michigan se sont penchés sur la libido de la mouche drosophile (Drosophila melanogaster) et plus particulièrement sur les effets de la frustration sexuelle. Pour cela, ils ont employé trois techniques différentes. La première a consisté à placer des mâles génétiquement modifiés pour produire des phéromones femelles parmi des mâles ‘intacts’.

Le but était que ces derniers aient le sentiment d’être dans un environnement sexuellement riche sans toutefois avoir l’accès à des femelles. La deuxième technique a consisté à manipuler chez ces mouches les neurones spécifiques responsables de la perception des phéromones. Enfin, la troisième a consisté à manipuler dans le cerveau de ces insectes, les zones liées à la récompense sexuelle (zones qui sécrètent un groupe de composés associés à l’anxiété ainsi qu’à la libido).

Au cours des trois expériences, les chercheurs ont observé le comportement et l’état de santé des mouches. Ils ont ainsi observé chez les mâles sexuellement frustrés une baisse rapide des réserves de graisse et de la résistance à la famine, un stress accru et une durée de vie plus courte. Des effets négatifs partiellement renversés chez les individus auxquels les chercheurs permettaient (enfin) de copuler.

La frustration sexuelle, un problème de santé

« Nos résultats nous permettent de mieux comprendre comment la perception sensorielle et l’état physiologique sont intégrés dans le cerveau pour affecter la santé à long terme et la durée de vie », explique Scott D. Pletcher, du Département de génétique moléculaire et de physiologie intégrative de l’Université du Michigan, auteur principal de l’étude.

« La génétique et la neurobiologie de pointe utilisées dans cette recherche nous (…)

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Créer de l’énergie avec de l’urine

Des chercheurs de l’université de Bristol Robotics Laboratory ont mis au point un procédé permettant d’utiliser l’urine comme nouvelle source d’énergie !

À l’heure où les énergies renouvelables apparaissent comme une nécessité dans notre contexte énergétique, des chercheurs britanniques ont trouvé le moyen de recharger nos téléphones grâce à notre urine ! En effet, le pipi associé à des piles à combustibles microbiennes va permettre de créer de l’électricité grâce au phénomène de putréfaction. L’urine contient deux composés pouvant être une source d’hydrogène: l’ammoniac et l’urée. La multiplication des microbes est ainsi accélérée dans le seul but de produire plus d’électricité. Ce procédé était déjà possible avec de l’eau. Cependant, l’innovation ici réside dans le fait que les atomes d’hydrogène dans une molécule d’urée sont moins fortement liés que dans une molécule d’eau, donc plus faciles à séparer. L’hydrogène généré à partir d’urine dans un procédé d’électrolyse demande donc moins d’énergie.

Pour le moment, le procédé n’est pas assez développé, il permet seulement de passer quelques appels. Mais à terme, les scientifiques y voient le futur moyen d’alimenter nos salles de bain. D’autres voient plus grands. Le potentiel de cette technologie est bien sur accru dans des lieux à forte fréquentation. Dans un immeuble de bureaux par exemple, pour 200 à 300 employés, 2 kilowatts de puissance pourraient être généré. Même si cela ne suffit pas à alimenter tout l’immeuble, l’utilisation d’urine reste une solution envisageable. Le festival AfroReggae au Brésil a déjà expérimenté l’idée. En effet, les organisateurs ont installé des urinoirs un peu partout dans les rues de Rio de Janeiro. Étant relié à des turbines et une dynamo, l’urine s’est écoulé dans les tuyaux. Avec un peu de pression, de l’énergie a été créé et stocké dans des batteries pour ensuite alimenter le son du festival. Ajouté aux économies d’énergie, ce procédé a aussi permis d’inciter les festivaliers à uriner dans le total respect de l’hygiène publique !

Mais là où cette technologie s’avère être extrêmement utile, c’est pour les installations dans des lieux isolés, dans les déserts ou sur des îles. L’armée américaine est en ce moment même en train de tester ce nouveau procédé pour ainsi permettre à ses soldats d’avoir accès  à une source d’énergie n’importe où et n’importe quand, et surtout d’alléger le poids de leurs équipements de 11 kilos !