Archives par mot-clé : spermatozoïdes

Porter des caleçons est bénéfique pour les spermatozoïdes

Le13 août 2018.

Selon une étude récente, les hommes qui portent des caleçons sont plus fertiles que ceux qui se vêtissent de boxers ou de slips. 

Les caleçons favorisent la concentration de spermatozoïdes

La revue Human Reproduction a publié les résultats d’une expérience réalisée sur 656 hommes âgés de 18 à 56 ans et rencontrant des soucis de fertilité. Les sujets de cette expérience ont dû successivement porter des caleçons en forme de parachute, des boxers et des slips afin de mesurer l’influence de la forme du sous-vêtement sur la fertilité d’un homme

Bilan : les hommes qui portaient des caleçons en forme de parachute avaient une concentration en spermatozoïdes plus élevée que ceux qui s’étaient revêtus de boxers ou de slips. Par ailleurs, les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés présentaient une concentration de follicules plus importante dans leurs testicules. 

Portez des caleçons pour augmenter votre fertilité

Pour rappel, les follicules sont une hormone qui stimule la production de spermatozoïdes chez les hommes. Les chercheurs ayant réalisé cette expérience en ont donc déduit que les hommes qui portaient des sous-vêtements serrés avaient plus de follicules car leur corps cherchait à compenser la perte de spermatozoïdes engendrée par le fait que leur appareil génital soit comprimé. 

Sachant que la concentration en spermatozoïdes d’un homme qui porte des caleçons est jusqu’à 25% supérieure selon cette étude, vous pourriez être tenté par l’idée de cesser de porter des boxers ou des slips. Néanmoins, les scientifiques rappellent qu’« il ne sera peut-être pas possible de généraliser » ces conclusions aux hommes qui n’ont jamais connu de soucis d’infertilité.

Flore Desbois 

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PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

Le 6 novembre 2017.

L’Agence de la biomédecine vient de lancer une grande campagne d’information pour trouver des donneurs et des donneuses de spermatozoïdes et d’ovocytes. La demande est en effet très importante par rapport à l’offre.

On recherche 1 400 donneuses d’ovocytes

Les couples infertiles qui souhaitent avoir recours à la procréation médicalement assistée (PMA) peuvent avoir besoin de dons de gamètes. Chaque année, 3 500 couples s’inscrivent sur les listes d’attente pour bénéficier d’un don d’ovules ou de spermatozoïdes. Les délais d’attentes sont longs (entre 13 et 24 mois) parce qu’on manque cruellement de donneurs. C’est pour cette raison que l’Agence de la biomédecine a lancé une nouvelle campagne intitulée « Devenez donneur(se) de bonheur ».

Le nombre de donneurs augmente mais ce n’est pas encore suffisant : en 2015, 540 femmes ont donné des ovocytes (+ 8 % par rapport à 2014) et 255 hommes ont donné des spermatozoïdes (+ 7 % par rapport à 2014). Grâce à ces dons, 1 227 enfants ont pu naître. Pour répondre à la demande actuelle, il faudrait trouver 1 400 donneuses d’ovocytes et de 300 donneurs de spermatozoïdes supplémentaires chaque année.

Qui peut donner ses gamètes ?

Cette pénurie de gamètes existe, alors que la PMA n’est encore réservée qu’aux couples hétérosexuels infertiles. Récemment Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, expliquait qu’elle souhaitait rendre la PMA accessible à toutes les femmes dès 2018. Dans un tel contexte, la mise en place de cette mesure semble d’ores et déjà difficile à réaliser.

Il est compliqué de trouver des donneurs en France car ils ne peuvent en aucun cas être rémunérés pour leur don. Si l’ensemble des examens médicaux est pris en charge par la Sécurité sociale, il n’en demeure pas moins qu’on ne donne pas ses ovocytes aussi naturellement qu’on donnerait son sang. Pour donner, il faut être une femme de 18 à 37 ans ou un homme de 18 à 45 ans en bonne santé. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la Fédération nationale des Centres de conservation des œufs et du sperme (CECOS).

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Le don d’ovocytes

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Les pesticides des fruits et légumes affectent la qualité du sperme

Selon une étude scientifique publiée dans la revue spécialisée « Human Reproduction » Continuer la lecture de Les pesticides des fruits et légumes affectent la qualité du sperme

L’alcool nuit à la santé des spermatozoïdes

Les hommes qui envisagent de devenir papa devraient réduire leur consommation d’alcool, selon les résultats d’une étude danoise publiée dans la revue médicale « BMJ Open ». En effet, boire trop et régulièrement nuit à la qualité du sperme.

Les chercheurs de l’Université du Danemark du Sud ont analysé les données médicales et les tests d’évaluation physique de 1221 jeunes Danois âgés de 18 à 28 ans. Ils ont en parallèle établi leur consommation d’alcool grâce à un questionnaire. Les participants ont dû quantifier la dose hebdomadaire d’alcool qu’ils buvaient, déclarer s’ils consommaient plus de 5 unités d’alcool en une occasion et s’ils avaient été ivres au cours du mois précédent l’étude.

Les résultats révèlent que les jeunes hommes consommaient en moyenne 11 unités d’alcool par semaine, que plus des deux tiers (64%) ont participé à une nuit d’ivresse au cours du mois et que 60% d’entre eux ont été ivres plus de deux fois. Une unité correspondant à 10g d’alcool, soit 10 cl de vin ou 25 cl de bière.

L’alcool nuit à la fertilité

Les chercheurs ont constaté que plus la consommation d’alcool était élevée, plus la qualité du sperme était en baisse. Il contenait moins de spermatozoïdes et une plus grande proportion de spermatozoïdes de mauvaise qualité (morphologiquement anormaux et moins mobiles).

Cette modification de la qualité du sperme était détectable à partir de 5 unités consommées par semaine, mais devenait plus marquée pour les hommes qui boivent plus de 25 doses hebdomadaires.

« Les plus grands buveurs (40 consommations et plus par semaine) produisaient 33% moins de spermatozoïdes que les plus petits buveurs (1-5 consommations), et 51% moins de spermatozoïdes normaux » explique Tina Kold Jensen, chercheuse et co-auteur de l’étude.

Si la quantité d’alcool bue régulièrement est corrélée à la mauvaise qualité du sperme, le mode de consommation ne joue pas. En effet, le nombre « beuveries » n’avait pas d’impact sur la composition du sperme.

Une mauvaise qualité de vie et des mauvaises habitudes alimentaires sont néfastes à la qualité du sperme. A défaut de boire de l’alcool, les hommes soucieux de leur fertilité devraient faire (…) Lire la suite sur Topsanté

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Pensez à vos spermatozoïdes: courez plutôt que de rester sur votre canapé

Une étude menée à la Harvard School of Public Health fait un parallèle entre l’activité physique et les critères de bonne santé des cellules sexuelles mâles. Révélons d’emblée le chiffre le plus explicite: la pratique régulière d’une heure de sport par jour augmente de près de 50% la concentration du sperme en spermatozoïdes. Ce qui augmenterait également (cela reste à démontrer) la fertilité.

Quinze heures par semaine

Publiés en février dernier sur le site de la revue British Journal of Sports Medicine, ces résultats ont été complétés en octobre et présentés à la réunion de l’International Federation of Fertility Societies à Boston. Ce travail, signé par des chercheurs américains, espagnols et danois, a été dirigé par les Drs Audrey Jane Gaskins et Jorge E Chavarro (département de nutrition, Harvard School of Public Health, Boston, Massachusetts).

L’étude est basée sur les analyses de 189 échantillons de sperme de participants volontaires, âgés de 18 ans à 22 ans. Outre leur sperme, ces jeunes avaient fourni une série de renseignements détaillés sur leurs activités physiques habituelles.

Après croisement des données, les chercheurs observent que sept heures d’exercice physique par semaine sont associées à une concentration de spermatozoïdes accrue de 48% (par rapport à une pratique hebdomadaire inférieure à une heure). Quant aux hommes qui pratiquent plus de quinze heures d’activité physique par semaine, leur concentration spermatique est de 73% supérieure à ceux qui font moins de cinq heures d’exercice.

Haltérophilie: rentable

Quels sports sont les plus profitables? C’est l’haltérophilie qui semble tout particulièrement efficace sur la concentration en spermatozoïdes. Ainsi, deux heures et demie d’haltérophilie par semaine sont associées à une augmentation de 25%.

Il en va de même pour les activités de plein air: une heure et demie chaque semaine d’activité physique en plein air est à elle seule associée à une concentration accrue de 42% de la concentration en spermatozoïdes.

Pourquoi? Les auteurs font valoir que l’haltérophilie a des effets (déjà amplement démontrés) sur les niveaux de testostérone et l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. D’autre part, l’exposition aux rayons du soleil pourrait stimuler la fertilité en augmentant les niveaux de vitamine D.

Cyclistes: inquiétudes scrotales

Tous les sports ne présentent pas les mêmes avantages. Il semblerait notamment que les cyclistes auraient des concentrations en spermatozoïdes particulièrement faibles. Pour la chercheuse Audrey Gaskins, l’une des hypothèses retient les pressions durablement exercées par les selles sur les scrotums.

Point important: l’exercice physique ne semble pas associé à la mobilité et aux caractéristiques morphologiques des spermatozoïdes, critères également déterminants de l’infertilité masculine.

Prescrire du sport?

Peut-on dès lors raisonnablement prescrire des activités physiques comme remède contre l’infertilité? La plupart des spécialistes restent ici très prudents. Pour Audrey Gakins, il est possible que l’activité physique puisse aider à prévenir l’infertilité (ou l’hypofertilité) masculine, voire même à la guérir. Mais les données manquent encore. Le Dr Jorge Chavarro a expliqué au Figaro:

«Dans cette étude, nous n’avons pas examiné la relation entre l’activité physique et les taux de grossesse. Nous ne pouvons donc pas faire le lien entre les concentrations de sperme plus élevées chez les hommes pratiquant une activité sportive et une amélioration de la fertilité. Cela demandera d’autres travaux.»

Vous allez vous mettre au poisson

Quoi qu’il en soit, cette étude vient confirmer le rôle majeur des facteurs comportementaux et de mode de vie sur les critères objectifs de la fertilité masculine. Une étude qui a été publiée en octobre dans la revue Fertility et Sterility va ainsi dans le même sens.

Les auteurs y ont analysé plus de 350 échantillons de sperme provenant de 156 hommes allant en consultation au Massachusetts General Hospital Fertility Center. Ces hommes avaient fourni de nombreux renseignements sur les caractéristiques de leur alimentation.

L’analyse constate au final que la consommation de viandes rouges «transformées» a un effet néfaste sur la morphologie des spermatozoïdes, leur taille et leur forme. Soit un impact négatif sur la fertilité.

Les résultats suggèrent que l’apport de graisses saturées est lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes. Une seule tranche de bacon ou une seule saucisse par jour entraînerait une baisse de 30% du nombre de spermatozoïdes.

En revanche, la consommation régulière de chairs de poissons blancs est associée à une amélioration de la qualité du sperme et de la forme des spermatozoïdes. Et celle de poissons «rouges» à l’augmentation, jusqu’à 34%, de leur nombre.

J.-Y.N.

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