Archives par mot-clé : sport

La bigorexie, cette étrange addiction au sport

Le 18 décembre 2016

Êtes-vous atteint de bigorexie ? Si le sport est devenu une obsession, que vous pouvez courir jusqu’à épuisement, quitte à risquer une déchirure musculaire, vous êtes peut-être concerné par cette addiction récemment reconnue par l’OMS.

15 % des sportifs amateurs concernés

La bigorexie est un mot encore peu utilisé dans le langage courant, et pour cause : cette maladie, qui se caractérise par une addiction au sport, n’a été reconnue que très récemment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À l’heure où l’activité sportive est recommandée par toutes les autorités sanitaires et médicales pour prolonger l’espérance de vie et lutter contre de nombreuses maladies, il semblerait que certains soient devenus accros à leur dose quotidienne de sport.

Cette addiction concernerait aujourd’hui environ 15 % des sportifs amateurs qui s’adonnent à un exercice physique quotidien. Tous les sports ne semblent pas concernés, puisqu’on rencontrerait davantage de bigorexiques dans les milieux du culturisme et de la course à pieds.

Le déni, caractéristique de la bigorexie

Comment définir cette forme d’addiction ? Pour Laurent Karila, porte-parole de l’association SOS Addictions, « on parle de bigorexie surtout quand il y a une perte de temps, de contrôle, qui est considérable et qu’il y a des conséquences derrière. Il n’y a pas forcément de consensus sur le temps, mais c’est sur une année de pratique sportive excessive au moins ». « On devient malade ou addict lorsqu’on utilise un produit ou qu’on adopte un comportement pour ne pas souffrir », explique-t-il pour le quotidien l’Équipe.

Les principaux risques d’une telle addiction sont avant tout physiques. Les personnes atteintes de bigorexie chercheront sans cesse à dépasser leurs limites, jusqu’à l’épuisement. Les fractures, déchirures musculaires ou même AVC sont des risques non-négligeables de ce type de syndrome. Pour en guérir, les concernés doivent avant tout avoir conscience de leur état – le déni étant caractéristique de la bigorexie  –, avant d’entamer une démarche thérapeutique qui ne se fera pas sans consultation d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.

À lire aussi : Le jogging oui, mais pas trop

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Risque cardiaque : l’importance du sport après 65 ans

Le 29 août 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Oulu, en Finlande, faire du sport, même de manière modérée, après 65 ans, réduirait de moitié le risque de décès de cause cardiovasculaire.

Une activité physique même modérée

Des chercheurs finlandais ont cherché à trouver quel lien il existait entre l’activité physique, les maladies cardiaques et les décès des personnes âgées. Pour cela, ils ont suivi près de 2 500 personnes âgées de 65 à 74 ans, de 2001 à fin 2013. Pendant ces 12 années, les personnes participantes à l’expérimentation devaient décrire leur activité physique et leurs habitudes de vie.

Sur ces 2 500 personnes, 197 personnes sont décédées à la suite de troubles ou d’accidents cardiovasculaires et 416 ont été victimes d’un événement cardiaque plus ou moins grave. Ce que les chercheurs ont en revanche pu constater, c’est que l’activité physique modérée réduisait le risque d’accident cardiovasculaire de plus de 30 %. Plus l’activité physique était importante, plus le risque était réduit.

Une réduction du risque de décès de cause cardiovasculaire

Par ailleurs, la pratique d’une activité physique de loisirs modérée et élevée était associée à une réduction du risque de décès de cause cardiovasculaire, respectivement de 54 % et 66 %.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les personnes âgées de 65 ans ou plus devraient pratiquer au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, par semaine. L’activité d’endurance devrait être pratiquée par périodes d’au moins 10 minutes.

Si nous savons combien est nécessaire une activité physique régulière, nous ne pensons pas toujours que cette activité ne doit pas se réduire avec l’âge. La sédentarité fait beaucoup de dégâts, notamment chez les personnes âgées.

Vous aimerez aussi : Sport – Exercice physique, pas d’excuses !

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Faire du sport est important pour éviter de développer ces 5 maladies

Le 26 août 2016.

une étude publiée le 9 août dnas le British Medical Journal confirne une fois de plus ce que l’on sait désormais depuis de nombreuses années : le sport est bon pour la santé et permet de réduire les risques de développer certaines maladies, comme le cancer du colon, le cancer du sein, le diabète de type 2 ou de type 1, et les maladies cardiovasculaires.

1 heure et demie de sport par jour pour réduire les risques de maladies

En reprenant 174 études réalisées depuis 1980, et en compilant ensemble tous les résultats, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’ici, les chercheurs qui ont réalisé ce travail affirment que les risques de contracter ces maladies sont réduits de 20 % chez ceux qui ont un niveau d’activité physique élevé. Là où les recommandations de l’OMS sont d’avoir au moins une demie-heure d’activité physique par jour, comme par exemple, de la marche à pied, cette étude montre que la réduction de 20 % des risques est atteinte quand l’activité des personnes suivies dans les études atteint ou dépasse 1 heure 30 par jour !

Monter les escaliers, jardiner : c’est aussi du « sport »

Cependant, dans ces 1h30, sont intégrés des tâches ménagères, comme passer l’aspirateur, ou encore, le jardinage. Mais il faut aussi y ajouter 10 minutes passées à monter les escaliers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, sauf à faire des allers et retours plusieurs fois par jour, ou encore 20 minutes de course à pied. 
Néanmoins, elle confirme que l’activité physique recommandée par l’OMS depuis des années n’est qu’un minimum, et que faire plus de sport est encore meilleur pour la santé. 

Vous aimerez aussi : Reprendre le sport : passez à l’action !
 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Quel sport choisir pour éliminer un maximum ?

Après nos excès des fêtes, on ne rêve que d’une chose : retrouver une silhouette tonique et éliminer les calories emmagasinées. Quelles sont les meilleures activités détox ? Dans une salle, en institut ou en plein air, découvrez les sports qui font le plus transpirer.

Quel sport choisir pour éliminer un maximum ?

Eliminer les toxines et les calories signifie avant tout transpirer et perdre ainsi le sel qui favorise la rétention d’eau et la peau d’orange. Il est donc recommandé de boire avant, pendant et après tout exercice physique afin d’éliminer plus facilement sans se déshydrater.

Le vélo

Activité cardio (qui fait travailler le coeur), le vélo est accessible à tous. En plus d’être agréable, une balade en vélo d’une heure vous permettra d’évacuer jusqu’à 1/3 de litre de sueur, soit environ 350 kilocalories (pour une personne de 60 kilos). Il n’est pas nécessaire de pédaler très vite, il suffit de trouver son rythme et sa bonne vitesse.

Faire du vélo muscle les cuisses, les mollets, et les fessiers sans oublier le dos et les abdos. Sport doux et ludique, il est idéal pour se déplacer en ville et se balader le week-end en famille.

La gym métabolique passive*

Le « sport » des paresseuses. Nouvelle méthode pour éliminer sans fournir le moindre effort, la gym passive permet de perdre plus d’un litre de sueur en une séance de 30 minutes. Allongée dans un cocon, votre corps est soumis à la chaleur des infrarouges qui produisent de l’énergie qui brûle jusqu’à 800 calories la demi-heure ! Révolutionnaire, c’est la méthode idéale pour un programme de fond de perte de poids avec (…)

Lire la suite de l’article sur Doctissimo.fr

Lire aussi sur Doctissimo :
Cholestérol : l’importance de la prévention
Se dépenser, sans y penser… c’est possible !
Bougez-vous !
Mieux être dans son corps
Les sports d’eau, le bien-être à gogo

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Obésité-surpoids : une pilule peut-elle remplacer le sport?

Photo : Peter van der Sluijs ( C.C 3.0 )

Une simple pilule peut-elle réellement remplacer l’activité physique dans la lutte contre l’obésité ? La question se pose après la publication d’une étude américaine menée par des chercheurs du Harvard Stem Cell Institute (HSCI).

Menée en laboratoire, elle a permis de révéler que deux molécules avaient la faculté de transformer la graisse blanche considérée comme « néfaste » en graisse brune  considérée comme «bénéfique » car, au lieu de stocker les lipides comme la graisse blanche, elle brûle les calories.

« L’intérêt pour le domaine des graisses brunes a beaucoup augmenté ces dernières années parce que leur capacité à brûler de l’énergie en fait une possible cible thérapeutique contre l’obésité et le diabète » déclarait il y a quelques mois à peine le Docteur Paul Lee de l’Institut de recherche médicale Garvan de Sydney (Australie).

Pour en revenir à cette étude, les chercheurs auraient réussi à mettre au point un traitement capable d’éliminer chez l’animal 30% du surplus de graisse. De là à en conclure qu’une simple pilule soit capable de remplacer le sport dans la lutte contre l’obésité, c’est aller un peu vite en besogne…

Rappelons que cette étude, qui doit être confirmée par d’autres résultats, n’a pas été menée sur l’homme mais en laboratoire. D’autre part de nombreuses étapes seront nécessaires afin qu’un traitement puisse éventuellement voir le jour et surtout être sans danger pour l’être humain.

Dans tous les cas,  une pilule ne remplacera jamais les bénéfices de l’activité physique qui, comme vous le savez, ne se limitent à la perte de poids.Rappelons que le sport, c’est bon pour la santé en règle générale.

Malheureusement de moins en moins d’individus en font. Que ce soit chez les enfants, les adolescents ou les adultes, on assiste à une réduction progressive et alarmante du niveau d’activité physique depuis plusieurs années

L’occasion de revenir sur un article publié par le Docteur Erard de Hemricourt en 2010 sur l’importance de l’activité physique dans la lutte contre le cancer.

Les données scientifiques les plus récentes confirment massivement les divers avantages que procure l’activité sportive à savoir une réduction globale de la mortalité, une incidence moindre des pathologies cardiovasculaires et du risque de thrombose cérébrale, une diminution du risque d’hypertension artérielle, une amélioration du profil lipidique, une survenue moindre de diabète de type II et du syndrome métabolique, une meilleure prise en charge de l’excès de poids et de l’obésité, un impact positif sur l’humeur et la qualité du sommeil, …

Il existe par contre un autre élément encore plus important que les personnes en bonne santé et les malades ignorent : il s’agit de l’impact profond que peut avoir la pratique sportive sur certains types de cancer.

Récemment, à l’occasion d’un congrès annuel de la Société européenne contre le Cancer, une étude a confirmé l’importance de l’activité physique régulière dans la prévention et la prise en charge de certaines pathologies cancéreuses. D’après cette étude, parmi tous les nouveaux cas de cancers diagnostiqués sur le territoire européen en 2008, 124.000 ont été causés par un excès de poids. Les chercheurs anglais qui sont arrivés à cette conclusion estiment que l’obésité ou la surcharge pondérale pourrait devenir la première cause de cancers chez les femmes au cours de la prochaine décennie ! Toujours selon ces mêmes chercheurs, le pourcentage des cancers féminins liés à l’obésité varie beaucoup selon les pays. Il est de 2,1% pour le Danemark et atteint 8,2% pour les femmes tchèques.

De même, selon une étude réalisée il y a quelques années au prestigieux centre de cancérologie M.D. Anderson au Texas, par rapport à une population normale, des jeunes de 14 à 19 ans en surpoids présentaient un risque accru de plus de 60% de développer un cancer du pancréas au cours de leur vie. Non seulement, toujours d’après cette étude, l’excès de poids augmente le risque de développer ce cancer, mais il influence également l’âge d’apparition de la maladie (survenue plus précoce en cas d’obésité) ainsi que la survie globale au moment du diagnostic (sachant que la survie à 5 ans pour le cancer du pancréas reste très mauvaise et en général inférieure à 5%).

Selon le Dr Christine Friedenreich qui a, en 2008, compilé les données de 180 études épidémiologiques, toutes les analyses de suivi confirment que l’activité physique joue un rôle indéniable dans la réduction du risque du cancer du côlon chez l’homme et la femme et du cancer du sein chez la femme en post-ménopause. Le rôle de l’activité physique est considéré comme ‘probable’ concernant le cancer de la prostate et ‘possible’ pour le cancer du poumon.

Selon une vaste étude européenne, l’étude EPIC pour ne pas la nommer, la pratique d’une activité physique importante et régulière entraîne une réduction de 20% du risque de développer un cancer du côlon et de près de 30% concernant le cancer du sein chez la femme post-ménopausée. Par contre, l’obésité après la ménopause entraîne un sur-risque de 30 à 50% de développer un cancer du sein.

L’activité physique régulière n’influence pas uniquement la survenue des cancers en diminuant la surcharge pondérale. Plusieurs autres mécanismes peuvent expliquer cette relation. Certains articles scientifiques ont montré qu’une activité physique régulière s’accompagne d’une réduction du taux d’hormones sexuelles biologiquement actives dans le sang. Il faut également savoir que l’obésité abdominale est très souvent à l’origine d’un excès de production d’œstradiol dans l’organisme en raison de l’activité importante d’une enzyme, l’aromatase, présente en grande quantité dans les cellules graisseuses (adipocytes). Cet état d’hyperœstradiolémie explique par exemple la gynécomastie souvent rencontrée chez les hommes obèses. En agissant sur la masse graisseuse, et plus particulièrement sur le tour de taille, l’activité physique va réduire indirectement la fabrication d’œstradiol dans le corps humain. Les sportifs de longue haleine sont donc moins exposés au cours de leur vie à l’influence des hormones sexuelles ce qui, particulièrement chez les femmes, peut diminuer assez fortement le risque de développer certains types de cancer hormono-dépendant (sein, endomètre, ovaire). De plus, l’activité physique régulière va modifier le profil insulinique et réduire la production de l’IgF1, substance souvent augmentée dans certains cancers comme celui du côlon, de la prostate, du sein ou des poumons.

On l’a vu, il est important de pratiquer une activité physique régulière. Mais combien de temps par semaine doit-on y consacrer ? Les études indiquent que la relation durée/efficacité de l’exercice physique est assez linéaire pour autant qu’on se situe entre 3 et 7h par semaine. Le type d’activité physique n’a quant à lui pas vraiment d’importance : jogging, marche, course, vélo, … Toute activité physique est bonne à prendre.

Il en est également de même pour les patients déjà malades du cancer. En effet, parmi les nombreuses études de suivi clinique réalisées depuis une dizaine d’années, le Dr Friedenreich a récemment confirmé qu’une activité soutenue avant et après le diagnostic de cancer mammaire avait une influence positive sur l’évolution de la maladie et la survie globale. Cette relation est surtout observée chez les patientes en surcharge pondérale et en présence de tumeur hormono-sensible (Carmen Nicole West-Wright – 2009). De même, on estime qu’une activité physique modérée à raison de trois heures par semaine est associée à une réduction de 39 à 59% du risque de mourir des suites du cancer du côlon chez l’homme et la femme (Meyerhardt – 2006).

Malgré cela, le constat est amer ! Non seulement les patients atteints de cancer ne pratiquent pas d’activité physique significative ou en font même moins depuis le diagnostic de leur cancer, mais encore, leurs médecins traitants ou leurs cancérologues ne sont pas toujours les premiers à les encourager à modifier leurs habitudes alimentaires et à les pousser à complètement abandonner leur mode de vie sédentaire. C’est triste car il suffit seulement d’une bonne paire de chaussures et d’un peu de volonté ! par le Docteur Erard de Hemricourt.

Surpoids et obésité : les 15-25 ans de plus en plus touchés

Le saviez-vous  ? L’obésité touche de plus en plus souvent les ados et les jeunes adultes. Si de nombreuses études ont déjà été publiées sur le sujet, peu sont intéressées aux 15-25 ans. Et pourtant cette population est bien plus concernée qu’il n’y paraît.

Une récente enquête Ipsos-Logica Business Consulting menée pour le compte de Doing Good Doing Well a récemment dévoilé qu’un  jeune  français sur trois rencontrait aujourd’hui des problèmes de surpoids et/ou d’obésité.

Ce sont les mauvaises habitudes de vie qui expliquent en grande partie cette « triste » réalité,  des habitudes de vie identifiées depuis longtemps  comme des facteurs d’obésité .

Parmi ces mauvaises habitudes il y a le fait de manger devant un écran (ordinateur, console, télé…), de ne pas manger à heure fixe, de sauter des repas ou de grignoter.

Dans le détail 61% des jeunes français disent manger au moins une fois sur deux leur repas devant un écran, 54% ne pas manger au moins un repas sur deux à heure fixe ou bien encore 77% à prendre seul au moins un repas sur deux.

Parmi les autres comportements pouvant favoriser le surpoids ou l’obésité, on note  le peu de temps consacré aux repas, le fait de boire des sodas pendant les repas  et ne pas consommer suffisamment de fruits et de légumes, mais aussi la sédentarité.

De mauvaises habitudes qui surviennent à un moment critique de transition, celui du passage à la vie adulte.

Aujourd’hui on le sait la surcharge pondérale (surpoids et obésité) est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers primaires et  augmente le risque de plusieurs  autres maladies (diabète, maladies cardio-vasculaires et respiratoires…)

Pour Hélène Roques , Directrice de Doing Good Doing Well « Il faut changer radicalement de dimension en matière de lutte contre l’obésité, le surpoids et l’obésité qui atteignent les jeunes nuisent à la santé et au développement personnel de façon souvent irréversible ».


News Santé

Ménopause : le sport, efficace pour réduire le risque d’arythmie cardiaque ?

Share Button

Selon une nouvelle étude américaine, la pratique du sport après la ménopause permettrait de réduire le risque de fibrillation atriale, une forme d’arythmie cardiaque. Telles sont en tout les cas les conclusions d’une recherche menée par l’inherited Arrhythmia Clinic à l’université de Standford en Californie.

Eviter la prise de poids, entretenir son capital osseux et même ses capacités cognitives font partie des vertus de la pratique sportive chez les plus de 50 ans que la science a découvert au fil des années. Une nouvelle étude ajoute à ce bilan déjà largement positif un nouveau bénéfice des exercices physiques pour les femmes après la ménopause, il s’agit de la réduction du risque d’arythmie cardiaque, et donc la possibilité d’entretenir son coeur.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont observé pendant 15 ans l’activité physique de 81 000 femmes post-ménopausées qui étaient âgées entre 50 et 79 ans. Certaines d’entre-elles étaient obèses.

Les résultats ont permis de montrer que le risque d’arythmie baissait de 10 % pour les femmes qui pratiquaient 30 minutes de marche rapide six jours par semaine. Le même constat a pu être fait pour les femmes qui faisaient du vélo deux fois par semaine à un rythme tranquille pendant une heure.

Même pour celles qui ne marchaient que l’équivalent de 30 minutes de marche rapide deux fois par semaine, le bénéfice de cette pratique par rapport à celle que ne le pratiquait pas était encore présent (- 6 % de risque d’arythmie).

Selon le directeur de l’étude, le risque de fibrillation atriale, un type d’arythmie cardiaque décroissait parallèlement à la hausse d’activité physique, et ceci même en cas d’obésité.

Les auteurs de l’étude indiquent cependant que le sport, s’il est bénéfique pour le coeur, ne peut pas faire descendre le risque d’arythmie en dessous de 10 %. On ne peut donc conclure de façon absolue que faire du sport après la ménopause protège totalement la santé cardiaque, mais y contribue largement.

Après la ménopause, le sport utile pour réduire l'arythmie cardiaque

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Paul Smith et le sport, une vraie histoire d’amour

Extreme Sport est une interprétation sportive et fraîche d’Extreme For Men.

Ce nouveau parfum masculin griffé Paul Smith célèbre les valeurs communes des sports d’aujourd’hui et de la marque. La passion, l’effort et l’excellence se retrouvent ainsi réunis dans cette fragrance.

« Comme je suis passionné de sport, je voulais créer un parfum qui incarne tout ce que j’aime […] Frais, tonique et énergisant, Extreme Sport séduira non seulement les sportifs, mais aussi tous les hommes qui ont un style de vie dynamique » explique Paul Smith.

Si le créateur a toujours apprécié le sport – à l’âge de onze ans, Paul Smith rêvait de devenir champion de cyclisme et d’en faire sa profession – il a même su tisser des liens très étroits avec le monde du sport en dessinant des articles de sportswear, des chronographes et même des tenues de cyclisme haut de gamme pour la marque Rapha.

Mariage des univers du sport, de la mode et du parfum, Extreme Sport est une fragrance hespéridée, boisée et épicée.

Elle reprend les notes qui ont fait le succès de la version originale. La bergamote, le géranium, la fève tonka et l’encens s’unissent ainsi à des nouvelles notes fraîches, vivifiantes et sportives.

Le pamplemousse et la bergamote engagent la course dans une explosion hautement énergisante, suivies d’un accord de menthe fraîche du Maroc. Le cœur, floral, est réhaussé de notes stimulantes de poivre noir. Enfin, l’encens, le cèdre et la fève tonka apportentl’endurance d’un sillage profond.

Egalement inspiré de la version originale, le flacon d’Extreme Sport reprend les formes simples et classiques du premier opus mais se pare pour l’occasion du chronographe du créateur et d’un laquage bleu tandis que les iconiques rayures Paul Smith s’habillent de nuances bleues et vertes.

(Extreme Sport, Paul Smith. Disponible en parfumeries et grands magasins et en boutiques et sur www.paulsmith.com.Prix indicatif : 42€ les 50ml et 55€ les 100ml)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Rajeunissement de la peau : le sport, un remède efficace

Share Button

Le sport serait à même d’empêcher le vieillissement cutané selon une nouvelle étude qui met en évidence que des personnes de plus de 40 ans auraient ainsi une peau “plus jeune” que celle des personnes sédentaires du même âge. Mieux : un entraînement sportif réalisé sur une période de 3 mois a permis à la peau de seniors de plus de 65 ans de rajeunir de 10 ans.

Le vieillissement de la peau se caractérise principalement par deux phénomènes :  tandis que l’épiderme qui est la partie de la peau en surface tend à s’assécher et à s’épaissir, le derme (la couche plus en profondeur) s’amincirait, faisant perdre à la peau son élasticité.  C’est la conjugaison de ces deux facteurs qui expliquent le vieillissement cutané. Une nouvelle étude vient de montrer que le sport à raison de 3 heures de sport par semaine pourrait avoir un impact positif sur la peau… en permettant qu’elle reste jeune plus longtemps.

Pour parvenir à ces conclusions, le Pr Mark Tarnopolsky a analysé la peau d’une trentaine de volontaires âgés de 20 à 84 ans.   Il a prélevé sur chaque participant de la peau sur les fesses qui présentent la caractéristique d’être peu exposées aux rayons solaires qui naturellement accélèrent le vieillissement cutané. Le groupe était constitué de personnes pratiquant régulièrement du sport à raison de 3 heures par semaine et de personnes sédentaires.

L’analyse des données montre que chez les sportifs de plus de 40 ans, la peau était était plus proche de celle de personnes de 20 ans que de celle de leur âge, voire 40 ans plus jeune que leur âge réel comparativement aux personnes sédentaires. Et ce n’est pas tout. Le sport permettrait également de retrouver une peau plus jeune puisque des personnes de plus de 65 ans invitées à faire 3 séances de 30 minutes de vélo d’appartement par semaine pendant trois mois ont vu leur peau rajeunir de 10 ans.

Les mécanismes permettant de comprendre l’effet rajeunissant du sport sur la peau ne sont pas connus. Les chercheurs s’intéressent toutefois à une protéine crée par les cellules musculaire,  la cytokine qui pourrait expliquer, du moins en partie, ces changements spectaculaires.

Sport et rajeunissement de la peau : une association bénéfique

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

Pic de pollution: évitez de faire du sport ce week-end!

Si vous comptiez faire du sport ce week-end à Paris, Caen, Grenoble ou dans un des trente départements placés en alerte maximale à la pollution aux particules fines, vous devriez y réfléchir à deux fois, même si vous ne souffrez d’aucun problème respiratoire ou cardiaque.

«Il ne faut pas faire du sport à l’extérieur (jogging, vélos, marche active…) afin d’éviter de s’ouvrir les bronches et de trop s’exposer à ces pollutions» explique le docteur Pierrick Hordé, allergologue et directeur du site Sante-medecine.net, sur 20Minutes.fr. Dans les colonnes de Libération, le professeur Jocelyne Just, qui dirige le centre de l’asthme et des allergies pour enfant à l’hôpital Trousseau, abonde:

«Quand le niveau d’alerte est déclenché […] surtout, ne pas faire de sport à l’extérieur (particulièrement courir). Que vous soyez asthmatique ou non d’ailleurs. Des études ont montré que même chez un sujet sain, ces particules inhalées en grande quantité peuvent entraîner une inflammation pulmonaire. Quand on court, on accélère l’activité respiratoire et donc la fréquence à laquelle on inhale l’air extérieur et les particules fines qui vont avec… Les enfants, surtout les plus jeunes, sont encore plus touchés car justement ils respirent plus vite que les adultes.»

A vos risques et périls

Les consignes de la Direction générale de la santé pour la population générale en cas de dépassement du seuil d’alerte vont dans le même sens:

«Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), et prenez conseil auprès de votre médecin.»

Le message est assez clair: si vous voulez faire du sport ce week-end dans une région touchée par le pic de pollution, c’est à vos risques et périls. Pourtant, ces mises en garde unanimes ne sont suivies d’aucun effet au niveau des instances qui organisent les compétitions sportives. 

Ce week-end sera comme tous les autres. Les milliers de matchs de football, de tennis ou encore de rugby prévus à travers le pays, qu’il s’agisse de France-Irlande au stade de France ou d’un match anonyme de district au fin fond de l’Eure-et-Loire, se dérouleront comme si de rien n’était. Seul signe de changement: certains clubs de foot professionnels ont réduit ou décalé quelques entraînements dans les équipes de jeunes cette semaine.

Du côté du ministère des Sports ou de la Fédération française de football, aucune mesure particulière de sensibilisation des sportifs, encore moins de report de compétitions, n’est prévue, contrairement à l’Education nationale par exemple qui a relayé les recommandations du Haut conseil de la santé publique auprès des recteurs et qui a déjà par le passé interdit l’activité physique dans les écoles lors d’épisodes de pollution.

Déclarer forfait ou changer de programme

Les sportifs amateurs voulant éviter tout risque de crise d’asthme, d’infection pulmonaire ou de problème cardiaque n’auront pas le choix: ils devront déclarer forfait. Pour ceux qui ont la possibilité de modifier l’heure et l’endroit de leur activité sportive, comme les joggeurs, il est possible d’atténuer les risques en choisissant un lieu éloigné des axes de transport à fort trafic, en évitant de faire du sport pendant les heures de pointe et les efforts trop intenses. Evitez-donc d’aller courir sur un des nombreux stades qui bordent le périphérique parisien vendredi soir à 19h.

Sur le plus long terme, la question est un peu plus complexe. Les études effectuées sur le transport actif (à vélo ou à pied) montrent que les bénéfices d’une activité physique quotidienne dépassent les risques comme la pollution de l’air ou les blessures.

La question du sport dans un environnement pollué avait dominé les préparatifs des Jeux olympiques de Pékin en 2008. La commission médicale du Comité international olympique avait estimé que la pollution de l’air pouvait constituer un risque pour la santé des athlètes participant aux épreuves d’endurance en extérieur. Plusieurs pays ont fait arriver leurs athlètes aussi tard que possible sur place pour réduire l’exposition, tandis que plusieurs équipes nationales ont basé leur camp d’entraînement au Japon ou en Corée du Sud pour éviter la pollution. Le coureur de fond éthiopien Haile Gebreselassie avait déclaré forfait pour le marathon à cause de son asthme. 

Grégoire Fleurot

À lire aussi sur Slate.fr

La pratique du vélo en cas de pic de pollution n’est pas (toujours) une bonne idée
Pollution: ces cartes vous montrent pourquoi vous respirez mal à Paris depuis une semaine
L’impuissance de la France face à la pollution de l’air


A votre santé! – Slate.fr