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Le jus de betterave pour doper les performances sportives

Dans certains milieux sportifs, rapporte la journaliste Pauline Gravel dans Le Devoir, il y a un engouement pour le jus de betterave afin d’améliorer les performances.

Depuis 2009, rapporte-t-elle, des études montrent que le jus de betterave accroît les performances sportives.

L’équipe d’Andrew Jones de l’University of Exeter a été l’une des premières à montrer que la consommation quotidienne de 500 ml de jus de betterave pendant les 6 jours précédant une épreuve sportive accroît les performances.

« On soupçonnait déjà l’effet des nitrates sur la capacité physique lors d’un effort. C’est pourquoi les chercheurs ont décidé de tester le jus de betterave, qui est un aliment très riche en nitrates », explique Benoît Lamarche, professeur à l’École de nutrition de l’Université Laval.

« Une fois ingérés, résume la journaliste, les nitrates sont d’abord transformés en nitrites par les bactéries de la bouche. Les nitrites sont ensuite convertis en monoxyde d’azote (ou oxyde nitrique), qui lorsqu’il se retrouve autour des vaisseaux sanguins induit une vasodilatation, laquelle contribue à abaisser la tension artérielle et à accroître le flux sanguin. Les muscles sont ainsi mieux oxygénés. »

Mais « le jus de betterave semble améliorer la performance non pas tant par le biais d’une augmentation du flux sanguin, mais par celle de l’efficacité métabolique et énergétique du muscle », ont suggéré des recherches.

L’équipe de Filip Larsen de l’Institut Karolinska en Suède a montré que la consommation de compléments alimentaires riches en nitrates pendant trois jours diminuait les besoins en oxygène durant l’exercice physique. Dans des études ultérieures, ces chercheurs « ont observé que les nitrates présents dans les légumes augmentaient l’efficacité des mitochondries — organites responsables de la respiration cellulaire et qui produisent de l’énergie à partir d’oxygène — des cellules musculaires durant l’exercice. Les mitochondries parvenaient à produire la même quantité d’ATP, la molécule qui fournit l’énergie à la cellule, avec moins d’oxygène ».

Le nitrate de sodium sous forme de complément alimentaire n’apporte pas les mêmes effets, ont montré des recherches. D’autres ingrédients dans la betterave, tels que la vitamine C et divers polyphénols, doivent probablement jouer un rôle crucial dans la conversion du nitrate en composés actifs, comme le monoxyde d’azote.

Quelques études indiquent par ailleurs que le jus de betterave n’améliore pas la performance des athlètes olympiques de très haut niveau. Seuls les sportifs récréatifs en tireraient des bienfaits. « En raison des nombreuses années d’entraînement, l’organisme des athlètes de très haut niveau a déjà optimisé tous ses systèmes. Il lui est donc plus difficile d’aller chercher des gains », explique M. Lamarche.

Le chercheur demeure toutefois prudent. « Cela fait moins de dix ans que l’on s’intéresse à cette question. Nous n’avons pas beaucoup de recul. Nous n’avons pas de précision quant à la dose nécessaire, la durée de consommation et le type d’effort physique. Mais ce qui est certain, c’est que le jus de betterave ne nuit pas. La betterave est un légume qui comprend d’autres composés bénéfiques », affirme-t-il tout en recommandant de préparer soi-même son jus plutôt que d’en acheter dans le commerce.

Pour ceux qui n’aimeraient pas la betterave, rapporte la journaliste, une étude effectuée par Kristin Jonvik et ses collègues de l’Université Maastricht (Pays-Bas) indique que des boissons de roquette ou d’épinard permettent d’accroître les concentrations de nitrate et de nitrite dans le sang, ainsi que d’abaisser la tension artérielle, aussi bien que le jus de betterave.

En entrevue télévisée, Antoine Robitaille, journaliste au Devoir et grand amateur de course à pied, suggérait de consulter des recettes pour améliorer le goût du jus de betterave (ajout de jus de pomme…).

Article du Devoir : La betterave, nouvelle « drogue » des sportifs.

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Les Françaises moins sportives que les autres Européennes ?

Les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni, selon un sondage. Environ 9 % des femmes interrogées ont déclaré avoir passé entre 90 et 150 minutes à pratiquer une activité physique durant une semaine donnée, soit moins de 60 minutes en-dessous de la durée recommandée pour réduire le risque de MCV. En supposant que l’échantillon sondé par cette enquête omnibus soit représentatif, ce résultat concerne 2,32 millions de femmes sur l’ensemble de la population française.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont derrière leurs voisines européennes en matière de sport et d’exercice physique. Cette enquête internationale sur les habitudes en matière de sport et d’exercice physique révèle également qu’au cours d’une semaine donnée, plus de 50 % des Françaises n’ont participé à aucune compétition sportive et n’ont pas pratiqué d’entraînement intense tel que la course à pied ou le cyclisme. Tandis que l’équipe de France féminine de football se prépare pour l’EURO féminin de l’UEFA qui aura lieu cet été en Suède, ce compte à rebours avant les championnats offre aux femmes l’opportunité de commencer à pratiquer des activités physiques saines et de se fixer comme objectif d’être plus actives.

« La pratique du sport peut représenter une part importante d’une vie active et saine. En combinaison avec des activités physiques quotidiennes telles que le jardinage ou même les tâches ménagères, le sport peut contribuer à réduire le risque d’apparition de maladies cardiaques, première cause de mortalité féminine avec un tiers des décès féminins dans le monde. Selon les recommandations internationales de l’Organisation mondiale de la Santé concernant l’activité physique au profit de la santé, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer 150 minutes d’activité physique modérée (jardinage, danse ou marche rapide) ou 75 minutes d’activité physique intensive (sport, course à pied ou gymnastique rythmique) par semaine. À la veille de la Journée internationale de la femme, nous encourageons celles-ci à préserver la santé de leur coeur afin d’éviter de payer la contrepartie d’un mode de vie inactif », a déclaré Johanna Ralston, présidente-directrice générale de la Fédération mondiale du coeur.

L’enquête révèle que les Françaises ne se contentent pas d’être indifférentes au sport et à l’exercice physique : 42 % d’entre elles ne pratique pas assez d’activité physique hebdomadaire, s’exposant ainsi au risque de maladie cardiovasculaire (MCV), qui regroupe notamment les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Plus de 2 millions de femmes en France se trouvent juste en dessous du seuil d’une durée saine d’activité physique. Elles pourraient réduire leur risque de MCV en se fixant pour objectif de faire juste une heure supplémentaire de sport chaque semaine ou de pratiquer des activités physiques quotidiennes, telles que des travaux de jardinage ou des tâches ménagères.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

Selon un nouveau sondage, les Françaises sont moins susceptibles de consacrer du temps aux activités physiques, y compris au sport, à l’exercice physique et même aux tâches ménagères, par rapport aux femmes résidant en Allemagne, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni.

L’enquête internationale menée par YouGov en France, en Suède, au Royaume-Uni, au Danemark et en Allemagne à l’initiative de la Fédération mondiale du coeur révèle qu’en France :

– 42 % des femmes interrogées n’ont pas atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, par rapport à 34 % de femmes au Royaume-Uni, 33 % en Suède, 19 % au Danemark et 19 % en Allemagne ;

– 22 % des femmes interrogées ont admis être physiquement inactives et ne pas avoir fait du tout d’exercice ;

– Les hommes étaient plus susceptibles d’avoir atteint la durée d’activité physique recommandée au cours de la semaine durant laquelle l’enquête a été menée, avec 75 % d’entre eux ayant pratiqué au moins 150 minutes d’activité physique, par rapport à 58 % des femmes interrogées.

Menée en partenariat avec l’EURO féminin 2013, la campagne de la Fédération mondiale du coeur, « Make a Healthy Heart your Goal » (faites d’un coeur sain votre but), sera lancée officiellement demain, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Cette campagne encourage les femmes et les jeunes filles à se fixer pour « but » de devenir plus actives physiquement, en pratiquant des sports tels que le football et en intégrant des activités physiques à leur vie quotidienne, afin de réduire le risque de maladie cardiaque et d’AVC.

« À l’approche de l’EURO féminin de l’UEFA en juillet 2013, nous encourageons les femmes et les jeunes filles d’Europe à atteindre leur “but” en matière d’activité physique en jouant au football. Ce sport représente une expérience enrichissante et fédératrice pour les femmes et les jeunes filles. L’UEFA estime que chaque jeune fille devrait avoir la possibilité de jouer au football au niveau local, indépendamment de ses compétences ou de son talent. Notre objectif est de soutenir ce but par l’intermédiaire de notre partenariat avec la Fédération mondiale du coeur », a déclaré Karen Espelund, membre du Comité exécutif de l’UEFA et présidente de la Commission du football féminin de l’UEFA.

Dr Charanjit Jagait
Directeur des communications et des campagnes

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