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Surmonter la procrastination : une stratégie à emprunter aux personnes consciencieuses

Une étude a exploré l’utilisation des listes de choses à faire en relation avec la procrastination, rapporte le chercheur en psychologie Timothy A. Pychyl de l’Université de Carleton (Ottawa, Canada) sur le site Psychology Today.

Shamarukh Chowdhury, doctorante dans le groupe de recherche de Pychyl a recueilli des données auprès de 300 étudiants universitaires de premier cycle.

Ils ont rempli des questionnaires qui portaient sur les raisons, le moment et la manière dont ils créaient des listes de choses à faire, sur leur tendance à procrastiner et sur leur personnalité.

Plus de la moitié des participants (184) créaient des listes formelles et écrites de choses à faire, tandis que 51 créaient des listes plus aléatoires, par exemple sur une serviette de restaurant ou un bout de papier, et 65 ne faisaient que des listes mentales.

Les participants qui créaient des listes avaient tendance à moins procrastiner. Ceux qui créaient des listes formelles procrastinaient moins et avaient une plus grande tendance à être consciencieux que ceux qui utilisaient des listes aléatoires ou mentales.

TEST : Comment est votre tendance à la procrastination ?

De même, ceux qui utilisaient le plus souvent des listes ainsi que ceux qui faisaient des listes plus structurées, organisées et détaillées procrastinaient moins et étaient plus consciencieux.

« La tendance à être consciencieux (ou pas) est l’un des cinq “super traits” majeurs de la personnalité. » (Qu’est-ce que le modèle des cinq facteurs de la personnalité ?)

TEST : Quels sont vos grands traits de personnalité ?

« Du point de vue de la personnalité, c’est l’antithèse de la procrastination, car les personnes consciencieuses sont considérées comme disciplinées, organisées et non impulsives. C’est une véritable ressource de résilience lorsqu’il s’agit d’autorégulation. »

Ces résultats montrent une façon par laquelle la tendance à être consciencieux peut contribuer à réduire la procrastination, souligne Pychyl. Les listes de choses à faire pourraient bien être un mécanisme lié à la personnalité qui contribue à la poursuite fructueuse d’objectifs. Le fait de faire des listes, tout comme celui d’avoir une demeure bien rangée, pourrait être considéré comme un signe comportemental d’une tendance à être consciencieux, estime-t-il. (Une demeure encombrée est souvent le signe d’une tendance générale à la procrastination)

Les personnes peu consciencieuses pourraient avoir l’impression qu’utiliser des listes est une façon d’agir qui ne leur est pas naturelle.

L’étude montre que les femmes créent des listes plus souvent que les hommes et qu’elles créent des listes plus structurées, organisées et détaillées. Les hommes et les femmes ont pourtant tendance à être également consciencieux selon les tests de personnalité, ce qui suggère d’autres motifs. Le chercheur fait l’hypothèse, qui serait à vérifier, que l’anxiété pourrait pousser les femmes à faire plus de listes.

La personnalité n’est pas le seul facteur à intervenir, souligne le chercheur. Des attitudes telles qu’un plus grand engagement envers les tâches, la valorisation de celles-ci, l’intention de les terminer et une attente de performance étaient liés à une moins grande procrastination.

« Bien que les personnes plus consciencieuses puissent avoir une longueur d’avance en ce qui concerne ces attributs, nous pouvons tous travailler à renforcer notre engagement envers les objectifs, la valorisation des tâches, l’attente de réussite et l’intention d’achever les tâches. La personnalité n’est pas une fatalité », souligne le chercheur.

Pour ceux d’entre nous qui luttent contre la procrastination et qui se décrivent comme peu consciencieux, il est peut-être temps d’adopter une stratégie qui semble hors du naturel, ajoute-t-il. La création de listes de choses à faire pourrait bien être une habitude fondamentale qui fera une différence pour réussir à ce que les choses soient faites.

Pour plus d’informations sur la procrastination, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Psychology Today.
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Quelle stratégie pour l'e-santé en France ?

L'e-santé en France, comment cela va-t-il se développer ?

La ministre de la Santé Marisol Touraine a récemment présenté la ligne stratégique nationale de l’e-santé pour 2020 dans les locaux de la start-up parisienne BePATIENT.

E-santé : 4 priorités

  • mettre le citoyen au cœur de l’e-santé, avec le développement de la télémédecine, la simplification des démarches administratives via une plateforme facilitant la consultation et la participation des usagers.
  • inclure les professionnels de santé dans cette démarche globale, en leur proposant des de cursus de formation sur le numérique en santé, des incitations aux actions d’innovation numérique
  • développer la médecine connectée via un plan dédié axé sur le Big Data en santé
  • renforcer la sécurité des systèmes d’information en santé, un point d’actualité à l’heure à laquelle les données de santé restent un tabou en France.

Un point sur lequel la ministre de la Santé est revenue en évoquant la mise en place du programme « Vitality » de Generali, un programme contre lequel se pose la ministre. Marisol Touraine estime que les data de santé doivent être encadrées par des règles précises.

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Statines : la nouvelle stratégie anticholestérol aux Etats-Unis

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Une recommandation du Collège américain de cardiologie pourrait bien conduire à mettre deux fois plus de patients sous statines, un médicament anticholestérol. A l’origine de ces nouvelles mesures, les nouvelles données calculées par l’American College of Cardiology et l’American Heart Association pour déterminer si un patient peut être susceptible de profiter d’un traitement à base de statine.

Les statines sont des médicaments destinés à lutter contre le mauvais cholestérol, de le faire baisser et ainsi de permettre de prévenir les maladies cardio-vasculaires. Les nouvelles lignes directrices données par le Collège américain de cardiologie visent donc à recommander aux médecins de changer le mode de prescription pour les statines. Il s’agirait non seulement de prescrire ces médicaments en cas de crises cardiaques antérieures chez les patients, mais aussi, et c’est la nouveauté, de donner des statines aux américains ayant un risque d’ attaque vasculaire cérébrale. Toute personne entre 40 et 75 ans ayant ainsi une probabilité à dix ans supérieur à 7,5 % de faire un accident vasculaire se verrait ainsi proposé des statines.

De plus, le taux de cholestérol à atteindre ne sera plus le critère nécessaire pour définir le nombre de statines à prendre : le but sera d’utiliser la dose qui convient sur le long terme. Ces nouvelles consignes ne seront pas forcément suivies de près par les médecins, qui garderont leur méthodes et outils d’estimations des risques vasculaires chez leurs patients.

Par contre, les recommandations du Collège américain de cardiologie pourraient améliorer les ventes de génériqueurs sur le marché et feront grimer le chiffre de patients sous statines, qui pourraient

Ces recommandations vont faire grimper le chiffre de patients sous statines, qui pourraient être 1 sur 3 sur l’ensemble de la population à prendre ces molécules.

Nouvelle stratégie pour l'utilisation des statines en Amérique

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