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Voyage de vacances : 4 facteurs psychologiques qui contribuent à se remettre du stress du travail

Une étude a examiné les mécanismes et les facteurs psychologiques par lesquels les expériences de voyage peuvent permettre de récupérer du stress lié au travail.

La chercheure en psychologie Chun-Chu Chen de la Washington State University et ses collègues ont développé un modèle selon lequel la récupération par rapport au stress pendant les vacances entraîne une amélioration de la satisfaction de vie au retour.

Ils ont interrogé 507 personnes qui avaient voyagé, sans enfants, dans les trois mois précédents.

S’appuyant sur des théories en psychologie et sur des études dans le domaine des loisirs, ils ont évalué quatre facteurs contribuant à réduire le stress et à refaire le plein : l’autonomie (le libre choix des activités), la relaxation, le détachement et la maîtrise (qui réfère aux « activités qui distraient du travail en offrant des expériences stimulantes et des possibilités d’apprentissage »).

L’autonomie était une condition nécessaire dans le lien entre les expériences de voyage et une satisfaction accrue par rapport à la vie. Et, son effet sur la satisfaction s’exerçait par l’intermédiaire de la relaxation, du détachement et de la maîtrise. (Êtes-vous satisfait(e) de votre vie ?)

Des vacances plus courtes peuvent faciliter une voie passive de soulagement du stress (relaxation et détachement), tandis que des vacances plus longues peuvent faciliter une voie active (maîtrise).

Cette étude a été présentée à la conférence APacCHRIE 2017.

6 composantes du bien-être psychologique

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Researchgate (conference paper).
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Le stress pourrait être contagieux

Le stress pourrait être contagieux

Le 12 mars 2018.

Grâce à l’effet d’une hormone, le stress pourrait être contagieux et inciter le cerveau à envoyer des signaux autour. Des chercheurs canadiens viennent de se pencher sur le sujet.

Votre stress peut-il être contagieux ?

Si vous êtes d’un naturel stressé, attention, votre angoisse pourrait être contagieuse ! C’est en tout cas ce que suggère une étude canadienne, qui s’est intéressée à l’action de l’hormone corticotrope. Cette hormone, baptisée ACTH (Adréno Cortico Trophic Hormone), a la particularité d’augmenter en situation de stress et aurait la faculté d’envoyer un signal chimique pour avertir les individus à proximité.

Cette théorie, émise à la suite de recherches sur des souris, a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature Neuroscience. Lors de leur expérience, ils ont mis certaines souris en situation de stress pour pouvoir doser leur taux de ACTH et observer la réaction de souris situées à proximité. Or ils ont remarqué que ces dernières envoyaient, sans le chercher, un signal à leurs congénères.

Des souris aussi stressée, mais sans raison

« Ce qui était remarquable, c’est que les hormones ACTH des partenaires, qui n’étaient pas eux-mêmes exposés à un stress réel, présentaient des changements identiques à ceux mesurés chez les souris stressées », explique ainsi Toni-Lee Sterley professeur de l’Université de Calgary et co-auteur de cette étude. 

Sans en avoir la preuve – car leurs études devront désormais se poursuivre –, les chercheurs estiment que ce même phénomène pourrait se manifester chez les humains et pourrait expliquer certains mystères médicaux, comme celui de la transmission d’un traumatisme entre générations.

Gaëlle Latour

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L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

L’odeur de leur conjoint réduit le stress des femmes

Le 8 janvier 2018.

Les femmes sont sensibles aux odeurs, et celle de leur conjoint leur offrirait un réconfort immédiat, réduisant considérablement leur niveau de stress. Une équipe de chercheurs canadiens vient de le prouver dans une récente étude.

Les femmes sont plus sensibles que les hommes aux odeurs

Les femmes ont généralement un odorat plus sensible que les hommes et cette étude vient une nouvelle fois de le prouver, tout en apportant une information nouvelle : les odeurs familières, et notamment celles de leur conjoint, peuvent faire baisser les niveaux d’anxiété des femmes soumises à une situation potentielle stressante.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont demandé à 96 couples de participer à une expérience. Au cours de cette dernière, des hommes ont dû, pendant 24 heures, porter un tee-shirt pour qu’il s’imprègne de leur odeur corporelle. Chaque vêtement a ensuite été donné à l’une des 96 femmes. Certaines se sont vu attribuer le tee-shirt de leur conjoint, d’autres celui d’un homme qu’elles ne connaissaient pas, et le dernier groupe, un tee-shirt propre et sans odeur.

Les odeurs étrangères provoquent un stress plus important

Ces femmes ont été invitées à sentir ce tee-shirt avant d’être soumises à une situation stressante matérialisée en une simulation d’un entretien d’embauche et des exercices de calcul. Durant toute la durée de cette épreuve, des scientifiques ont procédé à des prélèvements de salive afin de mesurer les taux de cortisol, l’hormone liée au stress, des participantes. Des questions relatives à leur anxiété leur ont par ailleurs été posées à l’issue de ce test.

En recoupant toutes ces données, les chercheurs se sont aperçus que les femmes qui avaient senti l’odeur de leur conjoint juste avant leur entretien avaient un taux de cortisol bien moins élevé que les autres. Les femmes qui avaient senti l’odeur d’un inconnu montraient, au contraire, des niveaux de stress plus importants. Un constat qui fait dire aux auteurs de cette étude que nous pourrions avoir hérité de nos ancêtres de la Préhistoire un réflexe de protection et de défense face à une odeur inconnue.

Gaëlle Latour

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Temps des fêtes : réduire le stress financier

Près des deux tiers des Canadiens affirment qu’ils perdent la maîtrise de leurs dépenses pendant la période des Fêtes, selon un sondage de la Banque CIBC.

Les budgets de magasinage des Fêtes ont augmenté de 8 % par rapport à l’an dernier, s’élevant en moyenne à près de 650 $ (plus pour les parents) pour les cadeaux et d’une somme supplémentaire de 300 $ pour les réceptions et célébrations.

Toutefois, « plus de la moitié (52 %) des répondants s’attendent à dépasser leur budget, et deux répondants sur cinq (41 %) reconnaissent qu’ils n’ont vraiment pas les moyens de dépenser autant pendant la période des Fêtes, mais qu’ils se sentent obligés de participer ».

« Les Canadiens nous disent qu’ils se sentent secrètement frustrés en raison du magasinage, du stress et des dépenses excessives qui peuvent finir par éclipser la joie de cette période », rapporte David Nicholson de la CIBC.

« Il est temps de redéfinir les attentes, de façon à ce que l’on puisse profiter pleinement du temps des Fêtes. Aucune tradition n’est coulée dans le béton. Avec vos amis et les membres de votre famille, prenez le temps de discuter de nouvelles traditions qui pourraient mieux refléter vos valeurs communes et vous aider à diminuer les coûts et le stress liés à la période des Fêtes. »

La moitié (50 %) des répondants reconnaissent que le fait d’échanger des cadeaux les réjouit un peu, ou qu’ils se sentent obligés d’y participer, et 9 % affirment qu’ils détestent offrir des cadeaux en raison des coûts et du stress qui en découlent.

Le sondage montre aussi que 38 % des Canadiens ont déjà modifié une tradition du temps des Fêtes afin de diminuer le stress et les dépenses : 43 % établissent une limite aux dépenses en matière de cadeaux, 27 % acceptent d’offrir des cadeaux aux jeunes enfants uniquement et 20 % optent pour l’échange d’un unique cadeau provenant d’un Père Noël secret.

Parmi eux, un sur quatre (27 %) ne participe tout simplement pas aux échanges de cadeaux et 14 % ont opté pour une expérience partagée plutôt que pour un échange de cadeaux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CIBC.
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Pourquoi le stress et la dépression sont-ils liés ?

Le 1er décembre 2017.

Les scientifiques de l’université de Laval ont découvert le mécanisme menant à la dépression et plus concrètement, le lien entre un stress chronique, une intimidation et la dépression.

Moins de protection pour le cerveau

L’étude parue dans la revue Nature Neuroscience relate les travaux des chercheurs de l’université de Laval au Canada. Un stress chronique ou « de l’intimidation répétée peut déclencher l’ouverture d’une barrière entre le cerveau et le sang » explique Caroline Ménard, première auteur de l’étude. Cette barrière hémato-encéphalique, composée de cellules tenues ensembles par une protéine appelée Claudine-5, protège le cerveau. 

Pourquoi la barrière est-elle franchie ? Grâce à leurs recherches, ils ont compris que lors de situations de stress, le taux de claudine-5 chutait, la barrière hémato-encéphalique se relâchait, laissant alors une inflammation s’installer dans le cerveau petit à petit. Les risques de dépression sont accrus lorsque l’inflammation touche le cerveau.

Le test sur les souris

Pour mieux comprendre leur travail, penchons-nous sur l’expérience qu’ils ont menée sur des souris. Des souris modifiées génétiquement (afin d’être sensibles au stress) ont été placées dans une cage juste à côté de la cage d’une souris très agressive. Résultats : les premières souris ont vu leur taux de Claudine-5 baisser de 50 %. Elles ont ensuite développé des comportements dépressifs.

Chez les hommes, le constat est semblable. Des cerveaux de la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada ont permis de constater également que les personnes mortes en état de dépression présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée et un taux de Claudine-5 bien inférieur aux autres. 

Maylis Choné

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Stress au travail : une bien triste réalité pour 24% de salariés

Le stress fait partie de notre quotidien. Au sein de l’entreprise il concernerait près de 24% des salariés, dont une majorité de femmes. Dans le cadre de son expertise en santé psychologique au travail, le cabinet d’experts STIMULUS vient de publier les résultats de son Observatoire du Stress au Travail (OST). Ils s’appuient sur l’analyse d’une population de plus 30.000 salariés évalués entre mi-janvier 2013 et mi-juin 2017, et travaillant dans de nombreuses entreprises de secteurs d’activité variés.

Pixabay

On retiendra d’abord l’importance du phénomène du stress au travail, avec près d’un quart des individus en état d’hyperstress, dangereux pour leur santé. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes, alors que cadres et non- cadres sont également concernés. Les taux d’hyperstress augmentent aussi légèrement avec l’âge. En fait, les plus grandes différences concernant les taux d’hyperstress s’observent en fonction des secteurs d’activité.

24% des salariés sont dans un état d’hyperstress, c’est à dire à un niveau de stress trop élevé et donc à risque pour la santé. En revanche, une moitié des salariés (51%) a déclaré connaître peu de stress.

Stress au travail : les femmes en première ligne

Autre enseignement : les femmes sont plus touchées que les hommes (respectivement 28% et 20 % de salariés en hyperstress et 46% et 55% avec peu de stress). Cadres et non cadres sont également touchés par l’hyperstress (respectivement 24% et 23%), il en est de même pour avoir ou ne pas avoir de responsabilités d’encadrement”.

A noter que les taux d’hyperstress varient selon les secteurs d’activité . Ainsi les secteurs de « la santé humaine et des actions sociales », des « arts, spectacles et activités récréatives », des « services » et des « activités financières et d’assurance (avec respectivement 42%, 31%, 29 % et 28% de salariés en hyperstress) apparaissent souffrir davantage du stress. A l’opposé, les secteurs des « transports et entreposage », du « commerce », de « la production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution » et de « l’industrie manufacturière » (avec respectivement 20 %, 21%, 21% et 21% d’hyperstress) connaissent moins de stress.

Stress au travail : selon l’âge

Sur une population un peu plus réduite de 8 876 salariés issus de 17 entreprises, on note l’influence de la tranche d’âge sur le niveau de stress. Les « 40 – 50 ans » et les « plus de 50 ans » sont les plus touchés par le stress (avec respectivement 27% et 26% d’hyperstress). Les « moins de 30 ans » sont moins stressés (20% d’hyperstress). Les salariés ayant plus de 25 ans d’ancienneté dans leur poste sont plus concernés par le stress (28% d’entre eux sont en hyperstress) alors que ceux ayant moins de 5 ans d’ancienneté souffrent moins de stress (19% d’hyperstress).

Source : STIMULUS.

Le stress au travail : en 2015 déjà…

L’occasion de revenir sur une étude publiée fin 2015. Menée par des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford, elle nous révélait que le stress au travail avait pour conséquence de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

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En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude était alors la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les résultats ont montré que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.

News Santé

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche de 42%

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche. Une nouvelle étude apporte des arguments scientifiques solides démontrant l’impact du stress sur l’évolution de la grossesse

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche

Pixabay/DanielReche

Le stress peut augmenter le risque de fausse couche : que dit l’étude ?

Les antécédents d’exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu’à 42%, affirme une récente étude publiée dans la revue Scientific Reports. Selon l’un des auteurs, le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London, « Cette analyse souligne la nécessité d’inclure dans les soins prénatals de routine une évaluation psychologique structurée au début de la grossesse. Notre travail a démontré une base potentielle pour des interventions nouvelles et efficaces dans ce domaine, car nous devons d’urgence identifier et traiter les facteurs psychologiques qui contribuent aux issues de grossesse indésirables. »

La fausse couche ou l’avortement spontané représente la complication la plus fréquente de la grossesse. Elle se produit avant 24 semaines de gestation dans environ 20% des grossesses et dans 12-15% des grossesses cliniquement reconnues.

Cependant, de nombreux cas de fausse couche ne sont pas signalés, en particulier ceux impliquant une perte prématurée du fœtus ; ce que veut dire que l’incidence peut être encore plus élevée. La fausse couche est également souvent associée à des niveaux élevés de détresse pour les femmes, leurs partenaires et leurs familles. Toutefois, dans la littérature scientifique, les éléments prouvant le lien entre le stress et l’avortement spontané sont contradictoires.

L’article « The association between psychological stress and miscarriage : A systematic review and meta-analysis » coécrit par des chercheurs de la City, University of London, de l’UCL (University College London) et de l’Université du Zhejiang, R.P. Chine fournit les preuves les plus consistantes à ce jour concernant les effets nocifs du stress sur les femmes en début de grossesse.

Pour déterminer s’il y a une association entre le stress psychologique et les fausses couches, les chercheurs ont procédé à une analyse systématique de la documentation scientifique existante et à une méta-analyse. Une recherche documentaire a été menée pour identifier les études signalant une fausse couche chez les femmes avec et sans antécédents d’exposition au stress psychologique et 8 études ont été jugées adaptées à l’analyse. Une méta-analyse a été réalisée à l’aide d’un modèle à effets aléatoires avec des tailles d’effets pondérées par la variance d’échantillonnage.

Les chercheurs ont ainsi constaté que le risque de fausse couche était significativement plus élevé chez les femmes ayant des antécédents d’exposition au stress psychologique. Cela comprend des défis psychologiques préalables tels que l’expérience de traumatismes émotionnels, les problèmes sociaux, les préoccupations concernant l’argent, la dysharmonie du couple, la charge trop importante de travail et les changements importants dans la situation personnelle (divorce, décés) ainsi que les fausses couches antérieures. Ces résultats sont ressortis après avoir vérifié le type d’étude et les types d’exposition au stress, ainsi que d’autres facteurs.

Les auteurs suggèrent que l’association entre le stress psychologique et les fausses couches pourrait résulter de l’activation et de la libération de plusieurs hormones du stress qui peuvent avoir un impact sur certaines des voies biochimiques indispensables au maintien de la grossesse.

Le Dr Brenda Todd, professeur au Département de Psychologie de la City, University of London et l’un des auteurs de l’étude, a déclaré : « Alors que les anomalies chromosomiques sous-tendent de nombreux cas d’avortement précoce, les résultats de cette méta-analyse soutiennent l’idée qu’un haut niveau de stress psychologique avant et pendant la grossesse est également associé à une fausse couche. Les résultats actuels montrent que ces facteurs psychologiques pourraient augmenter le risque d’environ 42%. Alors que cette analyse apporte des preuves solides que le stress psychologique antérieur est nocif pour les femmes en début de la grossesse, il est nécessaire d’approfondir la recherche concernant une association entre l’expérience du stress dans divers contextes et le risque de fausse couche pour bien comprendre la relation entre les deux. »

L’article est publié dans Scientific Reports : https://www.nature.com/articles/s41598-017-01792-3

News Santé

Stress : les bienfaits d’une alimentation riche en légumes

Stress : les bienfaits d’une alimentation riche en légumes

Le 28 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Sydney, en Australie, une consommation régulière de légumes aurait un impact très apaisant notamment chez les femmes.

Une réduction significative du stress

Pour lutter efficacement contre le stress qui complique nos quotidiens, il n’est pas nécessaire de se tourner vers des médicaments. Une alimentation riche en légumes serait suffisante. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs australiens dans une étude publiée dans la revue médicale BMJ Open. Selon ces travaux, les légumes diminueraient le risque de stress, notamment chez les femmes.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 60 000 Australiens âgés de plus de 45 ans. Ils ont notamment surveillé leur alimentation, leur hygiène de vie et leur taux de stress, en 2006 et en 2010. Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient 3 à 4 portions quotidiennes de fruits et légumes par jour réduisaient de 12 % leur taux de stress par rapport à ceux qui n’en mangeaient quasiment pas.

Les légumes, très efficaces contre le stress  

Les chercheurs ont pu également constater que chez les femmes les taux de stress étaient réduit de 18 %. Quand les participants mangeaient 5 à 7 portions de fruits et légumes par jour, le taux de stress était réduit de 14 % par rapport à ceux qui mangeaient 0 à 4 portions tous les jours. Chez les femmes, ce risque était réduit de 23 %. En revanche, manger uniquement des fruits n’avait pas le même impact sur les niveaux de stress.

Les chercheurs ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils allaient pousser plus loin leurs recherches, afin de comprendre comment les fruits et les légumes réduisaient les niveaux de stress. On sait déjà que les fruits et légumes contiennent des vitamines et minéraux, qui agissent sur le système nerveux, à l’instar du magnésium, mais le rôle exact de ces apports nutritionnels reste à préciser. 

Marine Rondot

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