Archives par mot-clé : stress

Contre le stress, les bienfaits de la florithérapie

Le 9 novembre 2016.

Pour lutter contre le stress ou toute autre émotion négative, de plus en plus de personnes se tournent vers la florithérapie. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Gérer ses émotions négatives

Gérer ses émotions grâce aux fleurs, c’est possible grâce à la florithérapie. L’efficacité des fleurs sur nos comportements n’a pas encore été prouvée scientifiquement, mais de plus en plus de personnes décident de tester cette nouvelle thérapie qui utilise les principes actifs de plantes pour vaincre le stress, par exemple. Pratiquée par certains naturopathes, cette médecine douce se développe dans de nombreux pays.

Les plantes ont toujours été utilisées dans la médecine traditionnelle pour créer des remèdes mais la florithérapie, à proprement parler, a été lancée dans les années 1930 par un médecin, Edward Bach. C’est lui qui a dressé la liste des fleurs qui pouvait avoir un impact sur nos émotions négatives.

Soigner ses peurs avec les fleurs

« Edward Bach fut très inspiré par le principe des similitudes de l’homéopathe Hahnemann, traitant un mal par le même mal dilué », explique au Figaro Stefan Ball, le directeur de la maison de Bach, convertie aujourd’hui en centre de formation pour les thérapeutes du monde entier. « Il a associé les fleurs aux émotions en se basant sur leurs analogies de comportement. »

Dans ce centre, on apprend par exemple que le tremble peut être utilisé pour combattre les peurs, la clématite aide à la concentration, le chèvrefeuille permet de lutter contre la nostalgie et le houx apaise les personnes jalouses. Personne ne peut être assuré de l’efficacité véritable de ces produits à base de fleurs. Ce qui est certain, c’est que les personnes qui les ont essayés reviennent et en redemandent.

À lire aussi : 7 bienfaits des fleurs de Bach

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une fausse couche entraîneraît souvent des symptômes de stress post-traumatique

Les femmes peuvent être à risque de vivre un état de stress post-traumatique (SPT) après une fausse couche ou une grossesse ectopique, suggère une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ) Open.

Jessica Farren du Imperial College London et ses collègues ont mené cette étude avec 113 femmes ayant récemment vécu une fausse couche ou une grossesse extra-utérine.

La majorité avait subi une fausse couche au cours des trois premiers mois de la grossesse, alors qu’environ 20 % avaient subi une grossesse extra-utérine.

Quatre participantes sur 10 rapportaient des symptômes de stress post-traumatique trois mois après la perte de la grossesse (45 % de celles ayant vécu une fausse couche et 18 % de celles ayant vécu une grossesse extra-utérine).

Les femmes atteintes de SPT rapportaient revivre régulièrement les sentiments associés à la perte de grossesse et souffrir de pensées intrusives ou indésirables au sujet de leur fausse couche. Certaines femmes rapportaient également avoir des cauchemars ou des flashbacks, tandis que d’autres évitaient tout ce qui pouvait leur rappeler la perte, ou des amies et des membres de leur famille qui étaient enceintes.

Psychomédia avec source : Imperial College London.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Stress post-traumatique : une nouvelle théorie pour expliquer les symptômes

Des chercheurs présentent, dans la revue Neuron, une théorie explicative des symptômes de l’état de stress post-traumatique (SPT).

Les personnes atteintes de SPT semblent souffrir d’une perturbation du traitement des informations concernant le contexte, disent Israel Liberzon et James L. Abelson, chercheurs en psychiatrie à l’Université du Michigan (États-Unis).

Il s’agit d’une fonction cérébrale de base qui permet de reconnaître qu’un stimulus particulier peut exiger des réponses différentes en fonction du contexte dans lequel il est rencontré. Un exemple simple, écrivent-ils, est la reconnaissance qu’un lion de montagne vu dans un zoo ne nécessite pas une réponse de peur et de fuite.

Pour quelqu’un ayant un SPT, un stimulus associé au traumatisme, tel qu’un bruit ou une odeur, déclenche une réaction de peur même dans des contextes très sûrs.

Le traitement des informations concernant le contexte implique l’hippocampe (mémoire) et ses liens avec le cortex préfrontal (traitement de l’information de haut niveau) et l’amygdale (émotions).

Des études ont montré que l’activité dans ces zones est perturbée chez les personnes atteintes de SPT. Les chercheurs estiment qu’une perturbation dans ce circuit peut interférer avec le traitement du contexte et expliquer la plupart des symptômes et une grande partie de la biologie sous-jacente.

Un déficit dans le traitement du contexte amènerait les personnes atteintes de SPT à se sentir déconnectées du monde qui les entoure et incapables de façonner leurs réponses en fonction de leurs contextes actuels. Leur cerveau imposerait plutôt un « contexte intériorisé » dans chaque situation, un contexte qui attend toujours un danger.

Ce type de déficit, survenant en raison d’une combinaison de facteurs génétiques et d’expériences de vie, peut créer en premier lieu une vulnérabilité au stress post-traumatique, disent les chercheurs. Après un traumatisme, il générerait des symptômes d’hypervigilance, d’insomnie, de pensées et de rêves intrusifs, et de réactions émotionnelles et physiques inappropriées. (Symptômes et critères diagnostiques du stress post-traumatique, TEST : Souffrez-vous d’un état de stress post-traumatique ?)

Si cette hypothèse se confirme, peut-être sera-t-il possible, disent les chercheurs, de mieux identifier certains des processus physiopathologiques sous-jacents et d’offrir de meilleurs traitements.

En attendant, notent-ils, il existe un ensemble croissant d’outils thérapeutiques qui peuvent aider les personnes atteintes du SPT, tels que l’entraînement à la pleine conscience de la thérapie cognitivo-comportementale et les approches pharmacologiques. Ceux-ci peuvent fonctionner en aidant à ancrer les gens dans leur environnement actuel, et pourront se révéler plus efficaces à mesure que les chercheurs apprendront à renforcer spécifiquement les capacités de traitement du contexte.

Une étude publiée en juillet dernier expliquait aussi les flasbacks (reviviscences) du stress post-traumatique par une perturbation du traitement du contexte.

Psychomédia avec sources : University of Michigan, Neuron.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Face au stress, la méditation plus efficace que les vacances

Le 2 septembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie aux États-Unis, méditer serait plus efficace pour vaincre le stress que les vacances, aussi agréables soit-elles.

Méditer pour vaincre le stress

La reprise du travail est très souvent synonyme de stress. Mais au lieu de compter les jours qui vous séparent de vos prochaines vacances, tournez-vous vers la méditation. Selon une étude, publiée dans la revue médicale Translational Psychiatry, méditer aurait des effets bénéfiques sur notre métabolisme à long terme, alors que les vacances provoqueraient un bien-être psychologique à plus court terme.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs américains ont proposé à une centaine de femmes de passer une semaine de vacances dans un complexe hôtelier. La moitié des participantes a bénéficié, pendant cette semaine, de séances de méditation et de yoga. Pour mesurer le taux de stress chez chacune d’entre elles, les chercheurs ont effectué des prélèvements de sang et leur ont posé un certain nombre de questions avant et après le séjour, puis un mois et dix mois plus tard.

Méditer est plus efficace à long terme

Résultat : après la semaine de vacances, les participantes étaient plus relaxées, ce repos avait en effet eu un impact fort et immédiat sur les réseaux moléculaires associés au stress et sur les voies immunitaires. Mais les chercheurs ont pu constater qu’à long terme, les femmes qui avaient médité pendant leurs vacances avaient ressenti moins de symptômes de dépression et moins de stress, dans les semaines qui ont suivi.

« La signature moléculaire de la méditation, chez des personnes qui la pratiquent régulièrement est bien distincte et plus durable que celles des vacances, pour des personnes qui ne pratiquent pas la méditation », analyse Elissa Epel professeure de psychiatrie à l’Université de Californie et auteure de l’étude. « Elle serait aussi le gage d’un vieillissement sain ».

Vous aimerez aussi : La méditation a-t-elle le pouvoir de guérir ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Nutrition : si nous mangeons du sucre, c'est à cause du stress

Mercredi 17 août 2016.

Il n’y a pas que la consommation de viande qui a explosé en l’espace d’un siècle. Nous consommons également beaucoup, beaucoup plus de sucre aujourd’hui qu’il y a 100 ans. Exactement 10 à 15 fois plus ! 

Le sucre est partout dans notre alimentation

Et cette surconsommation de sucre est due à plusieurs facteurs. 

D’abord, le goût sucré est celui pour lequel notre organisme, et en particulier, nos capteurs sensoriels, ont le plus d’appétence, avec le goût umami, très répandu en Asie. Qui dit appétence, dit attirance, et donc, multiplication des occasions de le ressentir. Les industriels l’ont bien compris et ajouté beaucoup de sucres, en particulier des sucres cachés, dans les aliments que nous consommons tous les jours. Car enfin, que vient donc faire le sucre dans le ketchup ou le cassoulet ? Stimuler notre goût, notre appétence pour le sucre, tout simplement. 

Plus de capteurs du goût sucré chez les gens stressés

Mais les industriels n’ont été qu’opportunistes dans cette affaire. Des chercheurs ont en effet découvert que notre attirance pour le sucre augmentait proportionnellement à notre stress ! Et que le nombre de capteurs du goût sucré augmentait sur la langue, à cause du stress…

Or, le stress semble être la maladie du XXIe siècle, avec l’accélération de tout. L’omniprésence de sucre, dans les bonbons, les boissons, mais aussi le snacking (même dans les chips !) ne fait que répondre à un besoin de consommer du sucre, besoin dicté par notre corps, en réaction… au stress.

À lire aussi : Le sucre et les édulcorants : ce qu’il faut savoir 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

6 applications gratuites pour combattre le stress

Le 12 décembre 2015. Notifications en tout genre, mails professionnels qui s’enchainent, coup de fils tardifs… Le smartphone est source de stress pour bon nombre d’entre nous. Mais saviez-vous qu’il peut aussi être votre meilleur allié pour vous aider à vous relaxer ou à méditer ?

Voici 6 applications gratuites pour combattre le stress en quelques minutes.

1/ Calm (iOS, Android)

Cette application vous permet de décider combien de temps vous souhaitez méditer ou simplement vous relaxer, avec des sons et des scènes de nature apaisants.

2/ Pranayama Free (iOS, Android)

Pranayama Free vous aide à respirer correctement et à développer une respiration profonde. Elle propose également des musiques relaxantes focalisées sur la respiration.

3/ 5 minutes détente (iOS, Android)

Calmez-vous et détendez-vous en 5 minutes avec cette application qui propose des conseils vocaux et des sons relaxants.

4/ Relax melodies (iOS, Android)

C’est l’application d’aide au sommeil la plus populaire. Téléchargée environ 30 millions de fois, elle vous permet de composer un morceau à partir de 52 sons, pour vous aider à vous endormir.

5/ Zen tower (Android)

Le jeu peut aussi être un très bon moyen de se relaxer. Avec cette application, construisez votre tour du zen, dans le but de vous détendre.

6/ Sleep easily (iOS, Android)

Cette application propose des sessions de 26 minutes de méditation, qui vous aideront à évacuer le stress et vous sentir relaxé. 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Critères diagnostiques de l’état de stress aigu du DSM-5

L’état de stress aigu est un ensemble de symptômes caractéristiques qui se développe en réaction à l’exposition à un ou des événement(s) traumatique(s). Il implique généralement une réponse d’anxiété qui inclut certaines formes de reviviscence ou de réactivité à l’événement traumatique.

Le diagnostic d’état de stress aigu peut être posé, selon les critères du DSM-5 (1), de 3 jours à 1 mois après l’exposition à un ou des événement(s) traumatique(s). Après un mois, le diagnostic d’état de stress post-traumatique doit plutôt être considéré.

Voici les critères diagnostiques de l’état de stress aigu du DSM-5 (traduction libre de Psychomédia) :

L’expression « événement traumatique », plutôt qu’« un ou plusieurs événement(s) traumatique(s) », est utilisée afin d’alléger le texte.

  1. Exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles, d’une (ou plusieurs) des façons suivantes :

    1. Vivre directement l’événement traumatique.
    2. Être témoin, en personne, de l’événement vécu par d’autres.
    3. Apprendre que l’événement traumatique a été vécu par un membre de la famille proche ou un ami proche. Note : En cas de décès ou de danger de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement doit avoir été violent ou accidentel.
    4. Vivre une exposition répétée ou extrême aux détails aversifs de l’événement traumatique (par exemple, les premiers intervenants ou les policiers). Note : Le critère A4 ne s’applique pas à l’exposition par le biais des médias électroniques, de la télévision, de films ou de photos, à moins que cette exposition soit liée au travail.
  2. Présence de 9 (ou plus) des symptômes suivants, de n’importe laquelle des 5 catégories d’intrusion, d’humeur négative, de dissociation, d’évitement et de niveau d’activation élevé, qui ont débuté ou se sont aggravés après la survenue d’un événement traumatique :

    Symptômes d’intrusion :

    1. Souvenirs pénibles récurrents, involontaires, et envahissants de l’événement traumatique. Note : Chez les enfants, il peut s’agir d’un jeu répétitif dans lequel des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés.
    2. Rêves répétitifs pénibles dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique. Note : Chez les enfants, il peut s’agir de rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
    3. Réactions dissociatives (ex. flash-backs) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement actuel.) Note : Chez les enfants, des reconstitutions du traumatisme peuvent se produire dans le jeu.
    4. Détresse psychologique intense ou prolongée ou réactions physiologiques marquées en réponse à des indices internes ou externes symbolisant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique.

    Humeur négative :

    1. Incapacité persistante de ressentir des émotions positives (par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments affectueux).

    Symptômes dissociatifs :

    1. Altération du sens la réalité de son environnement ou de soi-même (par exemple, se voir à partir de la perspective de quelqu’un d’autre, être dans un état second, ralentissement du temps).
    2. Incapacité de se rappeler un aspect important de l’événement traumatique (typiquement en raison d’une amnésie dissociative et non d’autres facteurs tels que blessure à la tête, alcool ou drogues).

    Symptômes d’évitement :

    1. Efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’événement traumatique.
    2. Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’événement traumatique.

    Symptômes d’activation :

    1. Perturbation du sommeil (par exemple, difficulté à s’endormir ou à rester endormi ou sommeil agité).
    2. Comportement irritable et crises de colère (avec peu ou pas de provocation), généralement exprimés sous forme d’agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
    3. Hypervigilance.
    4. Problèmes de concentration.
    5. Réaction de sursaut exagérée.
  3. La durée de la perturbation (symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme. Note : Les symptômes commencent généralement immédiatement après le traumatisme, mais leur persistance au moins 3 jours et jusqu’à un mois est nécessaire pour répondre aux critères du trouble.

  4. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans les domaines sociaux, professionnels, ou autres domaines importants.

  5. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, médicaments ou alcool) ou à une autre condition médicale (par exemple, une légère lésion cérébrale traumatique) et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref.

Diagnostics de stress aigu et de trouble de l’adaptation

Un diagnostic d’état de stress post-traumatique est considéré si les symptômes persistent plus d’un mois.

Un diagnostic de trouble de l’adaptation est considéré,

  • lorsque la réponse à un événement traumatique ne rencontre pas tous les critères de l’état de stress aigu ;
  • ou lorsque l’exposition à un événement stressant ne correspond pas aux critères de l’exposition à un événement traumatique.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Critères diagnostiques du stress post-traumatique du DSM-5

Le stress post-traumatique est un ensemble de symptômes caractéristiques qui se développe suite à l’exposition à un ou des événements traumatiques.

Selon les critères diagnostiques du DSM-5, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ces symptômes sont de quatre types : la reviviscence, l’évitement, les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l’humeur ainsi que l’hyper-réactivité.

Voici ces critères diagnostiques (traduction libre de Psychomédia). Ils s’appliquent aux enfants plus vieux que 6 ans, aux adolescents et aux adultes. Le manuel décrit des critères spécifiques pour les enfants plus jeunes.

L’expression « événement traumatique », plutôt que « un ou plusieurs événement(s) traumatique(s) », est utilisée afin d’alléger le texte.

Critères diagnostiques

  1. Exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles, d’une (ou plusieurs) des façons suivantes :

    1. Vivre directement l’événement traumatique.
    2. Être témoin, en personne, de l’événement vécu par d’autres.
    3. Apprendre que l’événement traumatique a été vécu par un membre de la famille proche ou un ami proche. En cas de décès ou de danger de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement doit avoir été violent ou accidentel.
    4. Vivre une exposition répétée ou extrême aux détails aversifs de l’événement traumatique (par exemple, les premiers intervenants ou les policiers). Note : Le critère A4 ne s’applique pas à l’exposition par le biais des médias électroniques, de la télévision, de films ou de photos, à moins que cette exposition soit liée au travail.
  2. Présence d’un (ou plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à l’événement traumatique, ayant débuté après ce dernier :

    1. Souvenirs récurrents, involontaires, et envahissants de l’événement traumatique provoquant un sentiment de détresse. Note : Chez les enfants âgés de plus de 6 ans, il peut s’agir d’un jeu répétitif dans lequel des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés.
    2. Rêves répétitifs angoissants dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique. Note : Chez les enfants, il peut s’agir de rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
    3. Réactions dissociatives (flash-backs, par exemple) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement actuel.) Note : Chez les enfants, des reconstitutions du traumatisme peuvent se produire dans le jeu.
    4. Détresse psychologique intense ou prolongée à l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique.
    5. Réactions physiologiques marquées à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique.
  3. Évitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique ayant débuté après ce dernier, comme en témoigne(nt) une ou les deux manifestations suivantes :

    1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l’événement traumatique.
    2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l’événement traumatique.
  4. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à l’événement traumatique, ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :

    1. Incapacité de se rappeler un aspect important de l’événement traumatique (typiquement en raison d’une amnésie dissociative et non d’autres facteurs tels que blessure à la tête, alcool ou drogues).
    2. Croyances ou attentes négatives persistantes ou exagérées à propos de soi-même, des autres, ou du monde (par exemple, « Je suis mauvais », « On ne peut faire confiance à personne », « Le monde est complètement dangereux », « Mon système nerveux entier est définitivement ruiné ».
    3. Cognitions persistantes et déformées concernant la cause ou les conséquences de l’événement traumatique qui amènent l’individu à se blâmer ou à blâmer autrui.
    4. État émotionnel négatif persistant (par exemple, peur, horreur, colère, culpabilité ou honte).
    5. Diminution marquée de l’intérêt ou de la participation à des activités significatives.
    6. Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres.
    7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments amoureux).
  5. Altérations marquées dans l’activation et la réactivité associées à l’événement traumatique, ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :

    1. Comportement irritable et crises de colère (avec peu ou pas de provocation) généralement sous forme d’agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
    2. Comportement imprudent ou autodestructeur.
    3. Hypervigilance.
    4. Réaction de sursaut exagérée.
    5. Problèmes de concentration.
    6. Troubles du sommeil (par exemple, difficultés à s’endormir ou à rester endormi ou sommeil agité).
  6. La durée de la perturbation (critères B, C, D, et E) est de plus que 1 mois.

  7. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération dans les domaines sociaux, professionnels, ou autres domaines importants du fonctionnement.

  8. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, médicaments, alcool) ou d’une autre condition médicale.

Spécificateurs :

Avec symptômes dissociatifs

Les symptômes rencontrent les critères d’un trouble de stress post-traumatique, et en plus, en réponse au stress, la personne vit des symptômes persistants et récurrents tels que l’une des manifestations suivantes :

  1. Dépersonnalisation : expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment de détachement, et d’être un observateur extérieur de ses processus mentaux ou corporels (par exemple, sentiment d’être dans un rêve ; sentiment d’irréalité de soi ou de son corps ou que le temps se déroule lentement).
  2. Déréalisation : expériences persistantes ou récurrentes d’irréalité de l’environnement (par exemple, l’environnement immédiat est vécu comme irréel, onirique, lointain, ou déformé).

Note : Pour utiliser ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, intoxication alcoolique) ou à une autre condition médicale (par exemple, crises épileptiques partielles).

Avec expression retardée

Ce spécificateur est utilisé si tous les critères diagnostiques ne sont remplis que 6 mois après l’événement (bien que l’apparition et l’expression de certains symptômes puissent être immédiates).

Diagnostics de stress aigu et de trouble de l’adaptation

Un diagnostic de « trouble de stress aigu » est posé si, de 3 jours à 1 mois après l’événement traumatique, tous les symptômes du stress post-traumatique sont rencontrés. Ce diagnostic est remplacé par celui de stress post-traumatique après un mois.

Un diagnostic de trouble de l’adaptation est porté lorsque la réponse à un événement traumatique qui rencontre les critères A ne rencontre pas tous les autres critères du stress post-traumatique ou lorsque les symptômes de stress post-traumatique se produisent en réponse à un événement qui ne rencontre pas le critère A.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Stress au travail : il aurait pour effet de diminuer l’espérance de vie…

Le stress n’épargne malheureusement personne et plusieurs études ont déjà démontré qu’il pouvait avoir de lourdes conséquences sur notre santé. Aujourd’hui des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford nous indique qu’il aurait également la faculté de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

© Fotolia/Andrey Popov

En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude est la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les données montrent que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.


News Santé

Comment surmonter une situation de stress au travail ?

« Plus d’un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail », selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Le monde du travail est un milieu propice aux situations stressantes. Il faut gérer l’urgence, assumer des responsabilités parfois grandissantes, s’exprimer en public, s’accorder avec ses collègues…

L’Observatoire du stress d’Orange rapporte, mardi 18 mars, que dix salariés se sont suicidés dans l’entreprise depuis le début de l’année, soit « presque autant qu’au cours de toute l’année 2013 ». Une situation « grave », mais qui n’est pas isolée. Des milliers de salariés souffrent de stress au travail en France, au point parfois de commettre l’irréparable. Comment réagir quand la vie dans l’entreprise devient impossible ? Les explications de francetv info.

La première chose, c’est de bien diagnostiquer le type de stress dont on est victime. Il faut ici distinguer le stress aigu (ponctuel) du stress chronique. Le second est plus inquiétant, explique Jean-Luc Nicolas, médecin du travail en Charente : « On dort mal, on se réveille la nuit et on pense à son travail, on a la boule au ventre, on est vite fatigué face aux tâches à exécuter… Jusqu’à la situation où l’on se dit ‘Je n’en peux plus’, qui peut conduire à un ‘burn out’.«  Le corps peut exprimer ce malaise : « On remarque des cas d’hypertension artérielle, de troubles digestifs, de maux de tête ou de dos, voire de surconsommation d’aliments pour gérer le stress. »

Plusieurs outils existent pour mesurer le stress au travail. L’un d’entre eux est l’échelle HAD (Hospital anxiety and depression scale). Quatorze questions simples auxquelles on répond soi-même, telles que : « J’ai l’estomac noué » ou « Je ne m’intéresse plus à mon apparence ». Selon le (…) Lire la suite sur Francetv info

VIDEO. Le remboursement des lunettes par les mutuelles bientôt plafonné
VIDEO. A Mâcon, des sages-femmes protestent en s’inscrivant à Pôle emploi
VIDEO. Un bébé prématuré de 580 grammes sauvé par une opération du cœur
Les tests de grossesse sont en vente dans les supermarchés
VIDEO. A 8 mois, ce bébé pèse 20 kg


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR