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Routine et bonnes habitudes permettent de lutter contre le stress

Les mauvaises habitudes, c’est mal. Et encore plus en période de stress si l’on en croit l’étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology » qui démontre qu’en période de stress, notre corps renforce nos habitudes, aussi bien mauvaises que bonnes.

Selon une étude publiée dans le « Journal of Personality and Social Psychology », nos routines et habitudes seraient renforcées en période de stress, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Il semble donc nécessaire d’avoir des bonnes habitudes au quotidien afin qu’elles soient exacerbées en période de stress.

Le stress renforce notre routine

En période de stress, notre organisme aurait ainsi le réflexe de renforcer nos routines du quotidien, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes. Si vous avez pour habitude de faire un quart d’heure de sport le soir avant de vous endormir, vous ne perdrez pas cette habitude en période de fort stress. Même chose si votre truc c’est de manger de la pizza tous les matins.

Multiplier les bonnes habitudes

Voilà donc une excellente raison pour multiplier au maximum ses bonnes habitudes tout au long de l’année afin qu’elles soient renforcées en période de stress où notre corps et notre cerveau ne fonctionnent plus tout à fait de la même façon. Car, rappelons-le, une bonne hygiène de vie est aussi essentielle pour vivre les périodes de stress le mieux possible et en tirer profit.

Exit donc les mauvaises habitudes qui sont néfastes pour votre santé !

La musique sera-t-elle bientôt prescrite aux malades ?

La musique adoucit les mœurs, mais aussi les maux si l’on en croit une étude québécoise qui a démontré qu’elle pouvait stimuler le système immunitaire et réduire l’anxiété.

Votre médecin vous prescrira-t-il bientôt un opéra de Verdi ou un menuet de Mozart ? On savait que la musique permettait de se relaxer mais nous n’avions pas encore d’explication scientifique sur ce phénomène. Une équipe de chercheurs de l’Université McGill au Québec ont donc mené des recherches sur les bienfaits de la musique sur la diminution du stress en analysant plus de 400 documents et études.

Les chercheurs ont découvert que le cortisol, l’hormone responsable du stress, diminuait à l’écoute d’une musique relaxante. Ainsi, les patients ayant écouté de la musique avant une chirurgie serait moins anxieux que les personnes ayant pris des anxiolytiques comme le Valium. De plus, la musique accroît la motivation et le plaisir, diminue le stress et l’excitation, renforce le système immunitaire et consolide l’appartenance sociale et la confiance en soi.

Le type de musique a évidemment son importance et écouter du Metallica aura forcément un effet moins relaxant qu’une berceuse pour bébé… Mais, par exemple, l’une des études analysées met en évidence que le chant en groupe permet de libérer l’ocytocine, une hormone qui favorise le sentiment de connexion sociale.

Bien que les éléments avancés par les deux chercheurs ne constituent pas des preuves scientifiques irréfutables, il s’agit de pistes intéressantes à creuser pour soigner certaines maladies comme l’anorexie ou la dépression.

Des médicaments contre l’hypertension réduiraient les réactions au stress

Les personnes ayant subi un traumatisme qui prennent une classe de médicaments couramment prescrits contre l’hypertension ont tendance à présenter des symptômes de stress post-traumatiques moins sévères, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry.

Kerry Ressler de l’Université Emory et ses collègues ont mené cette étude avec 505 personnes ayant été exposées à au moins un événement traumatique. Ces personnes participaient à une étude impliquant plus de 5000 résidents à faibles revenus de la ville d’Atlanta où l’exposition à la violence et aux abus physiques et sexuels est élevée, avec pour conséquence des niveaux élevés de stress post-traumatique. Ce dernier est caractérisé par trois types de symptômes : l’hyper-réactivité (niveau élevé d’activation neurovégétative), l’évitement et l’émoussement des émotions, et les pensées intrusives.

Environ 35% de ces 505 participants rencontraient les critères diagnostiques du stress post-traumatique. Et, sur les 98 qui prenaient des médicaments antihypertenseurs de la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (IEC) ou de la classe des bloqueurs (antagonistes) des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2), 26 présentaient un stress post-traumatique, ce qui représente un risque inférieur d’environ 30%. Ils avaient tendance, en particulier, à avoir de moins grands niveaux d’hyper-réactivité et de pensées intrusives.

Ce qui n’était pas constaté avec les autres classes de médicaments contre l’hypertension que sont les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques et les diurétiques. (Pour vérifier à quelle catégorie appartient un médicament contre l’hypertension, voyez cette page sur le site Eureka Santé. Utiliser, simultanément, les touches CTRL F pour rechercher dans la page.)

Ces résultats soulignent les bases physiologiques des réponses de stress de l’organisme impliquées dans le stress post-traumatique et leurs liens avec la régulation de la pression sanguine. Les deux types de médicaments, les IEC et les ARA2, interfèrent avec l’angiotensine, une hormone qui régule la pression sanguine.

L’angiotensine jouerait un rôle dans les régions du cerveau impliquées dans les réponses de stress et de peur, selon des études sur la souris. Ces résultats suggèrent que ces médicaments pourraient diminuer la réponse de stress du système cardiovasculaire et celle du cerveau.

Les IEC et les ARA2 pourraient être valables pour traiter ou prévenir le stress post-traumatique, estiment les chercheurs.

Ces derniers jugent par ailleurs que les résultats négatifs avec les bêtabloquants sont étonnants. Des musiciens et des athlètes, rapportent-ils, prennent ces médicaments contre les symptômes d’anxiété de performance. Ils diminuent la réponse de l’organisme aux hormones de stress adrénaline et noradrénaline. Alors qu’ils sont utiles sur le moment pour diminuer l’anxiété sociale et de performance, estiment-ils, leur efficacité dans le cas du stress post-traumatique demeure une question ouverte.

Le cœur des femmes plus sensible au stress

L’irrigation cardiaque reste stable après une forte émotion, augmentant le risque d’infarctus.

Cause importante de décès en France, les maladies coronariennes ne frappent pas de la même manière selon le sexe. Alors que la fréquence des accidents cardiaques reste plus importante chez les hommes que chez les femmes, ces dernières ont plus de risque d’avoir des symptômes de malaise cardiaque après une forte émotion.

Tentant de comprendre les raisons de cet écart, des chercheurs de la faculté de médecine de Pennsylvanie (États-Unis) ont découvert que le débit sanguin dans les artères coronaires augmente chez les hommes soumis à un stress , mais reste stable chez les femmes – ce qui pourrait expliquer la plus grande fragilité de leur cœur lors d’une émotion intense.

Conductance des artères L’expérience a été menée auprès de 17 hommes et femmes en bonne santé. Le rythme cardiaque et la tension artérielle de chaque volontaire ont d’abord été mesurés, ainsi que la «conductance» des artères coronaires, qui alimentent le cœur en sang oxygéné, au moyen d’un Doppler. Les «cobayes» se sont ensuite livrés à des exercices de calcul mental pendant trois minutes – une suite de soustractions de 7 à partir d’un nombre choisi au hasard. Pour aggraver le stress, les scientifiques ont harcelé les candidats, leur demandant de répondre plus vite ou prétendant, à tort, que leur calcul était faux.

À l’issue de l’examen, les trois mesures ont été renouvelées. Résultat: au repos, hommes et femmes avaient des résultats quasiment similaires. Après le test, leur rythme cardiaque et leur pression sanguine avaient augmenté dans les mêmes proportions. Mais alors que les hommes avaient bénéficié d’une meilleure irrigation cardiaque, la conductance des artères féminines était restée inchangée.

«Cela permet de comprendre pourquoi les femmes réagissent moins bien, sur le plan cardiaque, à des événements stressants comme la perte d’un époux», remarque le responsable de ce (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Le magnésium combat le stress quotidien

Le stress est l’un des défis et des fardeaux quotidiens. L’organisme doit faire face au stress et combattre ses effets négatifs, tant sur le coup, que sur le long terme. Une solution à portée est un apport élevé en magnésium.

Le magnésium est l’un des minéraux vitaux pour de nombreuses fonctions métaboliques, mais son plus important rôle est celui de maintenir plate la surface intérieure des artères. Il intervient dans le réglage de la tension artérielle dans des situations spéciales causées par le stress.

L’apport en magnésium est rapporté à l’âge, genre et état de santé. Pour les adultes, les spécialistes recommandent un apport journalier de 300-350 mg pour les hommes et 280 mg pour les femmes. La quantité peut augmenter jusqu’à 355 mg dans le cas des femmes enceintes.

Les nouveaux-nés âgés de moins de six mois ont besoin de 40 mg magnésium et ceux qui ont entre six mois et un an – 60 mg. Les enfants de 1 à 3 ans ont besoin de 80 mg, de 4 à 6 ans, 120 mg et de 7 à 10 ans, 170 mg. La consommation augmente progressivement durant la vie pour atteindre la quantité de 300 mg, à 18 ans.

L’idéal, c’est que le magnésium provienne exclusivement des aliments. Voilà donc quels sont les aliments les plus riches en magnésium: les légumes (épinards, brocoli, pommes de terre, chou), les fruits (bananes, avocat), les céréales, les graines de courge et de tournesol, les noix, le beurre d’arachides, les fruits confiés, le lait, le poisson, le cacao.

Même s’il est un minéral fondamental pour le bon fonctionnement de l’organisme et de la cellule nerveuse, 90% de la population souffre d’un déficit en magnésium. Ces carences peuvent provoquer: manque d’énergie, insomnie, sensation de fatigue, anxiété, attaques de panique, spasme laryngé, mais aussi des problèmes du système cardiovasculaire, asthme et fragilité des os.

Les déficits en magnésium ont plusieurs explications: le stress, la consommation de l’alcool et du tabac, transpiration excessive, consommation de drogues, hypothyroïdie, diabète.

Le magnésium intervient directement dans la métabolisation de la vitamine C, du calcium, phosphore, potassium et sodium. Il empêche les dépôts de calcium et la création des calculs bilieux et rénaux. Le magnésium fortifie l’émail dentaire et intervient dans la métabolisation des glucides, lipides et protéines. C’est l’un des principaux « libérateurs » d’énergie et, à côté du calcium, un calmant naturel.

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