Archives par mot-clé : succès

Livre : succès de « Psychologie de la connerie »

« Psychologie de la connerie » (Editions sciences humaines, oct. 2018) réunit plusieurs contributeurs de renom sous la direction du psychologue Jean-François Marmion.

Initialement tiré à 3 000 exemplaires, les ventes ont été quasiment multipliées par vingt depuis sa sortie, rapporte Le Monde.

« Des psys de tous les pays, mais aussi des philosophes, sociologues et écrivains, nous livrent ici leur vision de la connerie humaine. »

Contributeurs :

Dan Ariely, Brigitte Axelrad, Laurent Bègue, Claudie Bert, Stacey Callahan, Jean-Claude Carrière, Serge Ciccotti, Jean Cottraux, Boris Cyrulnik, Antonio Damasio, Sebastian Dieguez, Jean-François Dortier, Pascal Engel, Howard Gardner, Nicolas Gauvrit, Alison Gopnik, Ryan Holiday, Aaron James, François Jost, Daniel Kahneman, Pierre Lemarquis, Jean-François Marmion, Patrick Moreau, Edgar Morin, Tobie Nathan, Delphine Oudiette, Emmanuelle Piquet, Pierre de Senarclens, Yves-Alexandre Thalmann.

Voici le sommaire :

Avertissement (Jean-François Marmion)
L’étude scientifique des cons (Serge Ciccotti)
La typologie des cons (Jean-François Dortier)
Le regard d’Edgar Morin
La théorie des connards. Rencontre avec Aaron James
De la bêtise à la foutaise (Pascal Engel)
Un être humain ça se trompe énormément (Jean-François Marmion)
La foire aux biais (et heuristiques) (Jean-François Marmion)
Connerie et biais cognitifs (Ewa Drozda-Senkowska)
La pensée à deux vitesses. Rencontre avec Daniel Kahneman
De la connerie dans le cerveau (Pierre Lemarquis)
La connerie en connaissance de cause (Yves-Alexandre Thalmann)
Pourquoi les gens très intelligents croient-ils parfois à des inepties ? (Brigitte Axelrad)
Pourquoi nous trouvons du sens aux coïncidences. Rencontre avec Nicolas Gauvrit
La connerie comme délire logique (Boris Cyrulnik)
Le langage de la connerie (Patrick Moreau)
Les émotions ne rendent pas (toujours) stupides. Rencontre avec Antonio Damasio
Connerie et narcissisme (Jean Cottraux)
Les pires manipulateurs médiatiques ? Les médias ! Rencontre avec Ryan Holiday
Les réseaux sociaux bêtes et méchants (François Jost)
Internet : la défaite de l’intelligence ? Rencontre avec Howard Gardner
Connerie et post-vérité (Sebastian Dieguez)
Les métamorphoses des sottises nationalistes (Pierre de Senarclens)
Comment lutter contre les erreurs collectives ? (Claudie Bert)
Pourquoi nous consommons comme des cons. Rencontre avec Dan Ariely
L’humain : l’espèce animale qui ose tout (Laurent Bègue)
Que faire contre les connards ? (Emmanuelle Piquet)
La connerie vue par les enfants. Rencontre avec Alison Gopnik
Rêvons-nous des conneries ? (Delphine Oudiette)
La pire bêtise, c’est de se croire intelligent. Rencontre avec Jean-Claude Carrière
Vivre en paix avec ses conneries (Stacey Callahan)
La connerie est le bruit de fond de la sagesse. Rencontre avec Tobie Nathan

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Editions sciences humaines, Le Monde.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Livre : après le succès de « Happycratie », voici « Les marchandises émotionnelles » (Eva Illouz)

Après le succès de « Happycratie » (Premier Parallèle, 2018), la sociologue israélienne Eva Illouz lance un ouvrage collectif, « Les Marchandises émotionnelles : L’authenticité au temps du capitalisme » (Premier Parallèle, 7 février 2019).

L’ouvrage montre comment les nouvelles « marchandises émotionnelles » (« emodity »), produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma ou des psychothérapies, visent à transformer et améliorer le moi.

« Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur – en se gardant de tout jugement – l’authenticité de l’individu moderne », décrit la 4e de couverture.

« Exemples à l’appui », Illouz « décrit les processus par lesquels les émotions ont été non seulement associées à des produits de consommation mais fusionnées avec eux au point de devenir elles-mêmes des marchandises et que nous ne sachions plus distinguer nos sentiments authentiques de ceux qui sont simulés », rapporte BibliObs.

« Les éléments empiriques ici collectés pourraient s’intégrer à merveille dans les effrayants tableaux d’un Michel Houellebecq », estime le philosophe Axel Honneth qui signe l’interface.

« Happycratie : Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies », écrit en collaboration avec le psychologue Edgar Cabanas, fustigeait notamment le courant de la psychologie positive (dont le psychologue Martin Seligman est considéré l’initiateur) qui aurait pour conséquence (voire pour objectif) de culpabiliser les individus et conforter le néolibéralisme.

« Et si la dite science du bonheur élargissait le champ de la consommation à notre intériorité, faisant des émotions des marchandises comme les autres ? », pouvait-on lire en 4e de couverture.

Son précédent livre publié en France était « Pourquoi l’amour fait mal » (2012, Seuil). La culpabilisation et la responsabilisation individuelle à outrance seraient aussi à l’œuvre dans le domaine amoureux, résumait Libération en août 2018.

Dans une entrevue, rapportait le journal, Eva Illouz expliquait que son fil directeur, à travers ses travaux, a été de « mettre de la sociologie là où domine la psychologie. »

« Les émotions reflètent les normes, les hiérarchies, les codes moraux. J’essaie de m’opposer au fait de ne se penser, soi, qu’en termes psychologiques. Ce que l’on appelle la psyché et les émotions sont faites de bric-à-brac social. »

Psychomédia avec sources : Premier Parralèle, BibliObs, Libération.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Succès d’un réseau pour les maladies non diagnostiquées : une grande proportion reçoit un diagnostic

, vise à diagnostiquer les maladies de personnes qui n’ont pu obtenir de diagnostic dans le système médical malgré les démarches et les tests appropriés.

Plus de 130 personnes atteintes de maladies non identifiées ont reçu un diagnostic grâce à ce réseau constitué de centaines de médecins dans plus d’une dizaine de centres aux États-Unis, ont rapporté des chercheurs de la Stanford University School of Medicine et de plusieurs autres institutions dans le New England Journal of Medicine en novembre 2018.

Sur les 1 519 demandes de patients, 601 ont été acceptées en fonction de la probabilité que le réseau soit en mesure de les aider. Au moment de la rédaction de l’étude, les médecins du réseau avaient identifié la maladie de 132 personnes sur les 382 dont l’analyse de leur cas était en cours.

Depuis, 128 autres personnes ont reçu un diagnostic, rapporte le New York Times. Les dossiers de toutes les personnes qui n’ont pas encore reçu de diagnostic demeurent à l’étude. Le réseau continue aussi d’accepter les demandes.

« Certains de ces patients attendaient depuis des décennies de mettre un nom sur leur maladie », souligne Euan Ashley, professeur de médecine à Stanford. Pour 80 % des diagnostics, l’information a permis de mieux intervenir en apportant des changements au traitement, en orientant les tests diagnostiques futurs et/ou en recommandant un dépistage familial.

Le réseau combine la médecine traditionnelle avec des tests diagnostiques à la fine pointe de la technologie.

Le génome de tous les patients est séquencé, même ceux dont le génome a déjà été séquencé. Le domaine des tests génétiques et génomiques évolue si rapidement, explique Ashley, que même les patients dont le génome a été séquencé il y a six mois bénéficient d’un autre examen.

En coordination avec le séquençage du génome, les médecins examinent les profils d’ARN. Ils analysent aussi les métabolites qui se forment comme produit du métabolisme et qui peuvent suggérer un dysfonctionnement dans les processus métaboliques.

« Certains cas sont résolus simplement parce que nous en savons plus aujourd’hui qu’il y a un an », explique Ashley.

Parmi ceux qui ont reçu un diagnostic, la plupart présentaient des versions rares de maladies connues, ce qui élargit l’information symptomatique que les médecins peuvent rechercher lorsqu’ils évaluent des patients pour ces maladies particulières dans l’avenir. Mais chez 31 patients, le réseau a identifié des syndromes auparavant inconnus.

« C’est un nouveau type d’odyssée scientifique », explique le chercheur. « Nous apprenons la biologie d’une manière qui pourrait aider non pas une seule famille, mais des dizaines, voire des centaines de familles qui souffrent de la même maladie rare. »

« Même les patients qui n’ont pas reçu de diagnostic bénéficient de savoir qu’une équipe continue d’enquêter sur leur état et que l’avenir peut leur apporter une réponse même si le présent ne le fait pas. »

« Nous espérons que les résultats de cette analyse fourniront des arguments convaincants en faveur de l’adoption de certaines des approches diagnostiques du réseau à plus grande échelle afin de tenter de clarifier les diagnostics et d’améliorer le traitement de patients atteints de maladies rares », conclut Kimberly Splinter de la Harvard Medical School.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Standford Medicine, Undiagnosed Diseases Network, New England Journal of Medicine, New York Times.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Quel succès chez 600 personnes ayant l’intention de réduire leur consommation d’alcool ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Addiction, ont vérifié à quel point la motivation de réduire la consommation d’alcool se traduit effectivement par une réduction.

Frank de Vocht de l’Université de Bristol et ses collègues ont mené cette étude avec près de 3 000 buveurs à risque dont la consommation était en augmentation ou élevée.

De ce nombre, 20 % rapportaient avoir l’intention de réduire leur consommation. Les principales raisons étaient de perdre du poids, d’améliorer la forme physique, d’économiser de l’argent et d’éviter les problèmes de santé.

Six mois plus tard, l’ensemble des participants avaient, en moyenne, légèrement réduit leur consommation. Ceux qui avaient une motivation initiale étaient trois fois plus susceptibles d’avoir fait une tentative, mais leur réduction n’a pas été plus grande que celle des participants qui ne rapportaient pas d’intention initiale.

« Malheureusement, bien que les gens commencent avec de bonnes intentions, nos résultats suggèrent qu’il faut quelque chose de plus pour que ces intentions fassent une différence », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Bristol, Addiction.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Greffe de l’utérus : de plus en plus de succès à travers le monde

Greffe de l’utérus : de plus en plus de succès à travers le monde

Le 5 octobre 2017.

38 greffes utérines ont déjà été réalisées dans le monde depuis 2014. Au total, 8 enfants sont nés à la suite d’une transplantation utérine. La médecine progresse pour le bonheur des femmes qui souffrent d’infertilité d’origine utérine.

La transplantation d’utérus a permis 8 naissances

Après un cancer ou une grossesse qui s’est mal déroulée, une femme peut perdre son utérus. Mais depuis 2014, ces femmes peuvent bénéficier d’une transplantation d’utérus. Or selon l’Académie suédoise Sahlgrenska, ces 3 dernières années, 8 bébés sont nés après une greffe de l’utérus. Parmi les 38 femmes greffées, une patiente a même donné naissance à deux enfants. Une prouesse qu’elle n’aurait pas pu imaginer quelques années plus tôt.

Selon la Société internationale de greffe utérine (ISUTx), qui a organisé son premier congrès mi-septembre, en Europe, la transplantation d’utérus pourrait répondre aux besoins de près de 200 000 femmes. « Les résultats présentés lors du congrès vont bien au-delà de nos espérances initiales », s’est félicité le Pr Tristan Gauthier, du CHU de Limoges, qui s’est spécialisé très tôt sur le sujet, dans les colonnes du Figaro.

Des résultats très prometteurs selon les chercheurs

« Les résultats sont extraordinaires », a-t-il ajouté. « Quand nous nous sommes lancés dans l’aventure en 2010, les gens nous prenaient pour des fous. Mais depuis peu, le discours a changé ». Et plus on communiquera sur le nombre de naissances qui ont été permises à la suite de greffes de l’utérus, plus les femmes qui souffrent d’infertilité d’origine utérine se tourneront vers cette solution pour tomber enceintes.

La médecine doit encore faire des progrès. Actuellement, une greffe sur quatre échoue et doit être explantée à cause d’une infection ou d’une thrombose, un caillot qui se forme dans un vaisseau sanguin. La Société internationale de greffe utérine a par ailleurs ajouté que l’on peut parler de réussite quand la femme a de nouveau ses règles. En France, il a fallu attendre 2015 pour que l’Agence du médicament autorise une équipe de Limoges à lancer un essai clinique.

Marine Rondot

À lire aussi : La greffe : comment on remplace un organe ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Drépanocytose (anémie héréditaire) : succès d’une thérapie génique chez un adolescent français

En 2014, une équipe dirigée par le Pr. Marina Cavazzana a réalisé à l’hôpital Necker-Enfants malades et à l’Institut Imagine une thérapie génique chez un adolescent de 13 ans atteint de drépanocytose sévère.

« Le traitement a permis la rémission complète des signes cliniques de la maladie ainsi que la correction des signes biologiques », rapportent les chercheurs dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Ces résultats se maintiennent 15 mois après la greffe.

La drépanocytose, précise le communiqué de recherche, « forme grave d’anémie chronique d’origine génétique, est caractérisée par la production d’une hémoglobine anormale et de globules rouges déformés (falsiformés), dus à une mutation dans le gène codant pour la bêta-globine. Cette maladie entraîne des épisodes de douleurs très importantes provoqués par des crises vaso-occlusives. Elle cause également des lésions de tous les organes vitaux, une grande sensibilité aux infections, ainsi qu’une surcharge en fer et des troubles endocriniens. »

« On estime que les hémoglobinopathies touchent 7 % de la population mondiale. Parmi elles, la drépanocytose est considérée comme la plus fréquente avec 50 millions de personnes porteuses de la mutation – ayant un risque de transmettre la maladie – ou atteintes. Les anomalies génétiques de la bêta-globine, drépanocytose et bêta-thalassémie, sont les maladies héritées les plus répandues dans monde, plus fréquentes que toutes les autres maladies génétiques additionnées. »

L’essai clinique de phase I/II a été mené en collaboration avec le Pr. Philippe Leboulch (de l’université Paris-Sud et de l’université d’Harvard) qui a mis au point le vecteur utilisé.

« La première phase a consisté à prélever des cellules souches hématopoïétiques, à l’origine de la production de toutes les lignées de cellules sanguines, au niveau de la moelle osseuse du patient. Un vecteur viral porteur d’un gène thérapeutique, déjà mis au point pour traiter la bêta-thalassémie, a ensuite été introduit dans ces cellules afin de les corriger. » Ce vecteur lentiviral, capable de transporter de longs segments d’ADN complexes, a été développé par le Pr Philippe Leboulch (de l’université Paris-Sud et de l’université d’Harvard) et est produit à grande échelle par la société américaine Bluebird bio.

Les cellules traitées ont ensuite été réinjectées au jeune patient par voie veineuse en octobre 2014.

« Quinze mois après la greffe des cellules corrigées, le patient n’a plus besoin d’être transfusé, ne souffre plus de crises vaso-occlusives, et a complètement repris ses activités physiques et scolaires. »

« Nous notons aussi que l’expression de la protéine thérapeutique provenant du vecteur, hautement inhibitrice de la falciformation pathologique, est remarquablement élevée et efficace » explique le Pr Leboulch.

« Nous souhaitons, avec cette approche de thérapie génique, développer de futurs essais cliniques et inclure un nombre important de patients souffrant de drépanocytose, en Ile-de-France et sur le territoire national » indique le Pr. Marina Cavazzana.

Psychomédia avec sources : AP-HP, NEJM.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

for her, 10 ans de succès chez Narciso Rodriguez

En 2003, un flacon noir au nom encore peu connu s’installe discrètement dans quelques parfumeries. Un flacon qui intrigue les femmes et qui ne tarde pas à exercer son irrésistible pouvoir d’attraction auprès d’elles.

Son secret ? Une note ultra addictive de muscs blancs composée à quatre mains, par Christine Nagel et Francis Kurkdjian et inspirée d’une huile de musc égyptien que Narciso Rodriguez leur avait confié.

Habillé de facettes florales et boisées, ce coeur de musc nous livre alors, contre toute attente, une version moderne du chypre, renouvelant ainsi le genre tombé en désuétude et inaugurant la famille des chypres musqués.

Dix ans plus tard, for her est devenu une référence, presque un classique.

Un anniversaire que les Parfums Narciso Rodriguez ont voulu fêter en discrétion, en proposant des flacons en édition limitée empruntant les codes de la Haute Parfumerie.

Ces 10 ans sont aussi l’occasion de renouer avec l’inspiration première qui a animé la création de for her, à savoir cette mystérieuse huile, fragrance talisman de Narciso Rodriguez.

Pour le plus grand bonheur des inconditionnelles de cette signature olfactive si emblématique de la ligne for her, les Parfums Narciso Rodriguez ont choisi de rééditer la version version huile de for her, musc for her, une texture huile à la gestuelle généreuse pour un corps à corps tendre et sensuel.

(musc for her, huile parfum, flacon 50 ml, disponible aux Galeries Lafayette Haussmann, ppi : 100 €. for her eau de toilette édition limitée 10 ans, vaporisateur 100 ml, disponible aux Galeries Lafayette Haussmann et chez Marionnaud, ppi : 99 €. for her eau de parfum édition limitée 10 ans, vaporisateur 100 ml, disponible chez Marionnaud, ppi : 105 €)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

Rétine artificielle : les premiers succès

En partenariat avec Le Figaro , des membres de l’Académie des sciences répondent aux grandes questions de l’actualité scientifique. José-Alain Sahel, ophtalmologiste, fait le point sur la rétine artificielle.

Un aveugle peut-il recouvrer la vue? Aujourd’hui, cette question ne relève plus de la science-fiction notamment pour traiter les dégénérescences rétiniennes d’origine génétique telle la rétinopathie pigmentaire. Le principe consiste à pallier la perte des photorécepteurs (cellules qui transforment la lumière) en générant une activité électrique au sein de la rétine.

Après capture par une microcaméra installée sur des lunettes, l’information visuelle est traitée informatiquement et émise vers une puce qui stimule électriquement, en réponse à la lumière, les cellules nerveuses encore fonctionnelles dans la rétine, en particulier celles formant le nerf optique. Une fois le signal parvenu au cerveau, les images traitées au niveau cortical produisent la sensation visuelle.

Un essai clinique international multicentrique, entrepris en 2008 sur 30 patients, dont quatre Français opérés au Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, à Paris, a démontré la sécurité du système Argus II de l’entreprise californienne Second Sight. Les performances visuelles remarquables en termes d’orientation, de détection d’objets et de lecture ont abouti au marquage «CE» et, tout récemment, à la prise en charge, aux États-Unis, par la Food and Drug Administration (FDA), en attendant la décision de remboursement en France pour une cohorte complémentaire de patients.

Un des patients français présentait les meilleures capacités de lecture de tout l’essai (10 mots par minute). Ces performances impliquent une forte collaboration des patients dans la phase cruciale de réhabilitation qui suit l’intervention. L’implant testé comporte une plaque de 60 électrodes, ce qui donne une image constituée au mieux de 60 pixels ou 60 points de niveaux de gris variables. (…)

Lire la suite sur Figaro.frProthèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil
Les hospitalisations liées à l’alcool en hausse de 30%
Des exosquelettes contre la tétraplégie
Un adulte sur cinq souffre d’acné
Inscrivez vous à la newsletter du Figaro


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

Mandela opéré avec succès de calculs de la vésicule biliaire

NELSON MANDELA OPÉRÉ AVEC SUCCÈSJOHANNESBURG (Reuters) – L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis une semaine pour une infection pulmonaire, a subi avec succès une intervention visant à retirer des calculs de la vésicule biliaire, a annoncé samedi le gouvernement. Les chirurgiens ont pratiqué une endoscopie. "L'opération a été un succès et Madiba (ndlr, son nom tribal) se remet", précise le gouvernement dans un communiqué. Le héros de la chute de l'apartheid, qui a fêté cet été ses 94 ans, a été hospitalisé le 8 décembre. Agnieszka Flak; Henri-Pierre André pour le service français



News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR