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Suite aux révélations sur le Dr Asperger, un débat sur un changement de nom du syndrome

Dans un article publié dans le numéro d’avril 2018 de la revue Molecular Autism, l’historien Herwig Czech montre qu’il est incontestable que le pédiatre autrichien Hans Asperger a collaboré au meurtre d’enfants handicapés sous le Troisième Reich.

C’est dans ce contexte qu’il aurait réalisé ses travaux « pionniers » sur le syndrome portant son nom, lesquels auraient été utilisés pour sélectionner les enfants autistes qui connaîtraient la mort et ceux qui pourraient vivre.

Ces révélations, et d’autres, notamment celles de l’historienne Edith Sheffer dans son livre « Asperger’s Children » (mai 2018), suscitent un débat chez les personnes autistes, leurs familles, les chercheurs et les cliniciens sur un changement de nom du syndrome, rapporte le psychologue Simon Baron-Cohen de l’Université de Cambridge, président de l’International Society for Autism Research dans la revue Nature.

« Personnellement, dit-il, je ne me sens plus à l’aise de nommer cette condition en référence à Hans Asperger. »

Le diagnostic de syndrome d’Asperger, rappelle-t-il, a déjà été retiré (pour des raisons sans lien avec les nouvelles révélations) du DSM-5, la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM, pour “Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders”), publié par l’American Psychiatric Association en 2013 (après avoir été introduit en 1994 dans la 4e édition, le DSM-IV, comme diagnostic spécifique parmi différents troubles autistiques).

Les pays européens suivront cette tendance diagnostique en 2019, avec la 11e édition de la Classification internationale des maladies (CIM-11), indique Baron-Cohen.

Dans le DSM-5, un seul diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme » est proposé. Des spécificateurs précisent les caractéristiques distinctives de différentes présentations du trouble. Ainsi, les personnes qui avaient auparavant un diagnostic de syndrome d’Asperger peuvent dorénavant recevoir un diagnostic de « trouble du spectre de l’autisme sans déficits intellectuels et de langage » ou de trouble de la communication sociale pragmatique, un nouveau diagnostic introduit dans cette édition du manuel. (Autisme et Asperger : avec le DSM-5, certains recevront plutôt le nouveau diagnostic de « trouble de la communication sociale »)

« La discussion pour déterminer un futur nom pour le syndrome doit, bien sûr, intégrer les points de vue des personnes autistes », souligne-t-il. « Plusieurs retirent une fierté du terme syndrome d’Asperger en tant que partie intégrante de leur identité, ayant le sentiment qu’il se réfère à leur personnalité et à leur style cognitif. Il se peut donc qu’ils ne veuillent pas de changement. D’autres ont déjà écrit pour proposer l’utilisation du terme “autisme” (ou “trouble du spectre autistique”, ou “état du spectre autistique”). »

Simon Baron-Cohen est notamment auteur des tests suivants :

Pour plus d’informations sur le syndrome d’Asperger, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Nature.
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Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Décès d’un adolescent à la suite d’une surdose de caféine

Le 17 mai 2017.

Il aura suffi d’un soda, d’un café latte et d’une boisson énergisante pour que Davis Allen Cripe, un jeune Américain de 16 ans, meure d’un malaise cardiaque.

Une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine

On ne cesse de le répéter : il faut faire attention à notre consommation de caféine. Un adolescent américain de 16 ans est décédé des suites d’une crise cardiaque, en Caroline du Sud, aux États-Unis, après avoir bu un soda Mountain Dew, un café latte et une boisson énergisante, le tout en deux heures. C’était le 26 avril dernier. Ensuite, il est allé en cours et c’est alors qu’il a été pris d’un malaise.

Les médecins qui l’on autopsié n’on remarqué aucune malformation cardiaque. Il était en parfaite santé et n’avait pas consommé d’alcool ou de drogue. Aucune trace de médicament n’a par ailleurs été trouvée. Il semblerait donc qu’il soit mort d’une une arythmie cardiaque due à une surdose de caféine. Les sodas Mountain Dew sont en effet des boissons sucrées contenant aussi de la caféine.

Ne pas dépasser les 400 mg de caféine par jour

En règle générale, un adulte ne doit pas dépasser les 400 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de 4 à 5 cafés. Mais il semblerait qu’aux États-Unis, cette limite ne soit pas respectée, notamment par les adolescents qui boivent beaucoup de boissons sucrées contenant de la caféine, alors même que l’Académie des pédiatres américains recommande aux adolescents de ne pas dépasser les 100 mg par jour.

Le père du jeune homme a tenu à alerter les parents sur les dangers que courent les adolescents en buvant des boissons énergisantes comme on boit de l’eau. Pour rappel, une canette de 250 ml de Red Bull contient 52,5 mg de caféine. Si un jeune en boit deux par jour, ce sera le maximum autorisé. La caféine n’est pas anodine, elle peut limiter l’afflux de sang jusqu’aux organes et finir par tuer. 

Marine Rondot

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Suite à une opération des dents de sagesse, Franck Afériat est handicapé à vie

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Franck Afériat, un chef d’entreprise de 40 ans a vu sa vie basculer après une intervention sur ses dents de sagesse. Il restera en effet handicapé à vie à cause d’une maladie ignorée au moment de la reconstruction de l’os de sa mâchoire… En raison d’une coagulation trop rapide il fait une « thrombose profonde » et doit être ré hospitalisé d’urgence car sa jambe est devenue toute noire. Aujourd’hui, il doit porter des bas de contention en permanence et souffre d’un risque de phlébite important.

Franck Afériat, assisté de son avocat Me Grégory Lévy viennent d’assigner le justice le stomatologue qui l’a traité. Ils ont obtenu gain de cause puisque leurs arguments ont été jugé légitimes par le Tribunal de Paris qui a demandé qu’un expert judiciaire soit nommé.

C’est en 2006 que Franck Afériat, alors trentenaire, se voit proposer la pose d’implants par son dentiste en lieu et place des dents de sagesse. Le dentiste se rend compte, mais trop tard, que l’os est « mal configuré » qui tente tout de même de poser trois implants qui ne tiennent pas. L’os étant devenu finalement trop mince, le dentiste propose la pose d’un dentier, ce que Franck Afériat, alors âgé de 34 ans n’accepte pas.

Un stomatologue réputé, Guy Princ, décide alors de prélever de l’os de la hanche pour la reconstruction de l’os de la mâchoire. Mais là encore, c’est l’échec car non seulement, la greffe est rejetée, mais le spécialiste ignore que Franck Afériat souffre d’une maladie héréditaire, qui se caractérise par une coagulation de sang trop rapide. Son patient fait une « thrombose profonde » et évite de justesse un œdème pulmonaire mortel. Il doit être hospitalisé d’urgence, sa jambe étant devenue toute noire.

La vie de Franck Afériat a définitivement changé depuis ce jour, puisqu’il craint la phlébite s’il reste trop longtemps debout sur une nacelle et doit porter en permanence des bas de contention. De plus, son problème dentaire n’est pas réglé : non seulement il n’a plus de dents du côté droit et dit souffrir beaucoup.

FranckHandicapé à vie après une opération dentaire

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Urgences : enquête interne suite au décès inexpliqué d’une patiente à l’Hôpital Cochin

Suite au décès inexpliqué d’une patiente de 61 ans aux urgences, le samedi 15 février 2014 à l’Hôpital Cochin, une enquête interne a été diligentée par la direction générale, le 19 février 2014. Dans un communiqué, l’établissement rappelle les motifs de son arrivée et les modalités de sa prise en charge « Conduite aux urgences de l’hôpital Cochin par les pompiers pour une plaie du pied, suite à une chute sans signe de gravité, la personne a été prise en charge dans la 1/2h pour un premier examen, qui n’a pas, lui non plus, montré de signe de gravité objectif. »

La patiente est ensuite installée en zone de surveillance, à proximité des soignants.

L’établissement précise « qu’il existe des incertitudes sur ce qui s’est déroulé dans les heures qui ont suivi, le décès de la patiente ayant été constaté à 23h00. »

Une situation qui justifie « qu’une enquête interne soit diligentée pour éclaircir les circonstances et les causes de ce décès inexpliqué ».

Les responsables soulignent également que « Les effectifs médicaux et paramédicaux étaient au complet. L’activité du service d’accueil des urgences de l’Hôpital Cochin le samedi 15 février 2014 était dans la moyenne de celle observée ces dernières semaines. »

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Marseille : émoi suite au décès du jeune homme poignardé et à l’agression d’un infirmier des urgences

Un garçon de 18 ans a été poignardé dimanche 18 août près du vieux port à Marseille (13). Touché au thorax, il a été hospitalisé à l’hôpital Nord où il a été opéré puis placé en réanimation. Le lendemain, l’AP-HM annonçait  le décès du blessé à l’hôpital Nord « Malgré tout le professionnalisme et le dévouement des équipes  de l’AP–HM et l’espoir de l’opération chirurgicale qui s’était bien déroulée ce dimanche, l’extrême gravité des blessures a emporté ce jour la vie de ce jeune homme ».

Dimanche soir, la violence s’est poursuivie aux urgences de l’hôpital de la Conception

Suite à la rixe qui s’est déroulée le Cours Jean Ballad, les agresseurs du jeune homme se sont rendus à l’hôpital de la Conception pour faire traiter leurs blessures. « Aux urgences, l’un d’entre eux a blessé un infirmier à l’arme blanche qui lui demandait ses papiers d’identité et de sécurité sociale » a expliqué Bastien Ripert, directeur de cabinet de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM). « Ce genre de situation n’est absolument pas acceptable. Nos moyens de sécurité ont des limites. Nous demandons donc un accompagnement des pouvoirs publics pour faire face à ce type de situation, avec la présence de forces de police sur place dans un dispositif qu’il convient d’inventer, sans quoi nous ne sommes plus en mesure d’assurer la sécurité » a confié le responsable à l’AFP.

Les inspecteurs de la brigade criminelle de la Sureté mènent activement des recherches pour retrouver les agresseurs.

Depuis le début de l’année, Marseille est le théâtre de règlements de comptes violents ayant entraîné la mort d’une dizaine de personnes.
Pour le sénateur-maire de Marseille, Président du Conseil de surveillance de l’AP-HM, Jean-Claude Gaudin «Trop c’est trop ! Cette nouvelle agression survenue en plein centre-ville est la démonstration que mes demandes d’effectifs supplémentaires de police nationale sont plus que jamais légitimes. (…) Je souhaite que le gouvernement sorte de ses postures médiatiques et qu’il réponde enfin concrètement aux Marseillais qui veulent légitimement se sentir en sécurité dans tous les quartiers de la ville, et pas uniquement dans les Zones de sécurité prioritaires», a-t-il déclaré, dans un communiqué daté du 18 août.

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