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Comment limiter le risque de cancer lié au surpoids

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a interrogé le Pr Axel Kahn, généticien et président de la Ligue nationale contre le cancer sur les liens entre le surpoids et le risque de cancer.

Chaque année en France, 5 000 morts par cancer sont liées au surpoids.

Les mécanismes biologiques

« L’obésité pose deux problèmes », explique le professeur :

  • « Tout d’abord, le tissu adipeux libère des protéines inflammatoires qui engendrent un “tonus inflammatoire” dans l’organisme. Or, l’inflammation joue un rôle clé dans le développement des cancers.
  • Par ailleurs, l’obésité entraîne une résistance à l’insuline, qui conduit à une sécrétion excessive de cette hormone au potentiel procancérogène.
  • Enfin, la recherche s’intéresse aux relations entre le tissu adipeux et le microbiote intestinal, dégradé en cas d’obésité. La qualité du microbiote, qui contient un très grand nombre de cellules immunitaires, pourrait entrer en jeu dans la réponse immunitaire antitumorale du corps. »

Les aliments qui augmentent le risque

  • « La charcuterie est responsable de 1 200 à 4 000 morts par cancer chaque année. C’est une certitude reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et les sels nitrités utilisés lors de sa fabrication sont les principaux suspects.
  • Il est aussi quasi certain que le sucre favorise la survenue ou l’évolution des cancers, bien qu’il ne soit pas possible pour le moment de quantifier ce risque comme on le fait, par exemple, pour le tabac ou l’alcool. Le métabolisme des sucres rapides est susceptible de provoquer des lésions cellulaires et d’induire des mutations favorisant les cancers.
  • Notons également le risque
    • du sel,
    • des viandes très transformées, cuites au barbecue,
    • mais aussi de la viande rouge, considérée comme probablement cancérogène du fait de la présence de fer héminique, un oxydant puissant.
  • Quant à l’alcool, il altère principalement l’ADN sous l’action des molécules d’acétaldéhyde produites par le foie. »

Comment limiter les risques

  • « En premier lieu, éviter le surpoids, avec un IMC au-dessous de 25. (CALCUL rapide de votre IMC et votre poids idéal)
  • Ensuite, la prévention la plus efficace reste l’activité sportive : elle agit comme une régulatrice hormonale, limite la fabrication de la graisse et évite le cercle vicieux de l’insulinorésistance. Elle joue sans doute aussi sur la santé du microbiote intestinal. (5 façons d’améliorer la santé de votre microbiote)
  • Il faudrait également ne pas dépasser deux verres d’alcool par jour, et pas tous les jours, avoir une alimentation le plus possible équilibrée, riche en fibres propices à éviter le cancer du côlon. (Une alimentation inflammatoire double le risque de cancer colorectal [voyez quels aliments])
  • Et consommer moins de 500 g de viande et moins de 150 g de charcuterie par semaine. »
  • « Il semble que les antioxydants contenus dans nombre d’aliments participent à limiter les processus d’oxydation en lien avec le développement des cancers. Les fruits et légumes frais riches en vitamines C, les fruits secs et huiles végétales riches en vitamine E et tocophérols sont conseillés. Mais ce ne sont pas des aliments magiques ! »

En 2020, l’American Cancer Society a publié de nouvelles recommandations concernant l’alimentation et l’activité physique pour la prévention du cancer.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Le chewing-gum, votre nouvel allié contre le surpoids ?

surpoids

© Fotolia

Surpoids et obésité n’épargnent que très peu de pays. La France n’y échappe pas puisqu’on estime que près d’un Français sur deux de plus de 30 ans est aujourd’hui concerné. Pour tenter de perdre ces kilos superflus, deux choses à faire : rééquilibrer son alimentation et pratiquer une activité physique régulière.

Aujourd’hui une très sérieuse étude japonaise nous apprend que ceux qui désirent perdre du poids ont un nouvel allié quelque peu inattendu : le chewing-gum.

Et oui cette gomme à mâcher à priori anodine aurait la faculté d’aider les hommes de plus de 40 ans à perdre du poids. Pourquoi ? Comment ? Explications….

Cette étude – dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée « Journal of Physical Therapy Science »  – a consisté en l’examen du rythme cardiaque, de la distance parcourue, de la vitesse de la marche, du nombre de pas et de la dépense énergétique » de 46 marcheurs âgés de 21 à 69 ans. Il leur a été demandé de marcher durant 15 minutes, et à leur «  rythme naturel  », sur une piste d’athlétisme…

Sauf que ces 46 marcheurs ont été séparés en deux groupes : dans le premier les hommes ont du marcher en mâchant deux chewing-gums; dans le second ils ont simplement ingéré des chewing-gums sous forme de poudre dissoute.

Et les scientifiques ont constaté deux choses : que le rythme cardiaque était globalement plus élevé chez ceux qui mâchaient du chewing-gum; que les hommes âgés de plus de 40 ans avaient en plus tendance à marcher plus vite, et donc à brûler plus de calories.

« Combiner exercice physique et gomme à mâcher pourrait être une manière efficace de gérer son poids » ont écrit les scientifiques dans leurs conclusions…

Si pour l’instant les chercheurs ont bien du mal à comprendre le phénomène, ils ont émis l’hypothèse d’une possible «synchronisation cardio-motrice», une tendance qui nous pousse involontairement à accélérer le rythme de nos activités quand notre coeur accélère.

L’Obésité et le surpoids = espérance de vie réduite (jusqu’à 10 ans)

L’occasion de revenir sur une autre étude selon laquelle surpoids et obésité ont une grande influence sur notre espérance de vie ! Cela serait particulièrement vrai pour l’obésité qui pourrait réduire jusqu’à 10 l’espérance de vie des personnes concernées.

Cette énième étude – dont l’objectif était mesurer le risque de mourir de façon prématurée avant l’âge de 70 ans – est le fruit du travail des chercheurs de l’Université de Cambridge. Et ses conclusions sont sans appel : le surpoids et l’obésité sont bel et bien synonymes d’une espérance de vie réduite. Pour les auteurs, il ne fait absolument aucun doute qu’ils sont associés à un risque accru de décès prématuré.

L’un des principaux auteurs de l’étude, le professeur Emanuele Di Angelantonio, a d’ailleurs expliqué à l’AFP que plus on est en surpoids plus le risque de mourir prématurément est important.

Et de préciser que les gens en surpoids perdent un an d’espérance de vie, les gens modérément obèses 3 ans et enfin les personnes en obésité sévère 10 ans.

« Les résultats de l’étude contredisent des travaux récents selon lesquels il y aurait un avantage sur le plan de la survie à être en surpoids » a d’ailleurs déclaré un représentant l’École de Santé publique de Harvard qui a participé à l’étude.

Autre conclusion : l’incidence du surpoids sur l’espérance de vie est trois fois plus importante chez les hommes que chez les femmes


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L’impact du surpoids et de l’obésité sur la longévité quantifié dans une grande étude

Une grande étude publiée dans la revue médicale The Lancet, à laquelle ont participé plus de 500 chercheurs provenant de plus 300 institutions, quantifie l’impact du surpoids et de l’obésité sur la longévité.

L’objectif était de résoudre la confusion amenée par certaines études récentes qui ont suggéré un avantage du surpoids pour la longévité.

Les chercheurs ont analysé 239 études concernant 3,9 millions de personnes qui ne fumaient pas et n’avaient pas de maladie chronique au début de l’étude, rapportent Emanuele Di Angelantonio et Frank Hu des universités de Cambridge et Harvard.

Le risque de décès prématuré augmentait « régulièrement et fortement » avec le niveau d’obésité, indique l’étude. En moyenne, les gens en surpoids perdaient un an d’espérance de vie, les personnes modérément obèses perdaient 3 ans et les celles ayant une obésité sévère, environ 10 ans.

L’effet du surpoids ou de l’obésité sur l’espérance de vie était trois fois plus grand chez les hommes que chez les femmes. Alors que le risque de mourir avant 70 ans était de 19 % pour les hommes et de 11 % pour les femmes ayant un IMC normal, il grimpait à 29,5 % pour les hommes et 14,6 % pour les femmes modérément obèses (IMC de 30 à 34,9).

Pour chaque 5 unités d’indice de masse corporelle au-dessus de 25, le risque de décès prématuré augmentait de 31 %.

Les risques de maladie coronaire, d’accident vasculaire cérébral, de maladie respiratoire et de cancer étaient augmentés.

Psychomédia avec source : Harvard T.H. Chan School of Public Health.
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En Italie et en Grèce, le surpoids des enfants bat des records

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié un rapport en début de semaine, pour faire un bilan de l’obésité dans ses 34 pays membres.

Il en ressort que plus de la moitié des adultes et un enfant sur cinq sont en surpoids (indice de masse corporelle égal ou supérieur à 25) ou obèses (indice de masse corporelle égal ou supérieur à 30). Selon l’OCDE, la crise économique de 2008 aurait entraîné une plus grande consommation de produits bon marché plus caloriques et une baisse de la consommation de fruits et légumes.

Quand on se penche sur les chiffres du surpoids des enfants et les ados, on voit que les pays en tête ne sont pas forcément ceux auxquels on pourrait s’attendre. Voilà les taux de surpoids (obésité incluse, donc) chez les 5-17 ans de l’OCDE:

Source: OCDE

La Grèce est en tête (44% des garçons en surpoids ou obèses, 38% des filles), suivie de l’Italie (36% pour les garçons, 34% pour les filles). Aux Etats-Unis, la prévalence est de 30%, quelque soit le sexe. En France, nous sommes à 15% de surpoids ou d’obésité, pour les filles et les garçons.

On pourrait se demander pourquoi deux pays méditerranéens sont en tête du classement, alors que l’on vante régulièrement les multiples bienfaits du «régime méditerranéen». Mais en réalité, cette façon de manger riche en légumes, fruits, céréales et huile d’olive est de moins en moins populaire en Italie et en Grèce.

En 2008, Josef Schmidhuber, un économiste de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), déclarait déjà que ce régime alimentaire traditionnel s’était «décomposé en un état moribond» et que la consommation de graisses animales, de sel et de sucreries avait beaucoup augmenté dans les pays concernés.

Ce jeudi, un autre document sur l’obésité, rassemblant et harmonisant des données du monde entier, a été publié par la revue médicale The Lancet. C’est «un tableau clinique terrifiant, qui devrait faire réagir gouvernements et responsables des politiques de santé publique»: près d’un humain sur trois est obèse ou en surpoids. Et depuis 1980, la progression du surpoids mondial a été «importante, générale et rapide».York: promouvoir… les escaliers

Cancer : l’obésité et le surpoids accroissent le risque

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Une étude de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres vient que montrer qu’il existerait un lien entre obésité et certains cancers. Le risque serait ainsi augmenté à chaque élévation de 5 points de l’Indice de Masse corporelle (IMC) qui est le rapport entre la taille et le poids. Explications

Si des études antérieures avaient pu mettre en évidence l’existence d’un lien entre l’obésité et certains cancers, ces travaux n’avaient pas pris en compte ou pas suffisamment d’autres facteurs connus comme l’âge ou le tabagisme sur la survenue de cette maladie. Une nouvelle étude récente réalisée par des scientifiques de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres a voulu palier à cet écueil. Les chercheurs, tout en contrôlant ces facteurs, se sont ainsi intéressés au lien entre l’IMC et 17 des 22 tumeurs les plus fréquemment observées au Royaume-Uni.

Pour réaliser cette recherche, ils ont suivi pendant 7 ans et demi au total près de 5 millions de Britanniques âgés de 16 ans et dont l’indice de masse corporelle était connu.

L’indice de masse corporelle, qui est le rapport entre la taille et le poids, permet de définir différentes catégories en terme de poids : un indice au dessus de 40 est considéré comme un signe d’obésité morbide chez l’adulte. Au dessus de 30, on parle d’obésité modérée. Pour un indice situé entre 25 et 30, on parle de surpoids.

Sur les 5 millions de participants à l’étude, les scientifiques ont constaté qu’il y avait 167 000 cas de cancers qui étaient survenus. Les chercheurs ont à partir de ce point mis en lien l’IMC et le développement de différents types de cancers. Ils ont pu établir que chaque augmentation de 5 points de l’IMC était associée à un risque accru de développer certains types de cancers. Le risque s’accroît ainsi de 62 % pour les cancer de l’utérus, de 31 % pour la vésicule biliaire. Le cancer du foie est 25 % plus fréquent, celui du col de l’utérus est augmenté de 10 %, celui de la thyroïde de 9 % (idem pour la leucémie).

Le risque global est également plus important pour les IMC surpoids et obésité pour le cancer du foie (+19%), du colon (+10 %) ou encore des ovaires (+9%).
Des IMC trop importants augmentaient également le risque global de cancer du foie (19%), du colon (10%) et des ovaires (9%).

Selon une estimation des scientifiques ayant participé à cette étude, 12 000 cas de cancers courants pourraient être liés chaque année à l’obésité et au surpoids au Royaume-Unis. Les effets de l’obésité peuvent cependant être très différents d’un cancer à l’autre, ont encore constaté ces chercheurs.

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Obésité : 30 % de la population mondiale en surpoids ou obèse

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Une étude qui vient de paraître dans la revue médicale The Lancet montre, grâce à des données analysées sur 188 pays, que près d’un humain sur trois souffre d’obésité ou de surpoids dans le monde. Autre constat de cette étude : la progression de cette tendance a été « importante, générale et rapide », faisant passer la population concernée par la surcharge pondérale de 885 millions d’individus en 1980 à 2,1 milliards en 2013 (soit 30 % de la population mondiale).

Pour parvenir à ces conclusions, une équipe internationale de plus de 150 chercheurs rattachés à l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (Université de Washington), grâce à des financements de la Fondation Bill et Melinda Gates, a réussi à rassembler, de façon harmonisée, les données recueillies dans 188 pays répartis sur le globe terrestre.

Premier enseignement de cette étude, selon Pr Emmanueala Gakidou, la progression du surpoids et de l’obésité a été « importante, générale et rapide », progressant au cours des trois dernières décennies, dans les pays riches aussi bien que dans les pays pauvres de 28 % chez les adultes et de 47 % chez les enfants et les adolescent. En 2013, ce sont ainsi 2,1 milliards d’humains en surpoids ou obèses qui ont été identifiés dans le monde, soit près d’un humain sur trois.

Si ce sont dans les pays développés où le problème du surpoids est le plus important, les pays émergents ou en développement sont également concernés. Dans le top 10 des pays où ce fléaux a le plus progressé, on trouve les Etats-Unis (un adulte sur trois), l’Australie (dans une proportion pratiquement similaire) et le Royaume-Uni avec un adulte sur quatre ou encore l’Allemagne. Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, le Mexique, l’Egypte, le Pakistant ou encore l’Indonésie font également parti des pays frappés de plein fouet par cette plaie.

Autre constat de cette étude, la surcharge pondérale n’affecte pas de la même façon les hommes et les femmes, et différemment selon qu’on soit dans un pays émergent ou dans un pays développé. Dans les pays riches, ce sont les hommes qui sont le plus concernés par l’excès de masse corporelle, ce qui est l’inverse dans les pays en développement comme par exemple au Koweït ou au Qatar où % des femmes sont obèses.

Autre phénomène inquiétant : la progression du surpoids et de l’obésité chez les plus jeunes. Dans les nations développées, c’est ainsi un enfant ou un adolescent sur 4 qui est obèse ou en surpoids (un jeune sur huit pour les deux sexes).

De façon générale, les chercheurs dressent donc un tableau globalement pessimiste sur l’avancée de l’obésité dans le monde, un constat d’autant plus amer qu’ »aucun pays n’a réussi à faire reculer l’obésité ». Seule lueur d’espoir : depuis 2006, la proportion de personnes en surcharge pondérale aurait ralenti dans une partie des pays riches, et dans les pays en développement, les taux ne devraient pas atteindre les plus de 40 % dans les nations développées.

Afin de répondre à l’objectif des Nations unies qui consisterait à stopper la progression de l’obésité d’ici à 2025, il faudrait, selon les scientifiques une action coordonnée au niveau mondial afin de soutenir les pays, notamment à faibles ressources, à intervenir contre les facteurs qui conduisent à l’obésité comme l’apport en excès de calories, l’inactivité physique ou encore la publicité autour des produits alimentaires par l’industrie.

Obésité : 1 personne sur 3 dans le monde concernée par l'obésité et le surpoids

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La première carte de France du surpoids !

Quelle est selon-vous la ville de France qui souffre le plus de surcharge pondérale (surpoids et obésité) ? Où a-t’on le plus de chances d’être dans une forme athlétique ? Qu’est-ce qui explique ces disparités ? Comment les candidats aux municipales vont-ils aborder ce dossier de santé publique en cas de victoire ?

Il est aujourd’hui possible de le savoir grâce aux données recueillies par l’entreprise Withings par le biais des pèse-personnes connectés qu’elle commercialise. Ces données ont permis d’établir la première carte de France du surpoids.

Au final ce sont 37 villes de plus 100 000 habitants qui ont été passées au crible.

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Et il en ressort qu’Argenteuil est la ville de France où le taux de surpoids et d’obésité est le plus important de France avec 55.1%

A contrario Aix en Provence est la ville où il est plus faible avec 35.8%.

On retiendra de ce classement que les villes les plus riches et les plus diplômées sont aussi celles où le taux d’obésité et du surpoids est le plus faible.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude permet ainsi d’établir un lien entre le niveau de vie des habitants d’une commune et leur poids.

Par cette démarche, l’entreprise Withings souhaite offrir aux habitants des communes concernées la possibilité d’interpeller chaque candidat aux municipales sur un sujet finalement assez peu abordé durant les campagnes électorales et qui a pourtant toute son importance.

Car quand on y regarde de plus près, on constate que surpoids et obésité peuvent aussi dépendre du nombre de médecins implantés sur la commune.

Cela se vérifie aussi en ce qui concerne le taux de la taxe d’habitation. Les communes où il est plus élevé sont un peu plus touchées par le phénomène de surpoids et d’obésité que les autres.

Pour plus de détails, et pour connaître les résultats précis de votre ville, rendez-vous sur le site dédié en cliquant ici


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Manger sous le coup de l’émotion augmente le risque de surpoids

Manger sous le coup de l’émotion, surtout pour les femmes qui n’ont jamais fait de régime amaigrissant, serait associé à une augmentation par 3 à 5 du risque de surpoids selon l’étude Nutrinet. L’ »émotivité alimentaire » concerneraient plus particulièrement les femmes par rapport aux hommes (52 % versus 20 %).

Le but de l’étude Nutrinet était de comprendre pourquoi les femmes qui sont au régime mangent davantage sous le coup de l’émotion. De façon générale, il ressort que les personnes au régime mangent davantage lorsqu’elles vivent certaines émotions (71 %) que les femmes qui ne sont pas au régime (58 %) ou les personnes n’ayant jamais fait de régime amaigrissant (35 %).

L’étude montre également que ce sont les femmes qui n’ont jamais fait de régime amaigrissant qui ont le plus de risque de prendre du poids. Elles seraient 7 femmes sur 10 au régime à avoir tendance à manger sous le coup de l’émotion, et cette émotionalité serait associée à un risque multiplié par 3 à 5 de surpoids.

Pour le moment, il existe peu de donnée sur l’émotionalité alimentaire et on ne sait pas si son association avec la prise de poids est plus marquée dans certains groupes de personnes plutôt que dans d’autres.

Manger sous le coup de l'émotion est mauvais pour le surpoids

Manger sous le coup de l’émotion multiplierait par 3 à 5 le risque de surpoids.

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