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Gaz hilarant : un risque grave et méconnu de l’utilisation récréative (signes à surveiller)

Le protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, utilisé en médecine comme anesthésique et en cuisine pour faire des mousses ou des crèmes, est aussi utilisé de façon récréative pour ses propriétés euphorisantes.

Il y a quelques mois, le service de neurologie de l’hôpital Bichat, à Paris, a reçu un patient de 30 ans atteint de tétraplégie, d’ataxie (trouble de la coordination des mouvements) et d’incontinence, a rapporté la Dre Philippa Lavallée, neurologue, au journal Les Echos.

« Une IRM a montré des lésions assez étendues de la moelle, qu’on constate habituellement lors d’un déficit de vitamine B12. Un des urgentistes pense alors à une intoxication au protoxyde d’azote, ce fameux “gaz hilarant”. Le patient reconnaît en avoir consommé “des dizaines de capsules” chaque soir au cours des deux semaines précédentes. »

Sur 37 étudiants étudiants en médecine interrogés dans différentes villes de France (Nantes, Strasbourg, Toulouse, Lyon, Lille et Paris), la majorité (25) dit avoir déjà tenté l’expérience, certains une ou deux fois, d’autres « trois ou quatre fois par an ». Quelques-uns confient une fréquence beaucoup plus élevée.

Interrogés sur les risques, la moitié de ces étudiants pensait qu’il n’y en a pas, ou ne savait pas en citer. Plusieurs évoquaient tout de même des problèmes respiratoires liés à l’inhalation du gaz, des risques cardiaques en cas d’usage régulier, des troubles de la conscience ou encore une dépendance. Des risques que l’on retrouve effectivement sur des sites d’informations spécialisés comme « Drogues info services », même si le risque de dépendance fait débat, indique Les Echos.

Aucun ne connaissait toutefois le risque de sclérose combinée de la moelle épinière qui a touché le patient reçu à l’hôpital Bichat. « La consommation intense et régulière de protoxyde d’azote vide les stocks de vitamine B12 et la sclérose s’installe rapidement », explique la Dre Philippa Lavallée.

Les risques sont plus élevés pour les personnes déjà carencées en B12, comme les anorexiques ou les véganes.

« Dans le cas du patient que nous avons reçu, il a eu la chance que le diagnostic soit fait rapidement. Il a été supplémenté en B12 et a pu récupérer en une dizaine de jours. Mais si la moelle se sclérose, c’est fini », met-elle en garde.

Ces dernières années, « le nombre de cas rapportés dans la littérature médicale a fortement augmenté », alerte-t-elle. Aucun cas de lésions de la moelle n’était recensé autour des années 2000 jusqu’à un premier pic en 2007 avec 8 cas. En 2017, on en rapportait 11 et, mi-2018, déjà 24.

Sachant que les étudiants n’arrêteront pas leur consommation, la neurologue souligne qu’ils doivent être informés afin d’« évaluer leur consommation et prévenir quand des symptômes apparaissent », comme « des fourmillements ou une faiblesse dans les bras et jambes, voire une paralysie ».

Végétalisme : éviter la carence en vitamine B12

Pour plus d’informations sur la carence en vitamine B12, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Les Échos.
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Colorants, conservateurs: tous les additifs à surveiller

Des boissons aux crèmes glacées en passant par des biscuits et des charcuteries, les additifs sont partout. Si certains sont parfaitement naturels et inoffensifs, d’autres laissent planer des doutes, voire sont carrément nocifs à haute dose. Reconnaissez-les pour mieux les éviter.

L’aspartame et les colorants caramels

L’aspartame (E 951)
Un édulcorant de synthèse, utilisé dans la plupart des produits allégés. « Il est hautement sujet à controverses notamment compte tenu de l’ancienneté des études toxicologiques ayant défini la DJA (dose journalière admissible) et des récentes études, notamment sur la femme enceinte, qui ont relancé le débat, souligne le docteur Chevallier. Les autorités de santé doivent donner leur avis à ce sujet avant l’été. »
On les trouve surtout dans : les sodas light, les produits allégés : yaourts, crèmes desserts, barres de régimes…
Pour les limiter ou les éviter : privilégiez les sucres naturels : miel, sirop d’érable et d’agave, sucre complet ou rapadura… Ou réapprenez peu à peu à boire vos boissons sans sucre !
Les colorants caramels (E 150 b, c et d)
Dans la famille des caramels, les E 150 b, c et d n’ont rien à voir avec le caramel qu’on cuit dans une casserole. « Il s’agit de recettes de synthèse. Ils peuvent entraîner des troubles digestifs entre autres, explique le docteur Chevallier. L’Etat de Californie a également imposé la réduction des concentrations en E 150 d dans les boissons, pourquoi ne pas s’aligner en Europe ? » L’EFSA vient de revoir leurs DJA (doses journalières admissibles) : 300 mg par kilo de poids et par jour, avec une limite fixée à 100 mg pour le colorant E 150c. Une quantité pas si difficile à atteindre pour les gros consommateurs de certains produits. L’EFSA a également recommandé aux industriels de maintenir leurs niveaux aussi bas que possible. Le colorant E 150 a est quant à lui bien obtenu à partir de sucre.
On les trouve surtout dans : sodas, confiseries, soupes, vinaigres, sauces sojas, certaines bières…
Pour les limiter ou les éviter : les traquer sur les étiquettes.

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Colorants et parabens

Certains colorants
En particulier les E 102, E 104, E 110, E 122, E 124 et E 129. Lorsqu’ils sont associés à (…) Lire la suite sur Topsanté

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