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Cancer du poumon : l’immunothérapie fait croître le taux de survie

Cancer du poumon : l'immunothérapie fait croître le taux de survie

Le 03 juin 2019 

Selon une étude menée à Chicago, près du quart des patients atteints d’un cancer du poumon (non à petites cellules) et encore non traités, survivront jusqu’à cinq ans avec l’immunothérapie. L’étude menée par des chercheurs de l’UCLA, sur 550 patients, a montré les effets positifs du pembrolizumab, un traitement par immunothérapie.

Un taux de survie à cinq ans jamais atteint 

L’université UCLA de Los Angeles, a présenté cette nuit les résultats encourageants du pembrolizumab, un traitement en monothérapie. Les résultats, présentés au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (Asco), montrent que 23% des patients n’ayant pas subi de chimiothérapie sont en vie après cinq ans avec ce traitement contre 16% pour les malades déjà traités. Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer en France et dans le monde. Avec la chimiothérapie standard, les personnes atteintes survivent en moyenne un an à peine après le diagnostic.

En effet, la survie des patients atteints d’un cancer du poumon au stade avancé se compte généralement en mois. Le Dr Edward Garon, auteur principal de l’étude et professeur agrégé de médecine à la David Geffen School of Medicine de l’Université de Los Angeles, a déclaré : « Le fait que des patients participant à cet essai soient encore en vie, sept ans après le début du traitement par le pembrolizumab est tout à fait remarquable ». 

L’immunothérapie, une révolution dans le traitement du cancer

L’immunothérapie permet de déclencher une réponse immunitaire afin de repérer les cellules cancéreuses et d’utiliser des anticorps pour les attaquer.  La chimiothérapie, beaucoup plus répandue en France, utilise des substances chimiques pour détruire les cellules cancéreuses mais cause également des dommages aux cellules saines. 

Le traitement utilisé, le pembrolizumab, est un inhibiteur du point de contrôle immunitaire qui bloque l’interaction entre PD-1 et PD-L1, deux protéines situées à la surface des lymphocytes T. En bloquant cette interaction, qui inhibe généralement la réponse immunitaire du corps, le pembrolizumab active le système immunitaire pour mieux lutter contre le cancer. Les chercheurs ont découvert que le médicament était plus efficace chez les personnes présentant des taux plus élevés de PD-L1, qu’elles aient déjà été traitées ou non pour un cancer.

Stéphanie Haerts

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Infarctus : meilleure survie avec les femmes médecins, surtout chez les patientes

Le taux de survie est plus élevé chez les personnes qui subissent une crise cardiaque (infarctus) lorsqu’elles sont traitées dans une urgence d’hôpital par un médecin femme, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La différence est particulièrement marquée chez les patientes.

Laura Huang de l’Université Harvard et ses collègues ont analysé les données concernant 582 000 cas de crise cardiaque (infarctus) survenus entre 1991 et 2010.

Pour les patients traités par des femmes médecins, la disparité entre les genres dans les taux de survie était d’environ 0,2 % : 11,8 % des hommes sont morts, comparativement à 12 % des femmes.

Cependant, pour les patients traités par des médecins masculins, l’écart de survie atteignait 0,7 %, soit 3,5 fois plus : 12,6 % des hommes sont décédés comparativement à 13,3 % des femmes.

« Nos travaux corroborent des recherches antérieures qui montrent que les femmes médecins ont tendance à produire de meilleurs résultats pour les patients que les hommes », souligne Seth Carnahan de l’Université de Washington à St. Louis, coauteure. (À l’hôpital, meilleure survie chez les 65 ans et + avec les femmes médecins)

La présente étude montre toutefois que l’avantage d’être traitée par une femme médecin est particulièrement marqué pour une patiente, ajoute-t-elle.

Le taux de survie des femmes augmentait avec la proportion de femmes médecins à l’urgence, en particulier si le médecin traitant était un homme. L’effet de « biais masculin » diminuait aussi lorsque les médecins masculins avaient traité plusieurs patientes.

Ces facteurs suggèrent que des programmes de formation enseignant comment les hommes et les femmes peuvent présenter les symptômes différemment pourraient améliorer les résultats pour les patientes, souligne Mme Carnahan.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Washington University in St. Louis, PNAS.
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Cancer : hausse du taux de survie

L’InCa (Institut Nationale du Cancer), l’Invs (l’Institut de veille sanitaire), le réseau des registres des cancers Francim et le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL) ont publié le 7 février leur deuxième rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France.

Selon le rapport, le taux de survie a considérablement progressé dans les 20 dernières années : une amélioration de la survie à 5 ans a été observée pour la plupart des cancers étudiés. Et cela notamment grâce aux avancés de la recherche et à une meilleure prise en charge de la maladie.

Plus de survie grâce à la précocité des diagnostics

Plus de 420 000 personnes ont été suivies, soit tous les nouveaux cas de cancer diagnostiqués entre 1989 et 2007 chez les patients âgés de plus de 15 ans, atteints de 47 localisations de cancer, tous stades confondus.
Les résultats révèlent que la hausse de survie est probablement due à la précocité des diagnostics, facilitant la prise en charge de la maladie.

Le taux de survie varie selon la localisation cancéreuse
L’un des auteurs de l’étude, le Docteur Pascale Grosclaude, tient à préciser que « les résultats sont globalement encourageants, mais il ne faudrait pas crier victoire, car il reste des cancers de mauvais pronostic comme le cancer du

Si désormais on meurt rarement d’un cancer du sein, les cancers du poumon, du foie, de l’œsophage continuent à être considérés « de mauvais pronostic » (survie à 10 ans inférieure à 33 %).

Inégalité hommes/femmes
Les cancers de mauvais pronostic représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % chez les femmes. Ceux de bon pronostic, au contraire, répresentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes.

Par ailleurs, les résultats de l’étude montrent que, pour un même cancer, les femmes ont souvent une survie supérieure à celle des hommes.

Source :
> Survie des personnes atteintes de cancer en France, 1989-2007, communiqué de presse Invs, 7 février 2013.

A lire aussi :
> Cancer : les vrais facteurs de risque
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Publié par Marla Gulamo de Morais
le 08/02/2013 17:32:00


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