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Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Le 22 décembre 2016.

Des chercheurs français viennent de mettre en lumière le rôle d’une molécule anti-inflammatoire dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

L’interleukine-2 pour restaurer les connexions neuronales

L’immunothérapie comme réponse à la maladie d’Alzheimer ? L’expérience vient d’être menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui sont parvenus à montrer l’efficacité d’une molécule, l’interleukine-2 (IL-2) sur le rétablissement des capacités cognitives de souris.

Dans la maladie d’Alzheimer, la démence est provoquée par une inflammation des neurones, associée à la formation de plaques d’amyloïdes dans le cerveau. L’administration de cette protéine aux souris qui ont servi à cette expérience, ont permis la réduction de ces plaques et, au bout de quelques semaines, le retour de certaines connexions neuronales.

900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France

« Ce travail fait la preuve de l’intérêt des immunothérapies pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, et notamment de l’intérêt de l’interleukine-2. Ce traitement s’attaque aux conséquences de la maladie, la perte des synapses et les symptômes cognitifs qui l’accompagnent », expliquent leurs chercheurs dans les conclusions de leur étude publiées dans la revue Brain.

Les recherches de ces chercheurs doivent désormais faire l’objet d’investigations supplémentaires, pour déterminer quel pourrait être l’effet de l’interleukine-2 (IL-2) sur l’être humain. La maladie d’Alzheimer touche 900 000 personnes en France. On compte 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 7,7 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

La généralisation du tiers payant suscite l’inquiètude

©Girod medical

©Girod medical

Comme vous l’avez très certainement entendu dire, Marisol Touraine veut généraliser le tiers payant afin que les patients soient dispensés d’avance de frais.

Objectif : garantir l’accès aux soins de tous et lutter ainsi contre les barrières financières et toutes les formes de discrimination.

Un projet qui n’est pas sans inquiéter les médecins généralistes qui « ont pu mesurer les aléas et les coûts d’un dispositif de tiers-payant mal conçu ».

L’un des principaux syndicats de médecins généralistes, MG France, tient de ce fait à rappeler sa position constante exprimée à plusieurs reprises.

Le syndicat reconnaît que la généralisation du tiers-payant va permettre de répondre aux difficultés d’accès aux soins de nombreux patients, pour qui avancer les frais peut constituer un obstacle à consulter un médecin.

Toutefois il demande que le tiers-payant ne soit utilisable qu’à trois conditions :

• il devra être facile, et exclure tout travail supplémentaire pour les généralistes qui ne disposent pas de personnel administratif pour cela
• il devra être simple, une facture, un paiement. Les mutuelles et le régime obligatoire doivent s’entendre pour permettre facturation et règlement en un seul flux.
• il devra être garanti, sans vérification préalable des droits.

Autre réaction celle de la CSMF, la Confédération des Syndicats Médicaux Français, pour qui cette mesure n’est qu’une erreur.

Rappelant que le tiers payant existe déjà pour les personnes en situation précaire et que médecins libéraux le pratiquent spontanément et volontiers pour les autres patients, en fonction de leur situation, la CSMF écrit : « Le risque de transformer la carte vitale en carte de paiement est non seulement de déresponsabiliser les patients au regard du coût de leur santé, mais surtout de déprécier les actes médicaux devenus virtuellement « gratuits ».

Et de déplorer également le coût que ferait peser cette mesure sur les médecins (gestion et un contrôle des paiements), un coût estimé à 3€50/acte synonyme de baisse tarifaire.


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