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Une vingtaine d’associations françaises appellent à la suspension de l’additif E171 comme promis

L’UFC-Que choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Greenpeace, 60 millions de consommateurs, le Réseau environnement santé, Générations futures et plus d’une dizaine d’autres associations françaises appellent le gouvernement à suspendre l’additif E171 comme promis.

L’additif, qui contient des nanoparticules, est surtout utilisé pour sa fonction de colorant blanc et pour modifier d’autres couleurs.

Il est très utilisé dans les desserts, crèmes glacées et confiseries ainsi que dans les plats préparés, mais aussi dans les cosmétiques et les médicaments.

La tribune explique :

« En mai, le gouvernement s’était dit “déterminé à suspendre le E171 avant la fin de l’année”. A l’automne, les parlementaires ont conforté cet engagement en votant la suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation par l’article 53 de la loi alimentation ; c’est l’une des rares mesures vivement défendues par les associations lors des Etats généraux de l’alimentation qui ait été maintenue dans la version finale de la loi publiée le 1er novembre.

Mais depuis… rien ne se passe. Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective (les autres ministères concernés – alimentation, santé, environnement le cas échéant – sont juridiquement impuissants). Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment “grave ou immédiat” pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen. »

Omniprésent colorant E171 : plusieurs effets nocifs potentiels sont à l’étude (Anses, 2017)

Pour plus d’informations sur l’additif E171 et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde (tribune).
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Vaccin anti-dengue de Sanofi : suspension de la vaccination aux Philippines dans un climat de craintes et de colère

Les Philippines ont annoncé, le 3 décembre, la suspension d’une vaste campagne de vaccination contre la dengue dans un climat de craintes au sujet de la sécurité du vaccin et de colère dans la population, rapporte le New York Times. Environ 830 000 écoliers ont été vaccinés sur environ 1 million prévus.

Le fabricant français Sanofi est critiqué pour avoir ignoré des alertes précoces.

Le vaccin Dengvaxia, premier au monde à être autorisé contre la dengue, exposerait certaines personnes à un risque accru d’une forme grave de la maladie, rapporte le quotidien.

Le 29 novembre, Sanofi a indiqué que de nouvelles données montraient que dans de rares cas, chez les personnes n’ayant jamais été infectées par le virus de la dengue auparavant, le vaccin pouvait provoquer une maladie beaucoup plus sévère lors d’une infection ultérieure. Sanofi conclut que le vaccin ne devrait pas être recommandé pour les personnes qui n’ont jamais eu la dengue.

Le risque accru serait de 2 cas supplémentaires par 1000 personnes n’ayant jamais été infectées vaccinées, précise le New York Times (NYT).

Le 30 novembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de son côté, « en attendant la revue complète des données, comme mesure de précaution et à titre provisoire, que le Dengvaxia ne soit administré qu’aux personnes dont on sait qu’elles ont été infectées par la dengue avant la vaccination.  »

Mais, souligne le NYT, il n’y a pas de test rapide pour savoir si quelqu’un a déjà été infecté.

Le Brésil, deuxième pays à avoir mis en œuvre une campagne de vaccination en 2016, a annoncé qu’il suivrait la recommandation de l’OMS.

Selon le Dr Scott B. Halstead, qui étudie la dengue depuis les années 1960 et qui a averti de ce risque en février 2016 dans la revue scientifique Vaccine, la problématique était bien connue, rapporte le NYT. « Nous en parlons depuis des années », a-t-il dit récemment. « Ce n’est pas un secret caché. »

Ces événements surviennent dans un contexte de commercialisation déjà difficile. Le vaccin est approuvé dans 19 pays mais il s’est beaucoup moins vendu que prévu, a rapporté Libération. « Selon les syndicats de Sanofi, l’objectif, qui était de vendre 100 millions de doses par an, a dû être revu à la baisse, car il s’en vendrait dix fois moins et le stock d’invendus atteindrait 400 millions de doses. »

L’avenir du Dengvaxia est d’autant plus incertain que deux autres vaccins concurrents approcheraient du marché.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Libération, OMS.
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Suspension des activités de la maternité de Dourdan après le décès d’un nouveau-né

Suspension d'une maternité après le décès d'un nouveau-néLe décès d’un nouveau né survenu au mois de juin à la maternité de Dourdan en Essonne mais déclaré seulement le 25 septembre a entrainé les autorités à décider de la suspension de son activité à partir de lundi prochain. Annoncé vendredi par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, cette décision fait suite à l’incapacité de l’établissement à assure la qualité et la sécurité de la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Retour sur les évènements : Selon le président du centre hospitalier, le député maire d’Etampes Frank Marlin, qui a été informé tardivement du décès de ce bébé qui est survenu trois semaines après sa naissance au mois de juin, l’enfant souffrait d’une pathologie lourde et très grave. Pourtant, Il n’a été déclaré que trois mois plus tard le 25 septembre à l’ARS. Informé, l’agence a procédé à une inspection de la maternité le 15 octobre dernier. Cette enquête visait selon l’ARS à vérifier les conditions de prise en charge lors de l’accouchement de ce nouveau-né, à identifier le statut du personnel médical mais aussi à vérifier l’application de la règlementation concernant l’activité de gynécologie-obstétrique.

De cette inspection ressort que certaines dispositions règlementaires n’ont pas été respectées au moment de la mort du nouveau-né ni au moment de l’inspection. C’est au niveau de l’organisation du personnel et de l’utilisation inadaptée des locaux que des failles ont été observées. Selon le protocole, en effet, il est question qu’il y ait au moins deux personnes présentes dans les locaux : la première chargée d’être présente en salle d’accouchement, et l’autre responsable du reste des activités. Le jour même, il y avait seulement une sage-femme présente.

Le Directeur de la maternité a réagit tout de suite après l’inspection pour augmenter les effectifs soignants et revoir les procédures d’urgence. Un programme d’embauche a d’ors et déjà été programmé afin de recruter du nouveau personnel. Le responsable de cet établissement a exprimé sa volonté très ferme de rouvrir l’établissement d’ici 1 mois.

En attendant, une trentaine de patientes qui doivent accoucher seront orientées vers d’autres maternités qui permettent de répondre aux exigences de sécurité et à la qualité de la prise en charge, a affirmé l’ARS. Par contre, les femmes qui ont déjà accouché et les consultations de gynécologie continueront à être assurés.