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Une pilule pour réduire les symptômes de l’asthme ?

Le 9 août 2016.

Les asthmatiques peuvent espérer un nouveau traitement de fond pour soigner leur inflammation des bronches. Un médicament prometteur est actuellement en phase d’essai clinique au Royaume-Uni et pourrait être commercialisé d’ici trois ans.

Une nette amélioration des fonctions respiratoires avec le Fevipiprant

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le traitement de l’asthme. Une étude britannique, récemment publiée dans la revue The Lancet Respiratory Medicine, rapporte les effets prometteurs d’un nouveau médicament, dont les tests cliniques ont montré l’efficacité sur les patients souffrant d’une forme sévère de cette inflammation des bronches.

Ce médicament, le Fevipiprant, a été testé lors d’une étude menée sur 61 patients atteints d’asthme. Divisés en deux groupes, le premier groupe a reçu un traitement grâce à cette nouvelle molécule tandis que le deuxième groupe recevait un placebo. Au terme de ce traitement de 12 semaines, les scientifiques ont noté que les patients ayant reçu du Fevipiprant avaient vu leurs fonctions respiratoires améliorées.

4 millions d’asthmatiques en France

Ils ont également remarqué que le taux d’éosinophiles des crachats des patients présentait moins de marques d’inflammation. Ce taux serait passé, en moyenne, de 5,4 % à 1,1 %. De nouveaux tests sont actuellement en cours et les essais cliniques doivent se poursuivre avant une éventuelle commercialisation, que le laboratoire Novartis espère pouvoir lancer dans trois ans.

Cette pilule pourrait améliorer le quotidien de nombreux asthmatiques. En France, ils seraient plus de 4 millions et l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime à 600 000 le nombre d’hospitalisations par an dues à des crises d’asthme sévères. Ces dernières conduiraient également à 2 000 décès lorsqu’elles ne seraient pas suffisamment prises en charge.

À lire aussi : L’asthme à travers le monde

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Schizophrénie : la psychothérapie aide à la gestion des symptômes et à la réduction des médicaments

Pour le traitement de la schizophrénie, la psychothérapie cognitivo-comportementale et le soutien aux familles, avec des doses réduites de médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), donnent de meilleurs résultats que le traitement habituel qui se limite à de fortes doses de médicaments, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry (AJP).

L’étude, menée par le psychiatre John M. Kane de la North Shore University Hospital et ses collègues, a été financée par le National Institute of Mental Health américain.

34 cliniques dans 21 États étaient assignées au hasard à offrir ce programme ou les soins habituels à un total de 440 participants. Ces derniers étaient âgés en moyenne de 23 ans, étaient atteints de schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques et avaient reçu des médicaments antipsychotiques pendant moins de 6 mois. Ils ont été suivis pendant 2 ans.

L’efficacité des traitements était évaluée avec l’Échelle de qualité de vie de Heinrichs-Carpenter qui mesure le sentiment d’avoir une raison d’être, la motivation, les interactions émotionnelles et sociales, le fonctionnement lié au rôle et l’engagement dans des activités régulières. Les évaluations étaient réalisées, au moyen de la vidéo bidirectionnelle, par des évaluateurs qui ne savaient pas quels participants bénéficiaient du programme.

Les participants bénéficiant du programme recevaient de l’aide par rapport à l’école ou au travail tel qu’une assistance pour décider quelles classes ou opportunités étaient appropriées. Les membres de leur famille recevaient de l’information pour les aider à comprendre la maladie. Et, une psychothérapie individuelle aidait les participants à apprendre à construire des relations sociales, à réduire leur utilisation de substances d’abus et à gérer leurs symptômes, qui incluaient des problèmes d’humeur ainsi que des hallucinations et des délires.

Les 223 bénéficiaires du programme ont adhéré plus longtemps à leur traitement, ont connu une plus grande amélioration de la qualité de vie et de leur psychopathologie ainsi qu’une plus grande implication dans le travail et l’école que ceux ayant reçu les soins habituels.

En raison des effets secondaires graves (prise de poids, tremblements invalidants…) des médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), près de 3/4 des schizophrènes cessent de les prendre, ont montré des études.

Psychomédia avec sources : NIMH, New York Times, AJP.
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Sclérose en plaques : pourquoi les symptômes peuvent-ils s’améliorer lorsque les jours raccourcissent

Les symptômes de la sclérose en plaques semblent souvent s’améliorer en hiver et empirer en été. Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Cell, ont trouvé une explication qui pourrait conduire à une meilleure compréhension de la maladie et à des traitements plus ciblés.

« Nous savons que pour la sclérose en plaques et la plupart des maladies auto-immunes, des facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle important, mais dans la dernière décennie, la plus grande partie des recherches a porté uniquement sur le côté génétique de l’équation », souligne Francisco Quintana du Brigham and Women’s Hospital.

Avec ses collègues, il a mené cette étude avec 139 personnes atteintes de la forme rémittente de la maladie.

Durant l’automne et l’hiver, elles connaissaient une amélioration de leurs symptômes, un phénomène qui a été observé dans des études antérieures.

L’équipe a exploré une variété de facteurs environnementaux qui ont déjà été proposés comme possiblement liés aux symptômes de la maladie, dont les niveaux de vitamine D, les rayons ultra-violets et les infections des voies respiratoires supérieures.

Mais le facteur qui était associé de façon consistante à la sévérité des symptômes et à la saisonnalité des rechutes était la mélatonine dont les niveaux varient avec la longueur du jour. Pendant les jours les plus longs du printemps et de l’été, les niveaux sont plus faibles et pendant les jours courts de l’automne et l’hiver, ils sont plus élevés.

Partant de ce constat, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris et des cellules humaines pour étudier les effets de la mélatonine sur certains types de cellules connues pour jouer un rôle dans la réponse immunitaire qui conduit aux symptômes de la maladie.

La mélatonine affectait les rôles de deux types de cellules importantes dans la progression de la maladie : les lymphocytes T pathogènes qui attaquent directement et détruisent les cellules des tissus et les lymphocytes T régulateurs, qui sont censés réguler les lymphocytes T pathogènes. (Voyez : Système immunitaire : très bon livre illustré en ligne pour s’initier.)

La mélatonine a un effet protecteur, résume le chercheur. Elle atténue la réponse immunitaire et aide à empêcher l’action des cellules T pathogènes.

Bien que la mélatonine soit disponible en vente libre, elle présente des inconvénients importants, dont une somnolence indésirable, souligne le chercheur. L’objectif de l’équipe est de clarifier les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le rôle de la mélatonine dans le but de développer des médicaments ciblés qui sont sûrs et efficaces avec des effets secondaires minimes.

« Une extrême prudence devrait être exercée », insiste-t-il, « nos données ne montrent pas que la mélatonine ou ses analogues sont efficaces dans le traitement de la SEP ».

L’équipe travaille actuellement à la préparation d’un essai clinique pilote pour étudier les effets du ciblage de la signalisation de la mélatonine chez les personnes atteintes de la maladie et identifier des mécanismes d’action supplémentaires.

Psychomédia avec sources : Harvard medical School, Cell.
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Hyperthyroïdie : reconnaître les symptômes

L’hyperthyroïdie, c’est-à-dire l’excès de sécrétions d’hormones thyroïdiennes dans le sang, se traduit par une suractivité métabolique : l’organisme fonctionne en sur-régime. Ce qui entraine des symptômes qui passent rarement inaperçus mais toujours faciles à relier à la thyroide en raison de leur diversité. Si vous présentez plusieurs des signes présentés ci-dessous, parlez-en à votre médecin.

Signes généraux de l’hyperthyroïdie :

– augmentation de l’appétit associée à une perte de poids

– intolérance à la chaleur

– soif accrue

– sueurs

– irritabilité

insomnie

– hyperactivité malgré la fatigue

Signes particuliers :

– tachycardie (accélération du rythme cardiaque)

– peau chaude et moite

– tremblements

– selles plus fréquentes

aménorrhée (diminution voir arrêt des menstruations)

– yeux fixes et bouffis

A quoi est due l’hyperthyroïdie ?

La cause la plus fréquente est la maladie de Basedow qui touche 2% des femmes avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans. Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme se met à perturber sa propre thyroïde. Un événement stressant est parfois retrouvé avant l’apparition du dérèglement. Un nodule ou un goitre entrainant une sécrétion accrue d’hormones peuvent aussi être en cause.

Comment se traite l’hyperthyroïdie ?

Tout dépend de l’ampleur du dérèglement. S’il est mineur, une surveillance de la TSH peut suffire, ou parfois un traitement par bétabloquant, médicament qui va réduire la transformation de l’hormone T4 en T3. Sinon, le traitement repose le plus souvent sur la prise d’antithyroïdiens de synthèse (ATS) pour bloquer la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L’adaptation des doses peut demander plusieurs semaines et nécessite des dosages sanguins répétés. Si un équilibre satisfaisant ne peut être obtenu, une intervention est envisagée pour retirer une partie ou toute la thyroïde. Mais chez les personnes âgées, on propose plutôt un traitement par iode radioactif qui va provoquer un blocage progressif de la thyroïde.

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Grippe et symptômes : comment différencier le rhume de la grippe ?

Selon les prévisions du réseau Sentinelles, l’épidémie de grippe saisonnière continue de progresser dans l’Hexagone. Mais comment savoir si l’on a la grippe ? et comment la différencier d’un gros rhume ? Explications.

Plus de 500.000, c’est le nombre de victimes que l’épidémie de grippe a fait au cours des 3 dernières semaines en France, d’après le réseau Sentinelles. Un chiffre qui ne laisse plus aucune doute : l’épidémie s’est bel et bien installée dans l’Hexagone et continue de s’étendre. Certaines régions sont toutefois plus touchées que d’autres, notamment dans le sud-est. Mais comment distinguer la grippe d’un gros rhume ?

La grippe est une maladie infectieuse bien moins anodine qu’un rhume. Elle s’attaque au système respiratoire avant de se répercuter sur tout l’organisme. Contagieuse, elle est très fréquente et touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle peut de même survenir à tout âge, chez les bébés comme chez les personnes âgées. A l’instar du rhume (ou rhinite virale), la grippe est causée par un virus qui se transmet facilement d’un individu à l’autre.

Quels sont les premiers symptômes ?

Les premiers signes apparaissent 24 à 48 heures après que le virus a pénétré dans l’organisme. Ils sont alors généralement plus sérieux que ceux liés à un rhume. Les premiers symptômes sont une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires voire articulaires, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge ou encore d’éternuements. Provoquant souvent un malaise général, la grippe se manifeste aussi par une fièvre élevée, supérieure à 38,5°C.

Les signes d’atteintes respiratoires peuvent être complétés par de la toux sèche, des écoulements nasaux ou un nez bouché, ainsi que par une perte d’appétit. Les symptômes durent entre 24 heures et un peu plus d’une semaine. Néanmoins, la fièvre peut connaitre une baisse et remonter ensuite.

Des chercheurs inversent les symptômes de la trisomie 21 chez des souris

Des chercheurs américains ont identifié une molécule qui permet d’inverser des symptômes de la trisomie 21 chez des souris traitées à la naissance. Leurs travaux sont publiés mercredi 4 septembre dans la revue Science Transnational Medicine et pourraient ouvrir la voie à des traitements pour les humains.

Une simple dose de cette substance a permis au cervelet de ces rongeurs de se développer normalement et de doper leur capacité de mémorisation et d’apprentissage, expliquent ces scientifiques de la faculté de médecine Johns Hopkins et des Instituts nationaux de la santé (NIH). « La plupart des personnes trisomiques ont un cervelet qui ne fait que 60% de la taille normale », précise le Dr Roger Reeves, professeur à l’Institut de médecine génétique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), l’un des principaux auteurs de cette étude.

Le chercheur met toutefois en garde contre l’utilisation de cette substance chez les humains atteints de trisomie 21 car sa sûreté n’a pas encore été prouvée. Il souligne également les risques de cancer présentés par le fait d’altérer un mécanisme biologique important du cerveau qui pourrait déclencher une croissance excessive des cellules.

En outre, même si l’on parvient à développer des traitements cliniques similaires, ils ne permettront pas pour autant de « guérir » les effets néfastes de la trisomie sur la mémoire, préviennent ces chercheurs. « La trisomie 21 est un syndrome très complexe et personne ne pense qu’il existe un médicament magique pour recouvrer une intelligence normale », explique le Dr Reeves, selon qui « de multiples approches seront nécessaires ».

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Hémorroïdes : les bons réflexes pour soulager les symptômes

Ca vous démange, ça vous fait mal ? Voici 9 astuces qui devraient vous soulager si vous souffrez d’hémorroïdes.

Pour diminuer la pression sur les veines hémorroïdaires

Levez-vous souvent de votre siège au bureau et faites quelques pas afin de relancer la circulation sanguine. Ne restez pas trop longtemps assis aux toilettes. Dans cette position, les muscles de l’anus se relâchent.

Pour réduire les démangeaisons

Lavez-vous en utilisant un savon très gras, sans tomber dans l’excès d’hygiène responsable d’irritation. Pour vous sécher – l’humidité aggrave l’irritation – en évitant les frottements d’une serviette, utilisez un sèche-cheveux à distance.

Après être allé à la selle, nettoyez la région anale. Utilisez du papier humidifié avec de l’eau ou mieux, avec de la lotion à l’hamamélis. Vous pouvez aussi opter pour des lingettes de bébés sans alcool et jetables.

Bon à savoir : il existe de très chic WC-douches japonais. Leur particularité : un jet d’eau vous rince le postérieur, suivi d’un séchage à air chaud télécommandé.
Où ? Boutique Le Trône, 85 rue d’Assas, 75006 Paris. Tél. : 01 42 45 01 73. Premier prix : environ 900€. Toto, Inax, Geberit…

Pour soulager les crises

Prenez des bains de siège 3 ou 4 fois par jour pendant 10 à 15 minutes.

Pour soulager la douleur

Une astuce consiste à appliquer un glaçon glissé dans un préservatif (ou dans un sac plastique…) sur votre hémorroïde.

Pour éviter d’aggraver la situation

Ne soulevez pas d’objets lourds ou encombrants.

Pour lutter contre la constipation

Marchez d’un bon pas, cela stimule les intestins paresseux et renforce les muscles de la région anorectale. 20 minutes par jour suffisent : descendez une station avant votre arrêt de bus habituel, promenez le chien un peu plus longtemps, faites une promenade digestive.

Lors d’un voyage en avion

Prévoyez un coussin pour vous asseoir et toutes les deux heures, levez-vous pour faire quelques pas. La pressurisation de l’appareil s’accompagne d’une baisse de la pression d’oxygène dans le sang qui risque d’aggraver (…) Lire la suite sur Topsanté

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Allergies aux chats et aux chiens : un possible traitement à venir

Ils comptent parmi nos meilleurs amis mais parfois, on ne peut plus les « sentir »… parce qu’on a le nez bouché. Les allergies aux animaux de compagnie sont relativement courantes, et peuvent parfois se révéler assez gênantes. En cas de nez qui coule, de toux ou d’irritation, le seul traitement possible actuellement est la prise de médicaments antihistaminiques qui vont neutraliser la réponse de l’organisme à l’allergène.

Les allergies se caractérisent par une réaction excessive du système immunitaire à une molécule exogène pourtant inoffensive. Chez le chat, c’est plus fréquemment une protéine nommée Fel d 1 qui est en cause. Cet allergène est difficile à éliminer, car présent partout (chaussures, locaux, objets etc.). Retrouvée dans les squames (peaux mortes), ou encore mélangée à un peu de salive provenant de la langue râpeuse du félin durant le toilettage, on ignorait comment cette protéine pouvait engendrer une réponse inflammatoire aussi intense.

Les mécanismes viennent enfin d’être élucidés par une équipe de chercheurs de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), dirigée par Clare Bryant. Leur travail met en évidence l’implication de deux autres acteurs : de faibles doses d’endotoxines bactériennes communes et des récepteurs aux pathogènes. Grâce à cette découverte, ils espèrent développer un traitement spécifique contre ces allergies.

Allergènes de chat, toxines bactériennes, et plus si affinités

Pour ce travail, publié dans le Journal of Immunology, les auteurs ont mis des cellules humaines au contact de protéines retrouvées dans des squames de chiens et de chats, en présence ou en absence de faibles doses de molécules bactériennes appelées lipopolysaccharides (LPS). Ces substances, retrouvées dans les membranes d’un grand nombre de bactéries, sont qualifiées d’endotoxines : lors de la destruction d’un microbe, elles sont libérées et peuvent parfois entraîner une septicémie grave voire mortelle.

Les réactions allergiques engendrent tout un tas de symptômes, parmi lesquels le nez qui coule, la toux ou des irritations. Parfois, celles-ci peuvent être plus graves et mener à un œdème de Quincke, potentiellement mortel si non traité.

Les résultats révèlent qu’en présence de LPS et des allergènes, la réaction inflammatoire est exacerbée du fait d’une intensification des signaux envoyés au système immunitaire. Mais comment ? Les scientifiques ont montré que Fel d 1 se lie à ces LPS, connus pour avoir également une affinité pour des récepteurs cellulaires impliqués dans la reconnaissance des pathogènes : les Toll-like receptors 4 (TLR4).

C’est l’activation de ces récepteurs qui induit alors les réactions allergiques. Les TLR4 sont déjà incriminés dans les allergies aux acariens par exemple, bien que le mécanisme soit un peu différent puisque dans ce cas précis, les allergènes seuls suffisent pour déclencher la réponse immunitaire.

Un futur traitement contre les allergies aux animaux de compagnie

Il a également été remarqué que les mécanismes étaient assez semblables dans le cas de Can f 6, une protéine canine à l’origine d’allergies, également retrouvée dans les peaux mortes des chiens. Or, par l’ajout d’un médicament bloquant les TLR4, ce travail révèle qu’il est possible d’inhiber la réaction inflammatoire et donc tous les symptômes désagréables.

Selon Clare Bryant, ce genre de médicament a déjà été développé. Les chercheurs se fixent désormais pour objectif de les tester spécifiquement contre les allergies aux animaux de compagnie. Si tout se passe comme ils le souhaitent, la scientifique britannique espère proposer un traitement efficace d’ici cinq ans.

[Source]