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Système immunitaire : grippes plus sévères chez les hommes et maladies auto-immunes chez les femmes

La « grippe d’homme » correspondrait bel et bien à une réalité biologique, les symptômes de la grippe ayant effectivement tendance à être plus sévères chez eux, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Kyle Sue, professeur de médecine familiale à la Memorial University (Terre-neuve, Canada), a effectué une revue de la littérature scientifique sur le sujet.

La recherche montre que des niveaux plus élevés d’œstrogène sont liés à des réponses immunitaires plus fortes et à des niveaux plus faibles de virus alors que des niveaux plus élevés de testostérone font le contraire. L’avantage des femmes disparait à la ménopause lorsque le taux d’œstrogènes chutent.

« Les données probantes suggèrent que les hommes ont peut-être un système immunitaire plus faible que les femmes, ce qui se traduit par des symptômes plus sévères et plus prolongés lorsqu’ils ont un rhume ou la grippe », conclut le chercheur.

Cependant, un système immunitaire plus fort chez les femmes n’est pas toujours une bonne chose. Les femmes sont plus vulnérables en ce qui concerne les maladies auto-immunes dans lesquelles le système immunitaire s’attaque aux propres cellules du corps.

Dans des cas d’infections pandémiques, comme la grippe espagnole de 1918 ou la grippe H1N1, explique le chercheur, il a été montré que les systèmes immunitaires des femmes peuvent réagir de façon excessive, créant une « tempête de cytokines » qui submerge le corps, entraînant une maladie plus grave et davantage de décès.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Memorial University, British Medical Journal.
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Maladies auto-immunes… : découverte prometteuse d’une activité de type cérébral dans le système immunitaire

Une équipe de chercheurs internationaux, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature, a découvert une activité similaire à l’activité cérébrale dans le système immunitaire.

Cette découverte laisse entrevoir la possibilité de meilleurs traitements pour le lymphome, les maladies auto-immunes et les troubles d’immunodéficience, soulignent les auteurs.

Cette étude a confirmé pour la première fois la présence dans des cellules immunitaires des particules contenant des neurotransmetteurs, dont la dopamine, qui jouent un rôle crucial dans les réponses immunitaires, explique Ilenia Papa de l’Australian National University (ANU), auteure principale.

Les neurones communiquent au moyen de neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui sont de petites molécules transmises à travers des synapses (espace de communication entre deux neurones) et constituent des signaux d’un neurone à un autre. La dopamine joue un rôle majeur dans la motivation et le circuit dit de la récompense.

« Comme les neurones, des lymphocytes T spécialisés transfèrent aux lymphocytes B de la dopamine qui fournit une “motivation” supplémentaire pour que ceux-ci produisent les meilleurs anticorps pour éliminer une infection », explique la chercheuse.

L’équipe d’Ilenia Papa a collaboré avec des membres du consortium Human Frontier Science Program du Royaume-Uni, des États-Unis et d’Allemagne, et d’autres chercheurs en Italie.

Ils ont analysé environ 200 échantillons de tissus d’amygdales d’enfants ayant subi une ablation, et ont observé le transfert de la dopamine de lymphocytes T spécialisés à des lymphocytes B au moyen d’interactions synaptiques.

Ils ont également travaillé avec un mathématicien pour modéliser l’activité cérébrale du système immunitaire en réponse à des vaccins.

Le mécanisme découvert est, potentiellement, une excellente cible pour des traitements visant à accélérer ou à amortir la réponse immunitaire, en fonction de la maladie à traiter, souligne la chercheuse.

Ces résultats ouvrent la voie à l’utilisation de médicaments disponibles pour améliorer les traitements pour le lymphome, l’auto-immunité et l’immunodéficience, estime Carola Vinuesa de l’ANU, coauteure.

Maladies inflammatoires et auto-immunes : découverte importante sur le système immunitaire

Psychomédia avec sources : Australian National University, Nature.
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Un type de syndrome du côlon irritable lié à un épuisement du système immunitaire

Un type spécifique de syndrome du côlon irritable est associé à un épuisement du système immunitaire, selon une étude australienne publiée dans la revue Gut.

Patrick Hughes de l’Université d’Adelaide et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 11 personnes atteintes de différents types du syndrome. Ils les ont suivies pendant une année et ont comparé des échantillons de sang lorsqu’elles avaient des symptômes et lorsqu’elles n’en avaient pas.

Tous les participants dont le syndrome était prédominé par la diarrhée présentaient le même type d’épuisement des lymphocytes T.

« Ces cellules immunitaires normalement actives étaient moins sensibles à la stimulation, sécrétaient moins de médiateurs et se divisaient moins. Ce type de réponse est souvent observé dans les infections chroniques », explique le chercheur.

« Il s’agit d’une découverte importante, d’autant plus qu’elle permet de distinguer davantage les différents types de syndromes du côlon irritable. Cela pourrait éventuellement aider à mieux diagnostiquer et traiter la maladie », dit-il.

« De nombreuses recherches portent sur les liens du syndrome avec le stress », explique-t-il, et on sait que le cortisol et les hormones du stress peuvent inhiber le système immunitaire.

(1) Chris Mavrangelos, Melissa A Campaniello, Jane M Andrews, Peter A Bampton.

Psychomédia avec sources : University of Adelaide, Gut.
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Méditation, yoga… : une influence sur le système immunitaire

Les pratiques dites « corps-esprit » telles que la méditation, le yoga et le Tai Chi, auraient un effet inverse de celui du stress chronique sur l’expression de certains gènes contrôlant le système immunitaire, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Immunology,

Ivana Buric et ses collègues des universités Coventry et Radboud ont réalisé une revue systématique des études portant sur l’effet de ces pratiques sur l’expression des gènes.

Ils ont recensé 18 études impliquant 846 participants.

Lorsqu’une personne est exposée à un événement stressant, expliquent les chercheurs, le système nerveux sympathique responsable de la réponse physiologique caractéristique du stress, dite de « combat ou fuite » (« fight-or-flight »), est activé, ce qui augmente la production d’une molécule appelée « facteur nucléaire kappa B » (NF-kB) qui régule la façon dont certains gènes sont exprimés.

Le NF-kB traduit le stress en activant des gènes pour produire des cytokines, qui sont des messagers du système immunitaire entraînant une inflammation. Cette réaction de « combat ou fuite », utile à court terme, entraîne, lorsqu’elle est persistante, un risque accru de cancer, de vieillissement accéléré et de troubles psychiatriques comme la dépression.

Selon des études, les personnes qui pratiquent des techniques telles que la méditation et le yoga présentent un effet inverse au stress chronique, soit une diminution de la production de NF-kB et de cytokines.

L’effet inflammatoire de la réponse de « combat ou fuite » aurait joué un rôle important chez le chasseur-cueilleur de la préhistoire, lorsqu’il y avait un risque plus élevé d’infection par les plaies, expliquent les chercheurs. Dans la société d’aujourd’hui, cependant, où le stress est de plus en plus psychologique et souvent à plus long terme, l’expression génétique pro-inflammatoire peut être persistante et donc plus susceptible de causer des problèmes psychiatriques et médicaux.

Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier

Pour plus d’informations sur le stress et la relaxation, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Coventry University, Frontiers in Immunology.
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Fatigue chronique : un rôle du système immunitaire confirmé chez des ados

Chinh Bkrong Nguyen de l’Université d’Oslo (Norvège) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Translational Medicine, ont analysé différents marqueurs immunitaires et endocriniens chez 29 adolescents atteints du syndrome et 18 adolescents en santé.

Ils ont identifié 176 gènes exprimés différemment dans les cellules immunitaires chez ceux atteints du syndrome. Ces différences suggèrent une réduction de la production (différentiation) et de la survie des lymphocytes B (ou cellules B), qui sont des cellules du système immunitaire adaptatif responsables de la production d’anticorps, ainsi qu’une plus grande activité antivirale du système immunitaire inné et une plus grande inflammation.

Les différences dans l’expression des gènes étaient significativement liées à des différences dans l’activité du système nerveux autonome ainsi que dans les niveaux sanguins de cortisol (hormone du stress) et de cellules immunitaires de types monocytes et éosinophiles. Ces différences étaient aussi liées aux symptômes du malaise post-exercice.

Ces résultats pourraient indiquer que le syndrome de fatigue chronique est sous-tendu par un affaiblissement de l’immunité adaptative (ou acquise) et une exacerbation de l’immunité innée, favorisés par l’effet combiné de l’altération de l’axe hypothalao-hypophyso-surrénalien (ou axe du stress, qui produit notamment le cortisol) et la prédominance de l’activité du système nerveux sympathique par rapport à celle du système parasympathique.

Les lymphocytes B, souligne Cort Johnson dans son blog Health Rising, doivent augmenter considérablement leur métabolisme lorsqu’ils doivent s’activer pour produire des anticorps. Or, des études ont montré des problèmes liés à la production d’énergie par les mitochondries des cellules chez les personnes atteintes du syndrome. Des études prochaines, rapporte Johnson, vont porter sur les mitochondries des lymphocytes B au stade où ils maturent en cellules productrices d’anticorps.

Syndrome de fatigue chronique : où en est la recherche sur les causes ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Lene Alsøe, Jessica M. Lindvall, Dag Sulheim, Even Fagermoen, Anette Winger, Mari Kaarbø, Hilde Nilsen et Vegard Bruun Wyller.

Psychomédia avec sources : Journal of Translational Medicine, Health Rising, Solve ME/SFC Initiative.
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Cancer et maladies auto-immunes : un super antioxydant, le glutathion, stimule le système immunitaire

Des chercheurs du Luxembourg Institute of Health (LIH), dont les travaux sont publiés dans la revue Immunity, ont découvert un mécanisme moléculaire favorisant l’activation du système immunitaire : les lymphocytes T, un type de globules blancs, éliminent efficacement les agents pathogènes si un gène, le Gclc, est exprimé dans la cellule.

Ce gène code pour une protéine intervenant dans la production du glutathion – une molécule qui n’était auparavant connue que pour éliminer les déchets métaboliques.

Dirk Brenner et ses collègues ont découvert que le glutathion stimule également le métabolisme énergétique des lymphocytes T qui peuvent ainsi, lorsqu’ils sont en contact avec des pathogènes tels que des virus, croître, se diviser et les combattre.

« Le corps doit maintenir le système immunitaire dans une situation d’équilibre délicat », explique le chercheur. « Si nos défenses (…) sont hyperactives, elles se retournent contre le corps. C’est ce qui se passe dans les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques ou l’arthrite, par exemple. Cependant, si elles sont trop faibles, les infections ne peuvent pas être contrées ou les cellules du corps peuvent proliférer sans contrôle et se développer pour former des tumeurs, ce qui peut devenir mortel. »

Les cellules immunitaires telles que les lymphocytes T se trouvent normalement dans un état d’hibernation, leur consommation d’énergie réduite au minimum. Si elles entrent en contact avec des agents pathogènes, elles se réveillent et stimulent leur métabolisme pour produire plus d’énergie. Cela crée une plus grande quantité de déchets métaboliques tels que les dérivés réactifs d’oxygène (ROS) et les radicaux libres, qui peuvent être toxiques pour les cellules.

Lorsque la concentration de ces oxydants augmente, les cellules T doivent produire plus d’antioxydants afin de ne pas être empoisonnées. En explorant ce phénomène, les chercheurs ont découvert que le glutathion, antioxydant produit par les lymphocytes T, sert non seulement d’éboueur en éliminant les déchets métaboliques, mais joue aussi un rôle essentiel dans l’activation du métabolisme énergétique qui contrôle la réponse immunitaire.

Les chercheurs ont utilisé des modèles animaux ayant des cellules T incapables de produire du glutathion. « Chez ces souris, nous avons découvert que la réponse immunitaire induite par une attaque virale est altérée – ces souris ont une immunodéficience. Les cellules T restent dans leur état d’hibernation. Cela signifie également qu’aucune réponse auto-immune ne peut se produire.

Cette découverte offre des perspectives pour développer de nouveaux traitements pour le cancer et les maladies auto-immunes, soulignent les chercheurs. Ces résultats forment notamment une base pour le développement d’une nouvelle génération d’immunothérapies», estiment-ils.

Comment fonctionne le système immunitaire adaptatif ? (vidéo)

Pour plus d’actualités récentes sur les mécanismes du système immunitaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Luxembourg Institute of Health.
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Une forme rare de cancer du système lymphatique associé aux implants mammaires

Neuf femmes sont décédées aux États-Unis d’une forme rare de cancer lié à des implants mammaires, rapporte la Food and Drug Administration (FDA), l’Agence américaine des médicaments, dans un communiqué le 22 mars.

En 2011, après quelques signalements, la FDA avait identifié une association possible entre les implants mammaires et le développement d’un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC), un type rare de lymphome non hodgkinien.

Au 1er février 2017, l’agence avait reçu 359 rapports de lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) dont neuf décès.

La plus grande partie des cas a été constatée avec des implants à surface rugueuse (203 comparativement à 28 pour les implants à surface lisse), rapporte la FDA. Un plus grand nombre est aussi constaté avec les implants de silicone (186) comparativement aux implants de solution saline (126).

« Toutes les informations à ce jour suggèrent que les femmes ayant des implants mammaires ont un risque très faible mais accru de développer un LAGC comparativement à celles qui n’ont pas d’implants mammaires », indique l’agence.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu le LAGC-AIM comme un lymphome rare des lymphocytes T (ou cellules T) qui peut se développer en lien avec les implants mammaires.

En juillet 2016, l’Agence française du médicament (ANSM) rapportait que 29 cas avaient été diagnostiqués et que le risque semblait plus important avec les implants texturés de la marque Allergan. En 2015, il était estimé que 400 000 Françaises portaient des implants mammaires, dont 83 % pour des motifs esthétiques et 17 % suite à une chirurgie de reconstruction.

Présence de cellules LAGC à proximité immédiate d’un implant mammaire. Source : FDA.

Qu’est-ce que le lymphome ?

Psychomédia avec sources : FDA (2017), FDA (2011).
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Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Le 4 janvier 2017.

On croyait tout savoir du corps humain, mais ce dernier a encore des secrets à nous révéler sur son fonctionnement. Une équipe de chercheurs de l’University Hospital Limerick, en Irlande, a en effet découvert un nouvel organe dans le système digestif.

Un 79e organe découvert

Le mésentère. Voici le nom du 79e organe que des scientifiques irlandais viennent de découvrir dans le système digestif. Selon un article publié dans la revue The Lancet Gastroenterology & Hepatology, le mésentère se situeraient entre l’intestin et les parois abdominales. « Aujourd’hui, nous avons réussi à établir son anatomie et sa structure », a fait savoir le Pr. J Calvin Coffey, à l’origine de cette découverte. « Nous devons désormais connaître sa fonction. »

Et d’ajouter : « Si vous comprenez la fonction, vous pouvez ensuite identifier une anomalie, et donc une maladie. Assemblez le tout, et vous obtenez le champ de la science mésentérique… les bases pour un tout nouveau domaine de la science ». C’est donc une découverte majeure que ces scientifiques viennent de mettre en lumière. Jusqu’à présent, le mésentère était en effet considéré comme un ensemble de structures fragmentées.

Longtemps considéré comme un ensemble de structures fragmentées

Selon The Independent, Léonard de Vinci avait déjà identifié et décrit cet organe, en 1508, mais, depuis, la communauté scientifique n’avait pas souhaité qualifier le mésentère d’organe. « La description anatomique qui avait été établie, pendant 100 années d’anatomie, était incorrecte, cet organe est loin d’être fragmenté et complexe, c’est simplement une structure continue », a détaillé J. Calvin Coffey dans un communiqué.

Il s’agit précisément d’un repli du péritoine, la membrane qui tapisse la cavité abdominale. Il relie l’intestin à la paroi de l’abdomen et a une fonction importante puisqu’il permet de maintenir l’ensemble de ces organes en place. Désormais, les scientifiques vont chercher à préciser le rôle que cet organe joue dans notre organisme, afin de mieux comprendre certaines maladies du tube digestif.

Pour en savoir plus : Comment fonctionne l’appareil digestif ?

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Les Français voient le système de santé se dégrader

comment les français jugent le système de santé français dans le futur ?

Le système de santé français, l’un des meilleurs au monde, est plutôt bien perçu par les Français. Cependant, un récent sondage Odoxa publié sur le Figaro révèle que ces derniers sont pessimistes pour l’avenir de ce système.

Les Français ont une bonne image de leur système de santé

Selon le sondage, les Français gardent une bonne image du système de santé. Les trois quarts des personnes interrogées pensent que notre système est meilleur que celui de nos voisins européens. 67 % estiment que la France possède le meilleur système, devant l’Allemagne (22 %), le Royaume-Uni (6 %), l’Espagne (3 %) et l’Italie (1 %).

Les corps de métier du médical ont également bonne réputation, les infirmières en tête, pour 95 % des sondés, suivis des médecins (80 %).

Une vision de l’avenir pessimiste

En revanche, si les Français se projettent, ils voient l’avenir de notre système de santé beaucoup plus sombre. Ainsi, plus des trois quarts des Français anticipent une dégradation de leur système de santé. Intéressant à savoir lorsque l’on sait que les Français souhaitent que la santé soit l’un des gros sujets débattu durant les élections, 76 % estimant que la préservation du système de santé et de l’assurance maladie français « devrait être une priorité de l’action du prochain président ».

80% des Français estiment que le système de santé sera à l’avenir « plutôt moins bon qu’il ne l’est actuellement » alors que seulement 19 % l’envisagent « plutôt meilleur ».

Mesdames et messieurs les politiques, 55 % des sondés assurent que « les propositions que feront les candidats à l’élection présidentielle 2017 en matière de santé sont susceptibles d’avoir un impact sur (leur) choix au moment du vote ».

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De nouvelles découvertes sur le système immunitaire

Lundi 31 octobre 2016.

Des chercheurs anglais affirment avoir fait de nouvelles découvertes sur le système immunitaire, et notamment sur la détection des menaces et la mise en alerte des défenses de l’organisme.

Des molécules, dont on ne connaissait pas le rôle jusqu’ici, ont été identifiées comme faisant partie du système de communication du système immunitaire. 

La communication du système immunitaire plus complexe que prévu

En étudiant ces molécules, et leur manière de communiquer avec l’organisme, les chercheurs anglais ont détecté qu’une partie des messages étaient brouillés, inintelligibles. Chez certains sujets, jusqu’à 40 % des signaux ne sont pas compréhensibles !

Les chercheurs forment l’hypothèse que ces messages que l’organisme ne parvient pas à décoder puissent être à l’origine de certaines maladies auto-immunes, comme le diabète de type 1, ou encore, la sclérose en plaques. 

Demain, des thérapies personnalisées

Si cette hypothèse se confirme, cela pourrait permettre d’élaborer de nouvelles stratégies en matière d’immunothérapies et de vaccination. Mais aussi de concevoir de plus en plus de thérapies personnalisées, tenant compte des difficultés de communication du système immunitaire de certains patients… 

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