Archives par mot-clé : tard

Étude : Laisser les bébés manger des œufs pour éviter une allergie à l’œuf plus tard

Selon une nouvelle étude, le fait de nourrir les nourrissons avec des œufs pourrait réduire leur risque d’allergie aux œufs plus tard.

Pour cette étude, des chercheurs de l’Université de Buffalo, dans l’État de New York, ont analysé les données du gouvernement américain provenant de plus de 2 200 parents qui ont été interrogés sur les habitudes alimentaires et les allergies alimentaires de leurs enfants de la naissance à l’âge de 6 ans.

« Nous avons constaté que les enfants qui n’avaient pas consommé d’œuf à 12 mois étaient plus susceptibles de souffrir d’une allergie à l’œuf à 6 ans », a déclaré l’auteur principal, le Dr Giulia Martone, qui doit présenter les résultats dimanche lors d’une réunion de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI), à la Nouvelle-Orléans.

Les recherches présentées lors de réunions doivent être considérées comme préliminaires jusqu’à leur publication dans une revue à comité de lecture.

Parmi les plus de 2 200 parents interrogés, 0,6 % ont signalé une allergie aux œufs chez leurs enfants âgés d’un an, selon l’étude. Parmi les plus de 1 400 parents qui ont fourni des données sur les allergies alimentaires de leurs enfants jusqu’à l’âge de 6 ans, 0,8 % ont signalé une allergie aux œufs à cet âge.

Les enfants souffrant d’une allergie aux œufs à l’âge de 1 et 6 ans ont mangé moins d’œufs à l’âge de 5, 6, 7 et 10 mois que ceux qui n’y étaient pas allergiques, ont indiqué les chercheurs.

« L’allergie aux œufs est la deuxième allergie alimentaire la plus courante dans le monde », a déclaré l’auteur principal, le Dr Xiaozhong Wen, dans un communiqué de presse de l’ACAAI.

« Les données actuelles suggèrent que l’introduction précoce de l’œuf pendant la petite enfance, suivie de tétées cohérentes et fréquentes, semble protéger contre le développement de l’allergie à l’œuf. Nous étudions toujours le moment optimal de l’introduction de l’œuf chez le nourrisson et la fréquence de l’alimentation », a déclaré Wen.

La stratégie de prévention de l’allergie est familière. Depuis 2017, les allergologues et les pédiatres disent que les parents devraient introduire le produit à base d’arachide aux enfants à peu près au moment où ils commencent à manger des aliments solides pour réduire le risque d’allergie à l’arachide.

Santé News

Et si les personnes obèses avaient le droit d’arriver plus tard au travail ?

personnes obèses

Pixabay

Et si les personnes obèses avaient le droit d’arriver plus tard que les autres au travail ? Un message qui pourrait prêter à sourire s’il n’émanait pas du directeur des recherches en ressources humaines de l’Institut des études sur l’emploi de Grande-Bretagne ( Institute for Employment Studies, ndrl)

Et c’est lors du Congrès européen sur l’obésité – il a eu lieu à Vienne il y a quelques jours à peine – que le professeur Stephen Bevan s’est livré à plusieurs recommandations destinées à lutter, selon lui en tout cas, contre les discriminations dont sont victimes au travail les personnes obèses ou en surpoids.

Et parmi les mesures préconisées, la possibilité pour les personnes concernées de pouvoir travailler à la maison, de demander une chaise adaptée à leur corpulence et/ou d’arriver plus tardivement sur le lieu de travail afin d’éviter les heures de pointe et donc les fortes affluences notamment dans les transports en commun.

«Il pourrait y avoir davantage d’empathie envers des personnes qui pourraient avoir besoin d’arriver au bureau à 10 heures, parce qu’elles ont des problèmes dans les transports, ou se sentent anxieuses lorsqu’elles les empruntent» a t-il ainsi expliqué.

Puis de suggérer que les personnes en surpoids puissent attaquer facilement ces patrons « honteux » qui refusent des embauches et/ou des promotions en raison de leur poids.

Des propositions qui font déjà polémique, certains estimant qu’à partir de là on pourrait alors accorder des privilèges à tout le monde ou presque : fumeurs, alcooliques, joueurs compulsifs…etc

Cité par le tabloïd « The Mirror » Christopher Snowdon, membre de l’Institut des affaires économiques, a notamment déclaré : « C’est une idée ridicule qui ne fera que créer du ressentiment contre les personnes obèses si elle était mise en œuvre ».

News Santé

Se coucher tard augmente les risques de mortalité

Se coucher tard augmente les risques de mortalité

Le 13 avril 2018

Une étude publiée le 12 avril prouve que les couche-tard développent plus de maladies cardiovasculaires et de troubles psychologiques que les autres. Le risque de mortalité est plus élevé pour cette population. Explications.

Une étude britannique inédite sur les couchers tardifs

L’étude parue le 12 avril dans le magazine Chronobiology International est le résultat d’un travail qui a duré plus de six ans au Royaume-Uni. Les chercheurs anglais connaissaient déjà les conséquences sur la santé – comme les risques de diabète plus élevés – des couchers tardifs. Cette fois-ci, ils ont cherché à savoir si le taux de mortalité est plus élevé chez les couche-tard.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un demi-million de personnes âgées de 38 à 73 ans ont participé à cette étude. Résultat : le taux de mortalité est de 10 % plus élevé chez les couche-tard. On constate également plus de troubles psychologiques, de problèmes intestinaux, de maladies cardiovasculaires et donc de crises cardiaques chez ces personnes.

Peut-on changer les choses ? 

« C’est un problème de santé publique qui ne peut plus être ignoré », estime Malcolm von Schantz, professeur de chronobiologie à l’Université de Surrey. Une des solutions envisagée serait de permettre à ces noctambules de travailler plus tard le matin et le soir. Ils dormiraient plus et ne souffriraient pas d’un manque de sommeil néfaste à tout l’organisme. 

Les chercheurs avancent aussi la piste de supprimer le changement d’horaire d’été. À cette période le nombre de crises cardiaques augmente et ce, surtout chez les couche-tard. Quelques conseils aux couche-tard ? Essayez de vous coucher plus tôt de manière régulière, de voir moins de monde le soir, de baisser votre consommation de tabac, d’alcool ou de stupéfiants, et d’éteindre les écrans au moins une heure avant l’heure du coucher. 

Maylis Choné

Vous aimerez aussi : Comment mieux dormir ?  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les femmes ont des bébés de plus en plus tard

Les femmes ont des bébés de plus en plus tard

Le 12 octobre 2017.

Selon l’enquête périnatale 2016 de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), les femmes seraient mamans de plus en plus tard.

Des grossesses de plus en plus tardives

La proportion de naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus a atteint 21 % en métropole, contre 19 % en 2010. C’est ce qui ressort de la vaste enquête périnatale menée par l’Inserm et la Dress. Selon ces travaux, ce phénomène a pris une véritable ampleur puisqu’en 2003, seules 15,9 % des mamans avaient 35 ans et plus. Concevoir tardivement un enfant n’est pas vu d’un bon œil par les autorités sanitaires.

Plus la mère est âgée, plus, en effet, il existe des risques pour sa santé et pour celle de l’enfant : « prématurité, gémellité, trisomie, complications de pathologies qui peuvent s’aggraver avec l’âge… », énumère la responsable de l’enquête, Béatrice Blondel. Dans le détail, l’âge moyen des mères est passé de 26,5 ans en 1977 à 30,4 ans en 2016. Le premier bébé arrive en moyenne à l’âge de 28,5 ans, alors qu’en 1974, il arrivait à 24 ans.

De nombreux bébés prématurés

Un autre chiffre inquiète dans ce rapport : les mamans sont de plus en plus en surpoids. En 2016, en métropole, 1 femme enceinte sur 5 (20 %) était en surpoids et près de 12 % étaient obèses. En 2012, elles étaient seulement 17 % à être surpoids et 10 % à être obèses. Si on remonte à 2003, ces proportions étaient de 15 % pour le surpoids et de 7 % pour l’obésité. À noter que le taux d’obésité des femmes enceintes est plus élevé en outre-mer (21 %).

Enfin, on note que ces dernières années, le nombre de bébés nés prématurément a augmenté. La part d’enfants nés prématurément est passé de 4,5 % en 1995 à 6 % en 2016 (on atteint les 10,1 % en Outre-mer). Mais le rapport souligne quelques améliorations dans le suivi des mamans : le nombre d’épisiotomies a chuté (de 27 % en 2010 à 20 % en 2016), et le recours à l’oxytocine (un médicament destiné à accélérer les contractions) est moins fréquent. 

Marine Rondot

À lire aussi : L’âge idéal pour une grossesse et les risques

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe : il n’est pas trop tard pour se faire vacciner !

Grippe : il n’est pas trop tard pour se faire vacciner !

Le 22 décembre 2016.

9 régions sur 13 sont désormais concernées par l’épidémie de grippe. Mais selon le ministère de la Santé, il n’est pas trop tard pour se faire vacciner.

L’importance de se faire vacciner

L’épidémie de grippe est de retour. Seuls les Hauts-de-France, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Corse sont encore épargnés. Face à l’ampleur du phénomène, le ministère de la Santé a souhaité communiquer sur l’importance de se faire vacciner, puisque la vaccination reste le meilleur moyen pour se protéger, de protéger son entourage et de limiter les risques de complications.

Avec l’arrivée des vacances de Noël et le déplacement des populations d’une région à l’autre, les autorités s’inquiètent et comptent sur la mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé pour favoriser la vaccination des personnes les plus fragiles. Sont considérés comme vulnérables les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque, les femmes enceintes, ainsi que les nourrissons.

Des vaccins intégralement remboursés

« J’ai adressé aujourd’hui un message à l’ensemble des hôpitaux pour qu’ils soient particulièrement vigilants et déclenchent, si nécessaire, leurs plans habituels de mobilisation », a fait savoir la ministre de la Santé, Marisol Touraine. « Toutes les mesures nécessaires sont prises pour accueillir à l’hôpital les patients ayant besoin d’être hospitalisés ».

Il est par ailleurs important de noter que les injections seront intégralement remboursées par l’Assurance maladie jusqu’au 31 janvier prochain et que le vaccin ne sera efficace que sous 15 jours. Faites donc en sorte, pendant les vacances, de vous tenir à l’écart de toute personne potentiellement infectée, de vous laver les mains régulièrement et de prendre de la vitamine C.

À lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume

Les Nouvelles de PasseportSanté.net