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Nouveaux tarifs pour les soins dentaires : ce qui va changer

Nouveaux tarifs pour les soins dentaires : ce qui va changer

Le 17 mars 2017.

Le ministère de la Santé a dévoilé le 9 mars dernier la réforme des tarifs des soins dentaires. À quoi faut-il s’attendre ? Les dentistes ont déjà fait part de leur mécontentement.

Plafonner le tarif des prothèses

Marisol Touraine a fait savoir que le gouvernement avait validé la nouvelle grille tarifaire qui devrait entrer en vigueur à partir de 2018. Des tarifs qui devraient permettre aux patients de dépenser moins en se rendant chez le dentiste. Le tarif des prothèses, notamment, va être plafonné progressivement. Aujourd’hui, le prix d’une couronne dentaire, par exemple, peut coûter entre 400 € et 1 000 €, selon le praticien ou la région.

En 2018, la pose d’une couronne ne pourra plus dépasser les 550 €. Un plafond qui devrait passer à 510 € en 2020. Par ailleurs, la base de remboursement de ces couronnes passera de 107,5 € à 120 € en 2019. Pour les 5,52 millions de patients bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), le prix maximal pour une couronne passera de 230 € à 250 €.

Les soins conservateurs et de prévention seront revalorisés

Pour calmer la colère des dentistes, le gouvernement a fait savoir que les soins conservateurs et de prévention seront revalorisés : un chirurgien-dentiste pourra facturer 67 € la restauration d’une dent sur un type de carie, contre 41 € actuellement. Mais que le patient se rassure, il n’aura pas à dépenser plus. Les frais supplémentaires seront pris en charge par la Sécurité sociale et la mutuelle.  

En revanche, les tarifs de la consultation (23 €), du détartrage (28,92 €) ou des radiographies dentaires ne changeront pas. Le gouvernement a par ailleurs annoncé la « création d’examens bucco-dentaires de suivi pour les jeunes à 21 ans et à 24 ans, pris en charge à 100 % ». Selon Marisol Touraine, un chirurgien-dentiste devrait gagner en moyenne 7 600 € d’honoraires supplémentaires d’ici à 2021. 

Marine Rondot

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Vers la baisse des tarifs de prothèses auditives ?

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur les tarifs de prothèses auditives, responsables du frein à l’accès aux soins. Elle présente ainsi plusieurs remèdes pour faciliter l’accès à ce type de soins en particulier.

Les prothèses auditives bien trop chères pour de nombreux Français

Avec près d’1 million de personnes qui subissent des troubles auditifs sans pouvoir s’offrir un appareil adapté, l’Autorité de la concurrence souhaite faire baisser les tarifs de ce poste de dépenses de santé trop cher pour les Français :

  • 1500 euros la prothèse (par oreille)
  • 120 euros remboursés par appareil par la Sécurité Sociale
  • 400 euros par appareil par la mutuelle santé
  • Un restant à charge de 1000 euros pour le patient (par oreille)

Deux solutions contre les tarifs des prothèses auditives

  • Facturation des audioprothésistes : dédoublement des prestations. D’une part le tarif de l’appareil, séparé des prestations d’adaptation (réglages) et de suivi (18 à 20 heures).

Cette séparation des prestations permettrait aux patients qui le souhaitent de changer d’audioprothésistes au cours des années de suivi.

  • Suppression du numerus clausus, c’est-à-dire de la limite de 200 étudiants chaque année, futurs audioprothésistes afin d’offrir assez de professionnels à un marché vieillissant et donc davantage en demande de prothèses auditives.

Selon l’Autorité, le marché aurait besoin de 50 % d’audioprothésistes en plus.

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Quels tarifs pour les soins dentaires sur 5 ans ?

Les dentistes ne sont pas chirurgiens esthétiques

Les dentistes et l’Assurance Maladie ont entamé des discussions pour définir les tarifs des soins dentaires pour les 5 prochaines années. Une importance capitale pour les Français qui doivent assumer un important restant à charge.

Les soins dentaires sont mal remboursés

Les soins dentaires ne sont pas bien pris en charge. Il reste en effet en moyenne 25 % du moment des dépenses dentaires (10,6 milliards en tout) pour la poche des assurés, alors que l’assurance Maladie prend en charge 33 % et 39 % pour les mutuelles santé.

A Paris, les tarifs d’une couronne sont assez disparates, de 327 euros pour les praticiens les moins chers à 686 euros pour les plus onéreux. L’Assurance Maladie ne prend en charge que 75,25 euros. Les Français qui n’ont pas les moyens – et ils sont nombreux – renoncent aux soins.

Vers un changement dans le remboursement des soins dentaires

Actuellement le remboursement des soins dentaires dépend d’un accord d’une trentaine d’années  assurance des remboursements moindres sur les traitements de base (comme le soin des caries), et permettant aux dentistes de fixer librement leurs tarifs sur les soins prothétiques.

De nouvelles négociations sont en cours, quasiment à l’inverse des premiers accords. En effet, l’Assurance Maladie accepterait de mieux rembourser les soins de base contre un plafonnement des couts des prothèses.

Les syndicats de dentistes demandent une revalorisation des actes et le remboursement des nouveaux soins en raison des évolutions techniques. Les syndicats sont ainsi prêts à réclamer 2,5 milliards d’euros supplémentaires au régime général, contre un plafonnement des soins comme pour la pose de couronne.

La question est encore de savoir jusqu’à combien les dentistes sont prêt à plafonner ce type de soins. Les négociations sont en cours jusqu’à fin janvier. Sans accord d’ici là, la ministre de la Santé a promis de trancher début février.

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Médecin généraliste : faut-il prévoir une augmentation des tarifs ?

Le 7 juillet 2016.

Jeudi 7 juillet, l’Assurance-maladie a transmis un projet de convention aux syndicats représentatifs des médecins. Parmi les propositions, on trouve notamment une augmentation à 25 € de la consultation pour les généralistes en 2018.

2 € de plus d’ici 2018

Depuis le mois de février, les cinq syndicats représentatifs de la profession (CSMF, FMF et SML pour les spécialistes et généralistes, MG France pour les généralistes et le Bloc pour les chirurgiens) négocient une nouvelle convention avec l’Assurance maladie pour les cinq prochaines années. C’est lors de ces négociations que sont notamment fixés les tarifs de consultations.

Cela fait des années que les médecins généralistes réclament une augmentation des tarifs. Cette fois-ci, ils semblent avoir été entendus, puisque l’Assurance maladie leur a proposé une revalorisation significative : 30 € pour les jeunes enfants, 46 € pour les « consultations complexes » et 60 € pour une consultation « très complexe ». Quant à la consultation classique, elle passera à 25 €, contre 23 € actuellement. L’augmentation se fera progressivement : 1 € en plus en 2017 et encore 1 € en 2018.

Les syndicats en veulent plus

Les propositions soumises par l’Assurance maladie aux syndicats de médecins libéraux sont évaluées à 750 millions d’euros. On aurait pu croire que cette revalorisation satisfasse les syndicats, mais cela n’a pas été vraiment le cas. « Mettre un euro sur la consultation maintenant et le 2ème en avril 2018, il fallait oser », a lancé Jean-Paul Hamon, le président de la FMF. « Nous proposer cela après quinze semaines de négos, on est loin du compte », a ajouté le président du SML, Eric Henry.

L’Assurance maladie a fait savoir par ailleurs qu’elle allait investir 10 millions d’euros dans la lutte contre les déserts médicaux, soit une aide de 50 000 € pour les médecins qui décideraient de s’installer dans ces zones en manque cruel de personnel médical. La fin des négociations est prévue pour le 26 août. De nouveaux changements sont donc encore envisageables.

À lire aussi : Le médecin « idéal »

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Vers l’auto assurance pour contrer les tarifs de mutuelles ?

Alors que les salariés du privé vont bientôt bénéficier de la généralisation de la complémentaire santé dès le 1er janvier 2016, (les seniors dès 2017), les autres vont continuer à payer une mutuelle individuelle, bien plus onéreuse. Le site l’Express Votre Argent, propose de passer par l’auto assurance.

Qu’est-ce que l’auto-assurance ?

Pour ceux qui ne bénéficieront pas de la généralisation de la complémentaire santé, c’est à dire d’une mutuelle co-financée par le patron et le salarié, et donc moins chère, il reste la solution de la mutuelle individuelle. Pas simple lorsque l’on est étudiant, fonctionnaire ou à la recherche d’un emploi de se payer une bonne mutuelle à tarif raisonnable.

Pourquoi ne pas passer par l’auto-assurance ? L’auto-assurance, c’est le fait de ne pas souscrire d’assurance (hors assurance obligatoire) et de prendre la responsabilité d’assumer les frais soi-même face à un sinistre ou une dépense donnée. Comment ? En épargnant une somme mensuellement sur un compte épargne dédié. En cas de dépenses de santé, l’assuré peut y puiser la somme nécessaire.

Pourquoi passer à l’auto assurance ?

Combien pèse le budget « mutuelle » dans le budget total ? Voici une question importante car si le budget de la mutuelle santé atteint un certain seuil par rapport au budget global, ce n’est peut-être plus aussi intéressant. Les assurances santé et mutuelle augmentent chaque année à coup d’arguments imparables : taxes, augmentation de la consommation de médicaments, vieillissement de la population, etc.Chez les seniors, une mutuelle santé peut atteindre jusqu’à 8 % du revenu total.

Quel rapport entre les remboursements de santé reçus et le montant des cotisations ? Pour ce faire, il suffit de prendre les relevés de remboursement pour une période donnée. Il faut ensuite calculer le montant des remboursements reçus d’une part et additionner le montant des cotisations d’autre part. Selon le site votreargent.lexpress.fr, l’écart serait souvent en la défaveur des assurés.

La Sécurité Sociale, une vraie couverture pour les cas de maladies graves. Les risques de santé les plus couteux sont pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale. De la même façon les actes opératoires effectués à l’hôpital dont le cout dépasse les 120 euros, sont entièrement pris en charge par la Sécu (hors franchise de 18 euros). Une mutuelle prendrait en charge cette franchise et le forfait hospitalier de 18 euros.)

Hors coût d’hospitalisation, la Sécurité Sociale ne prend en charge qu’à hauteur de 50 %. Les mutuelles jouent bien leur rôle en matière de remboursement des consultations médicales et de pharmacie, elles sont en revanche moins généreuses en matière de remboursement dentaire et remboursement optique.

Cependant, les mutuelles santé restent le meilleur moyen de prévoir le risque de santé. Inutile de se mettre en danger financier.

Plus de 8 000 médecins acceptent de limiter leurs tarifs

Ils sont 8 611 à avoir paraphé le document. En signant le « contrat d’accès aux soins » (CAS), ces médecins acceptent de limiter leurs dépassements d’honoraires. « Les conditions sont donc réunies pour que le contrat puisse entrer en vigueur de manière effective dans les plus brefs délais », a indiqué l’assurance-maladie jeudi 3 octobre.

Un accord avait été signé en novembre entre la Sécu, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé pour mettre un frein à la progression des dépassements d’honoraires, qui sont considérés comme un obstacle financier à l’accès aux soins. L’accord prévoyait qu’au moins un tiers des 24 600 médecins éligibles au contrat devaient l’avoir signé au 1er juillet. Ce délai a été repoussé ensuite au 1er octobre, faute d’avoir atteint le minimum de signatures requis au début de l’été.

Après une fronde d’une partie des médecins opposés à l’accord, sous l’égide de syndicats médicaux non signataires de l’accord, et quelques retards administratifs de la part de l’assurance-maladie, la collecte des signatures s’est accélérée depuis fin mai. Le rythme est actuellement de « 120 à 150 nouveaux contrats par jour », selon l’assurance-maladie. En signant le contrat d’accès aux soins, les médecins de secteur 2 s’engagent à limiter leurs dépassements, en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations maladie et retraite, comme le fait l’assurance-maladie pour les médecins de secteur 1, qui ne pratiquent pas de dépassements.

Quelque 70% des contrats ont été signés par des médecins spécialistes, la cible principale visée par les pouvoirs publics. Mais si plus de 50% des néphrologues, radiologues, neurologues et pneumologues ont signé le CAS, un peu plus de 20% seulement des spécialistes de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, gynécologues obstétriciens), et des ORL l’ont fait (…) Lire la suite sur Francetv info

Pourquoi l’accord sur les dépassements d’honoraires fait tousser les patients
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Le site medicaments.gouv.fr propose une base de données sur les traitements


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