Archives par mot-clé : taux

Médicaments : suppression du taux de remboursement à 15 % ?

S’achemine t-on doucement mais sûrement vers une suppression du taux de remboursement à 15 % des médicaments ? S’il est bien sûr prématuré de le dire, le groupe de travail sur « l’évaluation des produits de santé » préconise cette solution indique le site «Les Echos». Particulièrement visés les médicaments destinés à traiter les troubles du sommeil sévères et les états dépressifs.

CC0 Public Domain/Pixabay

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Ce taux de rembourse s’applique aux médicaments dont le service médical rendu (SMR) est jugé faible. D’autres pistes sont à l’étude comme le taux unique de remboursement ou le remboursement dérogatoire temporaire pour des médicaments au service médical faible mais sans alternative thérapeutique.

Quelque soit le choix définitif du gouvernement, et pour atténuer le choc de cette réforme, le groupe de travail propose la création un dispositif de prise en charge forfaitaire de médicaments non remboursés « pour des catégories de patients très limitées » et de manière très encadrée.

Le site Pourquoi Docteur a dressé la liste des 70 médicaments qui pourraient être concernés par cette réforme (voir ici)


News Santé

Le travail, ça n’est pas toujours la santé : les métiers avec le plus fort taux d’obésité

Travailler plus de 40h par semaine augmenterait drastiquement les chances d’être obèse. Les métiers les plus touchés seraient ceux de l’administration publique, mais également ceux du domaine de la santé. Et manifestement le salaire joue également un rôle.

Atlantico : L’American Journal of Preventive Medicine a récemment mené une étude (voir ici) sur le problème de l’obésité au travail. On s’aperçoit que l’administration publique et le domaine de la santé accusent les plus hauts taux d’obésité. Comment l’expliquer ?

Gérard Dine : Concernant les administrations publiques il est possible de se pencher sur différents aspects, qui pourraient servir d’explications : l’administration publique, c’est en quelque sorte un emploi assuré, loin des possibles problèmes de performance. On pourrait parler d’une situation de protection à l’égard du travailleur, qui ne rencontre ni remise en cause, ni compétition et concurrence au sein de l’administration. A partir de là on peut parler d’une routine, d’une habitude, qui mène à des dérapages comportementaux sur les lieux du travail. En revanche, il s’agit d’un constat autrement plus étonnant vis-à-vis des métiers de la santé, parce que les métiers qu’on assimile à l’univers de la santé sont des métiers qui exigent beaucoup de travail, où le travailleur se retrouve dans un environnement de stress. L’explication la plus logique serait celle de ce stress, qui peut avoir un impact sur les comportements de type tabagisme et grignotage. Ces addictions sont connues, et beaucoup de gens qui travaillent dans la santé fument, auraient une prise alimentaire anarchique qui n’est pas adaptée, ni qualitativement, ni quantitativement. C’est le phénomène opposé à celui de l’administration publique, qui rencontre un problème de sédentarité au sens littéral du terme. Les deux extrêmes sont à craindre, donc. Il faut toutefois faire attention à la façon dont l’étude est menée : le secrétaire du médecin fait partie du personnel de santé. La santé, comme (…)lire la suite sur Atlantico

Epidémie d’obésité : les 5 causes choquantes qui n’ont rien à voir avec les comportements individuels
50,7% : la part des parents qui sous-estiment le surpoids ou l’obésité de leurs enfants
L’obésité rend-elle pauvre et la pauvreté rend-elle obèse ?


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Le taux de « défaillance » des prothèses PIP est de 25,4 %

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L’Agence du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d’annoncer, dans un nouveau bilan publié jeudi que 17 411 femmes avaient fait retirer leurs implants mammaire PIP à la fin du mois de décembre, et que sur les 30 099 implants retirés au total, 7634 étaient « défectueux ».

Ce dernier chiffre montre que le taux de « défaillance » des prothèses est de 25,4 %, soit un taux similaire au précédent bilan du mois de septembre. Malgré le fait que les examens n’aient rien révélé d’anormal avant le retrait des prothèses, la plupart des femmes ayant donc procédé à des retraits à titre préventif, dans près de 20 % des cas, des ruptures ou suintement des implants et des effets indésirables ont finalement été détectés.

Autre information donnée par l’ANSM, les ruptures suite à des signaux d’alerte sont survenues en moyenne 6,7 ans après l’implantation.

Si le dernier bilan faisait état de 74 cancers du sein pour les femmes porteuses de prothèses, cette pathologie n’étend pas liée aux particularités des prothèses PIP, ce nouveau rapport de l’ANSM ne note aucun nouveau cas de cancer.

17 411 femmes se sont fait retirer leurs prothèses PIP

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Cancer : hausse du taux de survie

L’InCa (Institut Nationale du Cancer), l’Invs (l’Institut de veille sanitaire), le réseau des registres des cancers Francim et le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL) ont publié le 7 février leur deuxième rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France.

Selon le rapport, le taux de survie a considérablement progressé dans les 20 dernières années : une amélioration de la survie à 5 ans a été observée pour la plupart des cancers étudiés. Et cela notamment grâce aux avancés de la recherche et à une meilleure prise en charge de la maladie.

Plus de survie grâce à la précocité des diagnostics

Plus de 420 000 personnes ont été suivies, soit tous les nouveaux cas de cancer diagnostiqués entre 1989 et 2007 chez les patients âgés de plus de 15 ans, atteints de 47 localisations de cancer, tous stades confondus.
Les résultats révèlent que la hausse de survie est probablement due à la précocité des diagnostics, facilitant la prise en charge de la maladie.

Le taux de survie varie selon la localisation cancéreuse
L’un des auteurs de l’étude, le Docteur Pascale Grosclaude, tient à préciser que « les résultats sont globalement encourageants, mais il ne faudrait pas crier victoire, car il reste des cancers de mauvais pronostic comme le cancer du

Si désormais on meurt rarement d’un cancer du sein, les cancers du poumon, du foie, de l’œsophage continuent à être considérés « de mauvais pronostic » (survie à 10 ans inférieure à 33 %).

Inégalité hommes/femmes
Les cancers de mauvais pronostic représentent 40 % des cancers chez l’homme et seulement 16 % chez les femmes. Ceux de bon pronostic, au contraire, répresentent 52 % des cancers chez la femme et seulement 28 % chez les hommes.

Par ailleurs, les résultats de l’étude montrent que, pour un même cancer, les femmes ont souvent une survie supérieure à celle des hommes.

Source :
> Survie des personnes atteintes de cancer en France, 1989-2007, communiqué de presse Invs, 7 février 2013.

A lire aussi :
> Cancer : les vrais facteurs de risque
>

Publié par Marla Gulamo de Morais
le 08/02/2013 17:32:00


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