(TDAH) ont un risque plus élevé de démence que ceux dont les enfants et les petits-enfants ne sont pas atteints de ce trouble, montre une très grande étude suédoise publiée en septembre 2021 dans la revue.
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TDAH et autisme : le paracétamol pendant la grossesse augmenterait les risques
L’exposition au paracétamol (acétaminophène) pendant la grossesse peut augmenter les risques de
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Xiaobing Wang de l’Université Johns Hopkins et ses collègues ont analysé des données portant sur 996 nouveaux-nés qui ont été suivis pendant plusieurs années.
La concentration d’acétaminophène et de deux de ses métabolites dans le sang de cordon ombilical a été analysée.
Lorsque les enfants avaient en moyenne 8,9 ans, 25,8 % avaient reçu un diagnostic de TDAH, 6,6 % de TSA et 4,2 % de TDAH et de TSA.
Les chercheurs ont classé la quantité d’acétaminophène et de ses sous-produits dans les échantillons par tiers, du plus faible au plus élevé.
Comparativement au tiers inférieur, le tiers moyen d’exposition était associé à environ 2,26 fois le risque de TDAH. Le tiers supérieur était associé à 2,86 fois le risque. Le risque de TSA était aussi plus élevé chez les enfants du tiers moyen (2,14 fois) et du tiers supérieur (3,62 fois).
Les auteurs concluent que leurs résultats appuient les études antérieures établissant un lien entre l’exposition à l’acétaminophène pendant la grossesse et le TDAH et les TSA et soulignent le besoin de recherches supplémentaires.
Parmi les mécanismes sous-jacents potentiels, les chercheurs notent que l’acétaminophène peut bloquer la cyclooxygénase 2, qui pourrait affecter de nombreuses fonctions cérébrales.
Pour plus d’informations sur le TDAH, sur l’autisme et sur le paracétamol (acétaminophène), voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : JAMA Psychiatry, NIH, New England Journal of Medicine.
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TDAH : nouveau cours en ligne accessible à tous et gratuit (Université Laval)
L’université Laval (Québec) offre un nouveau cour en ligne (MOOC [1]), intitulé « Le point sur le TDAH : comprendre, soutenir et accompagner les jeunes », principalement destiné aux parents et au personnel scolaire œuvrant auprès de jeunes âgés de 5 à 17 ans présentant un trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).
La formation se déroulera du 23 septembre au 11 novembre 2019. Elle requiert 2 à 3 heures par semaine. L’inscription se poursuit jusqu’au 21 octobre 2019.
« Cette formation propose un tour d’horizon du TDAH fondé sur la littérature scientifique récente afin de permettre aux participants et participantes de mieux comprendre le TDAH, ses symptômes et ses manifestations. Elle explore diverses approches d’intervention et stratégies susceptibles d’aider les parents et le personnel scolaire à mieux soutenir leurs enfants et élèves dans leur développement et leurs apprentissages, tant à la maison qu’à l’école.
»
Les participants inscrits reçoivent gratuitement le numéro spécial sur le TDAH de la revue numérique « La foucade ».
Plus d’informations sur le site de l’Université Laval : Le point sur le TDAH : comprendre, soutenir et accompagner les jeunes.
Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.
(1) « (Massive open online course) »
Psychomédia
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TDAH : les plus jeunes de classe reçoivent beaucoup plus de diagnostics, confirme encore une fois une étude
Les enfants les plus jeunes d’une classe ont un risque beaucoup plus élevé de recevoir un diagnostic de
(TDAH), confirme une étude de l’Université Harvard, publiée en novembre dans le
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Les chercheurs ont analysé une base de données d’assurance portant sur 407 000 enfants nés entre 2007 et 2009 qui ont été suivis jusqu’à la fin 2015. Ils ont comparé les taux de diagnostics de TDAH selon le mois de naissance.
Les enfants nés en août dans les États où le 1er septembre est la date à partir de laquelle les enfants sont enrôlés dans le système scolaire l’année suivante avaient une probabilité accrue de 30 % de recevoir un tel diagnostic comparativement à ceux nés en septembre.
En 2016, plus de 5 % des enfants américains prenaient des médicaments pour traiter cette condition.
« Ces résultats suggèrent la possibilité qu’un grand nombre d’enfants sont surdiagnostiqués et surtraités pour le TDAH parce qu’ils sont relativement immatures par rapport à leurs camarades de classe plus âgés dans les premières années d’école élémentaire
», conclut Timothy Layton, principal auteur.
Par exemple, « ce qui peut être un comportement normal chez un enfant de 6 ans turbulent pourrait sembler relativement anormal par rapport au comportement de ses pairs plus âgés dans la même classe
».
« En vieillissant, les petites différences d’âge se dissipent et s’égalisent, mais sur le plan comportemental, la différence entre un enfant de 6 ans et un enfant de 7 ans peut être très prononcée
», souligne Anupam Jena, l’auteur sénior de l’étude.
L’âge d’un enfant par rapport à ses pairs de la même classe doit être pris en considération et les raisons de l’orientation pour une évaluation doivent être examinées avec soin avant de poser un diagnostic, concluent les chercheurs.
Ces résultats confirment ceux d’études précédentes.
Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Harvard medical School, New England Journal of Medicine.
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Trouble de l’attention et hyperactivité (TDAH) : les meilleurs médicaments selon une analyse des études
(TDAH), le plus efficace et le plus sûr pour le traitement à court terme est le méthylphénidate (Ritalin, Ritaline) pour les enfants et les amphétamines pour les adultes, selon une analyse des études comparant l’efficacité et l’innocuité de sept médicaments contre un placebo, publiée dans
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Andrea Cipriani de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé 133 essais cliniques randomisés, 81 menés avec un total de 10 068 enfants et adolescents et 51 avec un total de 5 362 adultes.
Les études comparaient entre eux ou à un placebo, l’efficacité et les effets secondaires des sept médicaments disponibles pour le traitement du TDAH, pris pendant 12 semaines :
- amphétamines (dont la lisdexamfétamine)
- atomoxétine
- bupropion
- clonidine
- guanfacine
- méthylphénidate
- modafinil
« Bien qu’ils soient couramment prescrits pour les personnes atteintes du TDAH, l’étude ne comprenait les médicaments antipsychotiques ou antidépresseurs, car ils ne traitent pas les symptômes fondamentaux du TDAH.
»
« Les modifications environnementales – telles que les changements apportés pour minimiser l’impact du TDAH dans la vie quotidienne – et les thérapies non pharmacologiques devraient être considérées en premier dans le traitement du TDAH, mais pour les personnes qui ont besoin de traitements médicamenteux, notre étude conclut que le méthylphénidate devrait être le premier médicament offert aux enfants et aux adolescents, et les amphétamines devraient être le premier médicament offert aux adultes
», indiquent les auteurs.
À court terme, les médicaments « peuvent constituer des options thérapeutiques efficaces et sûres pour les enfants, les adolescents et les adultes
», conclut M. Cipriani.
Les données disponibles permettaient seulement de comparer l’efficacité à 12 semaines, « alors que nous savons que les enfants et les adultes peuvent prendre ces médicaments plus longtemps
». « Il est urgent de mener d’autres recherches pour confirmer les effets à long terme des médicaments contre le TDAH.
»
Ces médicaments « ne sont pas une cure permanente pour le TDAH, mais peuvent aider les patients à mieux se concentrer, à être moins impulsifs, à se sentir plus calmes et à apprendre et pratiquer de nouvelles habiletés
», précise le communiqué des chercheurs. « Des pauses thérapeutiques sont parfois recommandées pour évaluer si le médicament est toujours nécessaire, mais le traitement du TDAH peut être pris pour des périodes de plus de 12 semaines.
»
Pour plus d’informations sur le TDAH et les médicaments du TDAH, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : The Lancet (press release), The Lancet (article).
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Des volumes cérébraux réduits chez les enfants hyperactifs (TDAH)
Une réduction des volumes cérébraux dans des régions essentielles au contrôle du comportement a été constatée chez les enfants de quatre ans présentant les symptômes du trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH) dans une étude publiée dans le Journal of the International Neuropsychological Society.
Il s’agit du premier examen complet du volume cortical chez les enfants d’âge préscolaire atteints de TDAH, soulignent les chercheurs.
E. Mark Mahone de l’Institut Kennedy Krieger et ses collègues ont étudié le développement cérébral de 90 enfants de 4 et 5 ans n’ayant pas encore pris de médicaments pour le TDAH.
Ils présentaient une réduction significative du volume cérébral dans plusieurs régions du cortex cérébral, dont les lobes frontal, temporal et pariétal. Les régions ayant les plus fortes réductions incluaient celles connues pour être essentielles au contrôle cognitif et comportemental et à la prévisibilité des symptômes comportementaux.
Ces résultats représentent la première phase d’une étude qui suivra une cohorte d’enfants d’âge préscolaire jusqu’à l’adolescence.
« Nous espérons qu’en suivant ces enfants dès le début de leur vie, nous serons en mesure de déterminer quels signes précoces du cerveau et du comportement sont les plus associés à des difficultés ultérieures, ou encore mieux, quels aspects du développement précoce peuvent prédire un meilleur résultat et un meilleur rétablissement de la maladie », explique le chercheur. Une meilleure compréhension de l’évolution cérébrale chez les enfants atteints du TDAH permettrait d’élaborer des interventions ciblées dans le but de réduire les symptômes ou même d’inverser le cours de cette maladie, ajoute-t-il.
Pour plus d’informations sur le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Kennedy Krieger Institute, Journal of the International Neuropsychological Society.
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Un guide pour intervenir auprès d’un enfant présentant un TDAH
L’Institut universitaire de réadaptation, affilié à l’Université Laval, a publié une brochure d’information sur le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez l’enfant à l’intention des intervenants et des familles.
Il présente les critères diagnostiques ainsi que les « règles d’or » pour favoriser un bon comportement, pour gérer l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité.
Sur le site de l’Institut universitaire de réadaptation : Guide pratique pour intervenir auprès d’un enfant présentant un TDA/H (2012).
Psychomédia
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Déficit d’attention: les plus jeunes plus à risque de recevoir un mauvais diagnostic
Les plus jeunes enfants des classes des écoles primaires sont plus à risque de recevoir un diagnostic de TDAH (trouble du déficit de l’attention et d’hyperactivité) et de se faire prescrire des médicaments que les enfants plus âgés dans les mêmes classes, selon une nouvelle étude laissant entendre que certains enfants souffrant supposément de ce trouble pourraient avoir reçu un mauvais diagnostic.
L’étude, qui a porté sur près d’un million d’enfants de la Colombie-Britannique au Canada, a permis de découvrir que les garçons nés en décembre étaient 30 % plus à risque de recevoir un diagnostic de TDAH que les enfants nés en janvier de la même année, et étaient 41 % plus à risque de se faire prescrire des médicaments.
Bien que moins de filles aient reçu un diagnostic de trouble de l’attention, celles nées en décembre étaient environ 70 % plus à risque de recevoir ce diagnostic que leurs collègues de classe nées en janvier, et 77 % plus à risque de se faire prescrire la prise de médicaments pour lutter contre le phénomène.
Afin d’entrer en première année du primaire en Colombie-Britannique, un enfant doit atteindre l’âge de six ans avant le 31 décembre. Les enfants dont le sixième anniversaire est en décembre sont donc pratiquement plus jeunes d’un an que leurs collègues nés en janvier.
Les taux nettement plus élevés de diagnostics de déficits d’attention et de troubles d’hyperactivité chez les enfants nés en décembre soulèvent la question à savoir si des enfants moins matures se font faussement accoler l’étiquette de la maladie, suggère Richard Morrow, analyste en recherche en santé au sein de la Therapeutics Initiative à l’Université de Colombie-Britannique, et l’un des principaux auteurs de l’étude.
Selon M. Morrow, un manque de maturité pourrait être faussement interprété, dans certains cas. comme un symptôme d’un trouble neurocomportemental du TDAH.
Les auteurs de l’étude ont compulsé les dossiers médicaux d’enfants âgés de six à 12 ans qui sont nés en Colombie-Britannique entre le 1er décembre 1997 et le 30 novembre 2008, pour un total de 937 943 cas.
Les enfants nés en janvier avaient le plus faible taux de diagnostics et de prescriptions, ces taux augmentant ensuite de façon constante pour atteindre un pic en octobre pour les garçons et en décembre pour les filles.
Selon M. Morrow, l’équipe suspecte que le fait que le taux chez les garçons n’atteigne pas un sommet en décembre est dû au fait que les parents retarderont quelque peu l’entrée à l’école de leurs enfants s’ils ne les jugent pas assez matures.
Des études américaines ont démontré un lien entre le fait d’être le plus jeune dans une classe et le fait de recevoir un diagnostic de TDAH, mais les chercheurs canadiens voulaient s’assurer que l’effet existait également ici.