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Sévère critique du livre « Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre » d’Élisabeth Roudinesco

Le dernier livre de la psychanalyste Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, est sévèrement critiqué par Éric Coulombe et Serge Larivée, de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal (Québec), dans un récent numéro de la revue Psychiatrie, sciences humaines, neurosciences, intitulé La démarche intellectuelle d’une croyante.

Voici le résumé de l’article :

« La quasi-unanimité de la presse française quant à l’excellence du dernier ouvrage d’Élisabeth Roudinesco, Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre, qui s’est d’ailleurs traduit par un prix littéraire, a de quoi laisser perplexe. Notre réaction comporte deux volets. D’abord, trois cas de figure illustrent la manière dont l’auteure vilipende ceux qui osent critiquer la psychanalyse. Ensuite, nous mettons en relief le fait que l’auteure utilise trois procédés pour transformer la vie de Freud en une histoire romancée, qui trahit la vérité historique. Elle déforme les faits (trois exemples), elle propose des données que l’on sait pourtant fausses aujourd’hui (quatre exemples), incluant sans doute ses sources documentaires, et elle omet des éléments cruciaux pour en comprendre d’autres (quatre exemples). »

Serge Larivée et Éric Coulombe ont également publiée en 2013, dans la Revue de psychoéducation: La psychanalyse ne résiste pas à l’analyse

Psychomédia avec source : CAIRN.INFO.
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Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les antibiotiques limités dans le temps ?

Les antibiotiques, ce n’est pas automatique ! On connait tous la chanson. Et bien un rapport sur la lutte contre l’ « antibiorésistance » vient confirmer ce slogan : 13 000 personnes mourraient chaque année à cause d’une trop grande consommation d’antibio…

Qu’est-ce que l’ « antibiorésistance » ?

Consommer de manière excessive des antibiotiques peut provoquer une baisse de la puissance du système immunitaire. Les Français consommeraient toujours trop d’antibios, mettant ainsi sans s’en rendre compte leur vie en danger. Selon le rapport, 9 consultations sur 10 déboucheraient sur la prescription de médicaments, une consommation 30 % supérieure que la moyenne européenne.

Conséquence, le rapport évoque 13 000 décès chaque année en lien avec une infection due à un germe dit multi-résistant.

Comment réduire cette consommation ?

Le ministère de la Santé souhaite ainsi réduire de 25 % la consommation d’antibiotiques, pour passer d’ici moins de 2 ans, sous la barre des 10 000 décès liés à ce phénomène.

Le rapport répertorie ainsi une liste de pistes pour y parvenir et notamment la réduction de la prescription des antibios à 7 jours. Une seconde ordonnance sera nécessaire pour poursuivre le traitement en cas de besoin.

De plus, il se pourrait que les médecins doivent à l’avenir fournir une « ordonnance de non-prescription », expliquant pourquoi le patient ne bénéficie pas d’antbiotiques. Une procédure qui aurait pour objectif de réduire la pression des patients sur le médecin.

Dermaceutic inverse l’effet du temps sur la peau


Expert en dermatologie esthétique, le Laboratoire Dermaceutic met au point des cosméceutiques visant à préparer, optimiser et prolonger les résultats des actes esthétiques.

Formulés sans parfum, sans allergène et sans paraben pour une très haute tolérance, les produits de la gamme Dermaceutic sont distribués dans 70 pays et plébiscités par plus de 30.000 médecins.

Aujourd’huil, le Laboratoire Dermaceutic lance trois nouveaux sérums anti-âge haute performance.

A commencer par Activ Retinol, deux sérums dont la concentration inégalée en rétinol permet de stimuler la croissance cutanée.

Avec un dosage à 0,5, Activ Retinol 0.5 va cibler les problèmes de ridules et de perte d’éclat tandis qu’avec une concentration supérieure, Activ Retino…
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Polaar efface les cicatrices du temps

Polaar efface les cicatrices du temps
C’est sur le continent Antarctique que Polaar, marque pionnière et experte en recherche polaire, a mis le cap il y a plusieurs année, pour dénicher des actifs au service de notre beauté, à commencer par des actifs visant à lutter contre la sécheresse cutané et à protéger l’épiderme dans des conditions extrêmes.

Après plusieurs années de recherche, Polaar introduit aujourd’hui pour la première fois dans Ice Repair, sa nouvelle gamme de soin, une molécule anti-âge révolutionnaire : le PPNF3 Antarctica.

Ce polypeptide unique agit au niveau de l’épiderme en garantissant une structure épidermique optimale mais également au niveau du derme en favorisant la synthèse de collagène et d’élastine.

Mieux hydratée, la peau est plus souple et son grain de peau plus fin. Et grâce à plus d’élasticité et de rebond, elle gagne des années en apparence.

Au programme dans cette nouvelle gamme Ice Repair, Polaar a mis au point le Sérum Fondamental Anti-Rides, formule ultra concentrée, pour rehausser visiblement les contours du visage et agir au coeur de la ride.

Un soin d’élite complété par la Crème Fondamentale Anti-Rides qui offre à la peau un vrai bain d’hydratation et de nutrition. Et grâce à sa texture à effet soft focus qui permet d’accrocher la lumière, cette crème voluptueuse révèle un teint lumineux.

(Ice Repair, Polaar. Disponible chez Marionnaud, sur www.marionnaud.com et sur www.polaar.com. Sérum Fondamental Anti-Rides, flacon-pompe 30ml, prix indicatif : 79 € ; Crème Fondamentale Anti-Rides, pot 50ml, prix indicatif : 69 €)


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Vos allergies désormais visualisées en temps réel (et plus uniquement les pollens)

Il y existe actuellement en France une surveillance des pollens assurée par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique. Mais ce n’est «qu’un» système de suivi des facteurs de risques des principales allergies. En revanche, il n’existait pas jusqu’à aujourd’hui de système de surveillance du syndrome allergique. L’l’IAS (Indices Avancés Sanitaires) Allergies permet d’analyser le niveau des pathologies allergiques en France au jour le jour, donc dans l’espace et dans le temps, des allergies au cyprès (à partir de février) jusqu’à celles déclenchées par l’ambroisie (en août).

Cette carte permet de visualiser l’importance des manifestations allergiques en cours. Il s’agit d’une modélisation basée sur le suivi des délivrances en pharmacie des médicaments prescrits dans le traitement symptomatique avec les disparités régionales. La taille de chaque zone géographique est proportionnelle à son nombre d’habitants et la couleur est de plus en plus foncée lorsque les prescriptions médicamenteuses augmentent.

L’indice Allergies 100 signifie qu’’il y a une absence d’allergie saisonnière, niveau de base des allergies en France. Un «Indice Allergies» de 140 signifie qu’il y a 40% de plus d’allergies que le niveau de base en France.

Recueillies, analysées et traitées par la société privée Celtipharm, les données du site OpenHealth.fr sont en total open data et librement réutilisables. On peut notamment y trouver  les cartes de l’IAS® Allergies pour visualiser la situation de mardi et la progression des allergies saisonnières en France sur les 30 derniers jours. La vidéo pour comprendre l’évolution spatio-temporelle depuis 2010 ou un graphique interactif pour avoir accès à la courbe nationale, aux indices régionaux (cliquer sur la carte pour choisir la région) et pour les comparer aux années antérieures.


A votre santé! – Slate.fr

Une danse à 4 temps pour nos pieds avec Scholl

Ce n’est pas parce qu’en hiver nos pieds sont bien au chaud et cachés qu’il ne faut pas les chouchouter au contraire. Scholl prend nos pieds en mains et nous propose un programme cocooning idéal pour la saison.

Il ne faut pas croire que parce que nos pieds sont protégés par les chaussettes et les chaussures fermées en hiver qu’ils sont en sécurité au contraire. On profite donc de ces quelques mois à l’abri pour leur refaire une beauté.

Si vous avez mis vos pieds à rude épreuve lors des soldes notamment, il est temps de les réconforter avec les Sels de bain Délassants, une pause relaxation à base d’huiles essentielles. Un petit bain de pieds de 10 à 15 minutes sur des notes d’orange et de menthe et nous voilà prêtes à repartir du bon pied. Les Sels de bain Délassants possèdent en plus une action rafraîchissante et désodorisante.

Après la relaxation place à l’hydratation avec trois soins ciblés. Tout d’abord, la Crème Très Exfoliante pour lutter contre les callosités et retrouver des pieds tout doux. Soin à rincer, elle contient des grains de pierre ponce pour l‘action mécanique et des acides de fruits.

Les crevasses font partie des soucis que connaissent les pieds secs. Pour s’en débarrasser, la Crème Réparatrice Active Repair K+ répare en sept jours les talons fendillés grâce à sa formule hautement concentrée en urée (25 %), en kératine et en vitaminé E.

Enfin, pendant la nuit, on offre à ses petons une cure d’hydratation avec le Masque Nuit Régénérateur pour des pieds hydratés, réparés et tout beaux au réveil.

(Rituel Soin et Beauté en 4 temps, Scholl Hiver. Disponible en pharmacies et parapharmacies. A partir de 5,29 €)


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J’ai eu l’enfance la plus bio qu’on puisse imaginer, sans vaccins. Et j’ai été malade tout le temps.

Je suis l’enfant d’une ayatollah du bio des années 1970. Je n’ai pas été vaccinée. Mon éducation a été gouvernée par des préceptes d’une draconienne salubrité: pas de sucre jusqu’à l’âge d’un an, lait maternel au-delà de la première année, légumes bio cultivés à la maison, lait cru, pas de GMS, pas d’additifs, pas d’aspartame. Ma mère avait recours à l’homéopathie, à l’aromathérapie, à l’ostéopathie; nous ingérions quotidiennement des suppléments de vitamine C et d’échinacea ainsi que de l’huile de foie de morue.

J’ai beaucoup vécu au grand air; j’ai grandi près d’une ferme dans le Lake District, en Angleterre. Je me déplaçais à pied, faisais du sport et de la danse deux fois par semaine, et buvais beaucoup d’eau. Les boissons gazeuses m’étaient interdites, même mon jus de fruit frais était coupé avec de l’eau pour protéger mes dents et j’aurais tout donné pour avoir, de temps en temps, comme les autres enfants, un morceau de pain blanc du magasin et des biscuits dans ma boîte à déjeuner plutôt que des fruits.

Nous mangions de la viande (locale et bio) peut-être une ou deux fois par semaine et mon père et ma mère cuisinaient tout eux-mêmes –je n’ai à ce jour encore jamais goûté de crispy pancake Findus, et les frites au four étaient réservées aux soirs où Papa et Maman avaient des invités et que nous avions droit à une «gâterie».

L’apparente salubrité de mon style de vie ne m’a pas empêchée de contracter la rougeole, les oreillons, la rubéole, un type de méningite virale, la scarlatine, la coqueluche, une angine par an et la varicelle. Lorsque j’avais une vingtaine d’années, on m’a trouvé des lésions précancéreuses dues au papillomavirus et avant qu’elles ne soient retirées, j’ai passé six mois de ma vie à me demander comment j’allais annoncer à mes enfants de moins de 7 ans que Maman allait peut-être avoir un cancer.

Par conséquent, les craintes des militants anti-vaccins qui clament que nous nous faisons «stériliser l’immunité naturelle» ne marchent pas avec moi. Comment, malgré mon enfance idyllique et mon alimentation incroyablement saine, ai-je pu tomber sans arrêt et si atrocement malade?

J’ai avalé tellement d’antibiotiques…

Ma mère aurait fichu la honte à la plupart de mes amis écolos d’aujourd’hui. Elle ne buvait pas, ne fumait pas, ne se droguait pas, et il n’était pas question de regarder ce que nous voulions à la télévision, de porter des chaussures en plastique ni rien de ce genre. Elle vivait une santé alternative. Et vous savez quoi? Je suis heureuse qu’elle nous ait imposé une si bonne alimentation. Je suis ravie qu’elle se soit souciée de nous à ce point.

Mais cela ne m’a pas empêchée de contracter des maladies infantiles.

Mes deux enfants vaccinés, en revanche, sont rarement malades et ont dû prendre des antibiotiques au maximum deux fois dans leur vie. Pas comme leur mère. J’ai eu tellement de maladies nécessitant un traitement aux antibiotiques que j’ai développé une résistance, ce qui m’a conduit à 21 ans à être hospitalisée pour une amygdalite purulente résistante à la pénicilline –vous savez, cette maladie de jadis qui aurait causé la mort de la reine Elisabeth I et qui a été quasiment éradiquée grâce aux antibiotiques.

Mes enfants n’ont contracté d’autre maladie infantile que la varicelle, qu’ils ont tous les deux eue alors que je les allaitais encore. Eux aussi ont bénéficié d’une alimentation saine, avec des légumes bio cultivés à la maison, etc. Je n’ai pas été aussi stricte que ma mère, mais ils sont tous les deux en meilleure santé que je l’ai jamais été.

J’en suis venue à m’interroger sur les allégations selon lesquelles les complications des maladies infantiles sont extrêmement rares et les «dégâts» causés par les vaccins monnaie courante. Si c’est vrai, j’ai du mal à comprendre pourquoi je connais une foule de gens qui ont souffert de complications à la suite de maladies infantiles évitables et personne qui ait pâti de complications à la suite de vaccins. J’ai des amis que la rougeole a rendus sourds. Un de mes amis est malvoyant parce qu’il a contracté la rubéole dans le ventre de sa mère. Mon ex a eu une pneumonie varicelleuse. Le frère d’une de mes connaissances est mort à la suite d’une méningite.

Evidemment, on ne peut baser ses décisions sur des preuves anecdotiques. Mais quand les faits et les arguments scientifiques preuves à l’appui ne suffisent pas à influencer quelqu’un, c’est le dernier recours. Après tout, les anecdotes sont l’argument de prédilection des anti-vaccins: «C’est mon expérience personnelle», disent-ils. Eh bien mon expérience personnelle m’incite à nous vacciner, mes enfants et moi-même. Je me suis récemment fait immuniser contre la grippe et j’ai fait le rappel de la coqueluche pour protéger mon fils in utero. Mon immunité naturelle –j’ai eu la coqueluche à 5 ans– n’aurait pas suffi à le protéger après sa naissance.

Vous pensez que votre enfant peut résister aux maladies mais pas au vaccin?

Je comprends jusqu’à un certain point la façon de penser des parents opposés aux vaccins. Dans les années 1990, jeune mère de 19 ans effrayée par le monde dans lequel je mettais mes enfants, j’ai étudié l’homéopathie, la phytothérapie et l’aromathérapie; je croyais aux anges, à la sorcellerie, aux voyants, aux cercles de culture, aux extraterrestres de Nazca, à de gigantesques marins roux qui auraient communiqué leurs connaissances aux Aztèques, aux Incas et aux Egyptiens, et je pensais que le Saint-Esprit m’avait accordé un genre de pouvoir de guérison. Je me faisais lire l’aura au prix du caviar et je filtrais le fluor de mon eau. Je choisissais de vivre des épisodes d’une vie antérieure plutôt que de prendre des antidépresseurs. Je suivais les conseils quotidiens des cartes de tarot. Je faisais pousser mes légumes et je fabriquais mes propres remèdes à base de plantes.

J’étais tellement atteinte que je me suis littéralement écroulée. Il m’a fallu reprendre le contrôle de ces pensées paranoïaques et des craintes que m’inspirait le monde qui m’entourait et devenir capable de pensée critique objective pour aller mieux. C’est quand j’ai arrêté de sucer de petites boules de sucre à tout bout de champ et que j’ai commencé à voir des professionnels de la médecine que je me suis mise à m’épanouir physiquement et mentalement.

Si vous estimez que le système immunitaire de votre enfant est assez costaud pour se battre contre des maladies que les vaccins pourraient éviter, alors il l’est assez pour se défendre contre les minuscules doses d’agents pathogènes inactivés ou atténués présents dans les vaccins.

Mais tout le monde autour de vous n’a pas cette force, tout le monde n’a pas le choix, tout le monde ne peut pas se défendre contre ces maladies, et tout le monde ne peut pas être vacciné. Si vous avez un enfant en bonne santé, alors il pourra supporter la vaccination et protéger les enfants en mauvaise santé qui, eux, ne la supporteraient pas.

J’aimerais demander aux anti-vaccination de traiter leurs enfants avec compassion et de faire preuve d’un sens des responsabilités envers leur entourage. J’aimerais leur demander de ne pas éduquer leurs enfants pour qu’ils ne pensent qu’à eux-mêmes et se méfient du monde et des gens qui les entourent (et qu’ils leur apprennent à aimer les gens atteints de troubles du spectre autistique ou de tout autre handicap soi-disant associé aux vaccins –et à ne pas les étiqueter comme tarés).

Ces maladies ne sont pas des parties de plaisir

Mais surtout, je veux que les anti-vaccins comprennent qu’exposer sciemment son enfant à la maladie est cruel. Même sans complications, ces maladies ne sont pas précisément une partie de plaisir. Je ne sais pas pour vous, mais moi ça ne m’amuse pas de voir des enfants souffrir, serait-ce d’un rhume ou d’une égratignure au genou. Si vous n’avez jamais eu ces maladies, vous ne pouvez pas savoir à quel point elles sont horribles. Moi je le sais.

Douleurs, inconfort, difficultés à respirer, à manger ou à avaler, fièvre et cauchemars, démangeaisons sur tout le corps au point que le contact des draps devient insupportable, une telle perte de poids qu’il n’est plus possible de marcher droit, une diarrhée qui vous laisse prostrée sur le sol de la salle de bains, les jours de congé sans solde pris par les parents, la quarantaine, pas d’école, pas de fêtes, l’inquiétude, les nuits sans sommeil, la sueur, les larmes, le sang, les visites aux urgences à minuit, tout ce temps passé, seule, dans la salle d’attente du médecin où personne ne veut s’asseoir à côté de vous parce que les gens sont effrayés, à juste titre, par les boutons constellant votre visage.

Ceux d’entre vous qui ont échappé aux maladies infantiles sans être vaccinés ont eu de la chance. Mais vous n’y seriez pas parvenus sans nous, les pro-vaccins. Lorsque le taux de vaccination commencera à baisser, le déclin de l’immunité de groupe rendra vos enfants vulnérables. Plus vous ferez de convertis, et moins cette chance se présentera.

Amy Parker

Amy Parker est la mère de deux adolescents et d’un nouveau-né. Elle enseigne la musique et les arts en Angleterre, sur la côte du district de Fylde.

Traduit par Bérangère Viennot

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Les employés-modèles souffrent d’addiction à Internet hors du temps de travail

La British Psychological Society a publié les résultats d’une recherche qui prouve que les personnes qui se sentent surchargées par leur travail et sous pression, utilisent internet de manière compulsive pendant leur temps libre comme une stratégie d’adaptation.

Cette recherche présentée à la Conférence annuelle à Brighton a été menée par le Docteur Cristina Quinones-Garcia de la Northampton Business School et le professeur Nada Korac-Kakabadse de la Henley Business School. Ils ont demandé à 516 individus de 18 à 65 ans, employés ou non, de répondre à un questionnaire qui évalue leur stabilité émotionnelle, leur charge de travail, leur satisfaction dans la vie et leur utilisation compulsive d’internet.

60% d’entre eux ont répondu utiliser internet de manière compulsive, se connectant par exemple fréquemment à leur boîte mail professionnelle en dehors de leur temps de travail: une habitude directement liée à une surcharge de travail. Un usage d’internet qui pourrait se révéler malsain et contreproductif, rapporte le quotidien néo-zélandais le Timaru Herald, puisque responsable de symptômes mesurables de manque. Des symptômes qui peuvent mener à terme à un isolement, à la dépression et à l’anxiété.

Les chercheurs ont remarqué que les personnes sans emploi passaient également beaucoup de temps en ligne, leur addiction n’étant tout de même pas aussi forte que celle des travailleurs. Selon le site Science Daily, qui rapporte les propos des chercheurs:

«Ces personnes qui utilisent la technologie pour pouvoir travailler en dehors des heures de travail ont tendance à avoir beaucoup de succès dans leur travail, mais ont un risque élevé de développer d’autres problèmes

Le Telegraph s’est concentré sur les dangers de cet usage compulsif d’internet et cite un professeur d’éthique de la Henley School of Business: 

«Ce comportement compulsif arrive quand les travailleurs franchissent une frontière invisible et que leur usage d’internet devient malsain […] Ils passent de plus en plus de temps en ligne, se réveillent trois fois par nuit pour vérifier leurs e-mails, leurs habitudes alimentaires deviennent irrégulières, les relations souffrent et ils deviennent totalement absorbés et se sentent anxieux quand ils sont séparés de l’ordinateur.»

Les chercheurs ont demandé aux employeurs et entreprises de ne pas sous-estimer les risques d’une surcharge de travail, tels que des burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel).

Pour Sara Chatwin psychologue néo-zélandaise, il est important de combattre l’intrusion du travail pendant son temps libre. Les stratégies de ce combat devraient être personnelles mais le site Timaru Herald propose ici quelques solutions: être honnête avec son boss sur le travail en dehors des heures de bureau, installer une réponse automatique après réception de mails qui précise son absence du bureau. L’idée serait aussi d’éviter les conversations sur le travail et les deadlines et d’organiser ses temps libres comme on organise son temps de travail. Le Timaru Herald propose également de créer des environnements et des espaces sans technologie, particulièrement dans la chambre.

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Polaar Men efface les cicatrices du temps

Sous influence hormonale et plus épaisse que celle des femmes, la peau des hommes se ride plus tardivement. Mais dès qu’elles surviennent, ces rides sont très profondes.

Pour s’attaquer à ces cicatrices du temps, Polaar a mis au point, après sept années de recherche en laboratoire, le PPNF3 Antarctic, une polypeptide venu du froid, une nouvelle molécule aux propriétés anti-âge exceptionnelles.

Extrait d’un micro-organisme psychrophile vivant dans l’extrême froid, ce polypeptide apporte une action hydratante renforcée au niveau de l’épiderme. Et au niveau du derme, il agit sur les fibroblastes, ce qui permet à la peau de retrouver plus de rebond et d’élasticité.

Pour une puissante action redensifiante dermique, le PPNF3 est renforcé par un complexe Activderm à base d’algues brunes des mers polaires, de polyphénols, de céramides et d’oligo-éléments.

Polaar a également ajouté un complexe élaboré capable de lisser le relief cutané et de remplir les sillons en 15 minutes chrono.

Réunion de ces trois complexes, cette formule de soin est un véritable coup de fouet pour la peau des hommes. Cette dernière est lissée, hydratée, retrouve son élasticité et est protégée des agressions quotidiennes.

Le matin après le rasage ou le soir pour réparer la peau, le Soin Anti-Âge Intense Polaar est le nouvel allié des peaux matures quel que soit leur type de peau et durant toute l’année.

(Soin Anti-Âge Intense, Polaar Men. Disponible chez Marionnaud, sur www.marionnaud.fr, dans les autres points de vente agréés et sur www.polaar.com. Flacon airless 50mml, prix indicatif : 42,90 €)


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Mieux connaître son potentiel de fécondité quand il est encore temps

Sensibiliser le plus grand nombre de jeunes aux questions relatives à la fertilité est une action essentielle pour que les meilleures décisions soient prises en matière de procréation. Et cette sensibilisation peut être faite sans mobiliser des moyens coûteux ou complexes. C’est ce que viennent de démontrer deux chercheuses australiennes dans la revue spécialisée Fertility and Sterility (1).

Modification des intentions

Elles établissent, simplement, comment une simple brochure d’information peut inciter les jeunes à accélérer leurs réflexions quant à la planification d’une famille. Ce travail a été mené auprès de 137 étudiants australiens. Parmi eux, un groupe avait accès à une brochure d’information en ligne sur la fertilité, son évolution avec l’âge et les chances de concevoir par fécondation in vitro.

Les résultats peuvent apparaître modestes, mais ils ne sont pas négligeables. En moyenne ces étudiants avaient initialement prévu (autant que possible) de donner naissance à leur premier enfant à l’âge de 29 ans et le dernier à 34 ans. Après avoir été informés par la brochure, leurs intentions se sont modifiées. Ils disaient alors vouloir leur premier enfant à 28 ans et leur dernier à 33 ans. Ce résultat est la conséquence des connaissances acquises sur la baisse de la fécondité liée à l’âge ainsi que sur l’évolution de l’efficacité de la fécondation in vitro, toujours en fonction de l’âge.

Pathologique ou pas

Etre informé pourrait donc faire modifier sa planification familiale en l’avançant d’au moins une année. Il apparaît au travers de cette étude que beaucoup de jeunes retardent leurs projets d’enfants sans avoir réellement compris tous les enjeux d’une conception plus tardive. Et ce en comptant pour l’essentiel sur «la technologie de la reproduction» pour pallier des déficiences que l’on peut considérer comme n’étant pas vraiment pathologiques.

Or on sait de mieux en mieux que les techniques d’assistance médicale à la procréation perdent en efficacité avec l’avancée en âge. Telle était la conclusion d’une étude publiée il y a un an dans la revue PLoS ONE (2). Avec un taux de conception sans traitement de 13,6%, 80% des couples peuvent concevoir durant une phase de douze cycles.

Fécondité féminine déclinante

Or pour un taux de conception tombant à 2%, seuls 20% des couples concevront dans le même délai. Dans PLoS ONE des chercheurs britanniques de la Warwick Medical School proposaient une formule mathématique permettant d’estimer les chances, pour un couple, d’avoir un enfant à un mois donné. Où l’on confirme de manière précise et chiffrée que la fécondité des femmes ne cesse de baisser avec l’âge.

Les experts s’accordent ici pour dire qu’en moyenne 80% des couples qui ont des rapports sexuels réguliers (tous les deux à trois jours et sans contraception) conçoivent dans l’année. Mais ce n’est là qu’une moyenne. On parle d’«hypofertilité» quand aucune grossesse ne démarre après une année de tentatives régulières. La situation est plus critique quand la femme entre dans la trentaine.

Spermatozoïdes et saisons

Mais il faut aussi compter avec d’autres variables, spécifiquement masculines. C’est la conclusion d’une étude originale menée par des chercheurs de l’Université Ben Gourion (Israël) et publiée il y a quelques mois dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology (3). Elle laisse entendre que les chances de concevoir (notamment dans les couples où ce sont les hommes qui souffrent d’hypofertilité) seraient plus élevées en hiver et au printemps.

Les chercheurs israéliens ont analysé les échantillons de sperme de 6455 échantillons de sperme provenant d’hommes suivis dans des centres spécialisés dans la prise en charge de l’infertilité. Les participants étaient invités à s’abstenir de toute activité sexuelle entre un et trois jours avant de fournir un échantillon de sperme obtenu par masturbation. Les chercheurs évaluaient le volume de l’éjaculat, la concentration des spermatozoïdes ainsi que différentes caractéristiques morphologiques et dynamiques de ces derniers.

Pic au printemps, creux en hiver

Ils constatent que si les volumes des éjaculats apparaissent constants tout au long de l’année, la concentration en spermatozoïdes atteint un pic durant le printemps, plus précisément de mars à mai. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles atteint quant à lui un pic durant l’été (de juin à août) et un creux en hiver (de décembre à février). Tandis que le plus grand pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide est observé pendant les mois d’hiver. Enfin le pourcentage de spermatozoïdes de morphologie normale atteint un pic durant l’hiver et diminue durant l’été.

Ni tabac ni surpoids

Dans les échantillons à faible concentration de spermatozoïdes, les volumes des éjaculats et les concentrations ne varient pas de manière significative au long de l’année. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est toutefois plus élevé au cours de l’été et de l’automne et plus faible en hiver, mais le pourcentage de spermatozoïdes en mouvement rapide ne varie guère. Pour finir le pourcentage de spermatozoïdes à morphologie normale atteint un pic au cours du printemps, chute en été et remonte en automne.

Les auteurs rappellent aussi que la meilleure façon pour les hommes d’optimiser leur fertilité est d’éviter l’alcool et le tabac et parvenir à lutter efficacement contre la tendance au surpoids puis à l’embonpoint.

(1). Un résumé (en anglais) du travail d’Aleena M. Wojcieszek et Rachel Thomson (School of Psychology, University of Queensland, St. Lucia, Queensland) est disponible ici.

(2). L’article (en anglais) est disponible en intégralité ici.

(3). Un résumé (en anglais) de cette publication est disponible ici.

Jean-Yves Nau


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