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Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Le 15 septembre 2017.

Selon le bilan de la branche Accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, le nombre d’accidents du travail a chuté en 2016, par rapport à 2015. Mais de plus en plus de salariés souffrent de maux de dos.

On souffre de plus en plus du dos au travail

Le mal de dos serait-il le mal du siècle pour les travailleurs ? Alors que le nombre d’accidents du travail a significativement chuté en un an (33,8 cas pour 1 000 salariés en 2016, contre 33,9 cas en 2015), les lombalgies sont en nette progression. En 2016, elles ont représenté 20 % des accidents du travail, c’est 7 points de plus qu’en 2005. Parmi les personnes qui souffrent le plus de maux de dos, on trouve les salariés du BTP.

Mais ce n’est pas le seul secteur touché : les personnes qui travaillent dans le secteur des services à la personne connaissent une recrudescence des arrêts de travail à cause d’une lombalgie. Selon le rapport, il y aurait même eu une augmentation de 45 % des accidents depuis dix ans dans ce secteur d’activité. Et ce n’est pas étonnant, s’occuper de personnes âgées ou handicapées peut s’avérer très sportif.

1 milliard d’euros pour l’Assurance maladie

Ces lombalgies sont à prendre au sérieux, car les personnes qui en souffrent doivent s’arrêter de travailler pendant deux mois en moyenne. Ce qui représente un coût pour l’entreprise mais aussi pour la Sécurité sociale. Au total, selon ce bilan, les lombalgies coûtent 1 milliard d’euros à l’Assurance maladie. Avec les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les pathologies liées à l’amiante, il s’agit du poste d’indemnisation le plus important.

Les TMS, généralement dus à des gestes répétitifs, ont cependant reculé de 4 % en un an. Quant aux maladies liées à l’amiante, elles ont diminué de 9,5 %. Avec les lombalgies, les maladies qui augmentent dans le monde du travail sont les pathologies psychiques : la Sécurité sociale a reçu, en 2016, trois fois plus de demandes de prise en charge qu’en 2011. Des demandes à la suite de ce qu’on connaît désormais sous le nom de « burn-out ». 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Grippe : l’épidémie gagne du terrain

Selon des chiffres publiés mercredi 4 janvier par l’agence sanitaire Santé publique France, la grippe s’intensifie et a conduit à une « très forte augmentation » des consultations aux urgences et des hospitalisations de personnes âgées.

22 décès depuis le 1er novembre

Le bulletin hebdomadaire de l’agence Santé publique France ne laisse pas la moindre place au doute concernant une évolution de l’épidémie de grippe sur l’ensemble du territoire : 5 745 personnes se sont rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 1 035 ont dû être hospitalisées, entre le 26 décembre et le 1er janvier. Une adolescente de 13 ans est même morte de la grippe en Ardèche, dans la nuit du Nouvel An.

La semaine précédente, 4 220 personnes s’étaient rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 617 avaient été hospitalisées. L’augmentation des cas est donc significative. 63 % des hospitalisations concernent des personnes âgées de plus de 80 ans. Au total, depuis le 1er novembre, 381 cas graves de grippe ont été admis en réanimation et 22 personnes sont décédées.

Seuil épidémique dépassé depuis 3 semaines

Cela fait trois semaines d’affilées que le seuil épidémique (178 cas pour 100 000 habitants) est dépassé sur l’ensemble du territoire. Du 26 décembre et le 1er janvier, 398 cas pour 100 000 habitants ont été constatés par le réseau de surveillance Sentinelles. À noter par ailleurs que les régions les plus touchées sont les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Cette grippe est particulièrement intense, quantitativement elle touche beaucoup de gens et elle est assez intense sur le plan de la sévérité des symptômes », a commenté la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur RTL. Et de rappeler que le vaccin contre la grippe était encore gratuit jusqu’au 31 décembre pour les personnes âgées, les femmes enceintes et les patients atteints de maladies chroniques.

Pocket, le déo nomade et tout terrain de Nivea

Pocket, le déo nomade et tout terrain de Nivea
Pour les femmes overbookées et en quête de retouche fraîcheur pendant la journée, Nivea décline à présent ses déodorants best sellers en version Pocket.Ce nouveau geste d’hygiène en journée se glisse dans le sac à main afin de le transporter partout et permet ainsi de se rafraîchir à tout moment. Que ce soit avant une réunion avec Big Boss, dans l’ascenseur entre deux étages ou encore en avion même avec un minuscule bagage cabine.

Haut seulement de 12 centimètres et tellement pratique, Pocket est le nouvel accessoire indispensable pour se réappliquer du déodorant n’importe où et n’importe quand.

De plus son bouchon rotatif évite les fuites au fond du sac et permet de dire adieu au capuchon des déodorants classiques que l’on perd trop souvent.

Plus malin, moins encombrant, beaucoup plus mignon et toujours aussi efficace, Pocket est pour le moment disponible en version anti-traces Invisible for Black & White mais aussi Stress Protect pour une protection maximum même en situation de stress, en version soin avec Sensation Satinée et enfin, en version Fresh Natural pour une sensation de fraîcheur longue durée.

(Déodorants Pockets, Nivea. Disponibles en GMS. En savoir plus sur www.nivea.fr. Flacon aérosol 100ml, ppi : 1,95 €)

Le virus du Chikungunya gagne du terrain aux Antilles

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Le virus du Chikungunya continue à se répandre sur plusieurs îles des Antilles, et atteint aujourd’hui la Martinique et la Guadeloupe. Depuis décembre, plusieurs départements d’Outre-mer ont été touchés par l’épidémie : Saint-Martin et Saint-Barthélémy en premier, puis la Martinique et la Guadeloupe, au point que le directeur général de la santé a décidé de se rendre lundi et mardi dans les zones infectées.

Si l’île Saint-Martin est la première a avoir été touchée par le virus, et ceci avec quelques cas isolés dès début décembre 2013, c’est également aujourd’hui le département le plus touché mais plus le seul. L’institut national de veille sanitaire (InVS) a en effet signalé ces derniers jours une recrudescence de cas notamment à sur cette île, mais aussi Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe.

Avec 1 025 cas « cliniquement évocateurs », 601 « cas probables ou confirmés » et un décès enregistré, L’Île Saint-Martin a été placée en état d’ »épidémie généralisée ». Si à Saint-Barthélémy, la progression reste en dessous de Saint-Martin, la progression de l’épidémie restant modérée, elle a tout de même enregistré 215 cas cliniques et 83 cas probables ou confirmés.

En Martinique, ce sont 1480 cas cliniquement évocateurs qui ont été recensés, et 518 cas probables ou confirmés, montrant que la circulation du virus se fait plus intense. En Guadeloupe, 18 communes sont concernées », ce qui place ce département en phase de « transmision autochtone modérée. 790 cas cliniquement évocateurs ont ainsi été recensés et 175 autres cas probables ou confirmés.

En raison de l’augmentation de la circulation du virus aux Antilles, le directeur général de la Santé, Benoït Vallet, a décidé de se rendre sur place pour faire un point sur la progression de l’épidémie. Il a principalement comme objectif de prendre toutes les mesures qui permettront de protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs.

Alerte au Chikungunya aux Antilles

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Au Kenya, l’alcoolisme gagne du terrain

En janvier, Slate Afrique nous alertait au sujet du développement de l’alcoolisme sur le continent, où l’OMS constatait le record mondial d’excès de boisson (25% des consommateurs d’alcool africains sont des «binge drinkers»). Time Magazine fait le point sur le phénomène, en se focalisant sur la situation du Kenya. Ses conclusions sont loin d’être rassurantes.

En 2010, le politicien John Mututho, récemment médiatisé pour son opposition à l’usage des OGM au Kenya, avait réussi à faire passer les premières mesures législatives encadrant la consommation d’alcool sur le continent. Mais le rapport des Kenyans à l’alcool reste très alarmant.

La corruption est telle que les lois sur l’alcool apparaissent plus comme une source de revenus supplémentaires pour les policiers que comme une mesure de santé publique.

Multinationales et contrebandiers se disputent le marché. Dans des pays majoritairement peuplés de jeunes, dont une bonne partie risque de se retrouver au chômage, le risque d’alcoolisme est décuplé. Le combat des entreprises légales pour leur faire consommer leurs produits, plutôt que ceux disponibles sur le marché noir, ne résoudra pas ce problème, se contentant de le déplacer.

Bill Sinkele, un ancien alcoolique originaire des Etats-Unis, a travaillé pendant des années auprès des populations marginalisées du Kenya (prostituées, enfants des rues, etc.). Depuis 2005, il dirige une association visant à promouvoir un mode de vie sain dans le pays.

Dans un rapport qu’il vient de rédiger pour l’OMS, il s’inquiète de voir un bon nombre de mineurs capables de déterminer leur marque d’alcool favorite avant même d’avoir l’âge légal pour en consommer. Il exprime son désarroi face aux déductions de taxes dont bénéficie les alcooliers, et fustige les campagnes publicitaires visant les jeunes filles. Ce spot ventant les mérites de Snapp, une boisson alcoolisées au goût de pomme, en offre un bon exemple:

En juin, le président Uhuru Kenyatta a affirmé lors d’un congrès sur le sujet que le pays était entré dans une situation critique, à laquelle il fallait répondre par des réformes législatives. Mais de nombreux participants ont souligné que de telles mesures n’auraient aucune utilité dans la mesure où la police, qui serait chargée de les faire appliquer, est particulièrement touchée par l’alcoolisme. 

Une situation très préoccupante, à rapprocher, dans une certaine mesure, de celle observée en Polynésie, que Jean-Yves Nau décrivait en juillet sur Slate.

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