Archives par mot-clé : test

TEST : Souffrez-vous du syndrome de l’imposteur ?

Le concept de phénomène de l’imposteur, aussi souvent appelé syndrome de l’imposteur, a été introduit en 1978 par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Imes.

Le concept désigne un sentiment subjectif d’incompétence, ou de ne pas être à la hauteur, malgré des performances et une réussite adéquates selon des critères objectifs.

Ce test, l’Échelle de Clance du Phénomène de l’Imposteur, est le plus couramment utilisé pour évaluer ce phénomène.

Dans la littérature en psychologie, le terme « phénomène » est préféré à celui de « syndrome » pour souligner qu’il ne s’agit pas d’un trouble mental ou psychiatrique, mais plutôt d’un phénomène relativement répandu, particulièrement dans certaines situations.

Voyez, au moyen de ce test de 20 questions, quelles sont les caractéristiques de ce phénomène et comment vous vous situez.

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Pour plus d’informations sur le phénomène de l’imposteur, voyez les liens plus bas.

(1) Pauline Rose Clance (1985), The Impostor Phenomenon: When Success Makes You Feel Like A Fake, Bantam Books. Traduction libre de Psychomédia.

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TEST : Votre vie est-elle florissante ? (Indice d’épanouissement)

Le concept d’épanouissement, ou de vie florissante (en anglais « flourishing »), est important en psychologie positive. Il s’agit d’un concept plus large, plus holistique, que ceux de bien-être ou de bonheur.

Ce test, l’Indice d’épanouissement, a été publié par le psychologue Tyler J. VanderWeele de l’Université Harvard (1).

Selon son modèle, l’épanouissement comporte, au minimum, cinq composantes fondamentales et une composante qui soutient la vie florissante à long terme.

Voyez au moyen de ce test rapide de 12 questions quelles sont ces composantes et comment vous vous situez.

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Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) VanderWeele, Tyler J. (2017). On the promotion of human flourishing. Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

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Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

Mardi 5 novembre 2019.

Lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre en Espagne, des chercheurs ont présenté un nouveau test sanguin destiné aux malades atteints de cancer du poumon. Il permettrait de remplacer la biopsie.

Un test sanguin à la place d’une biopsie

La lutte contre le cancer se poursuit et c’est une étape supplémentaire qui vient d’être franchie grâce un nouveau test sanguin. Destiné aux patients atteints d’un certain type de cancer du poumon, il permettrait d’éviter la biopsie. Plus besoin de prélever un échantillon de tumeur pour l’analyser, une simple prise de sang suffirait.

Ce nouveau test sanguin a été présenté lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre 2019 à Barcelone, en Espagne. Shirish Gadgeel, de l’Université du Michigan, aux États-Unis, et son équipe, ont donné des détails sur leur découverte. Ils ont expliqué comment le test permet d’identifier des mutations complexes de l’ADN dans les cellules de patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC, la forme la plus répandue) qui conviennent aux derniers médicaments ciblés. Le test pourrait aider les médecins à choisir le meilleur traitement pour les patients.

Un coût élevé mais qui devrait baisser

« L’un des plus grands changements récents dans le traitement du CPNPC a été notre capacité à identifier les mutations génétiques ciblées qui entraînent la progression de la maladie, mais il est très difficile d’obtenir un échantillon tumoral approprié pour analyse » a expliqué Shirish Gadgeel. Ce nouveau test sanguin permettrait de remplacer la biopsie et obtiendrait les mêmes résultats.

Une découverte encourageante mais qui reste encore très coûteuse. Néanmoins, selon le professeur Alberto Bardelli, du département d’oncologie de l’Université de Turin, en Italie, plus ce test sera utilisé, plus son coût baissera.

Perrine Deurot-Bien

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Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le cancer de la prostate bientôt dépisté grâce à un test urinaire ?

Le 31 juillet 2019

Comment mieux dépister le cancer de la prostate ? Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS travaille à l’élaboration d’un test urinaire qui permettrait de déterminer sa présence. Et le Conseil européen de la recherche vient de leur attribuer un financement.

Un test urinaire à l’étude pour dépister le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est le type le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Pour le dépister, actuellement, l’examen sanguin et la palpation de la prostate sont les premières étapes. Plus de 54.000 nouveaux cas sont découverts chaque année en France.

Quant au diagnostic, il ne peut être établi qu’après une biopsie, passée chaque année par 100.000 hommes dans l’Hexagone. Une équipe de chercheurs de l’Institut Curie et du CNRS veut améliorer ce dépistage, souvent douloureux, et souhaite mettre au point un test urinaire pour déterminer la présence de ce cancer. Pour réaliser ses travaux, elle a reçu un financement du Conseil européen de la recherche.

Faire le tri et éviter la biopsie

Antonin Morillon, qui dirige ces travaux à l’Institut Curie à Paris, explique sur Europe 1 : « On peut aller directement chez l’urologue, on prélève les urines et en quelques jours, on peut savoir si le patient souffre d’un cancer de la prostate, ou pas. Cela permet, ensuite, d’orienter vers un diagnostic plus précis, et une biopsie qui est toujours nécessaire à faire. Mais au moins, avec un test simple, on aura trié les patients ».

Une bonne nouvelle pour tous les patients qui ne devront plus passer de biopsie, qui jusqu’ici était obligatoire après détection d’une prostate de taille anormale et un taux de PSA sanguin trop important. Or sur les 100.000 hommes, les résultats montrent que la moitié d’entre eux n’étaient pas atteints d’un cancer et ont dû subir un acte chirurgical inutile donc.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Alzheimer : un test sanguin pour diagnostiquer la maladie 20 ans avant

Lundi 5 août 2019.

Une équipe de chercheurs américains a mis au point un test sanguin, précis à 94%, permettant l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Explications.

Un test sanguin pour déceler la maladie d’Alzheimer

Nouvelle étape dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Des scientifiques de l’école de médecine de l’Université de Washington rapportent qu’ils sont en mesure, grâce à un test sanguin, de prévoir les risques de développer le maladie d’Alzheimer jusqu’à vingt ans avant l’apparition des premiers signes. Selon les chercheurs, lorsque les taux d’amyloïdes sanguins sont combinés à deux autres facteurs de risque – l’âge et la présence de la variante génétique APOE4 -, ce test a une précision de l’ordre de 94%.

Publiés le 1er août 2019 dans la revue Neurology, les résultats permettent aux scientifiques d’envisager un nouveau dépistage de la maladie d’Alzheimer. Un tel test pourrait devenir disponible d’ici quelques années, mais ses bénéfices seront beaucoup plus importants une fois que des traitements pour arrêter le processus de la maladie et prévenir la démence auront été mis au point.

La recherche sur la maladie d’Alzheimer avance

« Pour l’instant, nous procédons à des essais cliniques au moyen de scintigraphies cérébrales, ce qui prend beaucoup de temps et d’argent », a déclaré Randall J. Bateman, professeur de neurologie et auteur principal de l’étude. « Mais avec un test sanguin, nous pourrions potentiellement dépister des milliers de personnes par mois. Cela signifie que nous pouvons recruter plus efficacement des participants aux essais cliniques, ce qui nous aidera à trouver des traitements plus rapidement et pourrait avoir un impact énorme sur le coût de la maladie ainsi que sur la souffrance humaine qui l’accompagne ».

Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement 100% efficace contre la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, la recherche avance à grands pas dans ce domaine et les connaissances sur la composante génétique de cette maladie ne cessent de progresser. En mars 2019, des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont publié des travaux dans lesquels ils indiquent avoir découvert cinq nouveaux variants génétiques associés à la maladie.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les stades de la maladie d’Alzheimer  

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Dépistage du sida : un test gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

Dépistage du sida : un test gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

Le 1er juillet 2019.

Pour de multiples raisons, le dépistage du sida n’est pas assez réalisé. À Paris et en PACA, une expérimentation pilote propose un test VIH gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance. Objectif : « Accélérer la fin du sida ».

Sida : un dépistage gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

« Au labo sans ordo », c’est ainsi que s’appelle ce nouveau dépistage du sida qui prend effet dès ce lundi 1er juillet 2019. Le but ? « Accélérer la fin du sida », a expliqué Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé, à CNews.

Gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance, ce test VIH, également connu sous le terme « test ou analyse de sérologie VIH (ou HIV) », ne nécessite même pas de carte vitale. « Objectif sida zéro » annonce la campagne de « Au labo sans ordo ». « Faire le test du VIH n’a jamais été aussi facile ». Plus aucune bonne raison de ne pas faire ce dépistage !

Test VIH : une expérimentation à Paris et en PACA qui devrait s’élargir à toute la France

Ce dépistage du VIH gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance est le fruit d’une expérimentation pilote. Elle se déroule à Paris, dans tous les laboratoires de la capitale. Selon Anne Souyris, « La région Île-de-France est particulièrement concernée, car les populations les plus touchées y sont les plus représentées ». Selon l’Observatoire Régional de Santé, en Île-de-France, le sida a causé 139 décès (94 hommes et 45 femmes).

Deuxième région la plus touchée de France, la région PACA. C’est pourquoi cette expérimentation a aussi lieu là-bas. Il se pourrait que ce dépistage organisé dans le cadre de l’opération « Au labo sans ordo » se généralise. C’est en tout cas ce que souhaite Anne Souyris qui espère que ce test sera « élargi à toute la France ».

Selon l’OMS « Avec plus de 35 millions de morts à ce jour, le VIH continue de représenter un problème mondial majeur de santé publique ». En 2017, 940.000 personnes sont décédées dans le monde à cause du sida et l’on comptait, cette même année, 36,9 millions de personnes vivant avec la maladie.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Dépistage MST

 

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Colorations pour cheveux : le test d’allergie sur la peau est inutile et potentiellement nocif

 », selon un comité d’experts européens, rapporte l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

Lors de son dernier test de teintures pour cheveux, l’association a renoncé à distinguer un meilleur choix car les substances extrêmement allergisantes sont omniprésentes.

Le communiqué d’UFC-Que Choisir explique :

« Pour éviter les réactions à leurs produits, les fabricants conseillent de faire une touche d’essai sur la peau avant utilisation. Mais la procédure n’est pas encadrée et les conseils varient selon les marques (temps de pose et localisation de la touche d’essai, délai d’attente avant la lecture du résultat, etc.). L’organisme professionnel Cosmetics Europe a donc proposé une méthode standardisée, sur laquelle le SCCS (Scientific Committee on Consumer Safety, Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs) vient de se prononcer.

Les experts européens pointent plusieurs limites à ce test. D’abord, le risque de faux négatif n’est pas écarté : on peut faire une touche d’essai sans qu’aucune réaction se produise et déclencher une allergie lors de la coloration elle-même. En conséquence, précise l’avis, “le comité ne peut, à ce stade, approuver son utilisation comme alerte pour les allergies de contact aux colorants capillaires chez les consommateurs”.

Plus grave, l’habitude pourrait être contre-productive puisque le risque de déclencher une allergie est corrélé avec le nombre de mises en contact avec l’allergène. “Le test comporte le même risque fondamental de sensibilisation que l’utilisation d’un colorant capillaire par un consommateur. S’il est utilisé régulièrement avant la teinture des cheveux, il augmentera inévitablement le nombre d’expositions, ce qui peut augmenter le risque de sensibilisation”, ajoute le comité.

Enfin, les experts soulignent que les colorations capillaires ne sont pas supposées, selon la réglementation encadrant les cosmétiques, être utilisées sur la peau. »

« Ces réserves ne sont pas nouvelles et ont été exprimées à plusieurs reprises par les instances sanitaires françaises ou européennes, sans qu’un quelconque changement en résulte de la part des professionnels. Quant aux consommateurs et consommatrices, ils devraient à tout prix éviter de se teindre les cheveux s’ils ont un terrain allergique. » Les colorations « ne sont pas supposées être utilisées avant l’âge de 16 ans ».

Colorations pour cheveux : des produits plus toxiques que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Dépistage du cancer du col de l’utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Dépistage du cancer du col de l'utérus : un test urinaire pour bientôt ?

Le 6 mai 2019

Aujourd’hui, seul le frottis permet de dépister le cancer du col de l’utérus. Une équipe de chercheurs de l’université de Manchester, travaille actuellement à la mise au point d’un test urinaire. Explications. 

Un test urinaire pour remplacer le frottis ?

Nombreuses sont les femmes qui redoutent de se rendre chez leur gynécologue afin d’y faire un frottis. Pourtant, cet examen est essentiel pour dépister le cancer du col de l’utérus. En France, il est conseillé aux femmes âgées de 25 à 65 ans d’en effectuer tous les 3 ans. Mais cela sera-t-il encore valable ces prochaines années ? Des chercheurs sont en effet sur la piste d’un nouveau test, beaucoup moins invasif que le frottis.

Il s’agirait d’un test réalisé à partir des urines. Pour le mettre au point, des chercheurs de l’université de Manchester ont fait appel à la participation de 104 femmes. Une fois le matériel reçu, elles ont pu réaliser ce test chez elles. Et le résultat a été plus que probant puisque ces analyses d’urines se sont révélées aussi efficace que les frottis conventionnels.

Cancer du col de l’utérus : le dépistage est primordial

Un résultat encourageant selon le docteur Emma Crosbie, principal chercheur de cette étude qui estime que cette dernière « a le potentiel d’augmenter considérablement les taux de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus » rapportent nos confrères de la BBC. Néanmoins, la scientifique rappelle qu’il est encore nécessaire de réaliser des essais plus poussés avant de mettre ce test urinaire sur le marché.

« En attendant, les femmes doivent continuer à prendre leur rendez-vous de dépistage lorsqu’on les appelle. C’est un test qui sauve des vies » souligne Emma Crosbie. En France, le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme et il fait plus de 1.100 victimes chaque année.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Top 10 des situations les plus embarrassantes chez le gynécologue

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Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Fatigue chronique : les chercheurs sur la piste d’un test sanguin pour la détecter

Le 2 mai 2019.

Maux de tête, fatigue intense et persistante… Les personnes qui souffrent de fatigue chronique sont souvent qualifiées de paresseuses. Cette maladie, encore difficile à identifier, devrait bientôt pouvoir être décelée grâce à un test sanguin.

Syndrome de fatigue chronique : une maladie difficile à identifier

La fatigue chronique est une maladie mal connue aussi bien du côté des personnes qui en sont atteintes que de la communauté scientifique. Aussi appelé encéphalomyélite myalgique, ce syndrome se manifeste par une fatigue persistante et profonde.

Si ses causes ne sont pas encore totalement expliquées, il semblerait que le syndrome de la fatigue chronique soit déclenché par une infection virale ou bactérienne. Cette infection pourrait entraîner, par la suite, un dysfonctionnement du système immunitaire dans les cellules. Mais alors qu’elle reste difficile à identifier et à soigner, cette maladie est désormais plus facile à détecter.

Un test sanguin pour observer la réaction des cellules immunitaires face au stress

Des chercheurs américains sont en effet sur la piste d’un test sanguin. Ce dernier permettrait de détecter le syndrome de la fatigue chronique. Pour le mettre au point, les scientifiques ont fait appel à 40 volontaires dont la moitié étaient atteints de la maladie. Après avoir prélevé des échantillons de sang sur ces personnes, les scientifiques ont réalisé des tests en y ajoutant du sodium afin de provoquer un stress cellulaire.

Résultat : les échantillons de sang des malades atteints de fatigue chronique « ont généré une ‘pointe de courant électrique importante’ tandis que ceux des volontaires sans SFC sont restés ‘relativement stables’ », lit-on dans les colonnes de Midi Libre. Ces réactions au stress, différentes selon que les cellules immunitaires étaient saines ou atteintes du syndrome de fatigue chronique, permettent de détecter la maladie et d’envisager, par la suite, un traitement adéquat pour les patients.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique (L’encéphalomyélite myalgique)

 

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De grandes variations dans les connaissances scientifiques de la population américaine (comparez-vous en passant le test)

Une étude, menée par le Pew Research Center, a évalué les connaissances qu’ont les Américains de faits précis liés aux sciences de la vie et de la terre ainsi qu’à d’autres domaines des sciences physiques.

L’enquête a été menée auprès de 4 464 personnes statistiquement représentatives de la population américaine.

Environ 8 personnes sur 10 (79 %) ont correctement indiqué que la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure liée à la surconsommation d’antibiotiques.

Une proportion semblable (76 %) savait qu’une période d’incubation est la période pendant laquelle une personne a une infection mais ne présente aucun symptôme.

La question la plus difficile portait sur les principaux composants des médicaments antiacides qui aident à soulager un estomac trop acide ; 39 % ont répondu correctement qu’il s’agit de bases (substance alcaline qui neutralise l’acidité).

Environ 4 personnes sur 10 (39 %) ont obtenu entre 9 et 11 bonnes réponses et étaient classées comme ayant des connaissances scientifiques élevées. Environ le tiers (32 %) étaient classées comme ayant des connaissances scientifiques moyennes (5 à 8 bonnes réponses) et environ 3 sur 10 (29 %) faisaient partie du groupe ayant des connaissances scientifiques faibles (0 à 4 bonnes réponses).

« Cette enquête fait le point sur la mesure dans laquelle le public partage une compréhension commune des faits et des processus scientifiques », a déclaré Cary Funk, directeur de recherche au Pew Research Center.

Les personnes ayant un diplôme d’études supérieures ont obtenu environ 4 questions correctes de plus, en moyenne, que celles ayant un diplôme d’études secondaires ou moins (9,1 contre 5). Environ 7 personnes sur 10 (71 %) titulaires d’un diplôme d’études supérieures ont répondu correctement à au moins 9 des 11 questions. Alors qu’environ 2 personnes sur 10 (19 %) ayant un diplôme d’études secondaires ou moins ont réussi aussi bien.

Des différences ethniques étaient constatées. Les Blancs ont obtenu en moyenne 7,6 bonnes réponses sur 11 ; les Hispaniques, 5,1 et les Noirs, 3,7. Environ la moitié des Blancs (48 %) étaient classés comme ayant des connaissances scientifiques élevées, contre 23 % des Hispaniques et 9 % des Noirs.

Les hommes obtenaient généralement de meilleurs résultats que les femmes. En moyenne, les hommes ont répondu correctement à 7,4 questions et les femmes à 6,0. Environ la moitié des hommes (49 %) ont obtenu au moins 9 points, comparativement à 30 % des femmes.

Toutefois, les différences n’étaient pas uniformes d’une question à l’autre. Par exemple, les hommes et les femmes étaient à peu près aussi susceptibles d’affirmer que la résistance aux antibiotiques est une préoccupation majeure liée à la surconsommation de ces médicaments (80 % et 77 %). Cependant, plus d’hommes (66 %) que de femmes (46 %) reconnaissaient que l’insertion d’un gène dans une plante est un exemple de génie génétique.

L’enquête incluait deux questions portant sur la compréhension des processus scientifiques. Six personnes sur 10 (60 %) ont répondu correctement que l’ajout d’un groupe témoin était la meilleure option sur quatre pour vérifier l’efficacité d’un médicament.

Dans une question supplémentaire, qui ne faisait pas partie de l’échelle de 11 questions, les 2/3 des Américains (67 %) ont répondu que la méthode scientifique « produit des résultats qui sont censés être continuellement testés et mis à jour au fil du temps » contre 15 % qui ont répondu que la méthode produit des principes fondamentaux et des vérités immuables, et 17 %, qu’ils n’étaient pas certains.

PASSER LE TEST sur le site du Pew Research Center : How much do you know about science topics? (Suggestion : utiliser le traducteur automatique de votre navigateur au besoin.)

1/4 à 1/3 des Occidentaux ignorent que la Terre tourne autour du Soleil ! Voyez votre score à 10 questions en sciences

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Pew Research Center.
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