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Un médicament contre l’hypertension testé contre la grippe sévère en France

Un essai clinique de phase 2, démarré en janvier 2018 dans 10 hôpitaux de France, vise à évaluer les effets du diltiazem, un médicament actuellement utilisé contre l’hypertension et l’angine de poitrine, dans le traitement des infections grippales sévères en combinaison avec un antiviral, l’oseltamivir (Tamiflu).

L’essai, piloté par Manuel Rosa-Calatrava, chercheur Inserm, et Julien Poissy du CHU Lille, vise à inclure 300 patients admis en unités de soins intensifs en raison d’une grippe sévère.

Une équipe de l’Inserm à l’Université Claude-Bernard (Lyon) en collaboration avec le laboratoire du Dr Guy Boivin de l’Université Laval (Québec) a développé une stratégie innovante permettant l’identification rapide de médicaments existants qui peuvent être repositionnés comme nouvelles générations d’antiviraux plus efficaces.

Deux médicaments ont été identifiés, rapporte le journal Le Fil de l’université Laval, l’étiléfrine (stimulant cardiaque prescrit aux personnes souffrant d’hypotension) et le diltiazem.

« L’approche que nous avons développée, explique le Pr Boivin relayé par Le Fil, consiste à trouver les gènes des cellules respiratoires humaines dont l’expression est augmentée ou diminuée lorsqu’elles sont infectées par le virus de la grippe, explique Guy Boivin. C’est ce que nous appelons la signature cellulaire du virus. Nous consultons ensuite une base de données qui décrit l’effet de différents médicaments sur l’expression des gènes humains et nous tentons de repérer ceux dont la signature cellulaire s’approche le plus de l’inverse de celle du virus. C’est ce qui nous a mis sur la piste de ces deux médicaments. »

« Des tests effectués in vitro ainsi que sur des souris et des furets ont montré que ces deux produits ralentissent la réplication du virus de la grippe et diminuent les complications de l’infection ainsi que la mortalité », rapporte le journal.

Ces médicaments « agissent sur des mécanismes de la cellule hôte et non sur ceux du virus, précise le professeur Boivin. Théoriquement, il y a donc peu de risques que des souches virales résistantes à ces traitements apparaissent. »

Ces nouveaux traitements contre la grippe pourraient aussi être administrés préventivement chez les personnes particulièrement à risque, précise le chercheur.

Une entreprise, Signia Therapeutics, a été mise sur pied pour assurer le développement et la commercialisation de ces nouveaux traitements.

Le programme de recherche du laboratoire va s’étendre à d’autres pathogènes respiratoires tels que le virus syncytial respiratoire et le métapneumovirus, responsables d’infections respiratoires sévères chez les jeunes enfants et les personnes âgées.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Université Laval.
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Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
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Lombalgie : un exosquelette pour la rééducation testé au CHRU de Lille

Développé par la start-up lilloise Japet Medical Devices, l’exosquelette Atlas est testé au CHRU de Lille pour faciliter la rééducation de personnes souffrant de lombalgie.

L’exosquelette, qui s’adapte au mouvement et soutient le corps, est constitué d’une ceinture en textile fixée au bassin, dotée de capteurs de position et de quatre micro-moteurs électriques. Le tout pesant 1,5 kg.

Atlas soulage la douleur par décompression de la colonne vertébrale pour faciliter la pratique d’exercices physiques. Le dispositif est connecté à un smartphone et une interface permet de guider les exercices et de suivre l’évolution du traitement.

« Cela donne les avantages d’un corset, tout en évitant ses inconvénients majeurs qui sont la fonte musculaire liée à l’immobilisation », a expliqué à l’AFP le neurochirurgien Fahed Zairi, directeur scientifique de Japet. Souvent la douleur entraîne un « cercle vicieux », ajoute-t-il : les patients lombalgiques ayant peur de se coincer, ils ne musclent guère leur dos et le fragilisent davantage.

Le dispositif devrait être commercialisé dès l’an prochain dans l’Union européenne, estiment les concepteurs. Ils visent d’abord des centres de rééducation et des kinés libéraux. Puis il pourrait être loué directement par des patients à domicile, munis d’exercices sous la forme de « serious games » (jeux vidéos) adaptés, avec un suivi à distance par un professionnel de santé.

Un essai clinique avec une trentaine de personnes au CHRU de Lille sera lancé à l’automne, ce qui constitue la première étape pour espérer décrocher un remboursement par l’assurance-maladie.

L’appareil pourrait être adapté pour traiter d’autres pathologies, cervicales ou neuromusculaires.

Psychomédia avec sources : Japet, AFP (France Info).
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Un traitement pour la dépendance à la cocaïne testé

Une étude clinique testant un traitement pour la dépendance à la cocaïne vient d’être lancée au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM).

Aucun médicament n’existe actuellement pour diminuer l’état de manque et contrer la dépendance à la cocaïne, soulignent les chercheurs. L’étude de phase II, dirigée par le Dr Didier Jutras-Aswad, psychiatre au CHUM, évalue un médicament à base de cannabidiol.

110 personnes participeront à cet essai randomisé à double insu au cours des trois prochaines années. La moitié des participants recevront un médicament à base de cannabidiol pendant 92 jours, alors que ceux du groupe témoin recevront un placebo. Ils bénéficieront tous « d’un suivi étroit et d’autres interventions pour les soutenir tout au long de l’étude ».

« Il y a un manque dramatique d’options thérapeutiques pour aider les personnes qui souffrent de dépendance à la cocaïne », souligne le Dr Didier Jutras-Aswad.

Le recrutement de volontaires est en cours. Cet essai est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le médicament est fourni par Insys Therapeutics.

Psychomédia avec sources : CHUM, Clinical Trials.gov.
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Coronavirus : un traitement efficace testé sur le singe

Alors que le bilan des victimes du Coronavirus s’alourdit un peu plus, les scientifiques cherchent des traitements pour soigner cette infection. La solution pourrait passer par une combinaison thérapeutique.

Une association de deux médicaments a été expérimentée avec succès sur trois macaques rhésus contaminés par le Coronavirus (MERS-CoV). A la grande surprise des chercheurs américains, canadiens et français, ce sont des médicaments habituellement utilisés pour soigner l’hépatite C qui ont donné de premiers résultats positifs. Ces deux traitements, l’interféron alpha 2b et la ribavirine, ont été d’abord injectés aux singes huit heures après l’infection. Des doses ont ensuite été administrées régulièrement pendant les trois jours suivants.

Dans la revue médicale National Medicine, l’équipe de Heinz Feldmann, chercheur aux National Institutes of Health (NIH) aux Etats-Unis, a observé que ces injections ont permis de ralentir la propagation du virus, de juguler les réactions d’inflammation et de réduire le risque de pneumonie par rapport à trois autres singes infectés par le virus mais non soignés.
En revanche, si ce traitement peut réduire la sévérité de la maladie, il ne s’est pas avéré assez puissant pour la soigner totalement.
Reste maintenant à vérifier que les résultats obtenus sur le macaque, modèle animal de l’infection humaine, sont les mêmes chez l’homme. Si les tests confirment cette piste, les chercheurs pourraient s’en servir comme thérapie précoce pour les patients souffrant des premiers symptômes du syndrome respiratoire du Moyen-Orient.

Inquiétude avant le grand pèlerinage à La Mecque

Le Coronavirus aurait déjà fait plus de 50 morts dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Ce week-end, le Qatar a annoncé deux nouveaux décès liés à l’infection au MERS et trois victimes ont été annoncées en Arabie Saoudite. Le Moyen-Orient est le principal foyer d’infection de ce virus particulièrement mortel. A l’approche du Hadj (le grand pèlerinage à La Mecque prévu en octobre, les autorités saoudiennes ont annoncé qu’elles réduisaient les visas aux personnes fragiles telles que les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les personnes (…) Lire la suite sur Topsanté

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J’ai testé le  » modelage découverte  » dans le noir

photoOn connaissait le restaurant  » Dans le noir « , voici désormais le spa. Dans ce lieu unique, qui a ouvert ses portes à Paris en avril dernier, les esthéticiennes sont handicapées visuelles. Elles nous font pénétrer et nous guident dans leur univers. Privée de la vue, on redécouvre comme elles nos autres sens, particulièrement le toucher. Sensations inédites garanties !



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J’ai testé le Shiatsu lumière visage

> Kesako ? Ce soin visage bluffant combine l’art du shiatsu aux bienfaits de la luminothérapie et de la lithothérapie. L’objectif ? Stimuler les cellules responsables de la régénérescence des fibres élastiques de l’épiderme pour donner de l’éclat à la peau, en gommant au passage taches et rides. > Comment ça s’est passé ? Etape 1. : Du Shiatsu pour débloquer les tensions du visage Lorsque j’ai entendu parler du Shiatsu lumière visage, j’ai sauté dans le premier TGV pour aller le tester. Direction l’Ile-de-Ré qui reste actuellement le seul endroit où l’on peut découvrir ce soin d’exception. Arrivée sur place, je troque mon jean/basket pour la tenue de combat de toute beauty baroudeuse qui se respecte : un… peignoir moelleux ! La thérapeute m’invite à m’allonger sur la table de relaxation et à fermer les yeux. Elle démaquille brièvement visage et cou, et me pose deux cercles de coton humide sur les yeux. Je suis plongée dans l’obscurité. Avec ses pouces, elle s’acharne sur le haut de mon cràne, s’attarde sur mes arcades sourcilières, le coin de mes narines, et mes maxillaires. C’est une véritable immersion dans l’univers du shiatsu où la digipression est reine. L’idée qui taraude cette thérapeute : titiller mon Qi (ni voyez rien de vulgaire, il ne s’agit que d’énergie vitale) pour libérer mes tensions et relancer le processus de production de collagène de mes gentilles petites cellules. J’avoue, c’est limite jouissif ! Et je manque par deux fois de sombrer dans les bras de Morphée. > Etape 2. : Des pierres pour doper l’éclat de la peau Après ce traitement de choc, place à l’insolite : l’utilisation des pierres pour un nouveau modelage visage. Elle commence avec du quartz rose poli. La sensation est étrange et j’ai un doute : est-ce réellement une pierre polie ou un sérum glacé qu’elle m’applique ? Je me laisse aller tout en me remémorant les vertus attribuées au quartz rose surnommé également pierre de l’amour universel et de la créativité (pas moins, pas plus !). Elle relancerait la circulation sanguine, abaisserait la tension artérielle et aiderait à résorber plus rapidement une ecchymose. Ce modelage dure une dizaine de minutes. Ma peau est totalement refroidie. La praticienne troque ensuite le quartz rose pour un cristal de roche transparent qu’elle dépose à des endroits stratégiques du visage (patte d’oie, rides du lion…). Elle y fait traverser un rayon de lumière blanche. L’idée : traiter en profondeur rides ou taches. Même si cela n’a strictement rien à voir, la technique me fait penser à un traitement au laser. Et à chaque passage cristal de roche+rayon lumineux, j’ai la sensation que la thérapeute  » brûle  » la peau. Je m’imagine déjà rouge tomate, obligée de me tartiner généreusement le visage d’une crème ultra grasse pour réparer les dégàts. Il n’en sera rien ! Dix minutes après, je saute de la table pour scruter mon visage dans la glace. Je suis définitivement pàle. Aucune rougeur à l’horizon, et pourtant… je suis comme  » brûler  » de l’intérieur. Côté résultat, la promesse est tenue dès le lendemain matin. Mon visage est réellement plus lumineux. C’est sûr, l’association du shiatsu et des pierres a exfolié les couches superficielles de mon épiderme et stimulé la régénérescence de mes cellules pour trois semaines d’éclat…. Après, il faut y retourner ! > A qui conseille-t-on ce soin ? Aux baroudeuses de la beauté – pas froussardes – aimant les soins qui invitent aux ressentis extra-sensoriels. Il ne sera ainsi pas impossible de visualiser une palette de couleurs pendant l’application cristal de roche+rayons lumineux. Si c’est le cas, n’hésitez pas à les noter et à rechercher leur signification plus tard. Vous pourriez au-delà du simple soin du visage, en apprendre davantage sur vous ! > Infos pratiques : Relais Thalasso Ile de Ré, de Sainte Marie-de-Ré. Le shiatsu lumière visage de 35 minutes coûte 65 E. Une version longue de 90 minutes existe si vous avez 1/ la capacité de supporter la sensation de brûlure pendant plus de 10 min. 2/ vous êtes prête à débourser 105 E
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