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La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

La carte Vitale et l’ordonnance dématérialisées testées dès cet été

Le 26 avril 2019

Pouvoir présenter sa carte Vitale aux praticiens directement depuis son smartphone est prévu pour 2021, grâce à l’ »appli carte Vitale », qui sera testée dès cet été. L’ordonnance dématérialisée devrait également être expérimentée dès cette année, pour une généralisation en 2020.

L’ »appli carte Vitale » testée avant la fin 2019

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté le 25 avril sa « feuille de route du numérique pour la santé ». Parmi les 26 « actions », dont le fameux dossier médical partagé ou le développement de la télémédecine, figure l’ »appli carte Vitale », c’est-à-dire une carte Vitale dématérialisée grâce à une application mobile

Selon la ministre, « l’ »appli carte Vitale », destinée à devenir l’outil d’identification et d’authentification dans le système de santé, répond à la demande des patients d’accéder à des droits à jour en toute circonstance et de bénéficier de démarches en ligne ». Elle sera testée à partir de cet été, pour une généralisation prévue en 2021.

Des ordonnances dématérialisée expérimentées dès 2019

Autre grande nouveauté annoncée par la ministre : la « e-prescription ». Il s’agit de donner la possibilité de prescrire des ordonnances dématérialisées, pour les médicaments dans un premier temps, puis pour les actes infirmiers et les analyses biologiques. 

Pour Agnès Buzyn, la « e-prescription » doit permettre de « sécuriser le circuit de transmission de l’ordonnance et favoriser la coordination entre les professionnels ». L’expérimentation doit débuter, elle aussi, dès 2019, pour une généralisation à partir de 2020. Par ces mesures, le gouvernement souhaite « accélérer le virage numérique » dans le secteur de la santé.

Aurélie Giraud

À lire aussi : La carte vitale : l’essentiel à retenir

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Lessives hypoallergéniques, peaux sensibles ou testées dermatologiquement : des arguments souvent trompeurs (quelles marques ?)

« Les consommateurs ne peuvent pas toujours se fier aux promesses rassurantes des fabricants », montre un nouveau test de lessives d’UFC-Que Choisir.

« Certaines se disent “hypoallergéniques”, “peaux sensibles” ou “testées dermatologiquement” alors qu’elles contiennent des substances allergisantes ! »

Le test a porté sur 25 lessives en poudre, en capsules et liquides de grandes marques telles qu’Ariel, Le Chat, Omo, Skip, Dash, X-Tra ou Persil, mais aussi de marques vertes comme Rainett, L’Arbre Vert ou Briochin, ainsi que des marques de la grande distribution et du hard discount.

« De nombreux produits raffolent de parfums allergisants et la plupart des lessives liquides contiennent en plus des conservateurs hautement allergisants. Pire, certaines marques apposent des mentions très rassurantes pour les consommateurs alors que leurs lessives contiennent des allergènes ! »

L’association cite les marques suivantes « qui apposent des intitulés rassurants bien qu’elles contiennent des composés problématiques » :

  • La lessive liquide Epsil de Leclerc s’affiche « hypoallergénique » et en prime « peaux sensibles ». Les analyses montrent pourtant qu’elle contient 77 mg/kg de MIT (méthylisothiazolinone), « le conservateur devenu l’ennemi public numéro un des dermatologues tant il provoque d’allergies cutanées ».

    L’enseigne Leclerc « a annoncé qu’elle remplaçait cette lessive par une formulation sans MIT mais attention, on la trouve encore en magasin ».

  • La lessive liquide X-Tra Marseille et Aloe Vera porte la mention « testée dermatologiquement » alors qu’elle cumule les conservateurs allergisants avec 46 mg/kg de MIT et 25 mg/kg de BIT (benzisothiazolinone).

  • La lessive liquide Skip essence de la nature annoncée « testée dermatologiquement » contient aussi deux conservateurs allergisants (MIT à 29 mg/kg et BIT à 22 mg/kg).

  • La lessive liquide Briochin savon noir, « se vante à juste titre de ne pas contenir de conservateurs allergisants mais elle est chargée en parfums classés allergènes (limonène avec 876 mg/kg et linalool avec 326 mg/kg) ».

« Faire confiance aux emballages de lessives est donc impossible, d’autant que nos analyses ont aussi mis en évidence et dosé des parfums allergisants qui n’étaient pas étiquetés sur l’emballage », conclut UFC-Que Choisir. « Ceci dit, il est bien difficile de les identifier quand ils y sont mentionnés. Ils figurent en petits caractères au dos de l’emballage et en fin de liste des ingrédients, tout comme les conservateurs. C’est indigeste et incompréhensible pour un profane. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Ménopause : 7 stratégies testées contre l’insomnie et les bouffées de chaleur

L’insomnie est l’un des problèmes les plus courants au moment de la ménopause, notamment en raison des bouffées de chaleur.

Entre 25 % et 35 % des femmes en souffrent au moment de la ménopause, une prévalence deux à trois fois plus élevée que celle observée dans la population en général, indique le psychologue Charles Morin de l’École de psychologie de l’Université Laval et du Centre de recherche CERVO.

Les bouffées de chaleur y sont pour quelque chose, mais elles n’expliquent pas tout. « Nos travaux montrent que les bouffées de chaleur surviennent parfois après le réveil, précise le chercheur. Par ailleurs, il se peut que ces manifestations physiologiques soient un élément déclencheur de l’insomnie, mais que des facteurs psychologiques contribuent à son maintien. Se réveiller en sueur au milieu de la nuit en se disant qu’il faut absolument se rendormir parce qu’une grosse journée de travail nous attend dans quelques heures crée un contexte propice aux pensées négatives et au cercle infernal de l’anxiété et de l’insomnie. »

Le Pr Morin et 12 chercheurs américains ont testé l’efficacité de 7 approches contre les bouffées de chaleur et l’insomnie chez 546 femmes qui souffraient d’insomnie modérée (un score de plus de 12 sur l’Indice de sévérité de l’insomnie qui va de 0 à 28) et avaient au moins 14 bouffées de chaleur par semaine. Cette étude est publiée dans la revue Sleep.

Les traitements testés pendant 8 à 12 semaines étaient :

Toutes les approches, sauf les oméga-3, ont produit une certaine amélioration du sommeil.

L’intervention la plus efficace a été la psychothérapie cognitivo-comportementale qui a réduit de 5,2 points de l’indice de sévérité de l’insomnie (faites le test). « Après 8 semaines de traitement, 70 % des participantes du groupe de psychothérapie étaient considérées en rémission d’insomnie, précise le chercheur. L’intervention n’a pas eu d’effet sur le nombre de bouffées de chaleur, mais elle a réduit leur degré d’interférence avec les activités quotidiennes. »

L’activité physique et l’antidépresseur venlafaxine (Effexor) ont produit une baisse de 2,2 points.

Développée en bonne partie par l’équipe de Charles Morin au cours des trois dernières décennies, la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie encourage un changement des croyances liées au sommeil (par exemple qu’il est nécessaire de dormir huit heures chaque nuit pour être en forme et en santé) et vise à instaurer des habitudes de vie propices au sommeil telles que :

  • aller se coucher uniquement lorsqu’on se sent fatigué ;
  • utiliser le lit exclusivement pour dormir ;
  • se lever si le sommeil ne vient pas après 20 minutes ;
  • se lever à la même heure chaque matin, peu importe le nombre d’heures dormies.

Les études indiquent qu’elle atténue la sévérité de l’insomnie chez 80 % des gens et entraîne une rémission dans 60 % des cas.

Malheureusement, déplore le professeur Morin, les personnes qui souffrent d’insomnie sortent souvent du cabinet du médecin avec une prescription de somnifères.

« Pourtant, en 2016, l’American College of Physicians a reconnu que la TCC devrait être le premier traitement recommandé aux personnes qui souffrent d’insomnie, souligne-t-il. Au Québec, pour profiter des avantages de la TCC dans des délais raisonnables, il faut consulter des psychologues qui pratiquent en clinique privée et payer de sa poche. »

Le professeur Morin et la doctorante Orlane Ballot poursuivent des travaux sur l’insomnie au moment de la ménopause et ils sont à la recherche de participantes de 45 à 55 ans avec ou sans problème de sommeil.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval).
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