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Classement 2022 des meilleures universités dans le domaine de la Psychologie

Le Times Higher Education (THE) a publié, le 16 septembre 2021, son classement mondial 2022 des 568 meilleures universités dans le domaine de la psychologie. Le réputé classement est publié depuis 2004.

Le classement est établi sur la base des pondérations suivantes :

  • enseignement (l’environnement d’apprentissage) : 27,5 % ;
  • recherche (volume, revenus et réputation) : 27,5 % ;
  • citations (influence de la recherche) : 35 % ;
  • ouverture internationale (personnel, étudiants et recherche) : 7,5 % ;
  • revenus de l’industrie (innovation) : 2,5 %.

Le top 10 est entièrement occupé par des universités britanniques et américaines :

  1. Université de Cambridge
  2. Université Stanford
  3. Université Princeton
  4. Université Harvard
  5. Université de Californie, Berkeley
  6. Université College London
  7. Université de Chicago
  8. Université Yale
  9. Université de Pennsylvanie
  10. Université du Michigan, Ann Arbor

Les universités françaises ne font pas très bonne figure. Quinze figurent au classement : elles se situent entre le 300e rang et au-delà du 501e rang. (À partir du 301e rang, les positions sont regroupées par centaine.)

  • 301-400 – Aix Marseille
  • 301-400 – Grenoble Alpes
  • 301-400 – Université de Paris
  • 401-500 – Université de Bordeaux
  • 401-500 – Université de Clermont Auvergne
  • 501+ – Université Bourgogne Franche-Comté
  • 501+ – Université de Côte d’Azur
  • 501+ – Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées
  • 501+ – Université de Lille
  • 501+ – Université de Lorraine
  • 501+ – Université Lumière, Lyon 2
  • 501+ – Université de Nantes
  • 501+ – Université Normandie
  • 501+ – Université Paris Nanterre
  • 501+ – Université de Strasbourg

Consulter le classement pour chaque pays : World University Rankings 2022 by subject: psychology.

Arrêtez de boire du thé en sachet, il contient beaucoup de plastique

Arrêtez de boire du thé en sachet, il contient beaucoup de plastique

Vendredi 27 septembre 2019

Selon une étude publiée le 25 septembre dans la revue ACS Environmental Science & Technology, une tasse de thé préparée avec un sachet, contiendrait des milliards de microplastiques. Explications.

Des milliards de microplastiques dans votre tasse de thé

Les amateurs de thé achètent leur thé en vrac, le mettent à infuser dans de l’eau à 95 degrés et le boivent sans sucre ni lait. Et ils ont bien raison de ne pas utiliser de sachet ! Selon une étude publiée le 25 septembre dans la revue ACS Environmental Science & Technology et réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université McGill (Canada), les sachets contiendraient une importante quantité de microplastiques.

On savait déjà que l’eau en bouteille et le sel de table contenaient des microparticules de plastique, désormais il faut ajouter le thé à la liste. Mais pas n’importe quel thé, il s’agit ici de celui qui est conservé dans des sachets. D’après les chercheurs qui en ont analysé plusieurs, provenant de différentes marques, une tasse de thé préparée à partir d’un sachet, libèrerait 11,6 milliards de microplastiques et 3,1 milliards de particules nanoplastiques.

Un problème lié aux sachets

Une tasse de thé contiendrait donc 13 à 16 microgrammes de plastique, soit beaucoup plus que certains aliments. Le sel, par exemple, contiendrait 0,005 microgrammes de plastique par gramme. Cette quantité importante de microplastique s’explique par l’utilisation de plastique dans la fabrication du sachet, notamment pour le sceller.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rien ne prouve à ce jour que l’ingestion de microplastiques présente un risque pour l’homme. Néanmoins, l’équipe canadienne a réalisé des tests sur des puces d’eau. Résultat : les microparticules de plastique ont des effets comportementaux et des malformations développementales sur les puces. À choisir, mieux vaut donc acheter du thé en vrac ou dans un sachet en tissu…

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Un humain ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine

 

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Le thé : une solution naturelle pour lutter contre l’excès de cholestérol

Deuxième boisson la plus consommée dans le monde, le thé possède de nombreuses propriétés auxquelles les scientifiques s’intéressent : lutte contre le stress oxydatif, accompagnement dans la perte de poids, maintien de la cognition, amélioration de la concentration…  Le thé est aussi un allié essentiel dans la lutte contre l’excès de cholestérol, l’hypercholestérolémie.

Retour sur ce trouble métabolique et l’intérêt du thé pour lutter naturellement contre l’hypercholestérolémie. 

1) L’hypercholestérolémie : un déséquilibre impliqué dans le risque d’AVC 

  • Qu’est-ce que le cholestérol ? Qu’appelle-t-on le mauvais cholestérol ? Et le bon cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide issu du monde animal (il est absent dans le règne végétal) apporté par l’alimentation (30 %) mais surtout synthétisé par l’organisme (70 %), et qui est indispensable à son fonctionnement. C’est un composé majeur des membranes cellulaires et il sert aussi à la fabrication de certaines hormones. 

Au sein de l’organisme, c’est le foie qui synthétise le cholestérol. Afin d’y circuler et d’atteindre ses cellules cibles, le cholestérol a besoin de protéines qui vont jouer un rôle de transporteur dans le sang : les LDL et HDL. 

Les LDL, lipoprotéines de faible densité, sont associées au « mauvais » cholestérol. Ces protéines de transport vont distribuer l’excès de cholestérol produit par le foie vers les différents organes. Cela entraîne un risque de dépôt sur les parois des artères et donc le développement de plaques d’athérosclérose. 

Les HDL, lipoprotéines de haute densité, sont associées au « bon » cholestérol. Elles transportent l’excès de cholestérol accumulé dans les organes pour qu’il soit éliminé. Ainsi, elles vont empêcher la formation de plaques d’athérosclérose. 

Pour les résultats du bilan sanguin, il est nécessaire de :

  • Maintenir un taux de cholestérol-LDL inférieur à 1,6 g/l (variable selon les individus). 
  • Maintenir un taux de cholestérol HDL doit, lui, être supérieur à 0,45 g/l. 
  • Surveiller les triglycérides (principalement apportés par la consommation excessive de sucres) car, en excès, ils participent également à la formation de plaques d’athérosclérose. 

 

  • Qu’est-ce que l’hypercholestérolémie ? Comment est-elle causée ?

L’hypercholestérolémie correspond, par définition, à une augmentation du taux de cholestérol (et plus particulièrement du cholestérol-LDL) dans le sang. En général, cela se traduit par un taux de cholestérol dans le sang supérieur à 2,50 g/l (variable selon les individus). Cet excès de cholestérol est néfaste pour la santé et peut conduire à des troubles voire des accidents cardio-vasculaires.

En France, l’hypercholestérolémie concerne près de 20 % de la population adule et serait à l’origine de plus d’1 infarctus sur 21 . 

L’hypercholestérolémie a deux origines principales : 

  • Congénitale : liée à des facteurs génétiques
  • Acquise : liée mode de vie de l’individu (alimentation trop riche en glucides et graisses saturées et faible en graisses polyinsaturées).

L’hypercholestérolémie est une maladie insidieuse, qui se développe sans aucun symptôme visible. Cela explique l’importance de faire des bilans sanguins régulièrement à l’âge adulte. 

  • Quelles conséquences de l’excès de cholestérol à plus ou moins long terme ?

Au fur et à mesure des années et sans dépistage par bilan sanguin, une hypercholestérolémie présente plusieurs risques majeurs : 

  • La détérioration de la paroi artérielle : à cause de la formation de plaques d’athérosclérose et de la diminution du diamètre de la lumière des artères
  • La formation de caillot consécutive à une fissure de la paroi artérielle interne et au décrochage de la plaque ou d’une partie de la plaque d’athérosclérose
  • De la fatigue à l’effort
  • Les accidents cardio-vasculaires : infarctus, AVC (Accident Vasculaire Cérébral), ischémie aigüe des membres inférieurs

Pour aider à lutter contre l’excès de cholestérol, le thé est une solution naturelle grâce à sa richesse en antioxydants.

2) Le thé : un remède multifonctions

  • Thé et antioxydants

Le thé, qu’importe sa couleur (blanc, vert, wulong, noir, Pu-erh), possède de nombreuses propriétés. Ces propriétés sont pour la plupart liées à sa richesse en antioxydants : les polyphénols, parmi lesquels les catéchines mais aussi les théaflavines et les théarubigines. La couleur du thé et donc son processus de fabrication influe sur sa composition en antioxydants : les thés vert et blanc sont plus riches en catéchines quand les thés noir, wulong et pu-erh sont riches en théaflavines et théarubigines. 

Les antioxydants ont un rôle majeur au sein de l’organisme. En effet, de par son fonctionnement interne mais aussi à cause son environnement extérieur, le corps subit de nombreuses agressions au quotidien. Les radicaux libres viennent alors s’attaquer aux cellules. Le rôle des antioxydants est de protéger les cellules et de piéger les radicaux libres. 

Le thé est particulièrement riche en une famille d’antioxydants : les catéchines et notamment les épigallo-catéchines. Ces molécules ont un pouvoir antioxydant 3 à 4 fois plus fort que certaines vitamines. A long terme, les antioxydants apporteraient une protection contre les maladies cardio-vasculaires, certains types de cancers et plus globalement contre les maladies liées au vieillissement. 

  • Les propriétés du thé 

Ainsi, la composition du thé, et surtout sa richesse en antioxydants, lui apportent différentes propriétés au sein de l’organisme (en plus de la protection des cellules contre les radicaux libres) :

Minceur

La théine va favoriser la combustion des graisses de l’organisme. On dit qu’elle a un effet « brûle-graisses ». Les catéchines, elles, vont permettre de favoriser la thermogénèse. Cette augmentation du métabolisme va entraîner une dépense énergétique et donc la consommation des calories. Le thé vert favoriserait la diminution de l’IMC (Indice de Masse Corporelle) en induisant une perte de poids, une diminution du tour de taille et un changement du profil lipidique sanguin (dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré et d’une pratique sportive régulière)2.
Le thé wulong, grâce à sa concentration en Epigallocatéchine gallate et en théflavines, est également conseillé dans le cadre d’un programme minceur : il va aider à réduire le poids corporel en modulant la balance énergétique, l’apport en nourriture et le métabolisme des sucres et des lipides3.

Vitalité

Le thé est riche en théine (molécule identique à la caféine du café). Cependant, au contraire du café, le thé n’a pas le même effet. La caféine présente dans le café est libre et passe dans le sang très rapidement pour se retrouver au niveau du cerveau en une quinzaine de minute. Son effet dans le temps est assez limité : on dit qu’elle excite à court terme. Dans le thé, la théine est présente en bien moindre quantité et elle est liée aux tanins. Aussi, son absorption est ralentie dans le temps : son effet est moins excitant à court terme mais il est plutôt vitalisant à long terme.

Microbiote intestinal

Plusieurs études ont démontré l’impact du thé sur le microbiote intestinal (impliqué dans la digestion et l’immunité). Des travaux récents ont notamment révélé que les polyphénols du thé peuvent influer sur la composition de la flore intestinale4. Les théaflavines et théarubigines des thés fermentés et semi-fermentés étant de grosses molécules, elles ne sont pas absorbées pendant la digestion et arrivent jusqu’aux intestins, où elles peuvent agir sur le microbiote (stimulent la flore protectrice, luttent contre les bactéries pathogènes, effet prébiotique)(5).Aussi, les propriétés du thé sont variées et nombreuses. Certaines sont d’ailleurs très étudiées, comme l’intérêt du thé dans le contrôle du cholestérol. 

  • Les vertus du thé Pu-erh dans le contrôle du cholestérol

Consommé depuis des millénaires en Chine, le thé Pu-erh est particulièrement riche en théaflavines. Ces théaflavines sont une classe de polyphénols qui sont produites lors du processus de fermentation du thé. Elles apportent au thé Pu-erh son effet hypocholestérolémiant, scientifiquement prouvés pour le thé Hao Ling®.

Le thé Hao Ling® est un mélange unique, composé de plusieurs thé pu-erh du Yunnan (une province chinoise), d’un thé vert au jasmin et d’un thé wulong. Il est particulièrement recommandé dans le cadre d’un excès de cholestérol, afin d’aider à réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. 

La formule unique d’Hao Ling® a fait l’objet d’une étude clinique en 20166. Cette étude clinique contrôlée, randomisée, en double aveugle a été menée par le CEN Expérimental de Dijon. Elle a notamment mis en avant la richesse en polyphénols d’Hao Ling®, et a démontré que sa consommation régulière permettait une augmentation des facteurs cardiovasculaires protecteurs et une diminution des triglycérides. 

Les résultats ont démontré que boire Hao Ling® quotidiennement contribuait à normaliser les taux de lipides sanguins et qu’il entraînait une protection cardiovasculaire lors d’une hypercholestérolémie modérée. Les chercheurs ont ainsi dosé plusieurs lipides sanguins : le cholestérol total, les taux de HDL et LDL cholestérol, les triglycérides et les apolipoprotéines A1 et B (marqueurs respectivement du bon cholestérol et du mauvais cholestérol).

Hao Ling® a permis :

  • D’améliorer le taux de « bon cholestérol », dès 30 jours (grâce à l’augmentation des apolipoprotéines A1)
  • De diminuer les triglycérides, dès 90 jours
  • D’améliorer le rapport entre bon et mauvais cholestérol dès 90 jours (grâce à l’amélioration du rapport apolipoprotéines A1 / apolipoprotéines B) 

Il a été conclu qu’Hao Ling® contribuait à prévenir les maladies cardiovasculaires grâce à son action cardioprotectrice, en complément d’une alimentation variée et équilibrée. 

 

Publi-éditorial 

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Plutôt thé ou café ? Nos goûts seraient déterminés par la génétique

Plutôt thé ou café ? Nos goûts seraient déterminés par la génétique

Le 26 décembre,

Selon une étude australienne, notre préférence pour le thé ou pour le café serait déterminée en partie par la génétique. C’est la perception de l’amertume qui nous ferait préférer l’un à l’autre.

La génétique entre en compte dans la perception de l’amertume 

Une étude australienne parue dans la revue Nature, révèle que nos goûts seraient en partie déterminés par la génétique. Pour arriver à ce constat, l’étude s’est basée sur les données génétiques de 438.000 Britanniques.

Daniel Liang-Dar Hwang, de l’université de Brisbane révèle que « l’étude a utilisé un échantillon très large » pour montrer que « la perception de l’amertume influence la consommation de thé et de café ». De manière paradoxale, l’étude montre que les personnes les plus sensibles au goût amer du café sont celles qui en boivent le plus. Pour la professeure en médecine préventive Marilyn Cornelis, cela « suggère que les consommateurs de café développent un goût ou une capacité à détecter la caféine ».

Les goûts évoluent en fonction des comportements

Selon Daniel Liang-Dar Hwang les goûts sont influencés par nos comportements : « Même si naturellement les humains n’aiment pas l’amertume, nous pouvons apprendre à apprécier des aliments amers ». 

« Les buveurs de café étant généralement moins sensibles que les buveurs de thé à l’amertume, ils ont également plus de chances d’apprécier l’amertume d’autres aliments, comme les légumes verts ». poursuit-il. Les auteurs reconnaissent cependant les limites de l’étude qui n’est « pas généralisable à d’autres pays et cultures ».

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Agueusie, tout savoir sur la perte de goût

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Comment le zinc, combiné à des aliments tels que chocolat, thé et café, contribuerait à ralentir le vieillissement

« Le vieillissement et une faible espérance de vie sont causés, au moins en partie, par le stress oxydatif. »

Ivana Ivanović-Burmazović de la Friedrich-Alexander-Universität (Allemagne) et Christian Goldsmith de l’Université Auburn (États-Unis) ont, avec leurs collègues, découvert que le zinc peut activer une molécule organique aidant à protéger contre le stress oxydatif.

Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Chemistry.

Le zinc est un oligo-élément nécessaire pour le fonctionnement du corps. Les chercheurs ont découvert qu’il peut protéger contre le superoxyde, un radical libre causant un stress oxydatif, lorsqu’il est combiné à un composant présent dans des aliments comme le vin, le café, le thé et le chocolat.

Ce composant est un groupe hydroquinone présent dans les polyphénols, des substances végétales responsables de l’odeur et du goût. Le zinc active les groupes hydroquinones, produisant une protection naturelle contre le superoxyde qui est un sous-produit de la respiration cellulaire humaine endommageant les biomolécules de l’organisme, par exemple les protéines ou les lipides, ainsi que le génome.

Il est considéré que le superoxyde joue un rôle dans le processus de vieillissement et dans un certain nombre de maladies telles que l’inflammation, le cancer ou les maladies neurodégénératives.

L’hydroquinone seule ne peut décomposer le superoxyde. Cependant, si le zinc et l’hydroquinone se combinent, un complexe métallique qui imite une enzyme, une superoxyde dismutase, est créé. Ces enzymes protègent l’organisme des processus de dégradation causés par l’oxydation et ont un effet antioxydant. De cette façon, le superoxyde peut être métabolisé et les dommages à l’organisme peuvent être prévenus ; le stress oxydatif est évité.

Ces résultats ouvrent la voie à la création de nouveaux médicaments ou compléments alimentaires, soulignent les chercheurs. Il serait également possible d’ajouter du zinc aux aliments qui contiennent naturellement de l’hydroquinone tels que le café, le thé ou le chocolat.

L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, suivie par les viandes. Des graines (ex. de sésame et de citrouille), ainsi que les légumineuses, des céréales entières et les produits laitiers en contiennent également.

La dépression liée à de faibles niveaux sanguins de zinc

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Friedrich-Alexander-Universität, Nature Chemistry.
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Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Le 27 février 2018

Un bon thé chaud, une cuillère de miel et un jus de citron. Tout le monde s’est déjà vu conseiller l’un de ces trois remèdes ou souvent les trois associés pour soigner un mal de gorge. Mais ce remède de grand-mère est-il vraiment efficace ? Trois médecins ont donné leur avis à NPR, la National Public Radio.

Le thé dégonfle le pharynx

Selon le Docteur Damrose, chef du service de laryngologie à Stanford, le thé, et notamment le thé vert, pourrait permettre de faire dégonfler le pharynx. En effet, cette partie de la gorge peut avoir tendance à gonfler lorsqu’elle est infectée par une bactérie ou un virus. Il est ensuite difficile de déglutir et donc d’avaler quoi que ce soit. Mais le thé peut également permettre de dégager une gorge encombrée, comme toute boisson chaude.

Le médecin américain estime ainsi que « le fait de siroter et d’avaler permet de prévenir des toux irritantes ». Toutefois, ses confrères les docteurs Long et Sardesai voient un défaut au thé : la caféine. Celle-ci contribue à augmenter la production d’acides. Or, l’acide a tendance à irriter la gorge. Il est donc préférable de boire un thé léger en caféine, voire sans théine. 

Le miel, pas de contre-indications

Selon le Docteur Long, professeur assistant à l’École de médecine David Geffen à UCLA, il est « vraiment très spéculatif » de prêter des vertus de remède pour la gorge au miel. Néanmoins, aucun des trois médecins interrogés par NPR ne voit un côté dangereux ou aggravant à manger du miel lorsque l’on a la gorge enrouée. Serait-ce juste son côté doux qui réconforte ?

Le citron pour faire le plein de vitamine C

Le Docteur Long ne voit pas le citron d’un très bon œil à cause de son acidité, lorsqu’il s’agit de soigner un mal de gorge. Sa collègue le Docteur Sardesai, professeur assistante d’otorhinolaryngologie à l’École de médecine de l’université de Washington, met en avant l’importance de la vitamine C dans le citron. « Et la vitamine C est connue pour aider à combattre certaines infections», rappelle NPR.

Pour appuyer ses propos, elle cite une étude parue en 1999, qui montrait « l’efficacité de la vitamine C pour prévenir et soulager les infections respiratoires provoquées par des virus.» Un argument que confirme le Docteur Damrose, en rappelant que « le citron a des propriétés anti-bactériennes ». Au final, pour soulager un mal de gorge, il est conseillé de boire du thé sans caféine, avec un peu de miel et un quart de citron.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Soigner le mal de gorge

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Thé vert : des contaminants d’origines diverses dans les sachets (UFC-Que Choisir)

De la plantation à la tasse, les feuilles de thé subissent plusieurs étapes « au cours desquelles des substances potentiellement nocives peuvent s’inviter ».

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a testé 16 thés verts en sachets, vendus en grandes surfaces et en enseignes spécialisées. La plupart sont d’origine Chine ou Japon et estampillés bio.

Dans cette vidéo mise en ligne le 22 février, l’association décrit les contaminants qui peuvent se retrouver dans le thé vert à différentes étapes.

Également sur le site d’UFC-Que Choisir : Thés verts – Bien choisir et infuser son thé.

Thés : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Pour plus d’informations sur le thé, voyez les liens plus bas.

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Extraits de thé vert : mise en garde de Santé Canada

Des cas de graves lésions du foie liés à la consommation de produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert continuent d’être signalés dans le monde entier, rapporte Santé Canada dans un avis publié le 15 novembre. Il s’agit cependant d’événements rares et imprévisibles.

L’agence veut renforcer les mises en garde sur les étiquettes des produits de santé naturels contenant des extraits de thé vert afin de réduire ce risque.

L’extrait de thé vert se retrouve, par exemple, dans des produits destinés à la gestion du poids ou comme source d’antioxydants. Il se trouve sous plusieurs formes : capsules, comprimés, poudres et liquide.

« Qu’il soit sous forme de boisson, d’aliment ou d’extrait dans un produit de santé naturel, le thé vert est généralement considéré comme sécuritaire pour la plupart des consommateurs. »

Les mises en garde actuelles sur le risque vont être renforcées dans la monographie Extraits de thé vert pour y inclure les mentions suivantes :

« Si vous souffrez d’un trouble du foie, consultez un professionnel de la santé avant d’en faire l’usage. Cessez l’utilisation si vous développez des symptômes de troubles du foie tels qu’un jaunissement de la peau et/ou des yeux (jaunisse), des douleurs d’estomac, de l’urine foncée, de la transpiration, de la nausée, une fatigue inhabituelle ou une perte d’appétit, et consultez un professionnel de la santé.

Certains cas rares et imprévisibles de lésions du foie associées avec des produits contenant de l’extrait de thé vert ont été rapportés (au Canada et internationalement). »

Santé Canada conseille également de consommer ces produits avec de la nourriture afin de réduire les risques d’effets indésirables comme une lésion au foie. Dans la plupart des cas, l’arrêt du traitement et l’obtention de soins médicaux permettent de renverser les effets hépatiques indésirables.

« Les produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ne peuvent être consommés que par des adultes (personnes de 18 ans et plus) et ne sont pas recommandés aux personnes présentant des troubles du foie », indique l’agence.

« Au Canada, entre 2006 et 2016, 11 cas graves de lésions hépatiques associées à des produits de santé naturels contenant de l’extrait de thé vert ont été signalés à Santé Canada. Parmi ces 11 cas, seulement 2 cas avaient suffisamment d’information pour faire l’objet d’une évaluation plus approfondie ».

Une recherche dans la base de données sur les effets indésirables des médicaments de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé l’existence de 89 rapports mondiaux sur des lésions hépatiques associées à la consommation de thé vert.

Les études n’expliquent toujours pas la raison pour laquelle certaines personnes sont plus à risque que d’autres de développer des lésions au foie.

Thés noir et vert favoriseraient la perte de poids en agissant comme prébiotique

Pour plus d’informations sur le thé vert, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Le 7 novembre 2017.

Nos confrères du magazine 60 Millions de consommateurs viennent de publier une étude qui met en lumière la présence de substances toxiques dans les sachets de thé.

Les marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan

Le thé est considéré comme une boisson saine. Ses vertus pour la santé sont même nombreuses. On est donc très étonné d’apprendre, dans une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs, que des substances toxiques ont été découvertes dans tous les échantillons analysés par les experts du magazine. Au total, ils se sont intéressés à 16 thés noirs et 17 thés verts des marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan.

Parmi les substances toxiques découvertes, on trouve la présence de métaux réputés nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, mais également d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. Selon les auteurs de cette enquête, cette contamination s’explique par la volonté des producteurs de ne pas laver les feuilles de thé pour qu’elles conservent toutes leurs saveurs. Même le thé bio serait concerné, mais dans des proportions moins importantes.

Des substances cancérigènes

« Lors de la récolte, si le thé est mal trié, des mauvaises herbes peuvent rester parmi les feuilles et secréter ces substances alcalogènes qui sont cancérigènes pour l’homme », explique Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 Millions de Consommateurs, au micro d’Europe 1. « Le problème que nous dénonçons, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ».

Il faut cependant noter qu’en ce qui concerne les pesticides, les quantités découvertes sont très faibles et inférieures aux limites autorisées. Il est toutefois intéressant de le notifier. On rappelle également que le thé reste, malgré la présence de ces substances, une boisson excellente pour la santé. Mais selon les experts, pour réduire les risques, il ne faut pas hésiter à changer de marque de temps en temps. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pesticides : les trois quarts des miels dans le monde sont contaminés

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Thé : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation, qui a analysé 16 thés noirs et 10 thés verts, révèle la présence de nombreux produits toxiques. Les résultats sont publiés dans le numéro de novembre.

« Tous les thés analysés, qu’ils soient verts ou noirs, contiennent des pesticides, jusqu’à 17 pour certains sachets. Cela concerne des marques comme Lipton, Kusmi Tea ou Auchan », rapporte Europe 1.

Les feuilles de thé ont cette particularité de ne pas être nettoyées après la récolte pour ne pas perdre de leur saveur. « Ce sont des quantités faibles de pesticides, qui la plupart du temps sont inférieures aux limites autorisées », a précisé au micro d’Europe 1 Benjamin Douriez, rédacteur en chef du magazine.

La présence de certains métaux nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, a aussi été repérée.

Mais le pire, estime Patricia Chairopoulos, journaliste au magazine, c’est la présence d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. « 

 », explique-t-elle. « Le problème que nous dénonçons, dit-elle, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ». Des thés biologiques présentaient aussi des traces de pesticides. L’un de ceux testés dépassait d’ailleurs la limite autorisée « même si, globalement, les thés bio restent moins contaminés que les autres », précise Benjamin Douriez. Les pesticides voyagent dans l’air et peuvent passer d’un champ à l’autre. Pour éviter une consommation trop importante de produits dangereux, plusieurs spécialistes conseillent de changer régulièrement de marque de thés, rapporte Europe 1. Camomille : encore une herbe cancérogène présente dans une marque (conseil) Pour plus d’informations sur les thés noirs et verts, voyez les liens plus bas. Psychomédia avec source : Europe 1. Tous droits réservés.

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