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Arthrose : des pansements thérapeutiques pour réparer les articulations

Arthrose : des pansements thérapeutiques pour réparer les articulations

Le 16 mai 2019.

Soigner l’arthrose à l’aide de pansements sera peut-être bientôt possible : des chercheurs français ont mis au point un implant permettant de régénérer les articulations douloureuses, abîmées par l’arthrose, à appliquer comme un pansement. 

L’arthrose touche 80% des personnes de plus de 80 ans

L’arthrose, maladie des articulations la plus répandue, toucherait en France 3% des moins de 45 ans, 65% des plus de 65 ans et 80% des plus de 80 ans. Cette maladie conduit, à terme, à la destruction du cartilage. Selon l’Inserm, jusqu’à présent, pour traiter l’arthrose, les traitements étaient « uniquement symptomatiques. Mais la recherche a permis de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques : elles conduisent au développement de traitements ciblés visant à enrayer la progression de la maladie ».  

Ainsi, d’après une étude menée par une équipe de chercheurs français de l’Inserm et de l’université de Strasbourg, qui a été publiée dans la revue Nature Communications le 14 mai 2019, il serait possible de soigner l’arthrose à l’aide d’un implant ostéoarticulaire permettant de régénérer les articulations touchées par la maladie, à appliquer comme un pansement.

Un pansement thérapeutique pour traiter l’arthrose

Concrètement, le pansement se compose de deux couches successives, détaille l’Inserm dans un communiqué : une première couche sert de support sous la forme d’un pansement classique. Il s’agit d’une « membrane composée de nanofibres de polymères et dotée de petites vésicules contenant des facteurs de croissance en quantités similaires à celles que nos cellules sécrètent elles-mêmes ».

La seconde couche va permettre de régénérer le cartilage de l’articulation. Il s’agit cette fois d’une « couche d’hydrogel, chargée d’acide hyaluronique et de cellules souches provenant de la moelle osseuse du patient lui-même ».

Pour le moment, les travaux des chercheurs portent uniquement sur les animaux : les essais ont été menés sur la souris et le rat mais également sur la brebis et la chèvre, qui sont « des modèles très adaptés à l’étude comparée des cartilages avec l’Homme ». Il est prévu de lancer des essais sur l’Homme auprès d’une quinzaine de volontaires.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Arthrose : 5 méthodes naturelles pour apaiser la douleur

 

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Cannabis : contrairement au dogme, les effets thérapeutiques du THC pourraient être plus importants que ceux du CBD

« Contrairement au dogme scientifique », la substance psychoactive du cannabis, le tétrahydrocannabinol ou « THC », était en plus forte corrélation avec le soulagement de symptômes que le cannabidiol (CBD) dans une étude publiée en février dans la prestigieuse revue Scientific Reports du groupe Nature.

Le cannabidiol, considéré plus acceptable socialement, semblait avoir peu d’effet.

Sarah Stith et Jacob Vigil de l’Université du Nouveau-Mexique (UNM) ont utilisé l’application ReleafApp sur smartphone pour mesurer, en temps réel, les effets des produits à base de cannabis.

Développée par des coauteurs de l’étude et lancée en 2016, l’application vise à permettre aux utilisateurs d’observer comment les types de produits (p. ex., fleur ou concentré), les méthodes de combustion, les espèces de cannabis (indica, sativa et hybride) et les concentrations en principaux cannabinoïdes (THC et CBD) affectent la sévérité de leurs symptômes.

Le patient moyen, sur les quelque 20 000 séances d’utilisation analysées et les 27 catégories de symptômes mesurées, allant de la dépression à l’activité épileptique, a enregistré une amélioration immédiate des symptômes de 3,5 points sur une échelle de 0 à 10. La fleur séchée était le produit le plus couramment utilisé et généralement associé à une plus grande amélioration des symptômes que les autres types de produits.

En étudiant les produits contenant à la fois du THC et du CBD, les auteurs ont pu analyser l’importance relative de ces cannabinoïdes pour le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires. L’une des tendances les plus frappantes des résultats est que le THC est généralement associé à une expérience de l’utilisateur plus intense, mesurée par le soulagement des symptômes et la prévalence des effets secondaires tant positifs que négatifs.

« Malgré la croyance conventionnelle, tant dans la presse populaire que dans la communauté scientifique, selon laquelle seul le CBD a des bénéfices médicaux, alors que le THC ne procure que le “high”, nos résultats suggèrent que le THC pourrait être plus important que le CDB pour générer des bénéfices thérapeutiques », indique Jacob Vigil.

Le CBD semblait avoir peu d’effet, tandis que le THC produisait des améliorations mesurables dans le soulagement des symptômes.

Les auteurs préviennent que la consommation de cannabis comporte des risques d’addiction et de déficit à court terme du fonctionnement cognitif et comportemental, et peut ne pas être efficace pour tous.

« Mais, de nombreuses personnes l’utilisent comme médicament principal pour un large éventail de problèmes de santé, dans une optique de gagner plus de contrôle sur leur traitement », remarque Vigil. « Cette perspective semble prendre de l’ampleur alors que le cannabis semble réapparaître comme l’un des médicaments les plus largement utilisés aux États-Unis. »

Pour plus d’informations sur le cannabis, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of New Mexico, Scientific Reports.
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CANCER DU CÔLON : Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

Le mois de mars est consacré à la lutte contre le cancer colo-rectal. A cette occasion, le service d‘Oncologie Digestive de l’hôpital de la Timone, dirigé parle Pr Jean-François SEITZ, en lien avec la fondation reconnue d’utilité publique : A.R.CA.D – Aide et Recherche en CAncérologie Digestive organise le mardi 26 Mars le 5ème forum Patients : Cancer colo-rectal.

Ce forum organisé sous forme de conférence-débats est animé par plusieurs spécialistes et experts médicaux. Chacun présente un sujet en lien avec les traitements et la prise en charge du cancer du côlon et du rectum. Une partie des interventions est consacrée aux aspects pratiques. Objectif : favoriser les échanges afin que le public ait une meilleure connaissance du déroulement de la prise en charge, des options thérapeutiques et des acteurs impliqués dans le suivi de la maladie.

L’importance du dépistage

Aujourd’hui en France, 4 hommes et près de 3 femmes sur 100 risquent de développer un cancer du côlon-rectum au cours de leur vie avant 75 ans. Troisième cancer le plus fréquent, avec 37.400 cas annuels, le cancer colo-rectal est la deuxième cause de mortalité par cancer, après celui du poumon. Malgré ces chiffres éloquents, il reste beaucoup à faire pour améliorer le dépistage car face à ce fléau la meilleure arme repose sur une détection précoce de la maladie.

85 médecins contre les pesticidesEn effet, lorsqu’un cancer du côlon est diagnostiqué tôt, les chances de guérison approchent les 100 %. Le dépistage est réalisé grâce au test « Hémocult », un test qui consiste en la détection de traces de sang dans les selles, tous les deux ans. Il s’adresse aux femmes et aux hommes à partir de 50 ans qui sont invités à consulter leur médecin généraliste. Les traitements des cancers colorectaux varient selon le stade d’avancement de la maladie. Ils peuvent être simples et rapides ou longs et contraignants (ablation chirurgicale, chimiothérapie…).

Stratégies thérapeutiques innovantes et personnalisées

La stratégie thérapeutique utilisée au sein du service Hépato gastro-entérologie et oncologie de la Timone s’appuie sur la multidisciplinarité des équipes médicales. Une coordination étroite est établie entre les services de chirurgie, d’oncologie digestive, de radiothérapie, des laboratoires de biologie oncologique et d’anatomie pathologique. Ce regroupement, en un seul lieu, de compétences et de technicité en oncologie digestive est un atout majeur pour traiter les cas les plus complexes de façon immédiate, précise et efficace.

Grâce à ce fonctionnement, propre au CHU, des plans personnalisés conformes aux traitements les plus avancés sont déployés. Le programme thérapeutique est ainsi associé à un planning personnalisé, un atout majeur pour proposer des traitements plus rapides et ainsi augmenter les chances de guérison.

Rappelons que l’AP-HM est un acteur majeur dans le développement de nouvelles thérapies ou de nouvelle stratégies notamment en cancérologie parmi les domaines les plus étudiés nous retrouvons les tumeurs digestives. En 2012, 30 essais cliniques avec des médicaments ou stratégies thérapeutiques innovantes étaient en cours dans le service d’oncologie digestive à la Timone et plus de 200 patients ont été inclus ou suivis dans ces essais cliniques. Ces essais permettent de proposer aux malades un accès précoce aux innovations thérapeutiques : nouvelles molécules, nouvelles stratégies, techniques innovantes.

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