Archives par mot-clé : tiques 

Pique-nique sur l’herbe, sortie au parc : attention aux tiques (maladie de Lyme)

« La vigilance est de mise dès qu’il y a de la verdure : non seulement lors d’une marche en forêt, mais aussi au cours d’un pique-nique sur l’herbe, d’une partie de pêche, d’une séance de jardinage ou d’une sortie au parc, même en ville », souligne l’association de défense des consommateurs française UFC-Que Choisir.

Les tiques, qui peuvent transmettre des virus, bactéries ou parasites aux animaux et aux humains, sont particulièrement actives au printemps et à l’automne, souligne de son côté l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses).

« La principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme. En cas d’infection, un halo rouge caractéristique apparaît sur la peau quelques jours après la piqûre, le plus souvent autour de cette dernière, et s’étend de façon circulaire. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires, parfois très invalidantes. »

« Pour éviter ce risque, quelques précautions peuvent être prises », indique l’agence :

  • « utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi : l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits ;
  • portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants de couleur claire, pour mieux repérer les tiques sur la surface du tissu ;
  • évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés ;
  • inspectez-vous au retour de vos promenades ;
  • en cas de piqûre, détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’un tire-tique, d’une pince fine ou, à défaut, de vos ongles. N’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit et désinfectez la plaie ;
  • surveillez la zone de piqûre pendant plusieurs jours et consultez votre médecin en cas de symptômes. »

« S’asseoir simplement dans l’herbe peut suffire pour attraper une tique, prévoir un petit tapis ou un paréo pour s’isoler du sol est impératif », conseille l’UFC-Que Choisir.

Un quart des piqûres de tiques dans les jardins

Si les piqûres de tiques sont souvent associées aux promenades en forêt, ce risque existe également dans les jardins : ainsi, 25 % des piqûres de tiques auraient lieu dans les jardins, selon les données de l’application Signalement Tique développée par INRAE et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement de Nancy-Champenoux, dans le cadre du programme de recherche participative CiTIQUE, auquel l’Anses est partenaire.

Piqûres de moustiques et de tiques : mesures de protection et choix d’un chasse-moustique

Le gouvernement du Québec a mis à jour, le 14 juin, ses conseils pour se protéger des piqûres de moustiques et de tiques.

« Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. »

« À l’étranger, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VNO et les VSC, mais aussi d’autres virus ou parasite, par exemple :

  • le virus Zika ;
  • le virus chikungunya ;
  • le virus de la fièvre jaune ;
  • le parasite responsable de la malaria. »

« Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs. »

Chasse-moustiques

  • Pour se protéger des piqûres de moustiques, indique les site, il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques à base :

    • de DEET (aussi appelé N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (aussi appelée picaridine ou KBR 3023) ;
    • d’eucalyptus citron (aussi appelé huile d’eucalyptus citronné ; p-menthane 3,8-diol, PMD) ; ne doit pas être confondu avec les produits qui contiennent de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de citron
    • d’huile de soya.
  • Pour se protéger des piqûres de tiques, privilégier les produits à base :

    • de DEET (ou N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (ou picaridine, KBR 3023).

Autres chasse-moustiques :

  • « Évitez d’utiliser des chasse-moustiques à base d’huile de citronnelle chez les nourrissons et les jeunes enfants, car leur durée de protection est généralement inférieure à 1 heure. »

  • « Certains produits à base d’autres huiles essentielles ont une durée d’efficacité souvent inférieure à 2 heures et ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. »

  • « Ces produits, lorsqu’ils sont homologués, peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures) pour des personnes de plus de 2 ans, et ce, en autant que les recommandations de l’étiquette soient respectées. Ces produits sont par ailleurs peu efficaces contre les tiques. »

La durée de la protection contre les piqûres de tiques est généralement plus courte que celle contre les piqûres de moustiques.

Le site gouvernemental présente notamment diverses mesures de protection contre les moustiques et les tiques ainsi qu’un tableau spécifiant la durée de protection et des conseils d’utilisation pour les différents chasse-moustiques : Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques

« Certains produits sont peu efficaces contre les piqûres de moustiques ou de tiques ou ont un effet de trop courte durée. Leur utilisation est déconseillée. »

La liste des produits déconseillés est disponible sur le : site de Santé Canada.

Pourquoi les moustiques piquent certaines personnes plus que d’autres

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Maladie de Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques

En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux, rapporte Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses de l’Institut national français de la recherche agronomique (INRA), sur le site The Conversation (en français).

Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager les parcs et les jardins de façon à limiter ces piqûres.

« Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée. »

« Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. »

Plus de détails sur : Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques.

Traitements antibiotiques de la maladie de Lyme chronique : risques d’effets secondaires graves (CDC américains)

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Que faire en cas de morsure de tiques ? (Assurance maladie, France)

Le site de l’Assurance maladie de France a publié, en février 2016, une page d’information sur la conduite à tenir en cas de morsure de tique.

« Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladie. Mieux vaut cependant les retirer au plus vite pour éviter les risques d’infection. En cas de problème ou d’inflammation dans les jours suivant l’extraction, consultez un médecin. »

« Il est important d’extraire les tiques le plus vite possible ». Car « si la tique est porteuse de la bactérie Borrelia, le risque de transmission de cette bactérie augmente avec la durée d’attachement de la tique à la peau ».

Conseils :

  • « après une promenade en forêt, en zone broussailleuse ou en zone humide, pensez à inspecter minutieusement tout votre corps pour trouver les tiques éventuelles. Regardez notamment les aisselles, les plis du genou, les organes génitaux, le cuir chevelu, où sont habituellement localisées les piqûres ; examinez également vos enfants ; les morsures de tiques ne doivent pas passer inaperçues ;

  • si vous constatez la présence de tiques, n’appliquez aucun produit (ni d’éther ni autre produit). Cela pourrait faire régurgiter les tiques. La bactérie Borellia, présente dans la salive des tiques et responsable de la maladie de Lyme serait alors libérée ;

  • retirez toutes les tiques le plus rapidement possible, en utilisant un tire-tique (vendu en pharmacie) ou à défaut, une fine pince à épiler. Agrippez délicatement les insectes au plus près de la peau et tirez-les doucement mais fermement. Pour ne pas casser l’appareil buccal (le rostre), faites un mouvement circulaire ;

  • si vous n’avez pas réussi à retirer tout le rostre du premier coup, ne recommencez pas et ne cherchez pas à compléter l’extraction. Une petite grosseur pourra persister pendant plusieurs semaines mais elle finira par disparaître ;

  • une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l’alcool modifié ou un antiseptique à base de chlorhexidine, d’hexamidine ou de povidone iodée ;

  • une petite plaque rouge peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure. Il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas forcément dire qu’il y a eu contamination par la bactérie ;

  • en revanche, il faut bien surveiller la zone mordue pendant 30 jours. Si vous voyez apparaître une plaque rouge inflammatoire entre trois à trente jours après la morsure, vous devez consulter un médecin car c’est un symptôme de la maladie de Lyme. Un traitement antibiotique est alors nécessaire. »

Consultez un médecin si :

  • « vous avez été mordue par une tique et vous êtes enceinte (chez la femme enceinte, toute morsure de tique fait l’objet d’un traitement antibiotique préventif) ;

  • votre enfant de moins de 8 ans a été mordu ;

  • une plaque rouge se développe autour d’une piqûre ancienne et s’étend (dans ce cas, ne tardez surtout pas) ;

  • la tique est restée implantée plus de 36 heures ;

  • vous avez eu des piqûres multiples ;

  • vous ne savez pas depuis quand la tique était présente mais, au moment de l’extraction, elle était gorgée de sang ;

  • vous êtes immunodéprimé (traitement immunosuppresseur, VIH…) ;

  • Après examen, votre médecin traitant pourra vous prescrire, si nécessaire, un traitement par antibiotiques. »

Prévenir les morsures de tiques :

  • « Lors de vos promenades en forêt ou en zone rurale, portez des vêtements longs, qui couvrent les bras et les jambes, serrent les poignets et les chevilles, de couleur claire de préférence de façon à repérer plus facilement la présence de tiques. Mettez des chaussures fermées.

  • Vous pouvez également appliquer des répulsifs sur les parties découvertes. Mais attention, ceux-ci sont contre-indiqués chez la femme enceinte et le petit enfant. Leur efficacité n’est par ailleurs pas formellement démontrée. Il existe aussi des répulsifs vestimentaires qui ont les mêmes contre-indications. »

Psychomédia avec source : ameli-sante.fr.
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