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Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Le 24 avril 2019

Si l’alerte à la pollution de l’air aux particules fines, causée notamment par le beau temps et la hausse des températures des derniers jours, a été levée le 23 avril dernier, la qualité de l’air en France reste préoccupante. Voici le top 10 des villes les plus polluées en France en 2018.

La pollution de l’air aux particules fines à l’origine de graves infections

Les particules fines, en suspension dans l’air ambiant, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, ont la particularité de s’infiltrer profondément dans les poumons, jusque dans les alvéoles. Lorsqu’elles sont très concentrées, notamment lors des pics de pollutions, elles sont à l’origine d’infections respiratoires pouvant être graves. Elles auraient été responsables en 2017 de 48.000 décès en France, selon les derniers chiffres officiels du ministère de la Transition écologique et solidaire, rapportés par nos confrères de BFMTV.

À l’origine de ces particules fines, les émissions liées aux gaz d’échappement mais aussi le chauffage par combustion notamment ou encore les rejets de l’industrie, qui explosent lorsque certaines conditions climatiques sont réunies, comme, par exemple, lors des journées de soleil et de chaleur de ces derniers jours. Si le ministère de la Transition écologique et solidaire établit à 40 microgrammes par mètre cube (μg/m3) en moyenne annuelle le seuil de particules fines qu’il est recommandé de respecter, l’Union européenne le fixe à 20 μg/m3 et l’OMS, à 10 μg/m3.

Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris sont les villes françaises dont l’air est le plus pollué

Il faut dire que si la qualité de l’air s’est améliorée depuis 2000, la France dépasse encore les normes réglementaires de qualité de l’air pour au moins un polluant : elle aurait d’ailleurs « reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne pour le non-respect des normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine » peut-on lire dans le rapport du Commissariat général au développement durable.

Un rapport de AirVisual, également rapporté par les journalistes de BFMTV, établit le classement des villes dont l’air est le plus pollué, par continent et par pays. Selon leur classement, Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris arrivent en tête des villes françaises dont l’air est le plus pollué par les particules fines, avec respectivement 17,6 μg/m3, 16,2 μg/m3 et 15,6 μg/m3. Suivent Valencienes, Douai, Roubaix, puis Salaise-sur-Sanne, Srasbourg, Lille et enfin Saint-Quentin.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : quelles conséquences pour la santé ?

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Grippe : toutes les régions sont maintenant touchées

Grippe : toutes les régions sont maintenant touchées

Le 31 janvier

Santé publique France a partagé mercredi 30 janvier son dernier bulletin. Toutes les régions françaises sont désormais touchées par l’épidémie de grippe, la Normandie ayant rejoint la zone rouge la semaine dernière.

L’épidémie de grippe touche toutes les régions de France

L’épidémie de grippe s’est étendue à toutes les régions métropolitaines, a annoncé l’agence de Santé publique mercredi 30 janvier dans son dernier bulletin. La Normandie, la seule a avoir été épargnée jusqu’alors, a rejoint la zone épidémique la semaine dernière. Les Antilles sont quant-à elle passées en phase pré-épidémique.

L’agence a recensé 8.565 passages aux urgences pour syndrome grippal la semaine dernière, dont 1.054 hospitalisations. Parmi les patients hospitalisés, 39% des cas touchait les personnes âgées de 75 ans ou plus et 20% concernait les enfants de moins de 5 ans.

33 décès liés au virus grippal

Depuis le 1er novembre, 422 cas graves de grippe ont été recensés. Parmi eux, 33 ont entrainé un décès, tous chez des adultes majoritairement âgés de 65 ans et plus (22 cas sur 33).

Des réflexes simples peuvent éviter la propagation du virus : se laver les mains régulièrement, éternuer dans son coude, se munir d’un mouchoir différent pour chaque utilisation, faire usage d’un masque jetable lorsque les syndromes s’installent. La meilleure prévention contre la grippe est la vaccination, particulièrement recommandée chez les personnes fragiles.

Anne-Flore Renard

Pour en savoir plus : Que faire en cas d’épidémie de grippe ?

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AVC, démence, Parkinson : les femmes sont plus touchées que les hommes

AVC, démence, Parkinson : les femmes sont plus touchées que les hommes

Le 3 octobre 2018.

Une récente étude néerlandaise vient de démontrer qu’au cours de sa vie, une femme a plus de risques qu’un homme de développer une maladie neurologique comme un AVC, une démence ou la maladie de Parkinson. 

Une étude menée sur 26 ans aux Pays-Bas

« Une femme sur deux et un homme sur trois développeront une démence, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une maladie de Parkinson au cours de leur vie» C’est la conclusion à laquelle est parvenue une équipe de chercheurs néerlandais, dont l’étude a été publiée mardi 2 octobre dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 12.102 personnes de plus de 45 ans aux Pays-Bas pendant plus de 26 ans, entre 1990 et 2016. Ils ont quantifié le risque de développer l’une de ces 3 maladies neurologiques à différents âges chez les hommes et les femmes séparément. Sur les 5.291 personnes qui ont perdu la vie durant cette période, près de 2 sur 3 (3.260) ont développé l’une de ces 3 maladies neurologiques.

Les hommes risquent un AVC à un âge plus précoce que les femmes

Pendant les 26 années d’étude, 1.489 personnes ont reçu un diagnostic de démence (la maladie d’Alzheimer pour près de 80% d’entre elles), 1.285 d’accident vasculaire cérébral et 263 de maladie de Parkinson. Cette étude confirme que le risque de développer l’une de ces maladies neurologiques augmente avec l’âge, et ça n’est pas très surprenant. 

Par ailleurs, selon les chercheurs, non seulement les femmes ont beaucoup plus de risques de développer l’une de ces maladies à partir de 45 ans (48%) que les hommes (36%), mais « les femmes sont presque deux fois plus susceptibles que les hommes d’être atteintes à la fois d’un accident vasculaire cérébral et de démence au cours de leur vie. » L’étude nous apprend aussi que les femmes ont beaucoup plus de risques de développer une démence, et les hommes risquent l’AVC à un âge plus précoce que les femmes.

Avec une population dont l’espérance de vie s’allonge, les chercheurs préconisent de renforcer la prévention de ces maladies, dont la prise en charge est très coûteuse, qui permettrait selon eux de repousser de quelques années l’apparition des maladies neurologiques, et pourrait réduire le risque de 20 à 50%. 

Aurélie Giraud

À lire aussi La maladie de Parkinson enfin élucidée : bientôt un traitement ?

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Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Varicelle : de nombreuses régions touchées par l’épidémie

Le 27 juin 2018.

La varicelle a fait son grand retour cette année et de nombreuses régions sont aujourd’hui touchées par l’épidémie. Faut-il s’en inquiéter ?

Une maladie très contagieuse

Il suffit d’un cas de varicelle dans une classe à l’école, pour que la quasi-totalité des élèves attrape cette maladie qui se manifeste par l’apparition de petits boutons rouges sur le corps. Selon nos confrères du Parisien, seraient d’ores et déjà touchées par l’épidémie la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, l’Occitanie, les Pays-de-la-Loire, la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Île-de-France.

Le virus varicelle-zona (VZV), qui appartient au groupe des herpès-virus, se transmet soit par voie respiratoire, soit par inhalation de gouttelettes de salive émises par une personne malade, ou encore par contact direct avec les vésicules cutanées. Il entraîne une maladie infectieuse très contagieuse. Mais cette maladie ne touche pas uniquement les enfants. 32.000 adultes sont touchés chaque année en France.

Une vigilance particulière chez les adultes

Selon les chiffres de l’Assurance maladie, plus de 90% des cas de varicelle surviennent chez des enfants de moins de 10 ans et plus de 90% de la population est immunisée contre la varicelle après l’âge de 10 ans. Contre la varicelle, il n’y a rien à faire, la guérison est obtenue en 10 à 12 jours, même lorsque les boutons sont très nombreux. Certains produits permettent d’éviter les démangeaisons et sèchent les boutons, mais ils ne soignent pas.

Une femme enceinte qui n’est pas immunisée contre la varicelle doit se tenir à l’écart de toute personne contaminée. En effet, si elle contracte la maladie pendant la première moitié de sa grossesse, elle expose le fœtus à des malformations multiples (anomalies cutanées, oculaires, neurologiques, musculo-squelettiques…). Un adulte qui n’a jamais attrapé la varicelle doit lui aussi être prudent, car la maladie peut provoquer de la fièvre et toucher des organes vitaux comme les poumons.

Marine Rondot

À lire aussi : La varicelle : comment soigner bébé et éviter la contagion ?

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3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

3 femmes sur 4 touchées par une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie

Le 5 mars 2018

Démangeaisons ? Brûlures vulvaires ? Pertes blanches abondantes ? Vous faites peut-être partie des ces 75 % de femmes touchées au moins une fois dans leur vie par la mycose vaginale. Si l’infection est en général sans gravité, elle peut vite devenir très incommodante et il convient de la traiter rapidement.

La mycose vaginale, une affection bénigne aux causes multiples

Les infections vaginales, autrement appelées mycoses vaginales, sont causées 9 fois sur 10 par des champignons microscopiques appelés candida albicans, qui peuvent affecter n’importe quelle partie de l’organisme. L’origine de la mycose est complexe et résulte la plupart du temps d’une modification de la flore vaginale. C’est par exemple le cas lors de traitement antibiotique prolongé ou de port trop fréquent de serviettes hygiéniques. Le diabète, la grossesse, l’acidité vaginale, une contamination de l’intestin ou encore l’agression chimique par des savons trop acides sont autant de facteurs qui peuvent favoriser le développement d’une mycose vaginale.

Les symptômes de la mycose vaginale sont principalement des démangeaisons permanentes de l’entrée du vagin et de la vulve, qui est le plus souvent rouge et gonflée, des pertes blanches épaisses et crémeuses et parfois même des rapports douloureux ou des brûlures lors des mictions. Interrogé par nos confrères du Figaro, le Docteur Jean-Marc Bohbot, infectiologue spécialisé dans les infections urogénitales à l’Institut Fournier à Paris, précise que si elles sont très gênantes, les mycoses ne provoquent pas de complication. « Contrairement à certaines idées reçues, elles n’augmentent pas le risque de cancer du col ni celui de devenir stérile »

Un simple traitement local suffit en général à traiter la mycose vaginale

Si les symptômes de la mycose sont sans gravité, ils peuvent vite devenir très incommodants et l’infection ne disparaîtra que très rarement spontanément. Il existe des traitements sans ordonnance en pharmacie, mais il est toujours préférable de consulter un médecin, pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une simple mycose. Consultez donc toujours votre médecin traitant ou votre gynécologue en cas de symptômes spécifiques.

Pour venir à bout de cette infection vaginale, un traitement local suffira dans la majorité des cas. Votre médecin vous prescrira en général une ovule vaginale, à introduire le soir pendant 1 à 3 jours, ainsi qu’une crème à appliquer plusieurs fois par jour sur les muqueuses externes. Les femmes sujettes aux mycoses à répétition devront quant à elles suivre un traitement plus lourd, pouvant aller jusqu’à 6 mois.

Afin de limiter les risques de développer une mycose vaginale, certaines précautions peuvent être prises au quotidien, comme l’utilisation pour votre toilette intime de produits d’hygiène doux, sans savon ni antiseptique et surtout, d’éviter la douche vaginale.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Quels sont les types de mycoses existants ?

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Cancer du poumon : de plus en plus de femmes touchées

Cancer du poumon : de plus en plus de femmes touchées

Le 5 janvier 2018.

Selon le rapport sur les projections d’incidences et de mortalité par cancer en 2017, publié par Santé publique France, le cancer du poumon pourrait tuer plus de femmes dans les années à venir que le cancer du sein.

Le cancer du poumon gagne du terrain

Jusqu’à présent, le cancer le plus mortel pour les femmes était le cancer du sein. Or, il semblerait que le cancer du poumon fasse de plus en plus de victimes féminines. C’est ce que révèle Santé publique France dans son dernier rapport. Selon ces travaux, 150 000 personnes sont mortes des suites d’un cancer en 2017. Et sur les 400 000 personnes touchées par un cancer cette année, 46 % étaient des femmes.

Dans le détail, le cancer du sein reste le cancer le plus meurtrier dans la population féminine (11 900 décès), devant celui du poumon (10 200 décès) et du côlon rectum (8 400 décès). Mais la tendance pourrait être inversée. « Ces nouvelles projections montrent que la mortalité par cancer du poumon chez la femme se rapproche de plus en plus de la mortalité par cancer du sein », notent les auteurs de ce rapport.

Recrudescence du tabagisme chez les femmes

Le tabagisme ne serait pas étranger à cette augmentation du nombre de cancers du poumon : « La prévalence des fumeuses régulières est passée de 17 % en 1953 à 24 % en 2014 », précise Santé publique France. « Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus », ajoute Catherine Hill, épidémiologiste, dans les colonnes du Figaro.

« À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac ». Aujourd’hui, ils ne sont plus que 32 % mais le cancer du poumon reste le plus mortel chez les hommes, devant ceux du côlon rectum, de la prostate et du foie. Il ne s’agit pour le moment que de projections. Il faudra attendre 2019 et la publication des chiffres officiels pour l’année 2017, pour savoir ce qu’il en est vraiment.

Marine Rondot

En savoir plus sur le cancer du poumon

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Tabac : de plus en plus de femmes touchées par la bronchite du fumeur

Tabac : de plus en plus de femmes touchées par la bronchite du fumeur

Le 13 novembre 2017.

La bronchopneumopathie chronique obstructive, ou plus communément appelée bronchite chronique du fumeur, touche de plus en plus de femmes. Mais que sait-on exactement de cette maladie ?

Une maladie qui touche également les femmes

À l’occasion de la Journée mondiale de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ce 15 novembre, la Fédération française de pneumologie et la Société de pneumologie de langue française (SPLF) ont lancé une campagne d’information pour sensibiliser les femmes et les professionnels de santé sur cette maladie encore trop méconnue. Pourtant, 2,5 à 3 millions de personnes seraient touchées en France.

« La BPCO est loin de ne toucher que les hommes de plus de 60 ans gros fumeurs, toussant et crachant en permanence », explique le Dr Anne Prudhomme, pneumologue au CHU de Tarbes et responsable du groupe femme santé et respiratoire de la SPLF, dans les colonnes de 20 minutes. « Le nombre de femmes touchées par la BPCO a doublé ces vingt dernières années en France ». Sa cause : le tabagisme et la pollution.

La BPCO tue 17 000 personnes chaque année

« Le nombre de femmes atteintes de BPCO augmente de manière constante de 1,7 % par an depuis la fin des années 70 », notait déjà en octobre Chantal Raherison, épidémiologiste au CHU de Bordeaux, dans un communiqué. Et le cas des femmes est au cœur des préoccupations de la Fédération française de pneumologie, car la maladie s’aggrave plus vite chez elles que chez les hommes.

C’est pourquoi elle recommande aux femmes qui sont souvent essoufflées de se rendre chez le médecin et de faire un test de dépistage. Bien évidemment, l’arrêt de la cigarette est fortement conseillé, ainsi qu’une activité physique régulière. Et de rappeler que la BPCO tue 17 000 personnes chaque année, c’est cinq fois plus que les accidents de la route. Prise en charge tardivement, la maladie se développe de manière irréversible.

Marine Rondot

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

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Yémen : un demi-million de personnes touchées par le choléra (OMS)

Le nombre de cas de choléra a dépassé les 500 000 au Yémen et presque 2000 personnes sont décédées depuis que la flambée épidémique a commencé à se propager rapidement, fin avril, rapporte un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du 14 août.

L’épidémie s’est propagée rapidement dans un contexte de détérioration des conditions d’hygiène et d’assainissement et des perturbations que subit l’approvisionnement en eau dans le pays.

Des millions de personnes n’ont pas accès à l’eau propre, et les ordures ne sont plus ramassées dans les grandes villes.

Le système de santé est en train de s’effondrer et ne parvient pas à répondre aux besoins : plus de la moitié de l’ensemble des établissements de santé ont dû fermer car ils ont été endommagés ou détruits ou car ils manquent de fonds.

Les pénuries de médicaments et de fournitures demeurent un problème courant et 30 000 agents de santé essentiels n’ont pas reçu leur salaire depuis presque un an.

Le nombre global de cas au niveau national a reculé depuis le début du mois de juillet, en particulier dans les zones les plus touchées. Mais les cas de la maladie, véhiculée par l’eau, continuent de se multiplier rapidement partout dans le pays, avec quelque 5000 personnes infectées chaque jour.

Le taux de survie est de plus de 99 % chez les cas qui ont accès aux services sanitaires. Mais près de 15 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé les plus rudimentaires.

« Les agents de santé du Yémen travaillent dans des conditions intenables. Des milliers de personnes sont malades, mais il n’y a pas assez d’hôpitaux, de médicaments, ni d’eau propre. Ces médecins et ces infirmiers sont au cœur de l’action sanitaire – sans eux, nous ne pouvons rien faire au Yémen. Ils doivent être payés pour pouvoir continuer à sauver des vies », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

« Nous exhortons également les autorités yéménites et tous ceux qui, dans la région ou ailleurs, peuvent contribuer à ces efforts, à trouver une solution politique à ce conflit qui a déjà causé tant de souffrances », a déclaré le Dr Tedros.

Nombre d’infrastructures, comme les stations de pompage d’eau, ont été détruites au Yémen en plus de deux ans de guerre civile, rapporte Le Figaro. Le conflit entre les milices houthies, proches de l’Iran, et les forces loyalistes soutenues par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a fait plus de 10 000 morts.

Psychomédia avec sources : OMS, Le Figaro
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Dénutrition : 2 millions de personnes touchées en France

Le 20 octobre 2016.

Mercredi 19 octobre, le Collectif de lutte contre la dénutrition a lancé un manifeste pour sensibiliser le grand public au sort de milliers de personnes qui souffrent de dénutrition.

Dénutrition : de quoi parle-t-on ?

Sait-on seulement ce qu’est la dénutrition ? Il s’agit d’une maladie qui résulte d’apports alimentaires insuffisants, d’une augmentation des pertes de nutriments ou d’une association des deux. Selon le Collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes en France souffriraient de cette maladie. Les principales victimes sont les personnes âgées, les malades qui ne s’alimentent pas suffisamment ou encore les patients atteints d’Alzheimer qui oublient de manger.

40 % des personnes hospitalisées et 25 % des personnes âgées en perte d’autonomie en France seraient dénutries selon le collectif. La maladie se traduit par une perte de poids involontaire de plus de 5 % en un mois ou de plus de 10 % en six mois. Par ailleurs les personnes malades ont un indice de masse corporelle (IMC) inférieur aux courbes minimales de santé (18,5 chez les moins de 65 ans et 21 chez les personnes âgées).

Comment lutter contre la dénutrition ?

Selon le Professeur Éric Fontaine, médecin nutritionniste au CHU de Grenoble et fondateur du collectif, des solutions existent. « Si la personne mange encore un peu, on peut lui faire manger des choses plus riches, c’est-à-dire que dans peu de volume on met beaucoup de calories et beaucoup de protéines », a-t-il expliqué sur France Info. « À l’hôpital c’est aussi, quand les patients ne peuvent pas manger tout seul, prendre le temps de les nourrir, ce qui n’est plus le cas actuellement par manque de personnel ».

Parmi les nombreuses solutions mises en avant par le collectif pour lutter contre la maladie, Éric Fontaine insiste sur l’importance de donner une nourriture appétissante, dans les hôpitaux notamment. Et pour que les choses bougent, il demande une forte mobilisation citoyenne.

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Grippe : les personnes âgées fortement touchées par l’épidémie

Cette année, la grippe a été particulièrement virulente et meurtrière.
Mais le pic de l’épidémie semble enfin être passé. « On voit bien qu’on est dansla phase de décroissance de l’épidémie », affirme le docteur Serge Smadja.
La grippe a touché en particulier les plus de 65 ans, plus vulnérables. Les personnes âgées développent souvent des surinfections pulmonaires et des problèmes cardiaques après la grippe. C’est leur prise en charge qui occupe les hôpitaux en ce moment. « J’ai dû faire appel plusieurs fois aux ambulances de réanimation du Samu ces jours derniers pour des personnes qui vraiment décompensent sur le plan respiratoire, sur le plan organique général. Et effectivement je crains un nombre de décès plus important qu’habituellement », explique au micro de France 3, Pierre-Jean Lacaille, médecin urgentiste.

Les chiffres officiels seraient bien en dessous de la réalité. Ils font état de 970 cas graves et 98 décès. Alors qu’une épidémie de grippe classique fait entre 2 000 et 3 000 morts, cet épisode-là pourrait être deux fois plus meurtrier faute de moyens dans les hôpitaux. « Le retard à la prise en charge d’un patient qui vient en urgence et qui doit être transféré en réanimation, ce retard entraine une surmortalité de 30% », explique le docteur Christophe Prudhomme.

Par ailleurs, cette année, le vaccin serait moins efficace et contribue ainsi au mauvais bilan. « Le virus a muté au printemps, après que nous ayons décidé de la constitution du vaccin », explique le docteur Daniel Lévy-Bruhl.

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