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Livre : « Tout est permis – Positiver son alimentation, se motiver et passer à l’action ! » (Hubert Cormier)

Dans « Tout est permis - Positiver son alimentation, se motiver et passer à l’action ! », Hubert Cormier, nutritionniste et docteur en nutrition, propose une approche déculpabilisante de l’alimentation.

Il fournit trucs et conseils pour rendre l’alimentation plus saine tout en évitant les sentiments de privation et de frustration et en misant au contraire sur la satisfaction.

Mais peut-on vraiment tout se permettre ?

« Il y a des aliments qui ont une valeur nutritionnelle élevée, d’autres qui ont une valeur nutritionnelle faible. Ça va nous dicter la fréquence de consommation de ces aliments », a-t-il expliqué à la journaliste Marie-France Bornais (Le Journal de Québec) qui résume : « Les aliments à valeur nutritionnelle élevée seront intégrés dans l’alimentation quotidienne, d’autres aliments seront réservés à la consommation occasionnelle, qu’on mangera une ou deux fois par semaine, et d’autres seront des aliments d’exception, qu’on ne mangera qu’une ou deux fois par mois. »

« Les aliments quotidiens sont ceux qui sont prônés dans le Guide alimentaire, comme la moitié de l’assiette en fruits et légumes, les aliments riches en grains entiers, de bonnes sources de protéines, majoritairement végétales.

Les aliments occasionnels représentent un dessert, comme un yogourt glacé, un pouding à la vanille ou un muffin. Les barres de chocolat et les croustilles, le maïs soufflé au cinéma font partie des aliments d’exception. »

Peut-on prendre des desserts ? Pourquoi pas, a-t-il répondu en entrevue à l’émission Québec Matin. « Peut-être le savourer, avoir une plus petite portion (…). On se dira : “C’est parfait je suis satisfait. Quand mon corps me le demandera encore, j’en reprendrais une autre pointe.” Il faut être à l’écoute des signaux. »

Pour d’autres suggestions de livres sur la nutrition, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Éditions La semaine, Le Journal de Québec, TVA Nouvelle.
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Épisode psychotique : le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les effets indésirables (revue Prescrire)

Chez les personnes atteintes de troubles psychotiques, « faute d’une recherche clinique suffisante, le choix d’un neuroleptique est avant tout guidé par les profils d’effets indésirables », estime la revue Prescrire dans son numéro avril.

« Les patients atteints de troubles psychotiques ont, à des degrés divers, des désordres de la pensée et de la perception de la réalité, des délires, des hallucinations. »

Des exemples de médicaments neuroleptiques (antipsychotiques) sont l’aripiprazole (Abilify), l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et la quétiapine (Xeroquel, Seroquel).

« Prescrire a recherché et analysé les données de l’évaluation qui ont comparé entre eux les différents neuroleptiques (dits aussi “antipsychotiques”) utilisés depuis les années 1960 pour soulager les troubles psychotiques.

Selon cette analyse, les données sont nombreuses mais insuffisantes en pratique de soins. On manque sérieusement d’éléments solides pour distinguer les substances selon leur efficacité. Les critères de jugement des essais ont le plus souvent été des scores sur des échelles symptomatiques standardisées, qui laissent beaucoup d’incertitudes, par exemple en termes d’insertion sociale ou de rétablissement à long terme. Les hypothèses liant efficacité et mécanismes d’action n’ont pas été confirmées dans la pratique clinique.

Faute de mieux, les décisions de soins sont prises en fonction des effets indésirables, dont la connaissance se construit lentement au fil des années ; et en fonction des expériences personnelles, avec toutes les limites et les biais que cela comporte, en particulier l’influence plus ou moins marquante de tel ou tel leader d’opinion.

Quel que soit le neuroleptique choisi, la mesure la plus utile pour limiter les effets indésirables des neuroleptiques est de limiter autant que possible la dose et la durée du traitement. »

« Prescrire appelle les pouvoirs publics à mettre professionnels de santé, chercheurs et patients en situation de relancer une recherche clinique pertinente, pour obtenir des réponses pratiques vraiment utiles. »

Pour plus d’informations sur les médicaments neuroleptiques ainsi que sur la schizophrénie et les troubles psychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Le 21 mars 2019.

La proposition de loi autorisant la résiliation des contrats de complémentaires santé sera présentée au vote à l’Assemblée nationale le 27 mars prochain, pour une application dès le 1er décembre 2020.

La résiliation des complémentaires santé à tout moment après la première année

Emmanuel Macron l’avait annoncé en décembre dernier, en pleine crise des Gilets Jaunes : il sera possible de résilier sa complémentaire santé à tout moment, après la première année, c’est-à-dire sans devoir attendre chaque année la date anniversaire de la signature du contrat, au même titre que pour l’assurance automobile ou habitation.  

La proposition de projet de loi a été soumise le 20 mars dernier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale qui a émis un avis favorable. Le texte sera donc soumis au vote des députés le mercredi 27 mars prochain. Dominique Da Silva, député LREM du Val-d’Oise et rapporteur de la proposition de projet de loi, a ainsi expliqué : « Une fois voté, le texte s’appliquera à tous les types de contrats, individuels et collectifs, à partir du 1er décembre 2020 ».

Augmentation de 21% des tarifs des mutuelles depuis 2010

Selon un sondage dévoilé par nos confrères du Parisien, plus de 9 Français sur 10 (94%) sont favorables à cette nouvelle loi qui devrait, selon l’UFC-Que Choisir, entraîner un gain d’1 milliard d’euros de pouvoir d’achat par an aux assurés sociaux. Les tarifs des mutuelles ont en effet augmenté de 21% depuis 2010.

En revanche, les complémentaires santé y sont fortement opposées. Pour la Mutualité Française, « cette réforme non concertée et sans étude d’impact est une fausse bonne idée qui aura un impact négatif pour les assurés, parce qu’elle va augmenter quasi automatiquement les frais de gestion, pénaliser les assurés les plus fragiles et rendre inapplicables les engagements des mutuelles », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.                                                                                

     Aurélie Giraud

À lire aussi : 6 conseils pour bien choisir sa complémentaire santé

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Grippe : la vaccination ne fait pas tout

Grippe : la vaccination ne fait pas tout

Le 28 janvier 2018.

La forte mortalité de la grippe dans une maison de retraite illustre l’importance de la vaccination, mais surtout des mesures élémentaires de protection en cas de contamination.

Malgré la vaccination, six personnes meurent de la grippe dans un Ehpad

Dans un Ehpad du Loiret, quatre résidents et deux soignants sont décédés, sans doute de la grippe, au cours de ces deux dernières semaines. Alors que l’épidémie bat son plein dans plusieurs régions françaises, ce drame rappelle qu’outre la vaccination, de nombreuses précautions doivent être prises pour se protéger de la maladie.

Dans un article consacré à ce sujet, Le Parisien révèle en effet que sur ces 6 personnes, quatre étaient vaccinées contre la grippe. Cependant, comme le rappellent les autorités sanitaires tous les ans, la vaccination ne suffit pas à protéger totalement de la contamination, et chez les personnes âgées ou immonodéficientes, la vaccination est importante, mais des mesures de protection supplémentaires doivent impérativement être adoptées pour la rendre vraiment efficace.

De nombreuses régions en pleine épidémie de grippe

« Pour les personnes très âgées qui ont un syndrome dit d’immunosénescence, un système immunitaire défaillant, le taux d’efficacité n’est que de 15 à 20 %. Pour la population générale, cette efficacité n’est pas si mauvaise, aux alentours de 65-70 % », explique ainsi le professeur Bruno Lina, virologue spécialiste de la grippe, interrogé par Le Parisien. Pour se protéger efficacement, il est alors recommandé d’éviter tout contact avec des personnes déjà contaminées, de se laver fréquemment les mains et d’utiliser des mouchoirs à usage unique.

Selon le dernier bilan du réseau Sentinelles, qui observe l’évolution des épidémies sur tout le territoire français, l’épidémie de grippe est en forte augmentation et le taux d’incidence actuel est de 214 cas pour 100.000 habitants. Les régions les plus touchées sont l’Occitanie (297 cas pour 100.000 habitants, la Corse (273), l’Île-de-France (269) et la région PACA (269).

À lire aussi Tout savoir sur la grippe

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Perte de poids, santé : « manger de tout avec modération » et « adopter une alimentation diversifiée » ne seraient pas de bons conseils

La recommandation de la plupart des autorités de santé de consommer une grande variété d’aliments pour s’assurer de répondre à tous les besoins nutritionnels peut avoir des effets néfastes, selon une nouvelle position de l’

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« Une alimentation plus diversifiée peut être associée à une plus grande variété d’aliments sains et malsains », souligne Marcia C. de Oliveira Otto de l’Université du Texas, auteure principale. Elle « peut entraîner une augmentation de la consommation d’aliments et l’obésité ».

Consommer une variété d’aliments est une recommandation de santé publique aux États-Unis et dans le monde entier depuis des décennies, indiquent les chercheurs.

Cette recommandation a été introduite au siècle dernier en réponse aux carences nutritionnelles généralisées, en particulier dans les régions à faible revenu ayant un accès limité aux aliments nutritifs, souligne-t-elle.

« Des données récentes suggèrent que cette approche n’aide peut-être pas à améliorer les habitudes alimentaires des gens ni à prévenir l’obésité dans les endroits où les aliments transformés et malsains sont très courants, très variés et relativement peu coûteux. »

Les auteurs ont effectué une revue de la littérature scientifique publiée entre janvier 2000 et décembre 2017. Selon leurs conclusions :

  • Il n’y a pas de données montrant qu’une plus grande diversité alimentaire globale favorise un poids santé ou une alimentation optimale.

  • Il y a des données montrant qu’une plus grande variété d’options alimentaires dans un repas peut retarder le sentiment de satiété, ce qui augmente la quantité d’aliments consommés.

  • Des données limitées suggèrent qu’une plus grande diversité alimentaire est associée à une plus grande consommation de calories, à de mauvaises habitudes alimentaires et à un gain de poids chez les adultes. (CALCUL de votre besoin en calories selon votre métabolisme de base et votre activité)

Plutôt que de recommander de consommer une variété d’aliments, les auteurs de la position concluent que les recommandations devraient mettre l’accent sur la consommation adéquate d’aliments végétaux, comme les fruits, les légumes, les légumineuses, les grains entiers, les produits laitiers à faible teneur en gras, les huiles végétales non tropicales, les noix, la volaille et le poisson, et limiter la consommation de viande rouge, de sucreries et de boissons sucrées.

« Choisir une gamme d’aliments sains, qui correspond à son budget ou à son goût, et s’y tenir est potentiellement meilleur pour aider les gens à maintenir un poids santé que de choisir une plus grande variété d’aliments qui peuvent inclure des aliments moins sains, même avec modération », estime Otto.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Texas, American Heart Association, Circulation.
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Tout ce qu'il faut savoir sur la noyade retardée

Tout ce qu'il faut savoir sur la noyade retardée

Le 9 août 2018

La noyade sèche ou retardée est rare et méconnue. Néanmoins, les enfants y sont particulièrement sensibles. Il est important de s’informer de ses symptômes.

La noyade retardée peut être sèche ou humide

La noyade est la première cause de mortalité chez les mineurs de moins de 15 ans. Si les précautions à prendre en cas de noyade classique sont généralement connues, les symptômes de la noyade retardée le sont moins. Pourtant, il est primordial de savoir les reconnaître pour ne pas réagir trop tard. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la noyade retardée « comme la mort par suffocation suite à une immersion de l’eau ».

L’OMS distingue deux types de noyade retardée : la noyade sèche et la noyade humide. La noyade humide est provoquée par une infiltration d’eau dans le système respiratoire qui n’a pas été évacuée après avoir bu la tasse ou inhalé de l’eau. La noyade sèche prend le forme de spasmes durant lesquels le système respiratoire se ferme en raison de la présence de l’eau.

La noyade retardée nécessite une intervention d’urgence

Alors que la noyade à la suite d’une baignade est évidente et donc traitée immédiatement, la noyade sèche est moins facilement décelable. Elle nécessite néanmoins une intervention d’urgence, ce qui implique d’être capable d’en reconnaître les symptômes avant qu’il ne soit trop tard pour agir et sauver la vie de la victime de la noyade retardée. 

La noyade sèche prend l’apparence d’une crise d’asthme. Généralement, la personne qui est en train de se noyer hors de l’eau tousse beaucoup et peine à respirer après sa baignade. Il est aussi possible qu’elle ait de la fièvre, des maux de ventre ou qu’elle somnole plus que d’ordinaire. Si vous détectez ces symptômes chez un proche après une journée à proximié d’une étendue d’eau, rendez-vous rapidement aux urgences et n’attendez pas une minute avant de signaler votre présence à un médecin pour lui expliquer la situation. 

Flore Desbois

Lire aussi : La noyade : comment l’éviter ?

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Moins de symptômes dépressifs chez les gens mariés ? Tout dépendrait des revenus

Bien que des études montrent que les bénéfices pour la santé apportés par le mariage varient selon le statut socioéconomique, peu de recherches ont examiné si l’association du mariage avec le bien-être psychologique varie de la même manière, soulignent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Social Science Research.

Les psychologues Daniel L. Carlson de l’Université d’Utah et Ben Lennox Kail de l’Université d’État de la Géorgie ont analysé des données concernant 4340 personnes, âgées de 24 à 89 ans, ayant participé à une étude nationale américaine.

Les personnes mariées dont les revenus du ménage totalisaient moins de 60 000 $ US par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles non mariées gagnant un revenu comparable.

Mais pour les couples qui gagnaient plus, le mariage ne présentait pas les mêmes avantages pour la santé mentale. Au contraire, les personnes qui n’avaient jamais été mariées et gagnaient plus de 60 000 $ par année avaient moins de symptômes dépressifs que celles mariées qui avaient un revenu comparable.

« Ce sont les personnes ayant un revenu moyen ou inférieur qui retirent un avantage du mariage pour ce qui est des symptômes dépressifs », résume Kail.

Cette étude appuie une théorie, appelée « modèle des ressources conjugales », qui suggère que les bénéfices du mariage sur le plan de la santé incluent la mise en commun des ressources, comme les finances et le soutien social.

« Les gens qui gagnent plus de 60 000 $ n’obtiennent pas ce bénéfice parce qu’ils ont déjà assez de ressources », explique le chercheur. « Environ 50 % de l’avantage que les ménages gagnant moins de 60 000 $ par année tirent du mariage est un sentiment accru de sécurité financière et d’auto-efficacité, ce qui provient probablement de la mise en commun des ressources. »

« Il est intéressant de noter que, chez les personnes ayant les revenus les plus élevés, celles jamais mariées présentent moins de symptômes de dépression que celles qui sont mariées », souligne-t-il.

Il est question de niveaux subcliniques de dépression, précise-t-il, ce qui signifie que les symptômes ne sont pas assez sévères pour rencontrer les critères diagnostiques de la dépression, mais ils peuvent néanmoins avoir un impact sur la santé et le bonheur.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Georgia State University, Social Science Research.
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L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

Le 27 mars 2017.

La varicelle arrive avec le printemps. Le Réseau Sentinelles note une grande affluence de cas de varicelle chez les praticiens, particulièrement dans certaines régions déjà classées en zones d’incidence élevée.

Activité « modérée à forte » dans de nombreuses régions

La varicelle semble s’être installée en France. Depuis quelques jours, les pédiatres et les généralistes reçoivent de plus en plus de petits patients présentant les signes caractéristiques de cette maladie infantile sans gravité : une fièvre supérieure à 38°, de nombreuses taches rouges qui ne tarderont pas à se transformer en vésicules remplies de liquide et des démangeaisons.

Le Réseau Sentinelles, qui suit l’évolution des épidémies sur tout le territoire, a observé une situation qualifiée de « modérée à forte » dans la semaine du 13 au 19 mars 2017. Dans certains départements, l’activité de la varicelle commence à être rapide, signe que le phénomène de contagion bat son plein dans les crèches et les écoles.

700 000 personnes contractent la varicelle chaque année

« Huit foyers régionaux ont été observés » et montrent une activité forte depuis ces derniers jours, indique l’organisme, qui note que c’est en Pays-de-la-Loire que le taux de varicelle par rapport au nombre d’habitants est le plus élevé (74 cas). Viennent ensuite l’Île-de-France (50 cas pour 100 000 habitants), la Nouvelle-Aquitaine (49 cas), le Grand-Est (47 cas), les Hauts-de-France (40 cas). L’activité de la varicelle est en outre jugée modérée dans trois autres régions : en Bretagne (37 cas pour 100 000 habitants), en Corde (35 cas) et en Occitanie (27 cas).

Chaque année, la varicelle touche environ 700 000 personnes, particulièrement des enfants de moins de 5 ans. Si cette maladie est bénigne chez les enfants, elle peut être beaucoup plus dangereuse pour les personnes plus âgées. Les adolescents et les adultes, particulièrement les publics sensibles comme les femmes qui sont en situation d’avoir des enfants ou les personnes immunodéprimées, sont invitées à se faire vacciner, pour ne pas prendre le risque de contracter une varicelle qui, dans certains cas, peut même être mortelle.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Les symptômes et les personnes à risque de la varicelle

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Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Le 24 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du centre du cancer de l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, deux tiers des cas de cancer seraient dus au hasard.

2 cancers sur 3 seraient dus au hasard

Les études ne cessent de se multiplier sur les facteurs de cancer : le tabac, l’alcool, l’absence d’activité physique régulière, l’alimentation, les pesticides, la pollution… Pourtant, selon une étude publiée dans la revue Science, 66 % des mutations génétiques responsables du cancer seraient le fruit d’erreurs aléatoires au moment de la division des cellules. Au total, seuls 29 % des cancers seraient dus à des facteurs environnementaux et au mode de vie.

« Le plus souvent ces mutations sont inoffensives, mais parfois elles se produisent dans un gène qui déclenche un cancer ce qui est uniquement dû à la malchance », a expliqué le Dr Bert Vogelstein, qui a participé aux travaux. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude se sont penchés sur le cas de 4,8 milliards de personnes et ont étudié 32 types de cancer différents dans 69 pays.

Détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter

Ils ont ainsi pu constater que 95 % des cancers de la prostate, du cerveau et des os et 77 % des cancers du pancréas étaient dus à une erreur dans la division des cellules. Quant au cancer du poumon, il est davantage le fait du tabagisme (65 %) que du hasard (35 %). Selon les auteurs de ces travaux, ces conclusions ne sont pas en contradiction avec les études épidémiologiques, qui expliquent qu’environ 40 % des cancers pourraient être évités.

« Il faut encourager ces comportements de prévention, cependant de nombreux patients continueront à développer un cancer à cause de ces erreurs aléatoires dans la copie de l’ADN », a ajouté le Dr Bert Vogelstein. Selon lui, ce constat est un encouragement à trouver le moyen pour détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter. Même dans un monde sans tabac, il y aura toujours des cancers et il faudra pouvoir les guérir.  

Marine Rondot

À lire aussi : La prévention du cancer enfin expliquée

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Peut-on garder les yeux ouverts tout en éternuant ?

Peut-on garder les yeux ouverts tout en éternuant ?

Le 23 décembre 2016.

Bien que cette action soit difficile, il serait néanmoins possible d’éternuer tout en gardant les yeux ouverts.

L’éternuement, un réflexe qui agit sur de nombreux muscles du corps

Il est d’usage de dire qu’il est impossible de fermer les yeux lorsqu’on éternue. Et pourtant, la science n’est pas aussi catégorique sur le sujet. Deux scientifiques américains viennent récemment de déclarer que, bien que ce reflexe soit difficile à contrer, il serait possible d’ouvrir les yeux tout en éternuant.

L’éternuement est un réflexe de protection qui nous permet de protéger notre organisme des particules étrangères en les éliminant grâce à l’évacuation d’une bouffée d’air. Mais les éternuements sont bien plus qu’une simple expulsion d’air. Lorsque le cerveau commande un éternuement, il agit également sur de nombreux muscles, de l’œsophage aux sphincters, et notamment sur les muscles qui contrôlent les paupières.

Certaines personnes sont davantage capables de fermes les yeux en éternuant

« En fermant les yeux, l’organisme se protège également de corps étrangers qui pourraient entrer par les yeux », explique le Dr David Huston, chercheur au Texas A & M college de Houston, aux États-Unis.

Selon ce dernier, ce réflexe peut toutefois être contré et certaines personnes auraient davantage de facilités que d’autres pour garder les yeux ouverts en éternuant.

Pour en savoir plus : Pourquoi éternue-t-on ?

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