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Savons-nous toute la vérité sur les édulcorants ?

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Certains sont-ils plus dangereux que d’autres ?

Si je vous dis : aspartame, agave, stévia, savez-vous faire la différence ?

En France et dans le monde nous consommons trop de sucres !

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande la consommation maximale de 50g de sucres/jour.

Le sucre est présent dans l’alimentation industrielle, qu’il soit visible ou caché !

Stévia et sirop d’agave sont des sucres naturels donc il n’y a pas de danger à en consommer.

Par contre les édulcorants qui sont sans calories ne permettent pas de contrôler le poids. Ce n’est pas parce que l’on consomme des produits édulcorés que l’on ne grossit pas !

7 études ont montré l’association entre une forte consommation d’édulcorants avec prise de poids, obésité, syndrome métabolique (pré-diabète) et diabète.

Une étude française récente réalisée sur 66 000 femmes suivis pendant plus de 10 ans a permis de montrer qu’il y avait plus de cas de diabète chez les femmes qui consomment au moins 1 canette par jour de boisson sucrée mais aussi chez celles qui consomment 2 canettes édulcorées soit 600ml/jour.

Le cerveau n’est pas illusionné par les édulcorants.

Voilà peut-être une étude qui va dans le sens des députés français qui souhaitent taxer les édulcorants.

Conclusion des chercheurs: il ne faut pas croire que les édulcorants, appréciés pour leur pauvreté calorique, bernent le cerveau.

La sensation de récompense est attribuée aux sucres, et seulement à eux. Et elle manque lorsque l’on consomme des édulcorants artificiels. Ce qui peut entraîner un comportement de surconsommation de sucre en réaction. Donc l’inverse de l’objectif espéré au départ. Ce qui expliquerait aussi que l’épidémie d’obésité se soit poursuivie après l’introduction des boissons light sur le marché.

Le plaisir que l’on tire de la consommation des boissons sucrées est lié pour une grande part à l’énergie qu’elles apportent. Les édulcorants, n’apportent pas cette énergie, n’apportent pas le plaisir qui va avec et ne leurrent pas le cerveau. Donc les personnes qui consomment des boissons light ressentent souvent un besoin de sucre ou d’énergie.

Pour le cerveau, le goût sucré c’est des calories que ce soit du vrai ou du faux sucre !

Donc mieux vaut alléger sa consommation de à 10 morceaux de sucre/jour (en comptant les sucres cachés) afin de conserver du plaisir ou doser sa consommation d’édulcorants à 40 mg/kg de poids/jour !

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A propos de l’auteur : Marie-Christine Robert

Diététicienne-nutritionniste depuis 1995, j’ai toujours été fascinée par le lien entre l’alimentation et la santé. Pour moi, de l’équilibre de la nourriture dépend l’équilibre du corps et de la tête. Si ces quelques lignes attisent votre attention, retrouvez-moi sur mon site www.dieteticien-27.com. Au plaisir Marie-Christine ROBERT

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Regimes alimentaires

Vous ne pouvez pas transpirer toute l’eau de votre corps

Quel serait hypothétiquement le niveau de transpiration maximal? Le magazine américain Popular Science n’a pas vraiment de réponse tranchée à donner. Cela dépend de la corpulence, mais en moyenne, une personne qui effectue un effort conséquent transpire entre 0,7 et 1,5 litre par heure.

D’autres facteurs peuvent également entrer en compte. Une étude de 2010 relayée par le Syndey Herald Tribune affirme par exemple que le sexe est un facteur à prendre en considération: 

«Des chercheurs ont découvert que les hommes, en moyenne, commencent à transpirer plus rapidement que les femmes, et ensuite transpirent deux fois plus lorsqu’ils sont en plein effort (…). La différence de quantité transpirée par les hommes et les femmes est encore plus prononcée à mesure que l’intensité du niveau d’exercice augmente.»

Toutefois, explique Popular Science, il n’y aurait pas de volume maximal de transpiration: 

«En théorie, si on est attaché à un tapis de course et qu’on nous injecte des liquides, c’est possible de transpirer sans fin.»

Le magazine continue:

«Lawrence Armstrong, un physiologiste spécialisé en exercice et en environnement, a prouvé que le corps humain continue de transpirer peu importe à quel point il est déshydraté. Tant que l’hypothalamus envoie des signaux nerveux aux glandes sudorales, nous transpirons. Si nous arrêtons de transpirer alors quelque chose va vraiment mal.»

Quand le corps s’arrête-t-il de transpirer? On est théoriquement mort avant de le savoir:

«Il est impossible de transpirer toute l’eau de notre corps: « les gens ne dessèchent pas jusqu’à en mourir ».»

Le plus probable est en effet que l’on aura perdu connaissance du fait de la déshydratation:

«Si notre température interne dépasse les 40°C (104°F), le corps commence à surchauffer jusqu’au point où ses protéines sont dénaturées. Quand cela se produit, « les membranes des tissus perdent leur intégrité et des choses s’échappent », explique Spriet. L’intestin peut déliver des bactéries dans le système sanguin et le corps entre en état de choc. Mais à ce stade on ne serait probablement plus conscient, voire dans le coma. Tout l’intérêt de la transpiration est justement d’empêcher que ça arrive en faisant baisser notre température.»

C. S-G

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