Archives par mot-clé : toxicité

Toxicité des produits ménagers : pétition de l’INC et 60 Millions

L’Institut National français de la Consommation (INC), éditeur du magazine « 60 Millions de consommateurs », a lancé une pétition en ligne demandant la mise en place du Ménag’Score, un étiquetage sur la toxicité des produits ménagers, à l’instar du Nutriscore.

La majorité des produits ménagers « présente des substances toxiques, irritantes et allergisantes, au point de favoriser des maladies de la peau mais aussi la survenue de maladies respiratoires. »

« Certains produits peuvent contenir également des perturbateurs endocriniens ou des ingrédients cancérogènes. Par ailleurs, ces produits ménagers polluent l’environnement, par leur rejet dans les eaux usées. »

« Les étiquettes des produits ménagers sont généralement illisibles pour les consommateurs. Pour faciliter cette information, les équipes de l’INC ont développé un système d’étiquetage simple et immédiat, en s’appuyant sur la base de référentiels scientifiques, qui vise à établir une note : le Ménag’Score. »

« À l’instar du Nutri-Score qui renseigne sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, le Ménag’Score propose une gradation allant de A (vert foncé) à E (orange foncé) : la lettre A indique que le produit ne contient pas ou que très peu de substances nuisibles pour la santé et l’environnement. À l’inverse, la lettre E révèle une grande quantité de toxiques. »

Le magazine et l’INC espèrent « que ce nouveau système d’étiquetage incitera les fabricants à revoir leurs formulations ».

Chaque consommateur est invité à signer la pétition pour donner plus de force à cette demande faite aux industriels et aux autorités.

Pour plus d’informations sur les produits ménagers et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions.
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La toxicité des produits de protection intime évaluée par l’Anses

L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement (Anses) a publié, le 19 juillet, une évaluation de la sécurité des produits de protections intimes.

L’agence a été saisie par les ministères en charge de la Santé et de l’Économie afin d’évaluer la sécurité des protections intimes (tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles).

L’expertise a consisté à identifier les substances chimiques préoccupantes, réglementées ou non, susceptibles d’être présentes dans ces produits d’hygiène, puis d’en évaluer les risques sanitaires associés. Elle a également porté sur l’analyse du risque microbiologique associé au syndrome de choc toxique (SCT) menstruel.

Le communiqué de l’Anses précise :

« Des tests en laboratoire ont révélé la présence de diverses substances chimiques en très faible concentration et sans dépassement des seuils sanitaires. L’Anses ne met pas en évidence de risque lié à la présence de ces substances. La majorité de ces substances proviendraient de la contamination des matières premières ou des procédés de fabrication.

L’Anses recommande donc aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de réviser certains procédés de fabrication afin d’éliminer ou, à défaut, de réduire autant que possible, la présence de ces substances, en particulier celles présentant des effets “cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques” (CMR), perturbateurs endocriniens ou sensibilisants cutanés.

D’autre part, il n’existe pas de réglementation spécifique encadrant la composition, la fabrication ou l’utilisation des produits de protection intime. L’Anses recommande l’élaboration d’un cadre réglementaire plus restrictif au niveau européen afin de limiter la présence de ces substances chimiques et soutient notamment, dans le cadre du règlement REACh, un projet de restriction des substances CMR dans les produits d’hygiène féminine. »

« Le syndrome de choc toxique (SCT) menstruel représente le principal risque microbiologique lié au port de protections intimes internes (tampon et coupe menstruelle). La toxine bactérienne TSST-1 produite par le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) peut entrainer la survenue d’un syndrome de choc toxique menstruel qui, bien que rare, peut avoir de graves complications. »

« L’expertise montre que le risque de développer un SCT menstruel augmente avec une utilisation prolongée d’une protection interne et/ou l’utilisation d’une protection d’une capacité d’absorption plus forte que nécessaire. A noter que les protections intimes externes (serviettes, protège-slips) n’ont jamais été impliquées dans les cas recensés de SCT menstruels.

Aussi, l’Anses recommande de renforcer l’information des professionnels de santé et des femmes sur cette maladie et ses symptômes. Elle préconise également que tous les fabricants affichent des indications claires relatives à ce risque sur les emballages et les notices d’utilisation des produits de protections intimes internes.

Afin de limiter le risque de SCT menstruel, l’Anses rappelle aux utilisatrices la nécessité de respecter les recommandations d’utilisation propres à chaque protection, en particulier celles sur le temps de port des tampons et des coupes. Il est également recommandé d’utiliser un tampon uniquement pendant les règles et de le choisir avec un pouvoir absorbant adapté au flux menstruel afin de le changer régulièrement. »

L’Anses rappelle aussi « l’importance du respect des règles d’hygiène de base concernant l’utilisation de protections intimes, et notamment l’importance de se laver les mains avant et après le changement de protections intimes ».

Psychomédia avec source : Anses.
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Cosmétique : l’UFC alerte sur la toxicité de certains produits

Cosmétique : l’UFC alerte sur la toxicité de certains produits

Le 8 juin 2017.

L’association de défense des consommateurs UFC Que-Choisir a complété la liste des produits cosmétiques qui contiennent des substances toxiques. 23 nouveaux produits devraient être ainsi retirés des rayons.

Des substances qui sont interdites par les autorités

Mercredi 7 juin, l’UFC Que-Choisir a publié une liste de plus 1 000 cosmétiques contenant des substances indésirables. Cette liste a été mise à jour après la découverte de 23 nouveaux produits contenant des composants dangereux. 12 d’entre eux sont jugés « préoccupants » par l’association, qui demande un « retrait immédiat » de ces produits des rayons de nos grandes surfaces.

Parmi ces substances, on trouve des perturbateurs endocriniens mais aussi des allergisants ou des irritants. L’association dénonce notamment la présence de methylisothiazolinone (MIT) et du methylchloroisothiazolinone (MCIT), deux allergisants puissants, dans certains produits de beauté, ou celle de sodium lauryl sulfate, un agent lavant qui peut provoquer des irritations. Des substances pourtant « rigoureusement interdites ».

Des allergisants dans des produits pour les enfants

L’UFC Que-Choisir dénonce par exemple la présence de MIT dans un spray solaire pour enfants, un soin masculin pour les yeux et un gel coiffant pour cheveux, alors même que cet allergisant est interdit depuis février dernier dans l’Union européenne pour les produits qui ne se rincent pas. Et cet exemple n’est pas le seul. Selon les mots de l’association, la vente de ces produits est « hors-la-loi ».

Sont également pointés du doigt les produits qui cumulent jusqu’à 4 substances toxiques. C’est le cas du déodorant Natur Protect de la marque Sanex, du rouge à lèvres Deborah Milano, ou encore de l’huile sèche sublimante du Petit Marseillais. L’UFC recommande aux enfants et aux femmes enceintes de se tenir à l’écart de ces produits potentiellement dangereux pour le fœtus. Les fabricants seront-ils sanctionnés ? 

Marine Rondot

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