Archives par mot-clé : toxiques

Substances toxiques illégales (plomb, cadmium, phtalates…) dans 1 article de consommation sur 5 (contrôles européens)

Les résultats des contrôles menés par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) sur des milliers de produits grand public « n’ont rien de rassurant », a rapporté l’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir en février.

« Phtalates, cadmium, nickel, plomb et autres horreurs toxiques sont encore présents dans des articles de consommation courante. »

Les analyses ont porté sur 5 625 articles de consommation courante vendus dans les pays de l’Union européenne. Le but était de vérifier le respect des interdictions et restrictions d’emploi exigées par le règlement européen REACH. « Les taux de non-conformité, 18 % sur le total, sont beaucoup trop élevés. »

Dans le détail :

  • Dans 20 % des jouets, les phtalates dépassaient le seuil autorisé. « C’est d’autant plus grave que les plastifiants en cause, le DEHP, le DBP et le BBP, sont à la fois classés reprotoxiques et perturbateurs endocriniens. »

  • Dans 14 % des bracelets brésiliens, le cadmium est présent. Plus généralement, les bijoux fantaisie sont à risques, outre le cadmium, la présence de nickel et de plomb est trop fréquente. Ces résultats concordent avec la recherche de métaux lourds, nickel, cadmium et plomb, effectuée par Que Choisir : un test en 2015 a détecté au moins un de ces composés très toxiques au-delà des seuils réglementaires autorisés dans des jouets en métal et dans des bijoux fantaisie.

  • Dans 13 % des articles en cuir, la présence de chrome VI, un allergène cutané très puissant, est détectée. Une présence également mise en évidence par des analyses récentes d’UFC-Que Choisir.

Si 17 % des produits fautifs proviennent de Chine, l’Echa souligne que près de 40 % sont d’origine inconnue. Il n’a pas été possible d’identifier le pays de production. Il est donc préférable d’acheter des produits qui affichent leur lieu de production, conclut UFC-Que Choisir.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Ces substances toxiques qui se cachent dans les fournitures scolaires

Ces substances toxiques qui se cachent dans les fournitures scolaires

Le 1er septembre 2017.

Les agents toxiques sont partout et même dans les produits destinés aux enfants, comme les fournitures scolaires. Le magazine 60 millions de consommateurs a mené l’enquête.

Des substances nocives et des allergènes dans les stylos

Vous avez pensé à faire tri dans vos savons et vos shampoings, également dans vos produits managers, mais savez-vous que la chasse aux substances toxiques doit aussi se faire dans les fournitures de vos enfants ? C’est ce que révèle le magazine 60 millions de consommateurs dans sa dernière enquête. Selon ces travaux, on trouverait des substances nocives et des allergènes dans les encres, les colles, les stylos ou les crayons que les enfants aiment mâchouiller…

« Tout le matériel scolaire parfumé est à proscrire », notent les auteurs de cette enquête. « Pour les gommes, dans l’idéal, préférez celles en caoutchouc naturel, si vous n’êtes pas allergique, sinon synthétique. » Côté colles, on peut se tourner vers des « colles à l’eau » ou « avec des bases végétales ». Vous devrez par ailleurs être attentif à la mention « sans solvant » sur les emballages de vos produits.

Se méfier de certains pictogrammes

Cela paraît aberrant de trouver ce type de substances dangereuses dans des produits destinés aux enfants, mais certains industriels sont plus préoccupés par la multiplication de l’offre et par l’aspect ludique ou insolite de leurs produits que par la santé du consommateur. Le magazine conseille notamment d’éviter d’acheter les correcteurs liquides, appelés communément « blanco », et de leur préférer les « souris ».

Sur certains stylos, on trouve des pictogrammes (irritant, inflammable, nocif pour l’environnement). Si c’est le cas, ne prenez pas ces produits. Enfin, le magazine recommande de préférer les cahiers à spirales aux cahiers reliés avec de la colle, qui contient souvent des solvants et autres composés organiques volatils. Au total, sur 52 produits testés, 19 contenaient des composés cancérogènes, toxiques ou allergisants. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les couches contiennent des substances toxiques pour les bébés

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Les colorants des bonbons et des gâteaux sont-ils toxiques ?

Les colorants des bonbons et des gâteaux sont-ils toxiques ?

Le 24 août 2017.

On le sait, un gâteau fait maison sera toujours meilleur pour la santé qu’un gâteau acheté tout fait dans une grande surface. Mais ces gâteaux sont-ils pour autant toxiques ? C’est la question que pose le magazine 60 millions de consommateurs cette semaine.

Du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules

Vous ne le savez peut-être pas mais on trouve des nanoparticules (oxyde de fer, silicium, dioxyde de titane, etc.) un peu partout : dans les produits cosmétiques, dans la maison, mais aussi dans certains produits alimentaires. C’est ce que révèle 60 millions de consommateurs dans son dernier numéro. 100 % des bonbons et gâteaux testés par les experts du magazine contenaient en effet du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules.

On parle de nanoparticules car il s’agit de substances minuscules : leur diamètre est inférieur à 100 nanomètres. Mais même à cette taille-là, elles pourraient s’avérer dangereuses pour notre santé. En janvier dernier, des chercheurs l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) avaient en effet publié une étude intéressante sur le sujet : ils avaient fait ingérer à des rats du dioxyde de titane à des doses proches de celles que l’on trouve dans les gâteaux.

Des substances toxiques pour la santé ?

Au bout de 100 jours, ils ont observé que 40 % des rats présentaient des lésions pré-cancéreuses dans le côlon. Ce qui inquiète 60 millions de consommateurs, c’est que sur aucun emballage des 18 produits étudiés n’était signalée la présence de ces nanoparticules. « Tous nos échantillons, sans exception, contiennent des nanoparticules de dioxyde de titane ! », notent les auteurs de l’article.

« La mention nano aurait donc dû figurer sur leurs étiquettes, conformément au règlement européen Inco. Or, tel n’est pas le cas. » Les industriels ne se conforment pas à la loi et il est important de le faire savoir.  Le 5 mai dernier, Ségolène Royal, qui était alors ministre de l’Écologie, avait pris également un arrêté pour forcer les industriels à respecter la loi. Le consommateur n’est-il pas en droit de savoir ce que contiennent précisément les produits qu’il achète ? 

Marine Rondot

À lire aussi : Le colorant E171 est partout, même dans les médicaments

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Des infusions Kusmi Tea toxiques

Des substances dangereuses dans les tisanes à la camomile

Avis aux amateurs de la marque Kusmi Tea. Une association de défense des consommateurs allemande (équivalent de 60 millions de consommateurs) a détecté des substances toxiques dans les infusions à la camomille de la marque.

Les alcaloïdes pyrrolizidiniques, c’est quoi ?

Ces substances néfastes pour la santé sont en fait les alcaloïdes pyrrolizidiniques. BFM Business qui a relayé l’information précise que l’association de consommateurs aurait repéré 73,2 milligrammes par kilogramme d’alcaloïdes pyrrolizidiniques dans ces infusions. Selon l’association, ce taux serait 380 fois plus élevé que le taux limite autorisé sans danger pour la santé.

La répression des fraudes se veut rassurante en expliquant que ce type de substance n’est pas anormal dans les denrées alimentaires à base de plantes, ramené par le butinage des abeilles des plantes contenant des alcaloïdes pyrrolizidiniques. En revanche, cette alerte n’est pas anodine.

Quels dangers pour la santé ?

Ces substances pourraient provoquer un cancer tout en endommageant l’ADN. Kusmi Tea a réagi rapidement en demandant le retrait de ces produits à la camomille des magasins européens.

En 2015 la répression des fraudes avait mené une enquête afin de chercher cette substance dans 38 échantillons de thés et de tisanes. Les résultats indiquaient la présence de ces substances dans 16 % des échantillons.  Ces résultats ont finalement été transmis à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Cette enquête menée par la DGCCRF sera lancée à nouveau en 2017 sur de nouvelles denrées alimentaires. 

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Choisir des cosmétiques moins toxiques a un effet très rapide dans l’organisme

Même une très courte pause de certains produits de maquillage, shampooings, lotions et savons entraîne une baisse significative des niveaux de perturbateurs hormonaux dans le corps, selon une étude publiée dans la revue Environmental Health Perspectives.

Kim Harley et Kimberly Parra de l’université de Californie à Berkeley ont, avec leurs collègues, fourni à 100 adolescentes des produits de soins personnels sans perturbateurs endocriniens comme les phtalates, les parabènes, le triclosan et l’oxybenzone.

Parce que les femmes sont les principales consommatrices de produits de beauté, elles sont beaucoup plus exposées à ces substances chimiques toxiques, souligne la chercheuse. Les adolescentes peuvent être particulièrement à risque, car elles sont dans une période de développement reproductif rapide, et les recherches suggèrent qu’elles utilisent plus de produits d’hygiène et de beauté tous les jours que la moyenne des femmes adultes.

Des analyses d’urine ont montré une baisse significative des niveaux de perturbateurs endocriniens dans le sang après seulement trois jours d’utilisation des nouveaux produits.

  • baisse de 27 % des métabolites du phtalate de diéthyle (parfums, fragrances)
  • baisse de 45 % des parabènes (produits de maquillage)
  • baisse de 36 % du triclosan (savons, dentifrices…)
  • baisse de 36 % du benzophenone-3 ou oxybenzone (écrans solaires)

Ces résultats montrent que des actions simples peuvent faire une réelle différence, souligne la chercheuse.

Psychomédia avec source : UC Berkeley.
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Des molécules toxiques dans la plupart des produits du quotidien

©Inserm

Les molécules toxiques sont partout ! « Aliments, cosmétiques, détergents… tous peuvent contenir des ingrédients indésirables, dont le contact répété peut avoir un impact réel sur la santé » indique le magazine « 60 millions de consommateurs dans son numéro du mois de septembre.

A titre d’exemple, le magazine a dressé une liste d’une centaine de produits courants de grandes marques qui en contiennent.

Cela se passe par le caramel E150D, le sulfite de sodium (E221), différents colorants, l’anti-oxydant BHA (hydroxyanisole butylé), l’agent antibactérien triclosan, le conservateur phénoxyéthanol très souvent utilisé dans les produits destinés aux enfants et bien sûr les fameux parabens que l’on ne présente malheureusement plus.

Ainsi et dans cette liste non exhaustive, on retrouve de grandes marques de sodas, de confiseries, de soupes, ou de purées; des dentifrices, gels de rasage mais aussi des lingettes pour bébé suspectées contenant du phénoxyéthanol, un produit « suspecté d’être à forte doses, toxique pour la reproduction et pour le développement ».

Sont également visées lessives, liquides vaisselle.

Plus de détails dans la nouveau numéro du magazine « 60 millions de consommateurs ». Actuellement en kiosques !


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