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McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

Le 29 novembre 2018.

Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

Staphylocoque, Listeria et Proteus

Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 9 gestes à adopter pour une bonne hygiène corporelle

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McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

McDonald’s : des traces d’excréments sur les écrans tactiles

Le 29 novembre 2018.

Une enquête britannique révèle un défaut d’hygiène de la part du géant du fast-food américain. Des traces de bactéries ont en effet été retrouvées sur les écrans tactiles pour passer commande.

Des bactéries fécales sur les écrans tactiles

Menée par le journal Métro et l’Université métropolitaine de Londres, l’enquête a révélé, mercredi 28 novembre 2018, que huit écrans tactiles testés dans les restaurants McDonald’s de Londres et Birmingham comportaient de la matière fécale. Face à ce risque sanitaire, une porte-parole de l’enseigne rappelle que les écrans sont nettoyés plusieurs fois par jour. 

Le Dr Paul Matawele, professeur de microbiologie, rapporte son étonnement : « Nous avons tous été surpris par la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les écrans tactiles. Cela peut causer des infections nosocomiales ». Il rappelle ainsi l’importance de se laver les mains avant de consommer la nourriture pour éviter ce type de contaminations.

Staphylocoque, Listeria et Proteus

Sur l’un des écrans analysés, des traces de Staphylocoque ont été détectées. Cette bactérie contagieuse peut engendrer une intoxication sanguine et un syndrome du choc toxique. Le scientifique explique l’effet de propagation : « Cela commence généralement autour du nez des gens. Si ceux-ci se touchent le nez puis touchent l’écran, une autre personne l’attrapera. Et s’ils ont une entaille ouverte dans laquelle il pénètre, cela peut être dangereux ». 

Dans les restaurants d’Oxford Street et Holloway Road, la Listeria a également été retrouvée. Particulièrement dangereuse chez la femme enceinte, cette bactérie peut engendrer la maladie de la listériose et entraîner de fausses couches ou des bébés morts-nés. Par ailleurs, la bactérie Proteus a été découverte sur certains écrans, pouvant provoquer « des infections des voies urinaires ou une septicémie », rappelle le Dr Matawele.

Anne-Flore Renard

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Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Le 7 novembre 2018.

Selon une étude menée par des parlementaires européens dévoilée par le quotidien Le Parisien, les cheveux des ressortissants européens présenteraient des traces de pesticides, dont certains sont pourtant interdits en Europe.

60 % des échantillons de cheveux analysés présentent des traces de pesticides

Un groupe d’écologistes du Parlement européen a demandé une étude sur des échantillons de cheveux de ressortissants européens, « pour mesurer leur niveau d’imprégnation aux pesticides », peut-on lire dans les colonne du Parisien du 6 novembre, qui dévoile en exclusivité les résultats de cette enquête. 

Il ressort de cette étude, portant sur « 148 échantillons capillaires de citoyens français, belges, italiens, danois, britanniques et allemands », que 60 % d’entre eux contenaient des résidus de pesticides. Des traces de fipronil ont notamment été retrouvées, alors que l’utilisation de ce puissant antiparasitaire, dont on a beaucoup parlé au moment de la crise des oeufs contaminés l’année dernière, est pourtant interdite chez les agriculteurs européens.

Les cheveux des Français seraient plus contaminés par les pesticides 

Les résultats des analyses des échantillons de cheveux nous apprennent que la présence de pesticides est légèrement plus importante chez les Français, puisque 64% d’entre eux présentent des traces de produits toxiques, notamment du perméthrine dans 36% des cas, interdit dans 8 pays européens mais encore autorisé en France. 

Les pesticides seraient même retrouvés chez 73% des enfants et adolescents, âgés de 10 à 20 ans, qui « sont notamment les plus exposés au chlorpyriphos, l’un des pesticides les plus couramment trouvés dans les aliments européens » expliquent nos confrères du Parisien.

Aurélie Giraud

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Sel de table : des traces de plastiques détectés

Sel de table : des traces de plastiques détectés

Le 6 juin 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Nature, on trouverait des traces de plastique dans de nombreux stocks de sels de table. Une présence qui serait due à la pollution de la mer…

Des déchets plastiques présents dans la mer

La pollution de la mer par les déchets plastiques est une véritable préoccupation, elle empoisonne la faune aquatique et pourrait aussi finir dans notre assiette. C’est en tout cas ce que révèlent des chercheurs malais, qui expliquent dans une étude avoir trouvé des traces de plastique décomposé et de fibres synthétiques dans 17 marques de sels de tables. 5 marques françaises seraient concernées.

Mais comment est-il possible que du plastique parvienne à passer tous les filtres de purification du sel marin ? Parce qu’il s’agit de particules extrêmement fines. Selon les auteurs de ces travaux, elles proviendraient notamment des vêtements synthétiques qui perdent des fibres lors de leur passage en machine à laver. Ces fibres sont ensuite évacuées avec les eaux usées et finissent dans les égouts puis dans la mer.

Les micro-billes en plastique des produits cosmétiques en cause

Mais ce n’est pas la seule explication. Les chercheurs mettent aussi en cause les micro-billes que l’on trouve dans certains produits cosmétiques exfoliants ou dans certains dentifrices. Des micro-billes en plastique qui sont déjà soupçonnées de faire beaucoup de dégâts dans les océans. Elles sont en effet ingérées par les poissons qui s’empoisonnent petit à petit. En France, la loi Biodiversité, votée en juillet 2016, prévoit l’interdiction de ces micro-billes exfoliantes.

Cette mesure devrait entrer en application en 2018. À partir du 1er janvier 2020, ce seront les coton-tiges en plastique qui seront aussi interdits en France. Les auteurs de cette étude ont malgré tout tenu à rassurer les consommateurs : les quantités de plastique retrouvées dans le sel sont si petites qu’elles ne présentent pas de danger pour la santé. Mais quand on sait que l’on trouve des traces de plastique dans certains coquillages ou poissons sauvages, on est en droit de s’interroger sur les effets à long terme de ces déchets dans notre organisme. 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Pourquoi il est indispensable de recycler ses déchets

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