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Première en France : une chirurgie laser pour traiter les tremblements

Des équipes du CHU Amiens-Picardie ont réalisé, en avril 2019, une 1ère européenne dans le traitement du tremblement sévère et pharmaco-résistant.

Cette technique est unique en France (et disponible dans seulement quelques centres en Europe).

Elle peut améliorer le quotidien de personnes atteintes de la maladie de Parkinson et d’autres maladies caractérisées par des tremblements.

Le communiqué du CHU explique :

« L’utilisation d’une technique laser (ou Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT) couplée à un monitoring IRM en temps réel, a permis d’atteindre avec une très grande précision une petite structure du cerveau située au sein d’un noyau responsable du tremblement (le thalamus).

Cette thalamotomie a permis la disparition du tremblement du membre supérieur gauche d’une patiente de 84 ans. Elle a pu rejoindre son domicile 3 jours après l’intervention chirurgicale sans complication.

Le succès de cette chirurgie mini-invasive permet d’envisager de nouvelles perspectives dans la prise en charge de certaines pathologies du mouvement (maladie de Parkinson et autres tremblements) chez les patients ne pouvant bénéficier de la stimulation cérébrale profonde, technique de référence mais plus invasive. »

« Dans un premier temps, on a descendu une petite fibre laser à l’aide d’un robot dans une zone très précise de son cerveau », grâce aux images de l’IRM en direct, a raconté sur Europe 1 le neurochirurgien Michel Lefranc, qui a dirigé l’opération. « Avec le laser, la lésion a ensuite été brûlée. Tout cela sans même ouvrir le crâne de l’octogénaire, qui s’en est donc tirée avec… un seul point de suture », résume de site d’Europe 1.

Trois jours plus tard, elle a ainsi pu rejoindre son domicile sans complication. « Le tremblement ne reviendra plus », a indiqué le chirurgien.

Toutefois, il ne s’agit ici que de traiter les symptômes. « On ne traite pas la cause de la maladie », précise-t-il. Mais « cette technique s’adresse à tous types de tremblements ».

Psychomédia avec sources : CHU Amiens-Picardie, Europe 1.
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L’éluxadoline (Truberzi, Viberzi) pour traiter le syndrome du côlon irritable : l’avis de Prescrire

Chez les personnes atteintes de « troubles fonctionnels digestifs récurrents », ou syndrome du côlon irritable (SCI) avec des diarrhées, « l’éluxadoline est peu efficace, comme les autres antidiarrhéiques, et elle expose à des effets indésirables parfois graves », estime la revue Prescrire dans son numéro de février.

L’éluxadoline est autorisée aux États-Unis et en Europe sous l’appellation Truberzi, et au Canada, sous l’appellation Viberzi.

« L’éluxadoline est un nouvel antidiarrhéique agissant sur des récepteurs des opioïdes ».

Dans un communiqué publié à l’occasion de l’autorisation du médicament au Canada en mai 2017, le laboratoire Allergan précisait que le médicament « est une nouvelle classe de médicaments qui agit sur les récepteurs locaux dans le tractus gastro-intestinal. Il atténue la diarrhée et la douleur abdominale en interagissant avec les récepteurs opioïdes mu et delta qui se trouvent dans les intestins afin de ralentir la motilité gastro-intestinale et de réduire la douleur viscérale. L’activation des récepteurs mu réduit la diarrhée, alors que l’effet antagoniste exercé sur les récepteurs delta accroît l’activité analgésique et amoindrit le risque de constipation. »

Les troubles fonctionnels intestinaux récurrents (SCI), précise Prescrire, « se manifestent par des symptômes digestifs bénins à répétition, et souvent mal tolérés par les patients : diarrhée ou constipation, parfois en alternance, douleurs abdominales, sensations d’inconforts abdominaux, ballonnements et gaz », décrit la revue.

« Aucun traitement connu ne modifie tangiblement l’évolution naturelle de ces troubles. La suppression des aliments associés aux troubles, une augmentation de l’activité physique, et les psychothérapies sont parfois utiles. Contre les douleurs, des antispasmodiques semblent efficaces, notamment le pinavérium et l’huile essentielle de menthe poivrée.

En cas de diarrhées liées à des troubles fonctionnels intestinaux récurrents, les antidiarrhéiques tels que le lopéramide, ou le racécadotril, ont un effet modeste sur les diarrhées, sans effet démontré sur la douleur, ni sur l’inconfort abdominal, alors qu’ils exposent à des effets indésirables, parfois graves, notamment le lopéramide à fortes doses. »

L’efficacité de l’éluxadoline (Truberzi) « paraît modeste et uniquement symptomatique » :

« au cours d’un traitement de 6 mois, les patients qui ont déclaré être soulagés de manière adéquate au moins la moitié du temps dans les groupes éluxadoline ont été seulement 10 % de plus que ceux des groupes placebo. Dans cette affection bénigne, le risque notamment de pancréatites graves et de spasmes du sphincter d’Oddi (à l’abouchement du conduit biliaire dans le duodénum) pèse lourd dans la balance bénéfices-risques. »

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Dérivé du cholestérol : une autre voie pour traiter le cancer du sein

Cancer du sein : une autre voie pour le traiter. Certains cancers du sein portent des risques élevés de rechute ou sont très agressifs. Des chercheurs du Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) à l’IUCT-Oncopole viennent de découvrir une nouvelle piste thérapeutique reposant sur la transformation du cholestérol. Les premiers essais cliniques sont en préparation. L’étude est publiée dans la revue scientifique de l’Académie des sciences des Etats-Unis ( PNAS).

Environ 54 000 cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année en France. Ce chiffre recouvre des réalités différentes. 80% d’entre eux sont hormonosensibles ; c’est-à-dire qu’ils sont stimulés par les hormones féminines, notamment les oestrogènes. 40% présentent des facteurs de récidives. Enfin, 15 à 20% des cancers, très agressifs, dits « triples négatifs » sont plus difficiles à soigner ; non hormonosensibles, on les observe plus fréquemment chez les jeunes femmes.

Les oestrogènes ont un rôle majeur dans la prolifération tumorale. Aussi, depuis 1996, la stratégie thérapeutique pour les cancers hormonosensibles repose sur la castration des œstrogènes par des médicaments, suivie de plusieurs années d’hormonothérapie.

Dans la majorité des cas, ces traitements apportent de bons résultats. Les difficultés persistent en ce qui concerne la maîtrise des risques de rechutes et la prise en charge des cancers « triples négatifs » qui n’ont pas, à ce jour de thérapies ciblées.

L’équipe de recherche toulousaine du CRCT, un laboratoire mixte Inserm, université Toulouse III – PaulSabatier, coordonnée par les Dr Sandrine Silvente-Poirot et Marc Poirot a découvert une voie qui pourrait apporter de nouvelles solutions thérapeutiques, y compris pour les cancers difficiles à soigner.

Cancer du sein : la nouvelle voie

Ils ont identifié un dérivé du cholestérol ayant des propriétés anti-tumorales, appelé, la dendrogénine A (DDA). La DDA est présente dans les cellules saines mais disparaît dans les cellules cancéreuses pour laisser la place à l’OCDO : un dérivé qui favorise la prolifération tumorale. A l’origine de cette transformation, une dérégulation (étude* en 2013).

Quel est l’enzyme responsable de la dérégulation ? Peut-on en bloquer les effets ? Ces questions allaient animer le déroulement de la dernière étude de l’équipe toulousaine dont les résultats viennent d’être publiés dans PNAS, la revue scientifique de l’Académie des sciences des Etats-Unis.

Des résultats positifs en pré-clinique

Les résultats in vitro et in vivo ont confirmé l’existence de ce mécanisme de dérégulation aussi bien dans les cancers hormonosensibles que dans les cancers « triples négatifs ». L’enzyme a été identifié.

A chaque étape de l’étude, les mêmes constats sont faits :
– l’OCDO active bien la prolifération tumorale dès qu’il se place sur les récepteurs du cortisol de la cellule tumorale. Il prive ainsi la cellule cancéreuse des effets anti-inflammatoires du cortisol ;
– la production d’OCDO peut être bloquée par la DDA ;
– l’analyse d’échantillons de patients confirme les niveaux élevés de l’enzyme qui produit l’OCDO dans les tumeurs **.

Les chercheurs ont complété leurs investigations sur un panel de plus de 5 000 échantillons de tumeurs humaines mammaires. Ils en retirent une information complémentaire. À savoir qu’un fort taux d’OCDO est associé à un moins bon pronostic vital pour les patients.

Quelle offre thérapeutique est-elle envisageable à court terme ?

L’IUCT-Oncopole pourra envisager des essais cliniques sous peu. Contre l’OCDO, deux stratégies peuvent être mises en place :
– 1) inhiber la production d’OCDO en augmentant les taux de DDA dans l’organisme ;
(effet anti-tumoral). Cela pourraitse faire par un traitement avec la DDA, qui complémenterait la déficience de sa production. Les données « pré-cliniques » sont positives et peu d’effets secondaires sont observés.
– 2) bloquer l’action de l’OCDO en l’empêchant de se fixer sur le récepteur du cortisol (il contrôlel’inflammation).

Ainsi, cette étude a permis des découvertes importantes qui devraient avoir des implications majeures pour la biologie, le diagnostic des cancers du sein et le développement de nouvelles approches thérapeutiques.

Ce travail a été coordonné par les Drs Sandrine Silvente-Poirot, directrice de recherche au CNRS, et Marc Poirot, directeur de recherche à l’Inserm, avec le service de sénologie dirigé par le Pr Florence Dalenc. Il constitue un bel exemple de recherche transversale allant de la chimie à la médecine. Il implique des chercheurs et des cliniciens de plusieurs EPST et centres hospitaliers (CNRS, Inserm, CRCT, l’Université de Toulouse, l’Institut Claudius Regaud et l’IUCT-Oncopole). Une entreprise issue de l’Inserm (Affichem) ainsi que des collaborations externes incluant l’IRCM de Montpellier et l’Université de Sapienza de Rome (Italie).

* étude publiée dans la revue Nature Communications en 2013
**travail mené par le Pr Florence Dalenc, sénologue à IUCT-Oncopole, avec le service d’anatomopathologie.
Référence: “Identification of a tumor-promoter cholesterolmetabolite in human breast cancers acting through the glucocorticoid receptor”. ProcNatl Acad Sci U S A. 2017 Oct 31;114(44).Voisin M, de Medina P, Mallinger A, Dalenc F, Huc-Claustre E, Leignadier J, Serhan N, Soules R, Ségala G, Mougel A, Noguer E, Mhamdi L, Bacquié E, Iuliano L, Zerbinati C, Lacroix-Triki M, Chaltiel L, Filleron T, Cavaillès V, Al Saati T, Rochaix P, Duprez-Paumier R, Franchet C, Ligat L, Lopez F, Record M, Poirot M, Silvente-Poirot S.

News Santé

Trouble bipolaire : la luminothérapie pourrait être efficace pour traiter un épisode de dépression

La luminothérapie, utilisée quotidiennement au milieu de la journée, diminue les symptômes de dépression et améliore le fonctionnement chez les personnes atteintes de trouble bipolaire, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry.

Des études précédentes ont montré que la luminothérapie matinale réduit les symptômes de dépression chez les personnes atteintes du trouble affectif saisonnier.

La luminothérapie est habituellement utilisée le matin au réveil parce que des études ont suggéré que la lumière matinale aide à rétablir les rythmes circadiens (l’horloge biologique).

Ce traitement peut causer des effets secondaires tels que la manie ou des symptômes mixtes (dépression et manie) chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.

Dorothy K. Sit de la Northwestern University et ses collègues ont vérifié si l’utilisation plus tard dans la journée était efficace et réduisait le risque de ces effets secondaires.

Ils ont mené cette étude avec 46 participants atteints de trouble bipolaire de type 1 ou de type 2, traversant un épisode de dépression de sévérité modérée à sévère, prenant des médicaments stabilisateurs de l’humeur et n’étant pas dans un épisode d’hypomanie, de manie ou mixte (manie et dépression).

Ils étaient assignés au hasard à un traitement avec une lumière blanche de 7 000 lux ou à une lumière placebo de 50 lux quotidiennement entre midi et 14 heures pendant six semaines.

Ils plaçaient la lampe à environ un pied de leur visage pendant 15 minutes pour commencer et augmentaient leur exposition de 15 minutes par semaine jusqu’à ce qu’ils atteignent une dose de 60 minutes par jour ou qu’ils connaissent un changement d’humeur important.

Après 4 à 6 semaines, 68 % de ceux assignés à la luminothérapie étaient considérés comme étant en rémission (dépression minimale ou niveau d’humeur normal et retour à un fonctionnement normal) comparativement à 22 % dans le groupe placebo.

Ils ont également connu des effets secondaires minimes, aucun participant n’ayant développé de manie ou d’hypomanie.

« En commençant à une faible dose et en augmentant lentement, nous avons pu ajuster la tolérabilité et rendre le traitement convenable pour la plupart des patients », souligne la chercheuse.

Le délai de quatre semaines avant l’apparition d’un effet notable est similaire à celui d’autres études ayant testé la luminothérapie pour la dépression non saisonnière et la dépression pendant la grossesse, précise-t-elle.

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire et la luminothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, American Journal of Psychiatry
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Traiter le diabète en modulant l’absorption intestinale du glucose

Une nouvelle étude montre qu’on peut prévenir ou traiter le diabète de type 2 en modulant l’absorption intestinale du glucose par des mesures diététiques ou pharmacologiques.Ces travaux sont publiés dans la revue scientifique Cell Metabolism.

Les chercheurs du laboratoire « Recherche Translationnelle sur le Diabète », unité mixte de recherche 1190 (Université Lille 2 / Inserm / CHRU de Lille) dirigée par le Professeur François Pattou, ont découvert le mécanisme physiologique par lequel la chirurgie de l’obésité dite « bypass » gastrique améliore le diabète de type 2.

Le bypass gastrique est une chirurgie bariatrique qui permet de réduire le volume de l’estomac et à modifier le circuit alimentaire. Après l’opération, le sucre ingéré par le patient passe dans son organisme uniquement lorsqu’il entre en contact avec la bile, dans la partie basse de l’intestin. Mais le fait d’ajouter du sel aux aliments aura comme conséquence de restaurer l’absorption du sucre dans la partie haute de l’intestin.

Il est donc possible de prévenir ou de traiter le diabète en modulant l’absorption intestinale du glucose par des mesures diététiques (diminution de l’ingestion simultanée du sucre et du sel) ou pharmacologiques (à l’aide des molécules qui inhibent sélectivement le transporteur sodium-glucose intestinal). Lire l’étude détaillée ici

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Topactu.fr

Des dauphins pour traiter les conséquences d'une attaque cardiaque ?

Le 21 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université de médecine de Caroline du Sud s’est intéressé au fonctionnement du dauphin pour mettre en place des traitements pour l’homme. Explications.

Étudier la longévité des dauphins

L’observation du dauphin dans son milieu naturel a permis à une équipe de chercheurs américains d’établir de nombreuses similitudes entre le cétacé et l’homme. Selon nos confrères du Figaro, ils ont tout d’abord constaté que les dauphins du programme mammifères marins de l’US Navy en Californie ont une durée de vie supérieure à celle des animaux vivant à l’état sauvage.

Partant de là, ils ont constaté que les dauphins avaient moins de problèmes de foie que les autres, parce qu’il produisaient une hormone, l’adiponectine, qui régule le stockage du glucose. Dans un second temps, ils ont constaté que l’adiponectine était aussi présente dans le sang humain. En stimulant cette hormone, les scientifiques espèrent donc améliorer la réoxygénation du cerveau après une crise cardiaque mais aussi traiter les problèmes de reins.

Des similarités écologique et physiologique avec les dauphins

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en lumière les similitudes qui existent entre les dauphins et les êtres humains. « Nos similarités écologique et physiologique font des dauphins d’importantes espèces sentinelles pour non seulement nous prévenir des risques sanitaires, mais aussi nous fournir des renseignements sur la façon dont notre santé pourrait bénéficier des nouvelles découvertes médicales », explique Carolyn Sotka de la commission Oceans and Human Health.

Les dauphins peuvent notamment aider la médecine humaine dans la recherche d’un traitement du diabète de type II et pourraient ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur l’épilepsie. Les recherches se poursuivent. De nouvelles études sont en cours pour préciser toutes ces découvertes.

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Vers des transplantations de cellules adipeuses brunes pour traiter l’obésité

Des chercheurs français, dont les travaux sont publiés dans la revue Scientific Reports, ont réussi à produire, en laboratoire, des cellules adipeuses (adipocytes) brunes, au moyen de cellules souches.

Les cellules adipeuses brunes, qui sont présentes en très faible quantité dans l’organisme, brûlent beaucoup d’énergie pour produire de la chaleur contrairement aux cellules adipeuses blanches qui stockent l’énergie.

Le but est de pouvoir tester si la transplantation de ces cellules chez des personnes obèses pourrait accroitre leurs dépenses caloriques et les aider à perdre du poids.

Christian Dani de l’Inserm/CNRS/Université Côte d’Azur et ses collègues ont utilisé des cellules adultes reprogrammées en cellules souches pluripotentes, capables de se différencier en n’importe quelle sorte de cellules de l’organisme.

Mais dans un milieu de culture classique, si ces cellules se différencient bien en cellules neuronales ou encore en cellules osseuses, les chercheurs ont curieusement du mal à obtenir des adipocytes, qu’ils soient blancs ou bruns.

Ils ont testé de nombreuses voies de signalisation moléculaires afin de trouver celles qui devaient être activées ou au contraire inhibées pour obtenir une différenciation des précurseurs d’adipocytes en adipocytes bruns. « Nous avions quelques pistes, précise le chercheur, mais nous avons aussi beaucoup travaillé à l’aveugle, en testant des dizaines de voies et de molécules et en regardant l’effet obtenu ».

Les chercheurs souhaitent maintenant à passer à la preuve de concept. L’objectif est de montrer qu’en transplantant ces cellules brunes humaines bien différenciées chez un animal obèse, les paramètres métaboliques associés à l’obésité s’améliorent et qu’il existe un effet thérapeutique. Chez la souris, cela fonctionne. De précédents travaux ont montré que la transplantation d’adipocytes bruns d’un rongeur à un autre rongeur obèse entraîne des améliorations.

Psychomédia avec source : Inserm.
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Maladies mentales : agir sur les causes pour traiter les conséquences

Certains troubles psychologiques sont étroitement liés à des dysfonctionnements de l’organisme, qu’il s’agisse d’une pathologie du système immunitaire ou d’une anomalie génétique. Ces problèmes cellulaires inspirent les scientifiques dans la recherche de nouveaux traitements. Exemples de la schizophrénie et des comportements addictifs, pour lesquels le docteur Laurent Groc et le professeur Philip Gorwood ont été récompensés par le prix Marcel Dassault.

Elles sont la première cause d’invalidité en France et touchent une personne sur cinq au cours de la vie. Pourtant, seuls 2% du budget de la recherche biomédicale y sont consacrés. Encore trop souvent considérées honteuses, les maladies mentales restent les parents pauvres de la médecine. Un des enjeux majeurs liés à ces pathologies est la mise au point de meilleurs traitements, qu’ils soient préventifs ou curatifs.

Depuis quatre ans, le prix Marcel Dassault récompense les chercheurs qui font progresser la lutte contre les troubles mentaux. En décembre 2015, cette distinction a primé deux chercheurs pour leurs travaux originaux et prometteurs : le docteur Laurent Groc, directeur de recherche au CNRS à l’Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (Université de Bordeaux), pour ses recherches sur les causes des troubles psychotiques, et le professeur Philip Gorwood, chef de service à l’hôpital Sainte Anne et professeur à l’université Paris Descartes, qui a travaillé sur l’importance des gènes impliqués dans les comportements addictifs. Leurs études contribuent à mieux comprendre les fonctionnements moléculaires, génétiques et cellulaires de ces maladies afin de développer des nouveaux traitements plus efficaces.

Agir sur le système immunitaire pour soigner la schizophrénie

Les troubles psychotiques sont dus à des interactions entre des facteurs génétiques et environnementaux. Qu’en est-il pour l’un des troubles psychotiques les plus connus, la schizophrénie ? Justement, c’est en cherchant à en savoir plus sur les origines de cette maladie qui touche 600 000 personnes en France (selon l’Inserm) que le docteur Laurent Groc a mis en évidence l’existence d’un lien entre trouble schizophrène et dysfonctionnement du système immunitaire. En effet, il s’est aperçu que les patients schizophrènes présentent un taux élevé d’auto-anticorps, des molécules fabriquées par le corps et qui détruisent le système immunitaire, comme (…) Lire la suite sur Topsanté

13 perturbations du cycle du sommeil liées aux troubles bipolaires
Le régime cétogène limiterait les risques de schizophrénie
Un sillon dans le cerveau frontal responsable des hallucinations
L’impulsivité est un trait de caractère génétique
Schizophrénie : un pas vers la compréhension de la maladie

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La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter les maladies du foie

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter certaines maladies du foie selon une nouvelle étude scientifique américaine. Après l’opération, les dépôts de graisse ont diminué chez 70% des patients.

La chirurgie bariatrique, utilisée pour sa capacité à aider les patients obèses à perdre du poids, peut également permettre une amélioration significative de la maladie non alcoolique du foie (stéatose hépatique non alcoolique) d’après les résultats d’une étude dévoilée à la Digestive Disease Week.

Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont comparé les biopsies du foie de 152 patients obèses, au moment de la procédure bariatrique et une seconde fois 29 mois après.

En examinant les biopsies préopératoires, les chercheurs ont identifié les malades avec des manifestations au niveau cellulaire de la maladie non alcoolique du foie, en particulier, des dépôts de graisse et l’inflammation du foie. Ces types de dommages peuvent entraîner une fibrose et une cirrhose du foie, qui peuvent être mortelles.

Ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a permis de diminuer l’inflammation du foie et a inversé la fibrose du foie à un stade précoce. Elle a aussi favorisé l’épaississement et la cicatrisation des tissus du foie en réduisant les dépôts de graisse de cet organe.

La chirurgie bariatrique efficace pour traiter les hépatiques non alcooliques

Après avoir examiné des biopsies post-opératoires, ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a entraîné des améliorations pour ces patients. Dans les biopsies post-opératoires, les chercheurs ont remarqué que les dépôts de graisse sur le foie ont diminué pour 70% des patients. L’inflammation a également été réduite pour 74% d’entre eux, et la stéatohépatite (une surcharge en graisse du foie) résolue dans 88%.

«Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie » a déclaré le Dr Murr, chercheur principal de l’étude, professeur de chirurgie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée. »

« Nos résultats suggèrent (…) Lire la suite sur Topsanté

Obésité : La chirurgie gastrique modifie l’odorat et le goût
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Mal de dos : l’ostéopathie pour traiter le mal du siècle

À l’occasion de la journée mondiale de la colonne vertébrale qui s’est déroulée hier, mercredi 16 octobre 2013, l’Union Fédérale des Ostéopathes de France, rappelle que l’ostéopathie est la thérapie phare pour traiter et prévenir les maux du dos.

L’ostéopathie : une manière différente et spécifique de traiter le mal

Une personne sur deux dans le monde souffrirait de douleurs de dos au moins une fois dans l’année. Nos habitudes gestuelles, nos obligations professionnelles, les stress du quotidien, l’ergonomie de notre mobilier, une mauvaise alimentation, sont autant de causes qui entraînent des douleurs vertébrales.

L’ostéopathie est une manière différente de traiter ce mal, car elle considère, dans la majorité des cas, ce symptôme comme la conséquence d’une suite adaptive plus ou moins complexe. Par exemple, une douleur dorsale peut être liée à des maux d’estomac ou à un dysfonctionnement de la vésicule biliaire.

Pour traiter ce mal, l’ostéopathie utilise une gamme d’outils thérapeutiques spécifiques allant de la manipulation aux techniques viscérales et crâniennes.

© Crédit photo : UFOF

© Crédit photo : UFOF

L’ostéopathie : une thérapie adaptée

Le praticien, grâce au diagnostic ostéopathique spécifique (D.O.S.), peut déterminer les différentes origines de la douleur et traiter les structures impliquées dans l’apparition de cette souffrance, en tenant compte de la globalité de chaque individu. Par exemple, la contrainte mécanique exercée sur la zone lombaire est majorée ou provoquée par des facteurs locaux ou éloignés de la zone douloureuse. Ces facteurs de douleurs peuvent avoir diverses origines : traumatismes crâniens, séquelles de chutes, accidents de voiture, entorses…

Ainsi, il ne faudra pas s’étonner de consulter pour le bas du dos et d’être soulagé par la correction ostéopathique d’un pied ou d’un estomac.

L’ostéopathie : une thérapie pour tous les âges

Chez l’enfant, la douleur de dos générée par le port d’un cartable trop lourd, une chute, ou une scoliose, n’est jamais à négliger.

Chez la personne âgée, les douleurs ne sont pas une fatalité, même en cas d’arthrose ou d’ostéoporose. Des techniques douces et adaptées permettront de les soulager.

Plus d’informations : www.osteofrance.com/osteopathie/maldedos/

Ceci est un communiqué de l’Union Fédérale des Ostéopathes de France


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