Archives par mot-clé : travail

Un chercheur stagiaire condamné pour avoir empoisonné ses collègues de travail

Il y a 3 ans de cela un jeune chercheur était interpellé dans le cadre d’une enquête portant sur l’empoisonnement de trois chercheurs de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif. Placé en garde à vue il avait rapidement reconnu les faits et était mis en en examen pour «empoisonnement avec préméditation», «tentative de destruction de biens à l’aide de substances explosives» et «destruction de biens d’utilité publique».

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Animé par un esprit de vengeance, car visiblement persuadé que ses collègue avaient exploité les résultats de ses recherches sans son consentement, il avait multiplié les actes de malveillance en éteignant les congélateurs de cellules, en jetant des bonbonnes de camping dans des cuves de cryogénisation où étaient conservés des ADN mais aussi en déposant de l’azoture de sodium dans une bouilloire destinée à la préparation de café. Il faut savoir que ce composant chimique explose s’il est chauffé rapidement…

Trois chercheurs de l’institut avaient été pris de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec l’eau de cette bouilloire.

Il aura fallu attendre le début de cette semaine pour connaître le verdict de la justice. Selon le Parisien, il a été condamné à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis. Un mandat de dépôt ayant été délivré lors de l’audience, il a aussitôt été incarcéré.

News Santé

Addictions au travail : un portail pour prévenir et gérer les conduites addictives

Après avoir été un sujet tabou en France, les conduites addictives dans le monde du travail constituent désormais une préoccupation de plus en plus croissante. Les partenaires sociaux ont récemment pris en compte, au niveau national, les enjeux de cette réalité. De ce fait, la prévention des conduites addictives a été introduite dans le 3ème plan santé au travail 2016-2020. Les pouvoirs publics ont pour rôle d’inciter les milieux professionnels à renforcer le rôle protecteur du travail, en tant que facteur de santé, d’épanouissement et de valorisation des compétences.

Conduites addictives au travail : des chiffres préoccupants

La population en activité est aujourd’hui concernée par des niveaux élevés de consommations de substances psychoactives. Pour certains produits tels que le tabac et les médicaments psychotropes les taux sont supérieurs à la prévalence observée en population générale : 30,5% des actifs occupés fument quotidiennement contre 29 % en population générale 18-75 ans ; 16,7 % des actifs occupés ont consommé des médicaments psychotropes dans l’année contre 13% de la population française qui a eu au moins un remboursement dans l’année de benzodiazépines (anxiolytiques et somnifères).

Concernant l’alcool, 18,6% des actifs occupés ont eu un épisode d’alcoolisation ponctuelle importante (API) dans le mois contre 17% en population générale.

S’agissant du cannabis et de la cocaïne on constate une forte évolution de la consommation des actifs occupés: 9% ont consommé du cannabis dans l’année en 2014. Ce taux était de 6,5% en 2010. La cocaïne concerne peu de personnes en pourcentage des actifs occupés mais son usage est en augmentation : 0,5% en 2005, 0, 8% en 2014.

Dans une de ses publications, l’Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie rappelle qu’une enquête auprès de directeurs de ressources humaines et de dirigeants a mis en évidence que 6 dirigeants sur 10 ont déjà été confronté à des problèmes de consommation excessive d’alcool chez leurs employés, et près de 4 sur 10 dans les 12 derniers mois.

Au-delà des conséquences des consommations de substances psychoactives sur les accidents du travail(10 à 20 % des accidents du travail seraient liés à l’alcool selon les derniers chiffres connus de l’expertiseINSERM de 2003), les dommages individuels et collectifs en termes de santé et de qualité de vie au travail, sur le bien-être, le climat social et la performance des organisations nécessitent une prise en compte effective des conduites addictives en milieu de travail.
Un nouveau site de référence innovant, gratuit et ouvert à tous, qui recense les bonnes pratiques

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et le ministère du travail ont soutenu l’initiative du Fonds Actions Addictions (F2A) de créer un site de référence, qui rassemble et organise les informations sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de prise en charge des conduites addictives en milieu de travail : le portail www.addictaide.fr/travail, est une initiative originale et innovante qui concrétise la volonté de faire de la prévention dans les milieux professionnels un objectif prioritaire, en s’appuyant sur des données objectives et les évolutions de la recherche. Ce nouveau site bénéficie de la dynamique et du succès du portail généraliste “Addict’Aide, le village des addictions” lancé en avril 2016 par F2A.

Sur ce portail, chacun pourra consulter de façon anonyme et gratuite les informations dont il a besoin, soit à titre professionnel soit à titre personnel, afin de s’informer sur :

– les méthodes de prévention et de prise en charge des addictions
– la problématique des addictions dans le contexte du travail : les secteurs et les catégories professionnels concernés, les facteurs, les effets et les risques (données statistiques, scientifiques, médicales, juridiques…)
– les bonnes pratiques, guides, méthodes et démarches utiles (repérage,contrôle,sensibilisation, formation, parcours d’évaluation et de soins, annuaires…)

Les acteurs concernés

– Les chefs d’entreprises, dirigeants et cadres (secteur privé et public)
– Les salariés, agents et autres personnels
– Les partenaires sociaux
– Les services de santé au travail , les techniciens et préventeurs
– Les prestataires et intervenants (formation et préventio n en entreprise)
– Les chercheurs
– Les organismes de prévoyance, mutuelles et complémentaires .

News Santé

Stress au travail : une bien triste réalité pour 24% de salariés

Le stress fait partie de notre quotidien. Au sein de l’entreprise il concernerait près de 24% des salariés, dont une majorité de femmes. Dans le cadre de son expertise en santé psychologique au travail, le cabinet d’experts STIMULUS vient de publier les résultats de son Observatoire du Stress au Travail (OST). Ils s’appuient sur l’analyse d’une population de plus 30.000 salariés évalués entre mi-janvier 2013 et mi-juin 2017, et travaillant dans de nombreuses entreprises de secteurs d’activité variés.

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On retiendra d’abord l’importance du phénomène du stress au travail, avec près d’un quart des individus en état d’hyperstress, dangereux pour leur santé. Les femmes sont un peu plus touchées que les hommes, alors que cadres et non- cadres sont également concernés. Les taux d’hyperstress augmentent aussi légèrement avec l’âge. En fait, les plus grandes différences concernant les taux d’hyperstress s’observent en fonction des secteurs d’activité.

24% des salariés sont dans un état d’hyperstress, c’est à dire à un niveau de stress trop élevé et donc à risque pour la santé. En revanche, une moitié des salariés (51%) a déclaré connaître peu de stress.

Stress au travail : les femmes en première ligne

Autre enseignement : les femmes sont plus touchées que les hommes (respectivement 28% et 20 % de salariés en hyperstress et 46% et 55% avec peu de stress). Cadres et non cadres sont également touchés par l’hyperstress (respectivement 24% et 23%), il en est de même pour avoir ou ne pas avoir de responsabilités d’encadrement”.

A noter que les taux d’hyperstress varient selon les secteurs d’activité . Ainsi les secteurs de « la santé humaine et des actions sociales », des « arts, spectacles et activités récréatives », des « services » et des « activités financières et d’assurance (avec respectivement 42%, 31%, 29 % et 28% de salariés en hyperstress) apparaissent souffrir davantage du stress. A l’opposé, les secteurs des « transports et entreposage », du « commerce », de « la production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution » et de « l’industrie manufacturière » (avec respectivement 20 %, 21%, 21% et 21% d’hyperstress) connaissent moins de stress.

Stress au travail : selon l’âge

Sur une population un peu plus réduite de 8 876 salariés issus de 17 entreprises, on note l’influence de la tranche d’âge sur le niveau de stress. Les « 40 – 50 ans » et les « plus de 50 ans » sont les plus touchés par le stress (avec respectivement 27% et 26% d’hyperstress). Les « moins de 30 ans » sont moins stressés (20% d’hyperstress). Les salariés ayant plus de 25 ans d’ancienneté dans leur poste sont plus concernés par le stress (28% d’entre eux sont en hyperstress) alors que ceux ayant moins de 5 ans d’ancienneté souffrent moins de stress (19% d’hyperstress).

Source : STIMULUS.

Le stress au travail : en 2015 déjà…

L’occasion de revenir sur une étude publiée fin 2015. Menée par des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford, elle nous révélait que le stress au travail avait pour conséquence de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

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En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude était alors la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les résultats ont montré que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.

News Santé

Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Accidents du travail : le mal de dos gagne du terrain

Le 15 septembre 2017.

Selon le bilan de la branche Accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, le nombre d’accidents du travail a chuté en 2016, par rapport à 2015. Mais de plus en plus de salariés souffrent de maux de dos.

On souffre de plus en plus du dos au travail

Le mal de dos serait-il le mal du siècle pour les travailleurs ? Alors que le nombre d’accidents du travail a significativement chuté en un an (33,8 cas pour 1 000 salariés en 2016, contre 33,9 cas en 2015), les lombalgies sont en nette progression. En 2016, elles ont représenté 20 % des accidents du travail, c’est 7 points de plus qu’en 2005. Parmi les personnes qui souffrent le plus de maux de dos, on trouve les salariés du BTP.

Mais ce n’est pas le seul secteur touché : les personnes qui travaillent dans le secteur des services à la personne connaissent une recrudescence des arrêts de travail à cause d’une lombalgie. Selon le rapport, il y aurait même eu une augmentation de 45 % des accidents depuis dix ans dans ce secteur d’activité. Et ce n’est pas étonnant, s’occuper de personnes âgées ou handicapées peut s’avérer très sportif.

1 milliard d’euros pour l’Assurance maladie

Ces lombalgies sont à prendre au sérieux, car les personnes qui en souffrent doivent s’arrêter de travailler pendant deux mois en moyenne. Ce qui représente un coût pour l’entreprise mais aussi pour la Sécurité sociale. Au total, selon ce bilan, les lombalgies coûtent 1 milliard d’euros à l’Assurance maladie. Avec les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les pathologies liées à l’amiante, il s’agit du poste d’indemnisation le plus important.

Les TMS, généralement dus à des gestes répétitifs, ont cependant reculé de 4 % en un an. Quant aux maladies liées à l’amiante, elles ont diminué de 9,5 %. Avec les lombalgies, les maladies qui augmentent dans le monde du travail sont les pathologies psychiques : la Sécurité sociale a reçu, en 2016, trois fois plus de demandes de prise en charge qu’en 2011. Des demandes à la suite de ce qu’on connaît désormais sous le nom de « burn-out ». 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Un moyen pour diminuer la faim causée par le travail mental

Des études antérieures ont montré que les tâches exigeantes mentalement augmentent le besoin en énergie du cerveau, et entraînent une augmentation de la consommation de calories par la suite.

William Neumeier de l’Université d’Alabama à Birmingham (UAB) et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise (MSSE), ont vérifié si le glucose et le lactate produit par l’exercice pourraient apporter cette énergie supplémentaire au cerveau à la place de la consommation alimentaire.

Ils ont demandé à 38 étudiants universitaires de compléter une tâche exigeante mentalement. Les participants ont ensuite été assignés au hasard à prendre 15 minutes de repos ou à faire 15 minutes d’entraînement par intervalles intense sur un tapis roulant. Un repas de pizza à volonté était ensuite offert. Une semaine auparavant, les participants s’étaient fait offrir le même repas après 35 minutes de détente afin d’établir un point de comparaison.

Ceux qui s’étaient reposés pendant 15 minutes ont mangé en moyenne 100 calories de plus que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus sans effectuer de travail mental, ce qui appuie les études précédentes qui suggéraient que le travail mental entraîne une dépense d’énergie et augmente la faim. Les participants qui ont fait de l’exercice ont consommé 25 calories de moins que lorsqu’ils s’étaient simplement détendus.

Alors que la glycémie est restée stable après l’exercice, les niveaux de lactate ont augmenté. Les chercheurs font l’hypothèse que le lactate peut avoir comblé les besoins énergétiques du cerveau. Une autre explication possible est l’effet de l’exercice sur les hormones de la faim et de la satiété.

Psychomédia avec sources : UAB, MSSE.
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Après une journée de travail mental, les décisions financières deviennent plus impulsives

La fatigue d’une seule journée de travail cognitif entraîne des décisions économiques plus impulsives, montre une étude française publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Résister aux tentations des récompenses immédiates est une capacité essentielle pour la réalisation d’objectifs à long terme. Cette capacité d’autocontrôle repose sur l’activité du cortex préfrontal latéral, qui est également impliqué dans les processus de contrôle exécutif, tels que la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive (capacité d’une tâche à l’autre).

Bastien Blain, chercheur à l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 50 personnes âgées en moyenne de 24 ans, réparties en 3 groupes.

Un groupe devait résoudre des exercices compliqués pendant plus de 6 heures. Un deuxième devait résoudre des exercices simples et un troisième jouait à des jeux vidéo ou lisait des articles. A différents moments, les chercheurs demandaient aux participants de choisir entre recevoir une petite somme d’argent immédiatement, ou une plus grosse somme plus tard.

Un travail cognitif prolongé favorisait le choix impulsif de la récompense immédiate plutôt que les bénéfices à long terme. Cet effet de la fatigue était lié à la réduction de l’activité du cortex préfrontal latéral après son utilisation intensive au cours de la journée.

« Mieux vaut donc éviter de prendre une décision importante en fin de journée, notamment financière », conclut le communiqué de l’Inserm.

(1) Guillaume Hollardet Mathias Pessiglione.

Psychomédia avec sources : Inserm, PNAS.
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Ce que les gens souhaitent le plus au travail

Une position de pouvoir au travail peut être subjectivement vécue comme conférant une influence sur les autres ou comme offrant une autonomie par rapport à l’influence des autres. À l’inverse, une position de faible pouvoir peut être vécue comme manquant d’influence ou d’autonomie.

Une de ces deux facettes représente une motivation beaucoup plus importante que l’autre pour souhaiter avoir plus de pouvoir, montre une étude publiée dans la revue Personality and Social Psychology Bulletin (PSPB).

Le psychologue Joris Lammers de l’Université de Cologne (Allemagne) et ses collègues (1) ont mené neuf expériences, avec des participants en Europe, aux États-Unis et en Inde, qui montrent la primauté de l’autonomie.

Dans l’une de ces expériences, par exemple, la moitié des participants devaient imaginer qu’ils détenaient déjà une position avec beaucoup d’autonomie et qu’ils se faisaient offrir une position avec beaucoup d’influence, dans laquelle ils devraient gérer une équipe de subordonnés. L’autre moitié devaient imaginer le scénario inverse : ils géraient déjà beaucoup de personnes, mais se faisaient offrir une position avec plus de liberté.

La grande majorité choisissait l’autonomie. Parmi ceux qui s’imaginaient dans une position offrant beaucoup de liberté, 26 % acceptaient la promotion hypothétique donnant de l’influence ; parmi ceux qui s’imaginaient dans un poste procurant une grande influence, 62 % acceptaient la position offrant une meilleure autonomie.

L’ensemble des neuf études, qui incluaient aussi un interview de plus de 900 professionnels, montrent que, le plus souvent, les gens désirent le pouvoir non pas pour être maître des autres, mais pour être maître de soi-même.

Ces résultats sont compatibles avec la théorie de l’autodétermination selon laquelle l’autonomie est un besoin psychologique fondamental, avec les relations sociales et la compétence. L’influence ne fait partie des besoins fondamentaux.

(1) Janka I. Stoker et Floor Rink de l’Université de Groningen (Pays-Bas) et Adam D. Galinsky de l’Université Columbia (New-York).

Psychomédia avec sources : PSPB, Science of Us, The Atlantic.
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Stress au travail : il aurait pour effet de diminuer l’espérance de vie…

Le stress n’épargne malheureusement personne et plusieurs études ont déjà démontré qu’il pouvait avoir de lourdes conséquences sur notre santé. Aujourd’hui des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford nous indique qu’il aurait également la faculté de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

© Fotolia/Andrey Popov

En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude est la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les données montrent que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.


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L’ostéopathie pour améliorer les conditions de vie au travail

À l’occasion de la 11ème édition de la semaine pour la qualité de vie au travail qui aura lieu du 16 au 20 juin 2014, l’Union Fédérale des Ostéopathes de France, rappelle que l’Ostéopathie est une pratique qui permet de retrouver l’équilibre du corps face aux diverses contraintes imposées par le travail et une vie active surmenée.

Un bon équilibre du corps pour le bien-être au travail

Le problème de surcharge des emplois du temps est intrinsèque au thème de cette semaine intitulé « Concilier vie privée et vie professionnelle : santé, égalité et organisation du travail en questions ». Le rythme et le stress, imposé par un monde qui vit de plus en plus rapidement et intensément, nous fait oublier la pression que l’on soumet à notre corps. Et pourtant notre corps se charge de nous alerter lorsque les tensions sont trop fortes.

© Crédit photo : UFOF

© Crédit photo : UFOF

De surcroît, quels que soient le métier et le secteur d’activité, chacun passe quotidiennement de nombreuses heures dans la même posture ou à répéter le même mouvement. Le stress et les efforts du quotidien s’ajoutent et provoquent le déséquilibre du corps. En effet, l’anxiété répétée engendre maux de tête, perte de sommeil, troubles de la digestion, etc. On observe également une baisse de moral et l’apparition de troubles musculo-squelettiques.

La prise en charge ostéopathique

Toutes ces pathologies, en plus d’avoir des conséquences importantes sur la santé, affectent fortement la productivité des individus. C’est une des raisons pour laquelle l’UFOF souhaite faire passer le message suivant : les actifs devraient spontanément et plus régulièrement consulter un ostéopathe. En effet, à l’image des révisions régulières pour nos voitures, la prise en charge préventive et régulière des tensions liées au travail et au stress permet d’éviter de nombreuses complications et d’enrayer l’apparition de maladies professionnelles et notamment le syndrome de l’épuisement professionnel plus communément appelé le burn-out.

Le ressenti des premières douleurs et tensions doit inciter le patient à consulter un ostéopathe. Ce dernier est en mesure de dresser un bilan global afin de faire le point sur l’équilibre du corps. Il offre aussi des solutions pour permettre aux patients de faire face rapidement aux contraintes que son corps subit quotidiennement.

Rappel de la pratique ostéopathique

L’ostéopathie est une approche thérapeutique manuelle préventive et curative qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain. Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères provoque des déséquilibres de l’état de santé. Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe trouve les zones du corps présentant des restrictions de mouvements susceptibles d’altérer l’état de santé. L’ostéopathie considère l’ensemble du corps et non uniquement le symptôme, car l’origine du problème se trouve souvent ailleurs que l’endroit où la souffrance se manifeste.

Communiqué de presse de l’Union Fédérale des Ostéopathes de France


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