Archives par mot-clé : travail

Le travail, ça n’est pas toujours la santé : les métiers avec le plus fort taux d’obésité

Travailler plus de 40h par semaine augmenterait drastiquement les chances d’être obèse. Les métiers les plus touchés seraient ceux de l’administration publique, mais également ceux du domaine de la santé. Et manifestement le salaire joue également un rôle.

Atlantico : L’American Journal of Preventive Medicine a récemment mené une étude (voir ici) sur le problème de l’obésité au travail. On s’aperçoit que l’administration publique et le domaine de la santé accusent les plus hauts taux d’obésité. Comment l’expliquer ?

Gérard Dine : Concernant les administrations publiques il est possible de se pencher sur différents aspects, qui pourraient servir d’explications : l’administration publique, c’est en quelque sorte un emploi assuré, loin des possibles problèmes de performance. On pourrait parler d’une situation de protection à l’égard du travailleur, qui ne rencontre ni remise en cause, ni compétition et concurrence au sein de l’administration. A partir de là on peut parler d’une routine, d’une habitude, qui mène à des dérapages comportementaux sur les lieux du travail. En revanche, il s’agit d’un constat autrement plus étonnant vis-à-vis des métiers de la santé, parce que les métiers qu’on assimile à l’univers de la santé sont des métiers qui exigent beaucoup de travail, où le travailleur se retrouve dans un environnement de stress. L’explication la plus logique serait celle de ce stress, qui peut avoir un impact sur les comportements de type tabagisme et grignotage. Ces addictions sont connues, et beaucoup de gens qui travaillent dans la santé fument, auraient une prise alimentaire anarchique qui n’est pas adaptée, ni qualitativement, ni quantitativement. C’est le phénomène opposé à celui de l’administration publique, qui rencontre un problème de sédentarité au sens littéral du terme. Les deux extrêmes sont à craindre, donc. Il faut toutefois faire attention à la façon dont l’étude est menée : le secrétaire du médecin fait partie du personnel de santé. La santé, comme (…)lire la suite sur Atlantico

Epidémie d’obésité : les 5 causes choquantes qui n’ont rien à voir avec les comportements individuels
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L’obésité rend-elle pauvre et la pauvreté rend-elle obèse ?


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1 conducteur sur 10 s’est déjà endormi au volant sur la route du travail

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L’Institut national du sommeil et de la vigilance (InSV) et la mutuelle Mgen viennent de révéler dans une étude commandée auprès d’Opinionway qu’un conducteur sur dix se serait endormi au moins une fois au volant lors du trajet du domicile à son travail sur l’année. Une somnolence particulièrement marquée chez les 18-24 ans, en raison du manque de sommeil.

Dans le cadre de la Journée du sommeil qui a eu lieu vendredi, une enquête intitulée « sommeil et transports  » et réalisée auprès d’un millier d’adultes représentatifs de la population a permis d’établir qu’une personne sur 10 se serait endormie au moins une fois dans l’année en revenant du travail.

L’analyse des données a montré que 62 % des actifs dorment en moyenne 7 à 8 heures, 36 % souffrent de privation de sommeil (nuits de moins de 6 heures). Le week-end, pour près de neuf participants sur dix, la grasse matinée jusque vers 9 heures permet de compenser le manque de sommeil accumulé en semaine où l’heure de réveil se fait à 7 heures du matin ou plus tôt encore.

En ce qui concerne le type de transport utilisé pour aller au travail, cette enquête révèle que 77 % des actifs prennent le volant (voiture, véhicule utilitaire, deux-roues motorisé) pour se rendre au travail et en revenir. 8 % des sondés ont déclaré marcher et 5 % prendre le vélo. C’est en province qu’on trouve le plus de conducteurs (84 %) et résident souvent dans des agglomérations inférieures à 100 000 habitants (87 %). Si seulement 10 % des actifs se déplacent en transports en commun, l’Ile-de-France a quant à elle 50 % d’usagers des transports en commun parmi les actifs.

39 % des actifs (soit 4 usagers sur 10 profitent des transports en commun pour dormir un peu, à l’aller mais plus particulièrement encore au retour, une tendance qui augmente avec la distance travail-domicile.

Un conducteur sur dix s'est déjà endormi au volant sur la route du travail

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Comment surmonter une situation de stress au travail ?

« Plus d’un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail », selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Le monde du travail est un milieu propice aux situations stressantes. Il faut gérer l’urgence, assumer des responsabilités parfois grandissantes, s’exprimer en public, s’accorder avec ses collègues…

L’Observatoire du stress d’Orange rapporte, mardi 18 mars, que dix salariés se sont suicidés dans l’entreprise depuis le début de l’année, soit « presque autant qu’au cours de toute l’année 2013 ». Une situation « grave », mais qui n’est pas isolée. Des milliers de salariés souffrent de stress au travail en France, au point parfois de commettre l’irréparable. Comment réagir quand la vie dans l’entreprise devient impossible ? Les explications de francetv info.

La première chose, c’est de bien diagnostiquer le type de stress dont on est victime. Il faut ici distinguer le stress aigu (ponctuel) du stress chronique. Le second est plus inquiétant, explique Jean-Luc Nicolas, médecin du travail en Charente : « On dort mal, on se réveille la nuit et on pense à son travail, on a la boule au ventre, on est vite fatigué face aux tâches à exécuter… Jusqu’à la situation où l’on se dit ‘Je n’en peux plus’, qui peut conduire à un ‘burn out’.«  Le corps peut exprimer ce malaise : « On remarque des cas d’hypertension artérielle, de troubles digestifs, de maux de tête ou de dos, voire de surconsommation d’aliments pour gérer le stress. »

Plusieurs outils existent pour mesurer le stress au travail. L’un d’entre eux est l’échelle HAD (Hospital anxiety and depression scale). Quatorze questions simples auxquelles on répond soi-même, telles que : « J’ai l’estomac noué » ou « Je ne m’intéresse plus à mon apparence ». Selon le (…) Lire la suite sur Francetv info

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Dr Huez, médecin du travail reçoit un avertissement par le Conseil de l’Ordre

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Un médecin du travail vient de recevoir un avertissement du Conseil régional de l’Ordre des médecins parce qu’il avait émis un certificat diagnostiquant une pathologie anxio-dépressive d’un salarié liée à un « vécu de maltraitance professionnelle » à la centrale nucléaire de Chinon. Il n’aurait pas respecté le code de déontologie en rédigeant ce certificat sur les seules déclarations du salarié, raison pour laquelle il a été attaqué par un sous-traitant d’EDF, la société Orys.

Le Dr Huez aurait émis un certificat sans recul, sur de simples déclarations du salarié, et ce certificat a entraîné un arrêt de travail. C’est la raison pour laquelle il a été attaqué par la société Orys.

L’affaire ne s’arrête pas là et semble plus complexe qu’il n’y parait. Le certificat rédigé par le médecin a en effet été produit au cours d’un procès aux prud’hommes pour expliquer que l’employeur le mettait face à des situations professionnelles pour lesquelles il n’était pas formé. Cet employé a aussi dénoncé au prud’hommes le fait d’avoir été sanctionné en le nommant loin de chez lui. Pour le préjudice subit, il réclamait la somme de 50 000 euros à son employeur.

Au cours de l’audience devant le Conseil de l’Ordre le 18 décembre dernier, Me Sylvie Topaloff a défendu le droit du médecin du travail d’établir un lien entre les souffrances d’un salarié et ses conditions de travail. Le Dr Huez avait d’ailleurs expliqué qu’il craignait que ce patient se suicide.

Du côté de l’accusation, le Me Pascale Mazel, avocate de la société Orys, a plutôt insisté sur le fait que le médecin aurait outrepassé ses droits en se basant sur les simples déclarations du salarié.

Me Pascale Mazel, avocate de la société Orys, avait estimé que le médecin du travail avait outrepassé ses droits en se basant sur les simples déclarations du salarié.

Le Dr Huez a reçu, lors de l’audience du conseil disciplinaire du Conseil régional de l’ordre des médecins, le soutien d’une cinquantaine de médecins du travail mais aussi de militants syndicaux ou encore d’associations anti-nucléaire.

Lors de l’audience du conseil disciplinaire du Conseil régional de l’ordre des médecins, mi-décembre, le Dr Huez avait reçu le soutien d’une cinquantaine de médecins du travail et de militants syndicaux ou d’associations anti-nucléaire.

Condamné à verser 35 euros de frais de justice, le Dr Huez va faire appel de la sanction infligée par le conseil de l’ordre. Un certificat rédigé, qui sert au prud’homme, le fin fond de l’affaire ne serait-il pas plutôt celui-là ? Le médecin ne ferait-il pas simplement les frais d’un conflit entre un salarié et son entreprise alors qu’il y a 50 000 euros en jeu ? Si le certificat devenait caduque, l’employeur ne serait sans doute plus obligé de payer.Médecin

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Les employés-modèles souffrent d’addiction à Internet hors du temps de travail

La British Psychological Society a publié les résultats d’une recherche qui prouve que les personnes qui se sentent surchargées par leur travail et sous pression, utilisent internet de manière compulsive pendant leur temps libre comme une stratégie d’adaptation.

Cette recherche présentée à la Conférence annuelle à Brighton a été menée par le Docteur Cristina Quinones-Garcia de la Northampton Business School et le professeur Nada Korac-Kakabadse de la Henley Business School. Ils ont demandé à 516 individus de 18 à 65 ans, employés ou non, de répondre à un questionnaire qui évalue leur stabilité émotionnelle, leur charge de travail, leur satisfaction dans la vie et leur utilisation compulsive d’internet.

60% d’entre eux ont répondu utiliser internet de manière compulsive, se connectant par exemple fréquemment à leur boîte mail professionnelle en dehors de leur temps de travail: une habitude directement liée à une surcharge de travail. Un usage d’internet qui pourrait se révéler malsain et contreproductif, rapporte le quotidien néo-zélandais le Timaru Herald, puisque responsable de symptômes mesurables de manque. Des symptômes qui peuvent mener à terme à un isolement, à la dépression et à l’anxiété.

Les chercheurs ont remarqué que les personnes sans emploi passaient également beaucoup de temps en ligne, leur addiction n’étant tout de même pas aussi forte que celle des travailleurs. Selon le site Science Daily, qui rapporte les propos des chercheurs:

«Ces personnes qui utilisent la technologie pour pouvoir travailler en dehors des heures de travail ont tendance à avoir beaucoup de succès dans leur travail, mais ont un risque élevé de développer d’autres problèmes

Le Telegraph s’est concentré sur les dangers de cet usage compulsif d’internet et cite un professeur d’éthique de la Henley School of Business: 

«Ce comportement compulsif arrive quand les travailleurs franchissent une frontière invisible et que leur usage d’internet devient malsain […] Ils passent de plus en plus de temps en ligne, se réveillent trois fois par nuit pour vérifier leurs e-mails, leurs habitudes alimentaires deviennent irrégulières, les relations souffrent et ils deviennent totalement absorbés et se sentent anxieux quand ils sont séparés de l’ordinateur.»

Les chercheurs ont demandé aux employeurs et entreprises de ne pas sous-estimer les risques d’une surcharge de travail, tels que des burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel).

Pour Sara Chatwin psychologue néo-zélandaise, il est important de combattre l’intrusion du travail pendant son temps libre. Les stratégies de ce combat devraient être personnelles mais le site Timaru Herald propose ici quelques solutions: être honnête avec son boss sur le travail en dehors des heures de bureau, installer une réponse automatique après réception de mails qui précise son absence du bureau. L’idée serait aussi d’éviter les conversations sur le travail et les deadlines et d’organiser ses temps libres comme on organise son temps de travail. Le Timaru Herald propose également de créer des environnements et des espaces sans technologie, particulièrement dans la chambre.

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