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Alimentation : attention à 3 tactiques trompeuses des fabricants

Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a publié, le 14 juin, un rapport dénonçant des tactiques trompeuses que les fabricants de l’agroalimentaire utilisent régulièrement à travers l’Europe.

Il souligne « trois pratiques qui enjolivent la qualité réelle des aliments
et boissons
 » :

  • « des produits industriels étiquetés “traditionnels”, “artisanaux” ;

  • des boissons et produits laitiers avec peu ou pas de fruits qui mettent en avant des fruits sur l’emballage ;

  • du pain, des biscuits, des pâtes, etc. avec très peu voire pas de fibres, étiquetés “complet” ou “multicéréales”. »

Le problème vient principalement d’un manque de règles européennes qui définiraient dans quels cas les fabricants peuvent utiliser ces termes.

Dix organisations de consommateurs, membres du BEUC, ont repéré ces pratiques trompeuses. Parmi ces organisations figurent notamment : CLCV et UFC-Que Choisir (France), la Fédération romande des Consommateurs (Suisse) et Test Achats/Test.

Les trois catégories de tromperies décrites ne sont potentiellement que la partie émergée de l’iceberg, souligne le BEUC.

« Le consommateur ne peut pas s’imaginer que dans une boisson “Ananas – coco” ces fruits ne représentent même pas un tiers du produit », souligne Monique Goyens, directrice générale du BEUC. « Ou que de la chapelure étiquetée “recette de grandmère” contienne des ingrédients industriels. »

Le BEUC demande :

  • « des définitions européennes des termes communément utilisés sur les étiquettes, tels qu’“artisanal”, “traditionnel” ou “naturel” ;

  • des seuils minimums de céréales complètes pour pouvoir utiliser les allégations comme “complet” et “multicéréales” ;

  • des seuils minimums pour les produits qui soulignent sur l’avant de l’emballage certains ingrédients tels que les fruits ;

  • l’indication sur l’avant de l’emballage du pourcentage des ingrédients mis en avant (tels que les fruits). »

Sur le site du BEUC : Food Labels: Tricks of the Trade – Our recipe for honest labels in the EU (Rapport en anglais complété d’articles des organisations membres dont certains en français).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BEUC.
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Lessives dites « peaux sensibles » : étiquettes trompeuses ?

« Les consommateurs ne peuvent pas se fier aux appellations rassurantes » des fabricants de lessives, met en garde l’association de consommateurs français UFC-Que Choisir après avoir testé 20 lessives.

Certaines se disent « peaux sensibles » ou « sensitive » alors qu’elles contiennent des substances allergisantes.

Les 20 lessives testées incluent les grandes marques (Ariel, Skip, Le Chat…), les marques vertes (Rainett, Biocoop, Maison verte, l’Arbre vert) et les marques de distributeur comme Auchan, Leader Price, Casino ou Intermarché.

La plupart des produits contiennent des parfums allergènes (13 sur les 20) et un certain nombre contiennent des conservateurs hautement allergisants (6 sur les 20).

Les « capsules Dash 2 en 1 fleurs de lotus et lys » contient 9 parfums allergènes qui sont tous présents à plus de 100 mg/kg, avec l’un d’eux frôlant les 700 mg/kg.

Des marques se disant « sensitive » ou « peaux sensibles » contiennent aussi des allergènes. Le liquide « Ariel sensitive » contient le conservateur le plus allergisant du marché, la MIT (méthylizothiazolinone), « une substance tellement préoccupante qu’elle est devenue l’ennemi numéro un des dermatologues et des allergologues », souligne l’association. La benzizothiazolinone (BIT) qui appartient à la même famille de conservateurs, est également présente.

La lessive liquide Tandil savon de Marseille d’Aldi qui s’affiche « peaux sensibles » contient elle aussi la MIT et la BIT. « Inadmissible », estime l’association.

Les capsules Skip sensitive contient plusieurs parfums allergisants, dont le benzyl alcool à 239 mg/kg, qui n’est pas indiqué sur l’emballage.

Selon un sondage d’UFC-Que Choisir, auprès de 5 000 internautes, le respect de la peau serait le critère jugé le plus essentiel (33 %) pour les consommateurs, devant l’efficacité (28 %).

Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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