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Trouble bipolaire : rien à voir avec de simples sautes d’humeur

Le trouble bipolaire est une vraie maladie, qui toucherait 1 à 2 % des personnes adultes. Par quoi se caractérise t-il vraiment et comme le traiter ? Zoom sur une affection médicale à ne pas prendre à la légère.

Qu’est-ce que le trouble bipolaire ?

Le trouble bipolaire, aussi appelé maladie affective bipolaire, est une affection psychiatrique sérieuse. Les personnes atteintes, souvent qualifiées de maniacodépressives, présentent des sautes d’humeur extrêmes et oscillent entre une excitation intense, appelée manie, et une profonde dépression, chacune de ces phases étant sans aucun rapport avec les événements réellement vécus. En moyenne, le trouble bipolaire apparaît chez le jeune adulte, vers l’âge de 30 ans. Les troubles peuvent durer quelques semaines ou quelques mois puis se stabiliser durant plusieurs années.

Quelle est la différence avec les sautes d’humeur ?

La vie est faite de hauts et de bas. Il est tout à fait normal, et même psychologiquement sain, de se sentir parfois triste ou irrité. Mais dans le cas du trouble bipolaire, les hauts sont très hauts et les bas très bas. L’épisode maniaque se définit par une humeur euphorique exagérée, associée à une hyperactivité physique et psychique. L’épisode dépressifse caractérise par une humeur triste souvent associée à une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes les activités, des perturbations du sommeil, voire des idées ou tentatives de suicide. Il s’agit donc d’une vraie maladie, parfois très invalidante et qui doit être traitée.

Les symptômes du trouble bipolaire

Outre l’alternance extrême de l’humeur, le trouble bipolaire peut être associé à d’autres signes qui, s’ils sont cumulés, doivent alerter et encourager le diagnostique :

– Jugement erroné de la réalité,

– Crises de violence ou d’agressivité,

– Alcoolisme,

– Problèmes avec la justice

– Conduite à risque ou vitesse excessive,

– Modification du caractère,

– Sensibilité excessive,

– Problèmes de sommeil,

– Incapacité à pleurer et ou à exprimer ses émotions,

– Antécédents familiaux.

Les causes du trouble bipolaire

L’origine du trouble bipolaire est complexe mais des facteurs de vulnérabilité génétique et (…) Lire la suite sur Topsanté

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Autisme : l’analyse du regard du bébé pour diagnostiquer ce trouble ?

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Une étude publiée dans la revue scientifique « Nature » vient de montrer qu’il serait possible de diagnostiquer l’autisme chez des bébés âgés de quelques mois grâce à l’analyse de leur regard par des équipements spécialisés. Explications

L’autisme est classé dans la famille des troubles envahissants du développement (TED) qui atteint aujourd’hui environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans en France (dont 300 000 enfants atteints d’autisme infantile). Cette pathologie se caractérise par des altérations au niveau de la qualité des interactions sociales, des difficultés de communication autant dans le domaine du langage que de la communication non verbale. Certains troubles du comportement sont visibles. La personne autiste a également des centres d’intérêts et d’activités qui sont restreints, stéréotypés et répétitifs. A l’autisme est aussi associé un handicap de léger à sévère et des difficultés d’apprentissage.

Les premiers signes visibles de l’autisme apparaissent en général entre 18 et 36 mois et persisteront tout au long de la vie. Plus le diagnostic est précoce, meilleures seront les capacités de l’enfant à améliorer ses capacités à interagir avec le monde qui l’entoure et à s’y adapter, raison pour laquelle cette nouvelle étude de diagnostic très précoce de l’autisme est intéressante.

Selon les scientifiques, les nourrissons qui évitent le contact visuel pourraient être plus souvent affectés par cette maladie. Il y aurait en effet une baisse constante de l’attention chez les nourrissons de 2 à 24 mois qui ont été diagnostiqués autistes ultérieurement. C’est la raison pour laquelle l’étude du regard de bébés dès 2 mois qui pourraient permettre de diagnostiquer un syndrome autistique.

Le responsable de l’étude Warren Jones, directeur de recherche au Centre d’autisme Marcus indique cependant que les parents ne peuvent constater à l’œil si l’enfant évite le regard ou pas, il est nécessaire d’avoir des équipements spécialisés. Même si l’enfant n’arrive pas à regarder dans les yeux à chaque instant, précisent encore les auteurs de l’étude, il ne faut pas s’en inquiéter.

L'autisme, décelé dès 2 mois grâce à une analyse du regard ? nu

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