Archives par mot-clé : Trump

Donald Trump : pétition de 60 000 signatures de « professionnels de la santé » le considérant inapte

Un groupe fondé par John Gartner, professeur de psychiatrie à l’Université Johns Hopkins, appelé « Duty to Warn » (« Devoir d’avertir »), a recueilli plus de 60 000 signatures dans une pétition sur Change.org demandant que le président américain Donald Trump soit démis de sa fonction en raison de « maladie mentale grave » le rendant psychologiquement inapte.

Selon Gartner, rapporte The Washington Diplomat, Trump souffrirait de narcissisme qui, selon sa définition, serait caractérisé par le trouble de personnalité narcissique, la paranoïa, le trouble de personnalité antisociale et le sadisme.

En février 2017, dans une lettre au New York Times, le psychiatre Allen Frances, qui a dirigé la 4e édition du DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association (APA), expliquait que la plupart des « diagnosticiens amateurs » identifient à tort un trouble de la personnalité narcissique chez le président. Le narcissisme, dont il « ne manque pas de faire preuve », est à distinguer du trouble de la personnalité narcissique.

En août 2016, en réponse, à la prolifération d’avis diagnostiques circulant dans les médias, la présidente de l’APA, Maria A. Oquendo, a rappelé à ses membres la « règle Goldwater » qui leur interdit d’émettre des opinions diagnostiques sur des personnalités publiques qu’ils n’ont pas évaluées personnellement.

The Washington Diplomat

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Trump et médicaments : mise en marché facilitée et baisse des prix

« Nous allons réduire la réglementation à un niveau que personne n’a jamais vu auparavant », a déclaré le président américain Donald Trump, le 31 janvier, lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec des cadres d’industries pharmaceutiques dont Merck, Johnson and Johnson, Eli Lilly et Novartis, rapporte le New York Times.

Il a promis qu’il réduirait les réglementations de la Food and Drug Administration (FDA) et faciliterait la production des médicaments aux États-Unis.

L’agence sera rationalisée et les décisions d’approbation de médicaments seront plus rapides, a-t-il promis.

La réduction des coûts des médicaments, a-t-il aussi précisé, était un objectif dont il allait discuter au cours de la partie non publique de la réunion. Les coûts sont astronomiques, a-t-il dit.

Il avait évoqué il y a quelques semaines la possibilité de permettre à Medicare de négocier directement les prix des médicaments, ce à quoi l’industrie s’est depuis longtemps opposée. Lors de la réunion, il a de nouveau mentionné le rôle de Medicare, en disant qu’il s’opposerait à tout ce qui empêchait la concurrence, y compris la fixation des prix par Medicare.

Il s’est toutefois voulu rassurant : « Nous pouvons économiser des dizaines de milliards de dollars, et vous allez faire de bonnes affaires » (« You people are going to do great »).

Alors que les leaders de l’industrie se présentaient, rapporte le New York Times, « beaucoup ont souligné leur longue histoire aux États-Unis ainsi que leurs usines américaines, même si l’industrie pharmaceutique – comme beaucoup d’autres – a de plus en plus déplacé sa production à l’étranger. Plus d’une moitié des produits pharmaceutiques finis vendus aux États-Unis sont fabriqués au pays, selon un récent rapport publié dans The Wall Street Journal, mais la majorité des ingrédients utilisés pour fabriquer ces produits sont fabriqués dans des pays comme la Chine et l’Inde ».

Joseph Jimenez, directeur général du géant pharmaceutique suisse Novartis, a souligné les liens américains de l’entreprise, dont son siège social de la recherche et du développement près de Boston, et a salué la promesse de baisse d’impôt pour les sociétés.

Psychomédia avec source : New York Times.
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Trump entend maintenir des parties de l’Obamacare

Après sa rencontre avec Barack Obama, le 10 novembre, Donald Trump a indiqué au Wall Street Journal qu’il envisageait de laisser en place certaines parties de l’Obamacare, l’Affordable Care Act adopté en 2010, qu’il disait vouloir abroger lors de sa campagne électorale.

Cette réforme phare de la présidence d’Obama a permis à 22 millions d’Américains d’avoir une assurance maladie.

L’une de ses priorités, a-t-il réitéré, est de tourner rapidement la page de cette réforme qui est devenue si impraticable et coûteuse que « vous ne pouvez pas l’utiliser ».

Il a indiqué vouloir préserver au moins deux des dispositions les plus populaires de la loi : l’interdiction aux assureurs de refuser un patient en raison de son état de santé et la possibilité pour les parents de faire bénéficier plus longtemps leurs enfants de leur couverture santé jusqu’à la mi-vingtaine.

« Je les aime beaucoup », a-t-il déclaré.

Une abrogation de la loi signifierait la perte de millions de clients pour les compagnies d’assurance et un assaut de personnes non assurées dans les salles d’urgence des hôpitaux pour les soins de base, souligne le New York Times (NYT).

Plus de 100 000 Américains se sont précipités pour acheter une assurance santé en vertu de cette loi mercredi, au lendemain de l’élection, rapporte le journal.

Depuis l’élection, de nouveaux plans ont été présentés sur le site de transition présidentielle. Quelques nouvelles idées semblent s’aligner plus étroitement avec l’agenda républicain, note le quotidien. Certains voient dans le nouveau langage concernant la modernisation de Medicare, toujours selon le NYT, un clin d’œil à l’approche du congrès consistant à accorder des aides financières pouvant être utilisées pour acheter une assurance de santé privée.

Photo : Rencontre entre Barack Obama et Donald Trump à la Maison-Blanche le 10 novembre 2016. Wikipedia.

Psychomédia avec sources : Wall Street Journal, New York Times.
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